Les personnages ne m'appartinnent pas mais l'histoire oui.
Attention présence de lemon Kyubi Naruto.
Merci à Yukipi pour sa correction.
Fics en deux ou trois chapitres qui arriveront rapidement
Mon histoire, ma douleur, ma vie
Kyubi, puissant démon renard à neuf queues, oui tout le monde le connait, vous n'imaginez même pas la réputation qu'il traîne. Enfin façon de parler, lui, ça lui va. Si si, je vous assure, il croît qu'il fait trembler tout le monde, que tout le monde le craint.
Bon, d'un certain côté il n'a pas tord, enfin pas tout à fait parce que moi je ne le crains pas, je vis avec depuis le jour de ma naissance.
Au début, c'est vrai, j'ai eu peur comme tout le monde.
Je ne comprenais pas d'où venait cette voix grave, effrayante. Je ne comprenais pas pourquoi tout le monde me haïssais, pourquoi les villageois avaient peur de moi, pourquoi je les faisais fuir.
Cette voix que j'entendais été cruel par moment mais au final ne faisait que me dire la vérité, elle ne faisait que remarquer ce que je savais déjà.
J'étais seul, très seul mais lui était toujours là pour moi. Lui était le seul qui me parlait vraiment, je sais qu'il n'avait pas vraiment le choix, enfin si, il aurait juste pu se taire mais non.
Les cinq premières années de ma vie je les ai passé dans un orphelinat, isolé, à l'écart des autres enfants.
C'était préférable pour moi car quand j'étais au milieux des autres, je passais mon temps à me faire battre. Personne ne soignait mes plaies si ce n'est lui, personne ne me réconfortait, personne n'essuyait mes larmes, alors que lui, même s'il était maladroit, il essayait tant bien que mal.
C'est lui qui m'a obligé à me relever, à faire face aux autres, à me battre pour leur prouver ma valeur.
Cinq ans, j'avais cinq ans quand on m'a fait quitter l'orphelinat, ayant été jugé dangereux pour les autres enfants, après un incident que je n'avais pas amorcé.
Un garçon de mon âge était venu me voir, il a fait semblant de vouloir jouer avec moi et m'a demandé de le rejoindre à l'extérieur. Kyubi m'avait dit de me méfier mais je ne l'ai pas écouté, j'étais tellement heureux de voir qu'une personne n'avait pas peur de moi. Je l'ai suivis avec toute l'innocence que je portais à l'époque. Quand nous sommes arrivés dehors, il y avait cinq autres enfants, affichant clairement un air mauvais. Ils m'ont attrapés, m'ont plaqués au sol et après m'avoir roué de coups, ils ont utilisé un Kunai pour graver sur mes joues ces traits qui maintenant me caractérisent.
C'est à ce moment, alors que la douleur me submergée ainsi que la peur de ce qui allait suivre, que Kyubi a prit le dessus, m'englobant de son chakra. Je ne sais pas exactement ce qui c'est passé, la seule chose dont je me rappel sont les cris de la femme qui devait s'occuper de moi, mes vêtements couverts de sangs, et deux corps d'enfants sans vie, à terre devant moi.
J'ai eu tellement peur, alors que je ne comprenais pas la colère qui émanait de cette femme, sa haine envers moi.
Pourtant c'était moi la victime, c'était moi qui avait eu peur et mal, mais encore une fois ce fut moi qui fut roué de coups pour une raison qui m'échappait complètement.
Je fus alors chassé, l'Hokage du moment me plaçant dans un appartement, laissez moi rire, ça n'avait rien d'un appartement. C'était une simple chambre avec un cabinet de toilette, pas même un endroit où cuisiner, en même temps à cinq ans je ne savais pas cuisiner.
J'étais encore plus seul que je ne l'avais jamais été et après cette événement, j'avais peur de parler à Kyubi. Je savais que s'il occultait ma mémoire c'était pour mon bien, mais la façon dont il avait réussit à prendre le dessus sur moi m'inquiétais.
Puis finalement la solitude, la faim, la peur, m'ont fait reprendre contact avec lui. Il m'a expliqué où aller pour me nourrir, seulement les magasins m'étaient fermés.
Un soir à bout de force, je me suis laissé glissé sur le sol, dans une rue mal éclairée, j'ai souhaité de toutes mes forces mourir ce soir là, m'endormir et ne plus jamais me réveiller mais un homme en a décidé autrement. Ichiraku, il tenait un stand de Ramens, il m'a fait rentré dans sa boutique, et m'a laissé manger autant que je le voulais, après tous les soirs il venait m'apporter de la nourriture.
C'était la première fois qu'un adulte me regardait sans avoir peur, la première fois que Kyubi m'incitait à aller vers une personne et je ne l'ai jamais regretté.
L'école ne m'intéressait pas, tout ce dont j'avais besoin de savoir, Kyubi me l'apprenait. Alors je faisais n'importe quoi jusqu'à ce que je forme une équipe avec deux autres coéquipiers.
La fameuse team 7. Tu parles d'une équipe, entre un prof pervers, Sakura qui ne pensait et ne voyait que son Sasuke-kun, Sasuke qui lui ne pensait qu'à sa vengeance sur son abrutit de frère et moi avec mon démon, je peux vous dire qu'on c'est pas marré tout les jours.
Moi, j'ai fais comme toujours, j'ai joué un rôle alors que mon démon lui était littéralement mort de rire en nous voyant. Pour tous je n'étais qu'un cancre alors pourquoi leur montrer autre chose. Kakashi de toute façon ne s'occupait que de son petit Sasuke qui lui ne s'occupait que de son nombril enfin bref pour être franc même si j'étais arrivé pour partir en mission habillé d'une jupette avec des petites couettes je crois que je serais passé inaperçu.
Kyubi lui continuait de m'apprendre, il était mon meilleur ami, mon professeur, le seul sur qui je puisse réellement compter.
Il m'a apprit à l'invoquer toujours en privé, juste pour que l'on puisse discuter, pour qu'il puisse m'entraîner et j'avoue que j'ai appris à l'apprécier, même si je n'allais pas lui dire sous peine de mourir dans d'atroce souffrance.
Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, lorsque j'invoquais Kyubi, il n'apparaissait pas sous la forme d'un renard, bah ouais sérieux, vous imaginez vous un renard dans un minuscule appartement.
Il prenait la forme d'un garçon de mon âge, vieillissant en même temps que moi, aussi roux que moi je peux être blond, avec des yeux verts émeraudes, plus musclé que moi, sauvage, je crois que c'est le mot qui le qualifie le mieux. Sauvage et beau, il m'a toujours captivé, peut être parce qu'il est une partie de moi, en tout cas il s'en ai rapidement aperçut.
Le sexe, voilà un sujet que je n'avais pas prévu d'apprendre avec lui. Pourtant c'est lui qui m'a expliqué les changements subit par mon corps, mes réactions face à lui alors qu'il utilisait des regards plus chaud sur moi, l'étrange sensation que j'avais ressenti quand Sasuke et moi,nous nous étions embrassés par accident et ceux devant toute la classe, et ce besoin d'attirer l'attention de Sakura juste pour me rassurer.
Forcément j'ai voulu savoir si ce qu'il insinuait été vrai et je lui ai demandé si je pouvais l'embrasser pour voir. Je vous dis même pas le cirque. Après des « gamin, non mais ça va pas », alors que je sentais pertinemment qu'il n'y avait aucune once de dégoût dans sa voix, il m'a laissé faire. C'était différent mais pas désagréable, mais ça n'avait rien de comparable avec ce que j'avais ressenti avec Sasuke, c'est lui qui m'a dit que si c'était différent c'est qu'il y avait une raison mais que pour le moment je n'étais pas prêt à l'entendre et je lui ai fais confiance comme toujours.
