Chapitre 1 : Un voisin qui vous veut du bien ?
J'essaie un nouveau genre, cet OS comportera 6 chapitres et sera un mélange de mystère, de drame un peu dur (ce qui rend cette fic un peu sombre) et de romance, c'est tout de même une Destiel. Mais je n'en dirai pas plus, je vous laisse la découvrir…
J'espère que ça vous plaira, je teste des choses…
Attention, rating M pour ce chapitre.
Merci à tous.
Pimpiericky.
Castiel Novak venait d'emménager dans cette petite maison, retirée de la population. Il n'y avait qu'une seule autre habitation aux alentours, à deux-cents mètres de chez lui. Ses occupants, qu'il ne connaissait pas encore, devaient être surpris de voir de l'activité dans la maisonnette étant donné que l'ancien propriétaire y venait en vacances uniquement quatre jours dans l'année.
Il allait passer beaucoup de temps ici et en était heureux. Il était écrivain. Enfin, même s'il avait, à vingt-six ans, déjà publié six romans, qui étaient devenus des best sellers, il n'arrivait pas à se définir véritablement comme tel et cela faisait partie des raisons de sa présence ici, dans le petit village de Wilmington. En effet, ses deux trilogies avaient eu un certain succès et il avait du mal avec la foule, sa semi-célébrité, les autographes… il avait juste voulu six ans auparavant écrire sur sa relation avec Théodore, son ex, afin de se libérer de ses sentiments et de la douleur de la rupture. Mais le bouquin avait trouvé écho dans la communauté gay et on lui avait demandé d'écrire une suite et son chagrin d'amour sur papier était devenu une trilogie où Jack (Castiel) et Rodney (Théodore), personnages extrêmement appréciés du public, s'étaient finalement remis ensemble après maintes épreuves. Le succès de ses livres tenait à la représentation réaliste des homosexuels et à l'histoire incroyablement romantique des deux protagonistes principaux. Puis il avait trouvé un nouvel écho, auprès des femmes hétérosexuelles entre 15 et 50 ans. Alors, bien sûr, on lui commanda une autre trilogie dans le même type. Et c'était avec la coquette somme qu'il s'était vu offrir qu'il avait acheté cette maison comptant. Mais cette trilogie avait laissé un goût amer à Castiel, il avait l'impression d'avoir fait du surplace, de s'être contenté de copier ses premiers livres en changeant simplement les caractères et des détails, il se sentait un imposteur face au public mais aussi face à lui-même. Il avait toujours eu envie de parler d'histoires qui compteraient, qui toucheraient le public et les sensibiliseraient à des choses dont on parlait trop peu mais s'il avait un peu fait cela avec son premier roman dont il était fier car d'après les très nombreux courriers qu'il avait reçus, il avait aidé beaucoup d'homosexuels à se sentir mieux, il s'était ensuite fourvoyé par vanité, par facilité. Alors il était parti de Los Angeles et s'était installé ici, notamment pour trouver l'inspiration, changer de direction avec ce livre. Fallait-il seulement qu'il sache de quoi parler, il ne voulait pas se précipiter.
Il regardait la maison d'à côté par le carreau de sa fenêtre et se dit qu'il était peut-être temps d'aller voir ses nouveaux voisins, il avait préparé une tarte aux pommes spécialement pour eux.
Il attrapa la tarte, enfila son vieux trenchcoat et sortit. Il arriva devant la maison et jeta un œil à la sonnette.
WINCHESTER Dean.
Ce type habitait-il tout seul ? Dans une si grande maison ? Il ne l'avait vue que de l'extérieur mais avait l'air immense. Il devait surtout arrêter avec sa curiosité maladive.
Il sonna. Une fois, deux fois. Peut-être n'y avait-il personne…
Il allait s'en aller quand il entendit la porte d'entrée s'ouvrir. Il se retourna et vit le plus bel homme qu'il n'avait jamais vu de sa vie. Ce qui le frappa en premier fût ses yeux : verts mais pas le vert typique, non, ils étaient incroyables, une pépite dorée illuminait chaque œil. Il avait des tâches de rousseurs adorables, une bouche qu'il eut la soudaine envie de dévorer et il était incroyablement bien bâti, on pouvait voir ses muscles saillants à travers sa chemise. Il lui avait semblé que son vis à vis le regardait aussi avec intérêt lorsqu'il entendit la voix rauque la plus sexy qu'il n'ait jamais entendue :
-Je peux vous aider ? d'un ton bourru.
