Disclaimers : Ils ne sont pas à moi.
Hellou voici une nouvelle fic avec encore du TsukiHina, du KageSuga et d'autres couples. L'intro est assez longue donc je publie les chapitres en même temps. C'est dans le registre surnaturel cette fois-ci, faite sur le coup de l'inspiration avec encore une histoire de corbeaux mais différente de Corbeau solaire et gardien lunaire.
sandou01, je te remercie pour ta review (contente que la partie AkaaTsuki t'ait plue, c'était le but :) ) et je n'arrête pas les couples sur commande. J'ai aussi lu ta requête concernant le IwaSuga et je le ferai dès que j'aurai trouvé un contexte ou un univers pour écrire la fic (parce que là, je l'avoue que pour la première fois, je bloque sur un couple du fait que j'ai du mal à voir ces deux persos ensemble. Autant le IwaEnnoshita oui, mais là...Bon j'y réfléchirai, j'adore relever des défis.) Bonne lecture :)
Chapitre 1 : Tobio Kageyama :
Tobio Kageyama sortit du lycée blasé et renfrogné. Il fallait rentrer vite car le soleil allait se coucher et le couvre-feu était au crépuscule. Le gouvernement ne voulait que personne ne sorte la nuit pour des raisons de sécurité, apparemment. Il y avait eu des personnes mortes ou disparues mais Kageyama s'en moquait, il savait que la vérité était tout autre. Cependant, tout ce qu'il voulait, c'était continuer à jouer au volley ball, seule passion qui comblait le vide dans sa vie. "Kageyama, on rentre ensemble?" Le jeune homme se retourna pour voir Iwaizumi-san courir vers lui.
Il haussa les épaules puis l'attendit avant de marcher de nouveau. Iwaizumi était le capitaine de son équipe, de deux ans son ainé, le seul à le défendre des brimades qu'il subissait et aussi le seul à dire ouvertement ce qu'il pensait quoiqu'il arrivait à Kindaichi de le faire aussi. "Ecoute, lui dit son capitaine pendant qu'ils marchaient, si je t'ai rabroué tout à l'heure, c'était pour que tu prennes conscience que tu es dans une équipe. Tu as du talent, Kageyama. Ne le gâche pas en continuant à jouer perso."
Ça, c'était quelque chose que Tobio ne comprenait pas. Ses passes étaient précises, rapides, alors pourquoi personne n'arrivait à les rattraper? Il n'était pas dans l'erreur, il savait qu'avec ses capacités, l'équipe pouvait gagner ou alors..."Je sais que ta vie familiale n'est pas au beau fixe en ce moment, ajouta Iwaizumi-san, mais cela ne doit pas être une excuse pour te comporter comme un roi."
Le jeune homme tréssaillit à la mention de ce surnom. C'était ainsi que tous les membres de l'équipe l'appelaient à cause de son comportement tyranique. Tobio n'en avait cure, pas plus que le divorce de ses parents avait de l'importance pour lui. Aussi longtemps qu'il pouvait jouer au volley. Le ciel prit des teintes orangées, de fins nuages dorés volant au loin.
Le soleil baignait le paysage de sa lumière à la fois étincelante et angoissante, les formes qui se dessinaient devenant de plus en plus sombres, contrastant avec le blanc des murs provenant des maisons. Pourtant, Tobio trouvait cette ambiance rassurante. Il était même tenté de rester après le couvre-feu, peu importe ce qui lui arriverait."Kageyama, fit Iwaizumi à coté de lui, il vaut mieux qu'on se dépêche pour rentrer avant de..."
Kageyama se retourna. Iwaizumi avait disparu. "Iwaizumi-san?" Comment a-t-il pu disparaitre comme ça?
Le jeune homme courut voir s'il n'avait pas rêvé. Comme il avait été absorbé par le paysage à coté de lui, il n'avait pas remarqué la disparition du capitaine. Le crépuscule se dessinait dans le ciel. Où est-il? Un son l'alerta. Quelqu'un était en train de renifler quelque chose. Il provenait d'une allée non loin d'ici. Kageyama avança prudemment, c'était peut-être un chien qui flairait un truc.
C'était en effet le cas, sauf que ce n'était pas tout à fait un animal. Une bête fouillait les poubelles, un croisement entre un lapin et un loup qui se retourna au son de ses pas. Tobio était paralysé. Qu'allait-il faire? Et si Iwaizumi-san avait été dévoré par ce...? Le monstre retroussa ses babines écumantes de salive.
Il se souvint d'un conseil de la seule personne qu'il considérait comme un ami.
Il y a des bêtes qui rodent au crépuscule, si jamais tu en croises une...
...Cours!
Le passeur sprinta sans demander son reste, cette créature le poursuivait, il l'entendait grogner cependant, il se concentra sur la route devant lui, tentant de le fuir. Un gouffre noir apparut devant lui, le faisant disparaitre à son tour.