Je crois que c'est à peut près à cette époque que ma relation avec mon coéquipier a tourné à la rivalité. J'avais besoin qu'il me voit, qu'il reconnaisse ma valeur, qu'il réalise que j'étais là, ce qui, vous vous en doutez bien, rendait mon démon complétement hilare.
J'ai voulu surpasser Sasuke pour lui montrer ma force alors je me suis entraîné avec plus de vigueur, essayant d'être attentif à mon professeur, observant ses mouvements, son corps fluide et musclé bouger avec grâce et agilité, j'étais souvent étourdit à mesure que mon corps réagissait plus qu'il ne le fallait à son corps ou à celui de mon coéquipier.
Je me suis longtemps maudit pour mon manque de concentration, alors que finalement Kyubi décida d'ôter la tension que mon corps subissait.
J'ai cru que j'allais lui en coller une quand un soir, alors que je venais de l'invoquer et que je ne tenais pas en place, il m'a plaqué contre le mur de ma chambre. Je l'ai regardé incrédule, étant à des lieux de comprendre ce qui se passait et au moment ou j'allais lui demander ce qu'il faisait, il m'a juste dit que je le remercierai plus tard. Pour le remercier ça c'est claire que je l'ai remercier, il faut dire qu'il a de l'expérience mon démon vu l'âge qu'il a.
Il a posé ses lèvres sur les miennes et instantanément mon corps c'est embrasé, ses mains ont glissé sous mon tee shirt alors que de surprise j'entrouvrais la bouche, il en profita pour glisser sa langue à l'intérieur de ma bouche et rejoindre ma langue. Grisé par ces sensations, je me suis laissé dominer par cet échange alors que ses mains commençaient à défaire les attaches de mon pantalon.
Je n'ai rien pu faire d'autre que gémir contre lui et m'accrocher à son cou désespérément alors qu'une de ses mains se faufilait dans mon boxer, caressant mon sexe érigé. C'était la première fois que je ressentais ça, la première fois qu'on me faisait ça. Sa main m'enserrant plus fortement mais avec douceur avant de faire des aller et retour. Je ne pense pas que ça ai duré très longtemps, en revanche je me rappel que quand j'ai joui ce n'est pas son nom que j'ai prononcé mais celui de Sasuke.
Je me suis excusé auprès de Kyubi mais ce dernier ne s'en ai pas formalisé. Au contraire il s'en ait amusé et m'a dit qu'il allait bien falloir que je me lance un jour.
Mais bien sûr, comme si ça pouvait être aussi facile d'aller voir son coéquipier qui, quand même soulignons le bien, a un caractère exécrable et lui dire "salut toi, au fait tu sais que t'es plutôt beau gosse". C'est claire qu'avec le nombre de nanas qui lui tournaient déjà autour, il ne le savait pas du tout et rajouté innocemment, "je passe mon temps à fantasmer sur toi, ça te dirais pas qu'on tente quelque chose ensemble?"
Hé! je tiens à ma vie moi quand même, alors j'ai juste continué mon manège, feignant une attirance pour Sakura alors que mon regard vagabondait sur Sasuke et que je profitais de Kyubi pour assouvir mes fantasmes.
D'ailleurs en parlant de ça je me rappel trop leur tête quand pour une fois, alors que nous devions tous nous rejoindre pour une mission à l'endroit habituel, c'est moi qui suis arrivé en retard.
Bon c'est à marquer d'une croix blanche car quand même en principe c'est Kakashi qui arrive en retard. Vu que nous devions tous partir pour une mission de plusieurs jours et que je n'aurai pas pu invoquer Kyubi, ce dernier avait grandement insisté pour qu'on en profite avant, se donnant mutuellement du plaisir.
Arrivé sur place, essoufflé par mon activité précédente, Sakura m'a lancé un vanne à deux balle comme d'hab, Sasuke a fait comme si j'existais pas toujours normal, mais Kakashi lui c'est approché de moi et après m'avoir reniflé, oui oui reniflé, il m'a dit « la prochaine fois prends une douche avant de venir, ou fais ça la veille, on part quand même pas pour un mois. » la seule chose que j'ai trouvé à lui répondre c'est « je lui passerai le message » et là les regards de mes deux coéquipiers se sont braqués sur moi alors que mon démon était plié de rire et que je le maudissais intérieurement.
Pendant toute la route j'ai eu le droit à un interrogatoire poussé de Sakura qui tentait définitivement de savoir qui était ma petite amie. Je savais que Sasuke s'intéressait à la conversation et tous devaient se demander pourquoi moi je restais silencieux alors que ce n'était clairement pas dans mon habitude.
Au bout d'une journée entière, remarquez quand même à quel point je suis patient, à supporter la rosée alors que j'avais de plus en plus d'envie de meurtre je lui ai juste dit « qui t'as dis que c'était une fille? » Alors là pour le coup je l'ai plus entendu alors que c'est Kakashi qui éclatait de rire à son tour, sérieux j'étais réellement maudit, rien de plus rien de moins.
Sasuke lui a attendu le lendemain pour venir me voir et me dire:
– Alors comme ça tu as un petit copain, sur ce coup je t'avoue que tu m'épates.
– Pourquoi tu peux te taper la moitié de Konoha je te signale.
– C'est pas faux, mais j'ai que quinze ans, j'ai d'autre préoccupation pour le moment.
– Ouais, ouais je sais tu dois devenir fort et tuer ton frère. Bah tu vois si tu te concentrais sur autre chose de temps en temps, tu verrais qu'il y a en ce bas monde des choses super agréables.
– Dis moi, si tu es gay pourquoi tu dragues Sakura?
– Qui sait je suis peut être bi.
Et avant que la conversation ne devienne plus gênante encore et surtout satisfait d'avoir cloué le bec à Sasuke, je me suis éloigné et nous avons fini par terminer notre mission, la plus longue de ma vie je crois.
Mes relations avec Sasuke ont changé après cet épisode. Il venait de temps à autre à l'improviste, toujours pour des raisons foireuses, et essayait de passer plus de temps avec moi. Sceptique, je me suis demandé ce que ça pouvait bien cacher puis je me suis juste dis que je devrais juste profiter de sa présence.
Nos conversations, si si Sasuke est capable de sortir plus de trois mots d'affilés, déviaient souvent vers des sujets plus intimes. J'avais l'impression qu'il essayait de découvrir des choses sur moi, ou plutôt sur ma prétendu relation.
– Tu sais si ça dérange ton petit copain qu'on se voit comme ça, je peux comprendre.
– T'inquiètes pas pour ça.
– Pourquoi tu gardes le secret sur lui?
– T'es sérieux quand tu me demandes ça? Au cas ou tu n'aurais pas remarqué, je ne bénéficie pas du tout de la même côte de popularité que toi. Du coup je ne pense pas que ça serve à quelque chose d'aggraver la situation.
– Et lui ça le gêne pas?
– On est complétement d'accord sur ce sujet. On fait ce qu'on a à faire ensemble et ça s'arrête là.
– Tu veux dire que c'est un plan cul.
– On peut voir les choses comme ça. Disons plutôt qu'il est très important pour moi mais que j'aime quelqu'un d'autre.
– Et il le sait?
– Tu m'étonnes qu'il le sait, si je l'écoutais je devrais aller me déclarer au milieux de la place publique.
– C'est bizarre quand même.