Castiel se rendit compte du ridicule de la situation, il était là devant la porte d'un inconnu, une tarte à la main et n'avait pas pipé mot depuis un moment. Mais il en fallait plus pour ébranler Castiel Novak, il lui était arrivé tellement souvent de se rendre ridicule…
-Je, euh, je suis votre nouveau voisin, je voulais me présenter et vous offrir cette tarte.
-Un mec aussi sexy sait aussi faire la cuisine ?
Castiel était flatté.
-En fait non, je ne sais faire que ça.
-Bien, aux pommes ce sont mes préférées !
-A moi aussi.
-Vous avez dit venir vous présenter mais je ne vous ai pas encore entendu dire votre nom, avec un air espiègle.
-Oh, pardon, en détournant son regard de la bouche de Dean, ce qu'avait remarqué avec amusement celui-ci. Castiel Novak.
Il approcha sa main et Dean la lui serra. Le contact s'éternisa un peu, aucun des deux ne voulant abandonner l'autre en premier.
-Dean winchester, en le lâchant finalement, ce que regretta instantanément Castiel.
-Et vous habitez seul ?
Dean eut un sourire qui en disait long.
-Oui, aucune femme, aucun homme, avec un clin d'œil.
Dean flirtait avec lui et Castiel se demandait s'il allait l'inviter à entrer mais il n'en fit rien. Au lieu de cela, il lui dit de manière peu cavalière qu'il était très occupé et qu'il n'avait pas toute la journée, comme s'il avait su ce que Castiel pensait à l'instant même.
Il récupéra la tarte sans même le remercier et lui sourit en claquant la porte.
Castiel était abasourdi, quelle mouche l'avait piqué ? Ils flirtaient, le courant passait et tout d'un coup il l'avait pratiquement flanqué à la porte.
Son comportement avait à la fois émoustillé et agacé Castiel.
Il n'aurait pas dit non à une aventure avec cet homme mais ça aurait été risqué, il était son unique voisin après tout, si ça se passait mal, il se créerait des problèmes. Mais sa curiosité le titillait. Comment faisait-on pour souffler le chaud et le froid comme ça ? Il n'était pas un séducteur. Depuis Théodore, il n'avait plus eu de relations sérieuses et il avait enchaîné les aventures, parfois une nuit, parfois plus, mais c'étaient les hommes qui venaient à lui, pas le contraire. Mais pour une fois, il avait envie d'oser. Ce Dean Winchester était un sacré spécimen.
Il observa Dean toute la semaine qui suivit. Il n'avait pas d'heures fixes, sortait le soir mais rentrait toujours avant minuit. Il s'occupait parfois de la superbe voiture garée devant chez lui. Un jour où justement il le voyait s'affairer au-dessus du capot, il sortit et s'approcha de lui.
-Bonjour monsieur Winchester.
-Monsieur Winchester c'est mon père, Novak, pas moi !
-Bonjour Dean, alors. Et moi c'est Castiel je vous rappelle.
-J'aime bien Novak. Que me vaut l'honneur ?
-Rien, je sortais de chez moi pour me rendre en ville et je vous ai vu avec cette merveille, désignant du doigt l'Impala.
-Je vous l'accorde, bébé est magnifique.
-Bébé ? avec un sourire.
-Oui, j'y tiens beaucoup et je n'appellerai jamais quelqu'un comme ça, seulement ma caisse, alors, pourquoi pas, le regardant droit dans les yeux.
Cherchait-il à lui faire passer un message ?
-Je n'y connais rien en voiture, quel est ce modèle ?
-Une Chevrolet Impala 67, un classique, un sourire illuminant son visage.
-Impala ? J'aime bien.
-Mais c'est de plus en plus dur de trouver les pièces, je fais déjà toutes les réparations moi-même mais sans matières premières, ça va devenir compliqué. Et je voudrais vraiment la conserver intacte, en caressant la tôle du bout des doigts, l'air nostalgique. Si Castiel avait trouvé Dean magnifique dès le départ, il se dit à ce moment où il avait l'air seul avec lui-même, perdu dans ses souvenirs, qu'il avait la beauté d'un dieu grec.
Il s'aperçût que Castiel le regardait en souriant et lui lança d'un ton brusque :
-Bon, je vous laisse aller en ville, moi, je vais continuer de m'occuper de ma voiture sans être interrompu.
Castiel était légèrement perturbé, il venait une nouvelle fois de le virer sans douceur. Cet homme n'avait-il donc jamais appris le tact. Et pourtant, quelques secondes avant, il avait eu l'air si agréable, si serein, si beau…
Castiel fit mine de partir.
-Hé, Novak, excellente cette tarte, au fait…., avec le plus sexy des sourires.
Encore une fois, il l'avait décontenancé. Normal et charmeur puis doux puis brusque puis une nouvelle fois charmeur… Une vraie énigme…
Il continuait à l'observer souvent par sa fenêtre. Depuis un mois qu'il habitait ici, il l'avait rencontré à de rares reprises et s'était toujours conduit de cette même manière étrange. Était-ce une façon bien malhabile de le draguer ? Il avait bien vu que Dean n'était pas non plus insensible à ses charmes mais il changeait tant d'attitude que même de cela il n'en était plus sûr. Il l'avait vu tellement attentionné et rieur avec Ben, le petit garçon qui venait avec son vélo leur livrer le journal du jour, il savait s'occuper d'un gosse, ça avait l'air tellement naturel chez lui. Il ne pouvait donc pas se tromper, Dean était quelqu'un de bien. Mais pourquoi cela lui tenait-il tellement à cœur qu'il soit un homme bien ? Il commençait à développer une certaine obsession pour lui. Cela l'inquiétait. Il tenait à lui d'une certaine manière alors qu'il ne le connaissait absolument pas. C'était ridicule.
Mais, ils semblaient avoir des points communs, Dean était aussi solitaire que lui, c'était dire. Il n'avait jamais de visite, tout comme Castiel. Peut-être que comme lui, il n'avait plus de famille. Il se demandait ce qu'il faisait comme travail alors qu'il était souvent là mais ne sortait jamais aux mêmes heures. Il avait en plus une maison qui vu sa taille, avait dû couter cher.
Tant de questions et jamais de réponses. Il se demandait comment le faire venir à lui. Inventer un stratagème ne devrait pas être sorcier pour un écrivain. Il eut une idée.
Le lendemain, il attendit le facteur. Par chance, Dean était sorti mais il fallait qu'il se dépêche car il ne savait pas quand il rentrerait, ce pourrait être à tout moment. Quand le facteur eut déposé le courrier et s'éloigna, il prit ses lettres et en déposa une dans la boîte aux lettres de Dean. Il n'avait plus qu'à attendre.
Plus tard dans la journée, on sonna à la porte de Castiel. C'était Dean. Castiel se recoiffa vite fait, enfin, essaya de se recoiffer car ses cheveux partaient dans tous les sens et il n'arrivait jamais à les dompter. Il ouvrit.
-Bonjour Dean, feignant la surprise.
-Novak. J'ai une lettre pour vous.
-Une lettre ?
-Oui, le facteur a dû la glisser par accident dans ma boite.
-Merci. Vous, vous voulez rentrer ?
Dean eut un instant d'hésitation. A son regard, Castiel sut qu'il en avait réellement eu envie mais n'en fit rien.
-Non merci, je dois rentrer et je ne vais pas vous faire perdre votre temps.
-Je doute qu'un temps en votre compagnie soit un temps perdu Dean.
Celui-ci sourit, l'air touché.
-Vous faîtes quoi dans la vie Novak, pour dire de si belles phrases ?
-Je suis écrivain.
-Ecrivain… ça vous va bien je trouve.
Castiel avait envie de demander à Dean ce que lui-même faisait dans la vie mais il avait la nette impression que celui-ci se braquerait s'il lui posait des questions.
Dean le fixa un moment du regard et prit congé.
Castiel trouvait parfois des excuses pour aller le voir mais n'avait jamais réussi à le faire revenir chez lui. Il était moins méfiant avec Castiel, un peu plus détendu. Cela devait avoir un rapport avec la manière qu'il avait de le regarder. Il lui plaisait, il en était sûr et certain, tout comme lui lui plaisait. Il ne se passait plus un jour sans que Castiel ne rêve de ses fesses, de ses yeux, de ce corps ferme, de cette bouche, oh cette bouche… symbole même de la luxure… mais Dean restait toujours en retrait, prêt à se mettre en mode auto-défense à tout moment. Il ne parlait pratiquement jamais de quelque chose de personnel et ne laissait pas Castiel le faire non plus sur lui, certainement pour ne pas à avoir à lui répondre.
A court d'idées, il décida de réutiliser ce qui avait marché pour le faire venir vers lui, le stratagème du courrier. Il savait bien que Dean n'était pas idiot et capterait le subterfuge, le facteur ne se serait pas trompé deux fois en moins d'un mois, mais il espérait que cela le décide justement à venir chez lui, de son propre chef mais en ayant une excuse.
Alors, le lendemain, il réitéra son opération quand, vers 17h, on tapa plusieurs coups à sa porte. C'était Dean et il avait un air passablement renfrogné sur le visage.
Peut-être n'avait-il pas eu une bonne idée après tout.