– Tu trouves, moi je trouve ça surtout pratique et en toute honnêteté il faut bien avouer que prendre son pied tout seul c'est beaucoup moins agréable.
– Ouais je devrais peut être essayer.
– Heu...OK et t'as déjà quelqu'un en vu?
– Sérieux les filles sont chiantes, elles passent leur temps à me coller, y en a jamais une qui ose me contredire de peur de me vexer, alors je sais pas trop peut être que je devrais chercher un garçon.
À ce stade de la discussion mon démon me hurlait presque de me lancer et j'avoue que j'avais une trouille phénoménale de juste le perdre tout court. Alors en toute innocence je lui ai juste répondu:
– Si tu trouves personne qui te conviennes, je veux bien te montrer moi.
– C'est toujours bon à savoir, merci Naruto.
Alors qu'il quittait mon appartement, je suis resté bouche bée. Premièrement, il ne m'avait pas tué, ce qui en soit était déjà un très bon point. Deuxièmement, il n'avait pas non plus rejeté ma proposition, ce qui était encore plus surprenant.
Malheureusement les choses ont prit une autre tournure. L'examen arrivait et cet espèce de dégénéré d'Orochimaru à décider de me prendre mon Sasuke, bon OK j'exagère c'était pas mon Sasuke mais quand même. Et forcément mon crétin de coéquipier n'a rien trouvé de mieux que de foncer tête baissé pour aller le retrouver.
Même si je n'avais pas été présent quand face de serpent l'avait marqué je savais que quelque chose avait changé.
Le soir de son départ, alors qu'il venait d'assommer Sakura à la sortie du village, je me suis trouvé face à lui, je l'ai observé, je savais que je ne pourrais pas le faire changer d'avis mais pour une fois je voulais lui montrer autre chose, pas la facette du Naruto survolté qu'il connaissait, je voulais qu'il voit le vrai Naruto.
– Tu allais partir sans même me dire au revoir?
– Il vaut mieux simplifier les choses, tu ne crois pas?
– Je pense que c'est toi qui les compliquent.
– Tu ne sais rien de moi, tu ne peux pas comprendre.
– Tu crois quoi, que je suis si con que ça?
– Tu n'as jamais eu de famille, tu ne sais pas ce que ça fait de tout perdre comme ça, tu ne peux pas comprendre ma soif de vengeance.
– Tu ne m'as jamais posé de questions sur mon passé, tu ne sais rien non plus. J'ai eu des parents comme toi et pas n'importe quel parents, seulement pour me protéger ils se sont sacrifié. Ils sont morts pour moi, et je sais très bien qui est responsable de leur mort, je sais aussi que me venger ne les ramèneront pas.
– Je dois le faire, il faut que je devienne plus fort pour pouvoir le battre.
– Je sais, je te connais mieux que tu ne le penses. Cette puissance tu n'es pas obligé d'aller la chercher chez Orochimaru, tu sais.
– Kakashi ne m'apprendra pas ce que je veux savoir.
– Il n'y a pas que Kakashi. Dis moi Sasuke, est ce que tu sais pourquoi tout les villageois ont peur de moi?
– J'ai entendu des rumeurs mais je n'y ai pas vraiment fait attention.
– Tu sais que Kyubi a attaqué le village il y a de nombreuses années. Le quatrième Hokage avant de mourir l'a enfermé dans mon corps. C'est pour ça que quand je suis en danger mon Chakra est d'une couleur différente. Lui, il pourrait t'apprendre tout ce dont tu aurais besoin. Il pourrait t'apporter la puissance que tu recherches et tu n'aurais pas besoin de vendre ton corps ou ton âmes pour ça. Tu le sais n'est ce pas? si tu pars un jour on se retrouvera face à face, plus en tant que coéquipier mais en tant qu'ennemi. Si tu pars tu va glisser dans les ténèbres et je ne suis pas sur de pouvoir réussir à te ramener.
– Tu te souviens il y a quelques temps, quand tu m'as dis que tu aimais déjà quelqu'un?
– Heu oui.
– Répond moi Naruto, cette personne, c'est moi?
– Oui c'est toi.
– Alors écoutes moi bien, apprends tout ce que tu pourras apprendre de ton démon, laisses moi partir et si jamais tu vois à un moment ou un autre que je perds le contrôle rattrapes moi. Tu seras toujours le seul que je laisserai m'approcher, tu comprends?
– Je crois oui mais je n'ai pas envie que tu partes.
– Il le faut, si je reste ici je serais confronté à Itachi trop rapidement et je ne suis pas prêt, je te confie ma maison, je reviendrais c'est une promesse.
Alors que je sentais une larme couler sur ma joue, il s'est approché de moi et a déposé sur mes lèvres un chaste baiser pourtant plein de sens et d'émotions. Je lui ai soufflé que je l'aimais et lui m'a répondu que lui aussi.
Je l'ai laissé partir, je n'aurais pas pu le retenir de force, à quoi ça aurait servit.
Je suis rentré chez moi, avec un sentiment de vide impressionnant alors que nos dernières paroles me revenaient en mémoire, je l'ai cru quand il m'a dit qu'il reviendrait, il n'avait aucune raison de me mentir. Je suis resté la nuit entière à pleurer dans les bras de Kyubi, ce dernier se montrant particulièrement tendre à mon égard.
Aux premières lueurs du matin, tout le village était au courant de la fuite de Sasuke, Sakura ayant prévenu notre professeur. Ils sont venus frapper chez moi et quand j'ai ouvert et qu'ils m'ont expliqué qu'ils avaient monté une équipe de recherche, je les ai surpris en leur expliquant que je ne les suivrais pas, que je n'irais pas le chercher, après tout ce n'étais pas une mission officielle.
J'ai refermé la porte et j'ai préparé mes affaires. Je suis partie dans sa maison en posant des scellés sur la mienne, histoire d'être sûr que personne n'y viendrait.
J'ai découvert son univers et me suis installé dans sa chambre où son odeur était partout. Je suis resté trois jours enfermé chez lui à me morfondre avant que mon démon ne m'en colle une pour me faire réagir.
Il m'a parlé d'un des trois ninjas légendaires et m'a expliqué que cet homme pourrait m'aider, pourrait me rendre plus fort et m'apprendre à contrôler mon chakra correctement. Jiraiya. Il m'a fallut chercher des renseignements sur lui et je l'ai finalement trouvé. Le plus dur restait à faire, le convaincre de me prendre comme élève, heureusement mon démon avait l'air de l'intéresser alors on a fait un essaye, on est partie chercher Tsunade qui est devenue notre Hokage. J'ai vite appris que si je voulais avoir son entière attention il me fallait user de subterfuge et j'étais particulièrement heureux de savoir maitriser le Sexy Jutsu.
Comme quoi, on a beau être un super ninja on peut aussi être un super pervers.
Trois ans, trois longues années, sans me retourner, sans dire au revoir à mon ancienne coéquipière, à mon ancien professeur, sans revoir personne, avec comme idée, m'éloigner, m'entraîner, devenir plus fort, maîtriser ce pouvoir que Kyubi me conférait et augmenter ma résonance avec lui.
Je n'ai donné aucune nouvelle, je savais que Jiraiya le faisait pour moi et de toute façon je n'avais aucune envie de savoir que Sakura continuait de se lamenter sur le départ de Sasuke.
J'ai entendu des rumeurs sur Sasuke, sur son entraînement, je me suis renseigné auprès de Jiraiya sur Orochimaru puis, finalement, j'ai arrêté car à chaque fois que j'en apprenais plus j'avais qu'une envie, aller retrouver Sasuke et buter son enfoiré de prof.