Il lui laissa tout juste le temps d'ouvrir qu'il passa la porte et jeta sur sa table de salon la lettre qu'il lui avait glissée dans sa boîte.
-Tu peux m'expliquer c'est quoi ces conneries mec ? Qu'est-ce que tu veux bordel, Novak ?
-Je..
-Tu, tu quoi, tu crois que je serais assez con pour ne pas comprendre que c'est toi qui mets ton courrier dans ma boite ?
Il avait un air menaçant, Castiel avait réussi à le faire rentrer chez lui mais le regrettait presque.
-Alors, j'attends !
-Je voulais juste, je voulais juste te voir…
-Me voir ? foutaises !
-Non, je te jure Dean...
-Jurer ne signifie rien pour moi.
- Je, tu, tu es si inaccessible, je voulais juste pouvoir te parler…
Dean sembla se calmer un peu mais restait sur les nerfs.
-Qu'est-ce que tu veux de moi ?
Castiel ne répondit rien.
-Ne recommence jamais ce genre de conneries avec moi, la prochaine fois, ça ne se passera pas aussi bien.
Castiel le regardait mi- effrayé, mi fasciné. Dean était tellement électrisant, même dans sa colère, dans sa menace, il n'en restait pas moins l'homme le plus désirable que Castiel eut connu de toute sa vie. Son voisin s'approcha de lui, le regard teinté de désir.
-Tu as compris ? à quelques centimètres à peine de son visage.
-Oui, souffla-t-il.
-Vraiment compris ?
-Oui ! s'écria Castiel.
Et là, il ne sut pourquoi, Dean l'embrassa.
C'était un baiser sauvage, presque brutal. Ses lèvres affrontant les siennes. Castiel poussa un gémissement quand il sentit la langue de Dean chercher la sienne. Il avait tellement eu envie de cette bouche… Il joignit sa langue à la sienne, on aurait dit qu'elles se battaient, se cherchant, s'évitant, se caressant puis se donnant des coups. Dean mit fin au baiser et Castiel sentit soudainement le manque. Mais ce n'était pas fini, non, Dean l'embrassa avec force dans le cou pendant qu'il défaisait la braguette du jean de Castiel. Il le lui descendit ensuite sur les chevilles. Il se baissa, Castiel était fasciné par ses gestes et ne pensait même pas à arrêter quoi que ce soit, surtout pas. Dean le fixait des yeux sans le lâcher, sans un mot, tout en tirant sur l'élastique de son boxer dont il sortit son sexe en érection. Il baissa ensuite le regard et le prit en bouche sans préambule. Castiel n'avait jamais connu une telle fellation. Il changeait de rythme, de position, suçotait son gland puis léchait sa hampe tout en le prenant et le reprenant systématiquement plus profondément en bouche. Castiel se dit qu'à ce moment-là, il aurait pu lui demander n'importe quoi, il aurait été incapable de lui refuser quoi que ce soit tellement le plaisir était intense. Et il sentait que ses gémissements plaisaient à Dean qui y allait de plus en plus fort lorsqu'il l'entendait. Ce fut seulement quand il sentit que Castiel ne pourrait plus tenir très longtemps qu'il délivra sa verge de ses lèvres et y déposa un baiser. Castiel ne savait plus où il en était, pourquoi s'être arrêté alors qu'il prenait un plaisir dingue et qu'il n'était plus très loin de ce qui aurait certainement été le meilleur orgasme de sa vie ? Puis, il comprit.
Dean s'était relevé et commença à baisser son propre jean. Castiel s'approcha de lui, heureusement qu'il n'était pas loin car avec ce pantalon sur ces chevilles, il aurait été capable de tomber parterre. Ce n'était vraiment pas le moment.