Kyubi et moi nous nous sommes encore plus rapprochés, je lui laissais de plus en plus la possibilité de s'éloigner de moi pendant les longues heures où Jiraiya me laissait seul.
J'ai pu en apprendre plus sur mon démon, sur notre lien, sur la façon dont nous avions été unis. J'ai fais beaucoup de recherche sur le sceau de mon père, je suis sûr que ça vous en bouche un coin de savoir que je peux faire des recherches, mais ça à payer, j'ai trouvé ce que je cherché et je l'ai gardé pour moi.
Comme je disais trois ans, c'est long et pas un jour ne c'est passé sans que je ne pense à lui, à ce qu'il pouvait faire et à savoir si il tiendrait bien sa promesse.
Nous sommes rentrés à Konoha et dés que j'y ai posé un pied j'ai été envahie de nostalgie, mon cœur c'est serré alors que mon démon lui me berçait d'un flot de paroles réconfortantes.
Alors que Jiraiya se dirigeait vers le bureau de Tsunade pour l'informer de notre retour, mes pas m'ont naturellement guidé vers sa maison.
J'ai enlevé les sceaux qui la protégeait, j'ai frissonné rien qu'en y rentrant. La poussière c'était incrusté partout et j'ai utilisé un multiclonage pour faire le ménage. Au bout de quelques heures tout était propre, et je me suis permis de me reposer un instant dans le jardin qui collait la maison.
Jamais je n'avais eu la chance de vivre dans une maison aussi grande et même si je savais que je n'étais que le gardien des lieux, j'avais l'impression d'y avoir un peu ma place. Pour préserver l'intimité de Sasuke je ne suis pas rentré dans la chambre d'Itachi ni dans celle de ses parents. J'ai été faire des courses, remplis les placards, même si je savais que c'était inutile, je voulais que tout sois prêt pour le moment ou il rentrerait.
Mon retour n'est pas passé inaperçu alors que j'aurai préféré, puis il a fallut que j'aille voir le Hokage.
Elle m'a trouvé changé, bah tiens c'est vrai, qu'en trois ans les gens changent pas normalement, puis Sakura est arrivée, elle a voulut me serrer dans ses bras mais j'ai habilement esquivé son étreinte ce qui la surprise. Tsunade nous a expliqué que nous allions devoir nous battre contre Kakashi pour réintégrer notre ancienne équipe, je dois avouer que je n'ai pas vraiment écouté, je voulais avoir des nouvelles de Sasuke, savoir s'ils étaient au courant d'une évolution alors j'ai mis les pieds dans le plat et je me suis gentillement fait rembarrer, on m'a simplement dit que d'abord je devais passer cette épreuve la suite viendrait plus tard.
Je me suis retrouvé avec Sakura face à mon ancien professeur, je n'avais aucune envie d'être là mais Kyubi me poussait à leur montrer ce que je valait vraiment.
Pour être franc, ça a été vite réglé. En moins de trente minutes j'avais récupéré ma clochette, mis Kakashi a terre et laissé Sakura sur le cul face à ma démonstration. Puis j'ai laissé Sakura se débrouiller, je suis partie les plantant sur le terrain d'entraînement et j'ai rejoins Tsunade afin d'avoir les informations que j'attendais.
Elle fut d'abord surprise de me voir arriver si vite puis finalement céda et me laissa libre accès aux informations que je désirais.
J'appris donc que Sasuke était toujours en vie, déjà c'était pas mal, qu'il continuait de s'entraîner, et qu'une mission serait rapidement mise en place suite à plusieurs informations sur sa position.
Un nouveau coéquipier nous fut attribué, Saï, alors lui il était comment dire ... particulièrement désagréable, d'ailleurs même Kyubi n'avait qu'une envie, le tuer, et ça c'est la version gentille, la version dixit Kyubi c'est plutôt « putain je vais le déchiqueter ce petit connard prétentieux et le filer à bouffer au clébard de Kiba » bref disons que je ne le porte pas trop dans mon cœur alors je l'ai juste ignoré, comme j'ai ignoré le reste de mon équipe.
La mission a été programmé presque deux semaines après mon retour, deux semaines pendant lesquelles je me suis fait le plus discret possible et où j'ai laissé mon démon vagabonder dans le quartier Uchiha.
Nous sommes partis pour un des repères d'Orochimaru ou face de serpent comme je me plais à l'appeler. À chaque pas qui me rapprochait de Sasuke mon cœur battait un peu plus vite, je ne voulais pas le ramener contre son grès, je savais qu'Itachi n'était pas mort, tout ce que je voulais c'était le voir, me plonger une fois dans la profondeur de son regard, juste une fois sentir son odeur qui avait quitté sa maison depuis longtemps, juste une fois le voir tout simplement.
D'abord il a fallut mettre hors service Kabuto, bon OK c'était assez facile j'avoue, puis il a fallut le trouver, sérieux c'est quoi ce repaire qui ressemble plus à un labyrinthe qu'à autre chose, puis finalement on y est parvenu, enfin je dis on j'ai même pas fais gaffe à savoir si les autres me suivaient ou non.
Il se tenait là devant moi, plus beau qu'il ne l'avait jamais été. J'ai juste souris et je l'ai vu répondre à mon sourire, ce simple geste m'a rassuré et a fait battre mon cœur à un rythme effréné.
Avant que je n'ai pu dire quoique ce soit les trois autres m'avaient rejoint. Sakura s'était mise à chialer bien évidemment, alors que Saï et Kakashi l'observaient.
Il les a rapidement maitrisé, leur montrant ainsi sa supériorité puis je me suis approché de lui alors que je n'avais rien fait pour protéger les autres, il m'a laissé faire, m'a plongé dans un genjutsu grâce à son Sharingan, là au moins nous pouvions être en paix quelques minutes.
– Tu me manques Sasuke.
– Toi aussi, mais je ne suis pas encore prêt à rentrer Naruto.
– Je sais, je les ai juste suivi pour te revoir juste un peu.
– Laisses moi te regarder, tu es encore plus beau que dans mes souvenirs.
– Toi aussi. J'ai fais ce que tu m'avais demandé, je prends soin de ta maison comme tu me l'as demandé, j'espère que ça ne te dérangera pas mais je m'y suis installé, enfin ça fais juste un peu plus de deux semaines que je suis rentré, mais j'ai pas touché à la chambre de tes parents, ni celle d'Itachi, je voulais que tu le saches.
– Tu as bien fait. Bientôt je me débarrasserai d'Orochimaru et après je partirais à la recherche d'Itachi.
– Tu sais qu'il me cherche, peut être que s'il sait que je suis avec toi il viendra plus rapidement à ta rencontre.
– Je vais te laisser un moyen de me contacter ok? quand je serais partie va voir dans la dernière chambre du couloir, sous le lit il y a un parchemin, il n'y a que toi et moi qui pourront l'ouvrir, si tu as besoin de me contacter fais couler un peu de ton sang dessus et il s'ouvrira, écris ce que tu as besoin de me dire et referme le de la même manière il n'y a que moi qui peut avoir ton message d'accord.
– D'accord. Tu..je... hum je t'aime tu sais.
– Je t'aime aussi Naruto, ne t'inquiète pas bientôt on sera réunit, bientôt.
L'illusion s'estompa et après m'avoir offert un dernier sourire il parti.
Les autres n'ont pas comprit pourquoi j'étais resté immobile, passif, je ne les ai même pas regardé. J'ai suivis les instructions de Sasuke et j'ai récupéré le seul moyen que j'aurai de communiquer avec lui, avant que nous reprenions la route pour le village.