Il ouvrit la chemise de Dean en éclatant les boutons et embrassa son torse. Il lui enleva ensuite son boxer et délivra son sexe qui était dur et tendu, oui, la fellation faîte à Castiel n'avait pas eu de l'effet que sur celui-ci…
Il attrapa le sexe et le caressa, Dean lui fit signe de se reculer et il obtempéra tout en gardant le sexe en main. Dean haletait mais le stoppa. Il lui fit signe de s'assoir sur le comptoir derrière lui. Castiel était excité comme jamais en s'asseyant sur le comptoir de la kitchenette qui finissait le salon. Dean commença à le préparer de ses doigts qu'il avait enduit de salive, toujours en le regardant dans les yeux. Il fit des aller-retours mémorables avec un, puis deux, puis trois doigts et quand Castiel fut fin prêt, il prit un préservatif dans sa veste qu'il avait jetée dans le salon, ce que remarqua tout juste Castiel, trop occupé à se remettre du traitement des petits doigts magiques de Dean. Mais il s'aperçut du temps qu'il mettait, n'en pouvant plus et soupira :
-Deaannn…
Et celui-ci commença lentement à le pénétrer. Il y alla doucement au départ, laissant à Castiel le temps de s'habituer. Dans cette position, en plus ce n'était pas très confortable et légèrement douloureux mais quand Dean commença ses va-et-vient en ne le quittant jamais des yeux, il se sentit de mieux en mieux, de plus en plus en extase. Il commença à relever ses jambes et Dean saisit aussitôt le message et les plaça l'une après l'autre sur chacune de ses épaules. Il ressortit presque entièrement du corps de Castiel pour s'y renfoncer plus vite, plus fort, plus profondément. Dean l'embrassa sans refermer ses paupières, comme s'il voulait tout voir, ne rien rater. Mais Castiel n'y tenait plus, il voulait plus, toujours plus et souleva ses hanches, à la recherche de plus de contact. Dean resserra son emprise sur sa taille, s'il l'avait voulu, Castiel n'aurait jamais pu s'échapper de ses bras mais franchement, il ne l'aurait voulu pour rien au monde. Lui-même avait encerclé la tête de Dean avec ses mollets, il s'accrochait comme il le pouvait, les coups de rein de Dean devenant de plus en plus violents et bons, bon dieu qu'ils étaient bons, il ne pouvait plus s'empêcher de pousser des petits cris aigus et Dean en grognait presque de plaisir. Heureusement qu'il n'avait pas de voisin car les bruits s'échappant de leur bouche et les claquements contre les fesses de Castiel ne laissaient aucun doute sur leur activité et sur le plaisir qu'ils y prenaient. Castiel aurait très certainement très mal aux fesses le lendemain à cause de la force de leur rapport et de la dureté du comptoir mais il n'en avait rien à faire, il n'avait jamais connu autant de satisfaction sexuelle. Dean butait à tous les coups sur sa prostate et sans qu'il n'ait à le toucher, il jouit entre leurs deux ventres en criant son plaisir alors que Dean le dévisageait en ayant l'air de vouloir apprendre par cœur toutes les expressions de son visage dans la jouissance. Dean vint presque immédiatement après en s'écriant :
-Cas ! oh Caaaaasss !
Castiel était surpris. Venait-il de lui donner un petit nom, un surnom, pendant l'orgasme ?
Dean l'embrassa fougueusement alors qu'il se remettait doucement. Castiel en apprécia chaque caresse de langue et s'approcha de lui et l'embrassa dans le cou, jusqu'à lui laisser une marque. Il avait envie que Dean garde une trace de tout cela car il ne savait pas si cela se reproduirait mais il avait besoin qu'il ressente combien ça avait été spécial, qu'il fallait qu'il se souvienne de ce moment comme lui s'en souviendrait toute sa vie. Castiel finit par le relâcher.
Dean s'éloigna après avoir redressé son boxer et son pantalon, à la recherche de sa veste et de sa chemise. Il les trouva , enfila sa chemise et se rapprocha de Castiel. Il le regarda étrangement, Castiel avait du mal à comprendre ce qu'il se passait, toujours perdu dans les effluves du plaisir, et Dean lui caressa la joue, un geste si tendre. Et partit sans un mot.
Castiel avait le regard hagard, ne comprenait pas pourquoi il partait après tout ça mais comprit qu'il ne fallait surtout pas qu'il dise quoi que ce soit, au risque de briser complètement l'instant qui venait d'avoir lieu.
Dean était parti depuis au moins cinq bonnes minutes quand il s'aperçut qu'il était debout, devant son comptoir de cuisine, le pantalon toujours sur les chevilles et couvert de sperme. Il se sentait un peu ridicule.
Il ne put s'empêcher de se demander ce qu'il s'était passé et si ça se reproduirait. Car s'il était tout à fait honnête, bien qu'il ne connaissait rien de lui et qu'il lui semblait étrange, il tenait à Dean et ce moment avait été le point culminant de sa vie jusqu'à maintenant et quelque chose lui disait que son voisin avait ressenti la même chose, dans sa façon de le regarder, ce geste tendre qu'il avait eu… mais en même temps, il avait peur de s'imaginer cela car c'était son désir et non la réalité, après tout, il était parti sans un mot et il avait aussi le sentiment après l'avoir tant observé pendant un mois, que Dean cachait un secret…
J'espère que cela vous a donné envie d'en savoir plus. A bientôt peut-être pour la suite.