Juste avant d'arriver au village, Sakura m'a interpelé et alors que j'allais encore une fois l'ignorer elle a utilisé sa force contre moi. La pauvre n'avait pas du comprendre que le gentil Naruto avait disparut, je lui ai fais face laissant un peu du chakra de Kyubi filtrer et m'envelopper.
– Qu'est ce que tu veux?
– Mais qu'est ce qui t'arrive Naruto, je ne te reconnais plus. Tu es tellement différent. Pourquoi tu n'as rien fais pour empêcher Saskue de partir. Pourquoi?
– Et toi hein pourquoi tu n'as pas été capable de le retenir? Pourquoi tout ce que tu as su faire c'était chialer comme d'habitude?
– Mais, Naruto, tu le sais non? pour moi c'est différent je l'aime, ça me fait mal de le voir comme ça.
– Ha ouais alors dis moi une chose, est ce que Sasuke t'a déjà ne serait ce qu'une seule fois montré de l'intérêt? Est ce qu'une fois tu as eu l'impression qu'il t'aimait? Laisses moi rire, Sasuke s'en fou de toi, il ne t'aime pas t'imprime là. Et franchement je ne vois pas pourquoi tu as passé trois ans à t'entraîner avec Tsunade si c'est pour chialer dés que tu te retrouves en situation réelle. Alors fou moi la paix, je n'étais pas venu pour le ramener, je le savais dés qu'on est parti de Konoha.
– Naruto tu devrais surveiller ce que tu dis, tu blesses ta coéquipière comme ça, déclara Kakashi.
– Ha ouais bah désolé mais je m'en fou un peu.
– Je ne te comprends pas, Sakura a raison tu sais, tu es différent.
– Non, je ne suis pas différent, j'ai juste fini de jouer la comédie, je suis tel que j'aurai toujours du être si je ne m'étais pas soucié de vous mais plus de moi et de mon bien être.
– Alors pourquoi tu es venu si ce n'étais pas pour le ramener?
– Ça ne vous regarde pas, ça ne regarde aucun d'entre vous, sur ce je rentre et je vous conseil de me foutre la paix car j'ai été très loin de me tourner les pouces pendant trois ans, et ça m'ennuierai d'avoir à expliquer à Tsunade pourquoi je vous ai tous collé une branlée. Sur ce à la prochaine mission.
Et je suis parti, les laissant comme des cons alors que Kyubi jubilait de ce revirement de situation. J'avais besoin d'être seul, d'être chez lui, j'en avais vraiment besoin.
Dés que je suis rentré j'ai invoqué kyubi et je me suis effondré dans ses bras. Au fond il a toujours été le seul qui pouvait me réconforter et ceux depuis ma plus tendre enfance.
N'importe qui nous aurais vu dans cette situation aurait bien rit en pensant à la réputation du grand démon renard à neuf queues, bon bien sûr il serait mort tout de suite après mais c'est vrai que quand il veux, il peut être attentionné à mon égard.
J'ai rangé précieusement le parchemin de Sasuke, je savais que d'un point de vue étique mon comportement était limite mais mon cœur me dictait que soutenir Sasuke était le plus important.
J'ai attendu de longues heures, de longs jours pour savoir si je pouvais me permettre de lui envoyer un message, me torturant en sachant que je pouvais le contacter mais que je n'osais pas le faire. Alors j'ai juste attendu, puis on est venu me sortir de ma routine, pas en personne, car aucun villageois ne s'aventuraient sur ces terres soit disant maudites.
J'ai donc reçut un message, m'informant que Gaara avait été kidnappé par l'Akatsuki et que Tsunade voulait préparer une équipe pour aller le secourir.
Mon sang n'a fait qu'un tour, de part notre amitié et nos conditions de Jirunki, je me suis empressé de rejoindre mon équipe et nous sommes partis tout de suite pour Suna.
J'ai juste pensé que mon équipe me ralentissait et que si par le passé je souhaitais vraiment obtenir la reconnaissance des autres, maintenant tout ça ne m'importait plus. J'ai pesté contre eux, contre leur lenteur.
Quand nous sommes enfin parvenu à Suna il nous a fallut nous alourdir d'un nouveau fardeau. Grand mère Chiyo, elle nous a encore plus ralentit alors histoire de ne pas trop faire de vagues j'ai demandé l'autorisation à Kakashi d'accélérer la cadence. Il m'a suivit et nous avons laissé les autres aller à leur rythme.
Une fois sur place il était trop tard, Gaara était mort, une colère sans nom m'a alors pris aux tripes et je me suis laissé submerger par la peine de cette perte.
Sous l'œil abasourdit de Kakashi j'ai littéralement fait un carnage et j'ai massacré cette blondasse de Deidara.
Pendant ce temps les trois autres eux s'étaient occupés de son coéquipier Sasori et quand nous nous sommes retrouvés, j'ai déposé le corps sans vie de mon ami, alors que j'étais maculé de sang.
Sakura a voulu m'examiner mais Kakashi lui a juste dit que ce n'était pas mon sang.
Grand mère Chiyo a fait une chose surprenante, elle a donné sa vie pour ressusciter mon ami. Quand il a péniblement réussit à ouvrir les yeux, le poids qui m'avait assaillit à l'annonce de son kidnapping a soudainement disparut.
Nous sommes restés deux jours à Suna. Deux jours où j'en ai profité pour parler avec Gaara.
– Tu as l'air plus sombre que la dernière fois où je t'ai vu Naruto.
– J'ai cru que tu étais mort alors oui, forcément, je n'étais pas vraiment d'excellente humeur.
– Non c'est autres choses. C'est comme si tu avais décidé de faire tomber le masque que tu portais jusqu'alors. Ce masque que tout le monde connaissait, le Naruto joyeux et surexcité.
– Ouais je sais.
– Est ce que ça a un rapport avec le départ de Sasuke?
– C'est compliqué. C'est tout.
– Tu veux m'en parler?
– Ça dépend, ce que je pourrais te dire restera entre nous?
– Bien sûr tu sais très bien que je ne te trahirais pas.
– Je l'aime.
– Sasuke?
– Oui et ça me tue de le savoir si loin de moi mais je ne peux pas le ramener de force, je sais qu'il a des choses à accomplir, je ne peux pas aller contre sa volonté, je dois le laisser faire.
– Tu as gagné en maturité, tu dois vraiment l'aimer.
– Ouais c'est dingue hein.
– Pas vraiment, je dirais que c'est une conclusion normal de votre relation et ça explique sûrement pourquoi tu n'es pas parti à sa recherche.
– Tu as tout comprit.
– Mais et lui? est ce qu'il t'aime aussi?
– Il me l'a dis avant de partir et quand je l'ai revu il y a quelques temps. Le problème c'est qu'entre mon amour pour lui, mon exil pendant trois ans pour m'entraîner et mon retour dans ce village qui ne me fait que me rappeler qu'il n'est plus là, j'ai du mal à supporter les autres et surtout les membres de mon équipe.
– Tout les membres ou juste Sakura?
– Tout les membres mais j'avoue que Sakura me tape sur les nerfs, sa façon de pleurer le départ de Sasuke me gonfle t'imagines même pas, y a des moments ou j'ai envie de la claquer et de lui dire que c'est moi qu'il aime mais je ne peux pas. Je veux attendre que ça vienne de lui, quand il rentrera.
– Tu es donc jaloux.
– Jaloux, pourquoi je serais jaloux, il en a jamais rien eu à foutre d'elle.
– Peut être mais elle ne cache pas ce qu'elle ressent pour lui.
– Ouais tu as peut être raison, ce qui m'énerve aussi c'est que j'ai l'impression qu'ils n'ont pas progressé, qu'ils me freinent. Quand on est partie à ta recherche s'ils ne m'avaient pas ralentit je serais arrivé plus tôt. Si tu étais vraiment mort je crois je ne leur aurais pas pardonner.
– Je crois que tu t'es bien défoulé si j'en crois les dire de Kakashi.
– Ouais OK j'ai un peu pété un plomb j'avoue mais c'était plus fort que moi.
– Et ta relation avec Kyubi, comment ça se passe?
– De se côté là on avance très bien, vraiment très bien mais même ça je ne peux pas leur en parler de peur de les effrayer et même si je me sais plus fort qu'eux j'ai pas envie de revoir tout ces regards emplis de haine comme quand j'étais enfant.
– Je te comprends tu sais. Si tu veux peut être que tu pourrais rester à Suna quelques temps, le temps que tu y vois plus claire. Tu sais que je ne te jugerais pas et je sais très bien que ton rapport avec Kyubi est plus poussé que ce que tu as toujours bien voulu le faire croire.
– Je ne peux pas, j'ai promis à Sasuke de prendre soin de sa maison pendant son absence et si finalement il revenait mais qu'il ne me trouvait pas à Konoha je m'en voudrais.
– Rien ne t'empêche de revenir passer quelques jours ici si tu en ressens le besoin, tu seras toujours le bien venu.
– Merci Gaara.
– C'est normal, je n'oublie pas que tu m'as tendu la main quand tout le monde me regardais comme un monstre.
– Faut dire qu'entre monstre on ce comprend.
– Comme tu dis. Tu peux prendre une chambre dans mes appartements, personne ne te dérangera, et donne moi un peu plus souvent de tes nouvelles OK?
– OK, merci.
Je suis resté dans les appartements qui m'avaient été attribué et pour la première fois j'ai eu un message de Sasuke.
Naruto
j'ai appris pour Gaara, je sais à quel point il compte pour toi j'espère que les rumeurs sont vrai et qu'il est réellement encore en vie.
Sois prudent, je ne supporterais pas de te perdre à cause de cette organisation.
Je me débarrasserai d'Orochimaru d'ici un jour ou deux. J'attends juste le moment propice pour ça. Fais bien attention à toi.
À très bientôt mon ange.
Avec tout mon amour.
Sasuke.
J'ai laissé l'émotion me submerger avant de me maudire d'agir comme un gonzesse parce qu'il m'avait donné de ses nouvelles et qu'il s'inquiétait pour moi.
Je ne savais pas trop quoi lui répondre alors, histoire d'avoir un peu d'aide j'ai demander à mon démon un petit coup de main.
Mauvaise idée, Kyubi, ravit par l'évolution de ma relation avec mon brun ténébreux, ne cessait de me dire que je devrais lui écrire des choses plus obscène les unes que les autres. Du coup j'ai préféré me débrouiller seul.
Sasuke
Les rumeurs disaient vrai, Gaara est en vie, ça a été chaud mais il va bien.
Merci de t'en inquiéter. L'Akatsuki a perdu deux membres et je pense qu'ils vont juste y réfléchir à deux fois avant de venir me trouver.
Je suis heureux d'apprendre que tu vas bientôt en finir avec face de serpent.
Tu me manques Sasu.
Si tu as besoin de moi n'hésites pas je te rejoindrais où que tu sois.
Sois très prudent, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.
Avec tout mon amour
Naruto.
J'ai eu l'impression de mettre une heure à écrire ces quelques lignes mais je me suis sentie plus léger quand j'ai vue le sceau briller signe que le message était bien envoyé.
Kyubi lui m'expliquait que ça ne serait pas forcément une mauvaise chose que je passe de temps à autre un peu de temps à Suna, histoire d'être un peu plus libre qu'à Konoha.
Pour le moment la seule chose que je désirais c'était juste de me reposer un peu en profitant du calme de mes appartements et savourer la joie que j'avais ressentie lorsque j'avais reçu le message de Sasuke. Savoir qu'il s'inquiétait, qu'il pensait à moi me réchauffait en m'emplissait de joie.
Du coup je me suis montré de meilleur humeur sur le chemin du retour, me calquant sur le rythme de mes coéquipiers.
Lorsque nous sommes arrivés au village, j'ai pris le temps d'aller voir Ichiraku et de dévaliser son stand de Ramens ce qui a eu l'air de lui faire plaisir.
J'ai pris mon temps pour rentrer au quartier Uchiha, profitant du paysage et de la sérénité qui m'habitait pour flâner à ma guise.
Je n'ai eu que quelques jours à attendre avant d'avoir à nouveau des nouvelles de Sasuke.
Naruto
Comme je te l'avais dis, je me suis débarrassé d'Orochimaru.
J'ai sélectionné trois personnes qui pourront m'aider à trouver Itachi.
Je suis déjà en route pour aller les chercher.
C'est la dernière ligne droite et même si je me sens nerveux à l'idée de l'affronter, je sais que je suis enfin prêt.
Ne t'inquiète pas pour moi, tout va bien se passer et dés que j'en aurai fini, je rentrerais.
Après nous pourrons enfin être ensemble.
Tu me manques.
Avec tout mon amour.
Sasuke.
J'ai eu mal en lisant ces quelques lignes. Il allait fonder sa propre équipe, me remplacer par un autre et cette pensée m'attristait. Je ne comprenais pas pourquoi il ne voulais pas que je le rejoigne, pourtant j'étais devenu très fort, j'avais beaucoup travaillé pour ça mais mes efforts n'étaient pas reconnu à leur juste valeur. J'ai pris mon courage à deux mains et je lui ai répondu et même si mes mots auraient voulu être plus rude je ne voulais pas le contrarier avec mes états d'âmes.
Sasuke
Je suis content de savoir que face de serpent sois mort et que tu vas bien.
Fais bien attention à toi.
Tu me manques, je pense beaucoup à toi.
Naruto.
J'avais beau essayer de ne pas penser, je n'arrivais pas m'empêcher d'imaginer Sasuke avec un autre coéquipier que moi.
Le fait qu'il m'ait avoué son amour il y a plus de trois ans, n'enlevait pas le doute et la jalousie qui pouvait m'envahir. J'aurais préféré que nous ayons eu le temps de nous montrer notre attachement avant son départ, j'aurais dû me bouger avant, j'aurais dû écouter Kyubi.
Je ne parvenais pas à me calmer, cette angoisse qui grandissait dans ma poitrine alors que mon imagination, beaucoup trop fertile, ne cessait de m'envoyer des flashs plus horribles les uns que les autres.
Je ne savais pas si je devais me maudire pour mon imagination tordu ou pour la jalousie maladive qui m'emportait.
À cet instant j'aurai voulu qu'il soit à mes côtés, j'aurais voulu le marquer comme mien, j'aurais voulu que nous ne fassions qu'un et qu'après chacun sache que Sasuke m'appartenait, qu'il était à moi et rien qu'à moi, et même si c'était un comportement complétement puéril, je n'en avais rien à foutre.
J'ai fais les cent pas pendant des heures, arpentant les couloirs de sa maison, son jardin, puis finalement les divers rues du quartier pour essayer de trouver un peu paix. Mais rien n'y faisait. Le sentiment d'inquiétude qui me tenaillait ne s'envolait pas, ne s'apaisait pas, rien n'y faisais et j'étais complétement perdu de ressentir une tel foule de sensation alors que j'aurais du être rassuré du fait qu'il me tienne quand même au courant.
Seulement comme bien souvent la raison et les sentiments ne font pas bon ménage, et j'en étais la preuve vivante alors que je me défoulais contre un pauvre arbre qui ne m'avais absolument rien fais si ce n'est être présent.
Kyubi m'a presque suppliait de l'invoquer ce que j'ai fini par faire. Il m'a observé en silence, avant de m'ordonner de me calmer. Le fait qu'il m'ait donné un ordre ne m'a pas vraiment plus.
– Depuis quand tu me donnes des ordres?
– Depuis que tu es incapable de maîtriser tes émotions.
– Mes émotions vont très bien.
– Mais bien sûr gamin, c'est sûrement pour ça que tu viens de t'en prendre à ce pauvre arbre sans défense.
– Ce n'est qu'un arbre, c'est tout.
– Moi tu sais je m'en fou pas mal, après tout, j'ai failli détruire ce village il y a des années de ça alors tu sais ce que j'en dis. En revanche je suis pas sûr que ton brun lui apprécie vraiment de revenir dans son village si tu te mets à tout détruire juste par jalousie.
– Je ne suis pas JALOUX.
– Mais bien sûr, au cas ou tu t'en rappellerais pas gamin, on cohabite dans le même corps, alors je sais exactement ce que tu ressens.
– Putain arrête de m'appeler gamin.
– Alors arrête de te comporter comme tel.
– Je fais ce que je veux.
– Tu es surtout frustré.
– Je ne suis pas du tout frustré.
– Bah tiens, rappel moi depuis combien de temps tu n'as rien fais à part utiliser ta main droite.
– Tu le sais très bien.
– Justement ça se compte plus en jours, ni en semaines mais en années. Tu es frustré. Ton mec est pas là et en plus tu te tapes des films et au lieu d'avoir pris le temps de vous envoyer en l'air avant, vous n'avez rien fait. Donc tu es frustré, tu n'as qu'une envie c'est de ne faire qu'un avec lui et que tout le monde sache qu'il est à toi.
– Tu fais dans la psychologie toi maintenant?
– Et toi t'utilise des mots de plus de deux syllabes maintenant?
Je savais qu'il faisait exprès de pousser ma patience à bout, j'avais besoin de me défouler et à part Kyubi personne n'était capable de m'offrir une bonne baston sans perdre la vie ou du moins être gravement blessé.
Je me suis jeté sur lui, enchaînant coup sur coup alors que mon démon affichait un sourire satisfait. Il répondait à chacune de mes attaques avec autant de force que je pouvais mettre dans mes coups.
Peu était capable de tenir la distance face à moi et j'avoue que pour une fois se tenir face à un adversaire à ma taille me réjouissais.
Je déchargeais ma colère et ma haine sur lui, et lui l'acceptait comme il l'avait toujours fait. Il aurait rapidement pu prendre le dessus sur moi mais il me laissait juste me défouler.
Vingt minutes, vingt minutes a enchaîner technique sur technique pour finir par n'utiliser que mes poings.
À chaque coup que je portais, j'en recevais un et à chaque fois je voyais le regard de Kyubi changer, se charger d'une lueur qui n'était plus apparut depuis longtemps. Je fus un instant déstabilisé par ce regard mais je ne voulais pas baisser ma garde. Kyubi s'en aperçut et senti aussi le trouble qui m'envahissait.
À près tout, il avait peut être raison, j'étais certainement frustré, aucun homme ne devrait subir une période d'abstinence aussi longue alors que tout son corps lui hurle d'aller rejoindre son unique amour et de ne faire qu'un avec lui.
J'eu l'impression que ma vision devenait flou alors que les cheveux de Kyubi devenait de plus en plus foncé pour prendre une teinte ébène. J'ai stoppé mon mouvement alors que mon poing allez atteindre sa cible. J'eu un hoquet de surprise alors que son regard vert devenait noir à son tour. Sa peau halée devenait plus claire. Sa musculature devenant moins marquée mais toujours présente. Un voile rouge passait de temps à autres dans son regard, le couvrant un instant pour reprendre une teinte noire où était clairement visible une étincelle de désir.
– Tu joues à quoi là, Kyubi?
– Tu me remercieras plus tard gamin. Je sais ce que tu veux, je ne fais que te l'offrir.
Sans un mot de plus et alors que je croyais recevoir un coup violent et surtout bien senti alors que la distance entre nous était plutôt faible, Kyubi m'attrapa par la taille, me rapprochant de lui. À cette distance je ne pouvais que comprendre ce qu'il avait voulu me dire.
L'homme qui se dressait face à moi était bien Kyubi, je le savais encore mais en revanche l'image qui se présentait était bel et bien Sasuke.
Ses longs cheveux brun à l'aspect si soyeux. Ses yeux noirs reflétant une telle profondeur, une telle décharge de sensations, une palette d'émotion, et c'était exactement ce que je voulais voir dans ces yeux. De l'envie, du désir, de l'amour, de la tendresse mais aussi une force brute et sauvage comme un animal qu'on aimerait dompté mais qui au fond gardera toujours cette part de brutalité bestiale.
Je crevais d'envie de me coller à ce corps chaud qui semblait m'appeler, réclamer ma chaleur.
Il ne bougeait pas, se contentant de me fixer alors qu'une de mes mains bougeait de sa propre volonté et allait tendrement caresser les traits de se visage qui hantait mes jours et mes nuits.
Mon corps frissonnait d'envie et de désir, mon corps se rapprocha d'avantage de celui de mon vis à vis. Je savais que ce n'étais pas vraiment lui mais j'en avais tellement envie. Je n'ai pas pu retenir un léger gémissement alors qu'il raffermissait sa prise sur ma taille.
Son odeur était différente mais pour un instant je voulu croire qu'elle était la même, qu'elle était la sienne. J'ai enfouie mon visage dans son cou juste pour sentir son odeur et sa chaleur se diffuser contre ma peau. Je suis resté comme ça quelques minutes, juste à me gorger de sa présence de sa chaleur, de la douceur de sa peau, de sa texture avant de doucement y déposer mes lèvres, juste pour le goûter, juste pour savoir ce que ça me ferait.
Je voulais tellement y croire, croire qu'enfin depuis tout ce temps, mon rêve devenait enfin réalité, et que je l'avais enfin à moi, pour moi, là avec moi. J'ai laissé mes lèvres vagabonder sur cette gorge offerte, sentant ce corps contre moi frissonner à son tour. Mes gestes contrastaient avec la violence de notre précédent échange.
Je suis remonté doucement, longeant sa fine mâchoire avant de tomber en arrêt devant ses lèvres. Ses lèvres roses, tentantes, que j'avais déjà frôlais par deux fois et qui semblaient n'attendre qu'une chose, d'être couverte par les miennes. Je les ai frôlé un instant avant de me reculer pour à nouveau fondre sur elles.
Les caressant des miennes, les goûtant, en savourant leur texture avant de passer ma langue dessus afin qu'elles s'entrouvrent pour moi. Lorsque nos langues sont entrées en contact, j'ai senti mon corps s'électriser alors que de plaisir je fermais les yeux.
Je me suis collé à lui, passant mes bras autour de son cou afin de le rapprocher un peu plus de moi.
Tout mon corps me brûlait alors que mon besoin de lui, de le sentir contre moi, augmentait. Je le voulais tellement, j'en crevais d'envie. Il passa une de ses mains dans mon dos alors que l'autre passait sur mes fesses. Chaque geste qu'il amorçait me procurait un plaisir infini. Je sentais à quel point il avait envie de moi et c'était on ne peu plus partagé. Lorsque à travers le tissu nos érections se sont frôlées aucun de nous n'a pu retenir un gémissement de bien être.
Ce son, j'avais pourtant imaginé l'entendre des centaines de fois mais rien n'était aussi délicieux que de l'entendre vraiment. Certains de ses gémissements ressemblaient à des grognements rauques à mesure que nos corps se frottaient. Il n'y avait personne aux alentours et nous savions pertinemment que de toute façon personne ne viendrait. Il m'a plaqué contre un arbre non loin, prenant le contrôle de l'échange. À aucun moment je n'avais quitté ses lèvres, comme si elles m'étaient essentielles pour survivre.
Il m'a soulevé contre lui et instinctivement mes jambes se nouérent autour de sa taille, faisant un peu plus frôler nos érections douloureusement tendu. Ses mains qui jusqu'alors étaient restées sur mon corps partirent pour une nouvelle mission, celle d'enlever les vêtements qui m'empêchait de le toucher entièrement.
Nos lèvres se sont séparées le temps d'enlever mon tee shirt. Avant que je n'eu le temps de les reprendre, elles partirent à l'exploration de mon corps. Ravageant mon coup, avant de descendre sur mon torse et de lécher avidement chaque parcelle de peau à sa disposition. Mon corps se cambrait pour entrer de lui même en contact avec cette bouche chaude et humide alors que mes mains glissaient dans cette chevelure ébène et soyeuse.
D'un mouvement fluide il nous positionna au sol, me couvrant toujours de son corps alors que ma prise sur sa taille se desserrait pour le laisser glisser plus aisément entre mes jambes et pour lui permettre d'explorer plus facilement chaque partie de mon corps qu'il désirait.
Les dernières barrières de raisons me dictaient que ce n'était pas Sasuke et pourtant entre deux gémissements, c'est son prénom que je laissais filtrer. Il entreprit de défaire les liens qui retenaient mon pantalon et lorsqu'il y parvient, il le fit glisser ainsi que mon sous-vêtement, alors que son regard gourmand vagabondait sur ma verge gorgeait de désir.
Je le vis se pencher alors qu'il ancrait son regard dans le mien me faisant frissonner un peu plus. Je vis sa langue se poser sur mon gland avant de d'entreprendre de lécher mon sexe dans son intégralité, mordillant par endroit avant de le prendre entièrement en bouche.
Je n'étais plus qu'un corps brûlant d'un ardent désir, plus que gémissements et suppliques alors qu'une chaleur ardente englobait mon sexe. Cette douceur, et cette langue qui ce faisait taquine alors que par moment elle m'enroulait complètement.
Ses va et viens étaient doux, lents ça en était presque une torture tant c'était bon. Il accéléra ses mouvements alors que l'excitation nous rendait impatient d'en avoir plus.
Je l'ai laissé me préparer sommairement alors que je me perdais dans cette sensation de sentir ses doigts se mouvoirent à l'intérieur de mon corps. Je l'ai senti baisser son pantalon alors qu'il m'ensserrait toujours dans sa bouche me rendant complètement pantelant et chancelant sous lui subissant ses vagues de désirs sans fin.
J'ai cru distingué qu'il amorçait sur son sexe les même mouvements qu'il imprimait sur le mien puis quand il me sentis suffisamment prêt il se redressa, se pencha sur moi pour venir m'embrasser alors qu'il commençait à me pénétrer.
Je ressentie une vive douleur alors que l'urgence de ses mouvements l'avait fait s'enfoncer d'un coup en moi. Cette douleur n'est resté qu'un instant, le temps que je réalise qu'il était en moi, enfin.
Je crois que j'aurais pu en jouir immédiatement tant la sensation de le sentir en moi était puissante.
Il a entamé les premiers va et viens, profond, puissant mais tellement bon que je ne pouvais qu'en réclamer plus, encore et encore.
Je n'avais aucune retenue, je le suppliais et à chaque fois il perdait un peu plus la tête et s'acharnait à me donner entière satisfaction.
J'ai pris mon sexe délaissé en main et je lui ai moi-même insufflé les même mouvements qu'à nos hanches.
Je savais qu'aucun de nous ne tiendrais longtemps. C'était tellement intense, tellement fort, que j'avais l'impression que mon corps en entier réclamait la jouissance.
Je me suis libéré en premier alors que je hurlais presque le prénom de l'homme qui aurait dû être mon amant. Sentant mon anneau de chair se resserrer autour de sa verge il se libéra à son tour à l'intérieur de moi avant de s'écrouler sur moi, tremblant, la respiration hachée, en sueur.
Il m'a fallut de longues minutes avant de réussir à reprendre mes esprits. Alors que je réalisais que la tension que mon corps subissait quelques heures plutôt s'était envolé, je réalisais aussi ce que je venais de faire et malgré le fait que je le gardais dans mes bras pour ne pas briser cette étreinte, j'ai laissé quelques larmes couler alors que j'aurai tant aimé que se soit mon Sasuke qui sois étendu sur moi.
Kyubi l'a senti et m'a juste répété des « bientôt », oui bientôt c'est tout ce que je pouvais me répéter.
J'ai dû m'endormir car quand j'ai ouvert les yeux, j'étais dans le lit de Sasuke et Kyubi me veillait d'un œil tendre. Je lui ai offert un sourire comme pour le rassurer et lui faire comprendre qu'il n'avait pas mal agit en prenant l'apparence de Sasuke la veille.
Il a semblait se détendre et je m'en suis senti soulagé. Je l'ai invité à venir à mes côtés. Il s'est allongé au près de moi, et m'a prit dans ses bras. J'ai posé ma tête sur sa poitrine et je me suis laissé bercer par le rythme de sa respiration avant de m'assoupir à nouveau.
Je me suis réveillé quelques heures plus tard, Kyubi c'était assoupi, c'était la première fois que je le voyais endormi, le visage en paix, presque serein. J'ai essayé de faire le moins de bruits possible mais il c'est réveillé. Je l'ai serré dans mes bras et l'ai remercié pour ce qu'il avait fait pour moi.
Je me suis levé, j'ai été prendre une douche et me préparer un bon café. Quand je suis sorti de la cuisine, Kyubi m'apportait le parchemin de Sasuke, il brillait, signe que j'avais un message. J'hésitais un instant puis finalement je l'ai ouvert.
Naruto
Mon équipe est prête. Heureusement qu'ils sont forts parce que je te jure que si c'était pas le cas je les tuerai sans hésitation tant ils sont chiant.
Si je ne te demande pas de venir c'est uniquement par ce que je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit.
Franchement je préfère que ce soit un de mes prétendus coéquipiers qui perde la vie plutôt que tu sois blessé.
Ce n'est plus qu'une question de temps et bientôt nous serrons réunit.
Le temps me semble si long loin de toi, j'ai vraiment hâte de pouvoir te retrouver et de goûter à nouveau à la saveur de tes lèvres, ou juste de pouvoir te contempler aussi longtemps que je le désirerais.
À très bientôt mon amour.
Sasuke.
Il lui avait fallut juste une journée pour fonder son équipe, le sentiment qui m'avait pris aux tripes la veille c'était définitivement apaisé et j'avais l'impression de revivre et de pouvoir enfin respirer juste en lisant ces quelques lignes.
Sasuke
C'est bien mignon que tu penses à ma petite personne mais je ne suis pas en sucre.
Néanmoins j'apprécie l'attention que tu me portes et je tiens à te dire que ton envie est vivement partagé.
C'est dingue que quand une personne qui nous cher n'est plus là, tout nous paraît fade et sans goût.
Je me langui de toi. Je t'aime alors je t'en prie dépêche toi mon ange.
À très bientôt.
Naruto.
La suite prochainement.
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