Titre : C'est bien toi ?

Disclaimer : Les Personnages et les lieux sont à JK Rowling, mais le récit est à moi ! C'est mon premier alors je suis très ouvert à toute critique constructive ! :)

Rating : T

Couple : HP /DM

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I- La surprise.

C'était un jour de pluie et de brouillard. Encore. Un soupir d'exaspération lui échappa alors qu'il regardait par la fenêtre pour la énième fois de la journée. Cela faisait maintenant des jours et des jours qu'un ciel gris et nuageux recouvrait le pays, et que des vents violents secouaient la périphérie londonienne. Rien a faire, ce temps le rendait de mauvaise humeur.

Mais cela aurait pu n'être qu'un léger détail, s'il n'avait pas en plus le problème de son oncle et sa tante. Ils étaient constamment sur son dos, le surveillant, à la recherche du moindre écart de conduite, du moindre faux pas, qui aurait pu les débarrasser de ce neveu indésirable. Car s'ils avaient consenti «de bonne grâce» à reprendre «généreusement» leur neveu sous leur toit en cette dernière année c'était à la seule condition que toute référence à la magie soit bannie de chez eux. Et ce de manière définitive.

Face à une telle détermination et un refus de négocier, l'Ordre du Phénix n'avait pu que capituler, le besoin de mettre Harry en lieu sûr jusqu'a sa majorité étant primordial selon les derniers dire de Dumbledore. Et grâce à la subtile réaction de Mme Weasley qui s'était écriée «Oh ! Vous n'allez tout de même pas nous demander de lui retirer sa magie ?!», son oncle et sa tante (qui ne savaient pas qu'un tel «miracle» était possible) avait insisté de manière virulente que lui soit également retirée sa magie. Harry se retrouvait donc privé de tout contact avec le monde magique, mais également de sa magie. Il avait bien évidemment insisté auprès de Rémus, de M. Weasley et même de Fol Oeil, arguant le fait qu'un sort de confusion serait suffisant pour faire entendre raison à son oncle, voir dans le pire des cas un sort d'amnésie, mais aucun des membres de l'Ordre n'avait accepté lui expliquant que l'utilisation de magie sur ces moldus pourrait avoir des conséquences regrettables sur la protection qu'ils lui offraient. Et, à défaut d'être certain, ils préféraient s'abstenir.

Mme. Weasley était évidemment mortifiée d'avoir laissé échapper une telle bêtise, d'autant plus que son Harry allait se retrouver chez ces horribles tortionnaires moldus, loin d'elle et de sa famille, et tout cela sans magie jusqu'a sa majorité. Rien n'aurait pu la mettre plus dans l'embarras. Mais elle fit bonne figure, et ne s'excusa qu'une bonne vingtaine de fois.

Harry était donc plus seul que jamais. Loin de son monde. Il n'avait pas eu de contact avec ses amis depuis.. il ne savait même plus. Les jours se suivaient, se ressemblant et se mélangeant dans son esprit. Et à vrai dire, il n'avait eu de contact avec personne depuis son arrivée au 4 Privet Drive, excepté avec son oncle, sa tante et son cousin (contact dont il se serait volontiers passé). Même sa chouette lui avait été retirée. Mme Wesley s'était évidemment proposée de suite pour s'occuper d'Hedwige et garder ses affaires au Terrier (sans doutes cela l'allégeait elle de se rendre utile à Harry).

Harry n'avait donc aucun objet lui appartenant. Rien, à part ses vêtement ne l'avait suivi à Little Whinging. Ce qui revenait à dire que Harry passait ses journées entre la cuisine, où il préparait les repas, et sa chambre, dans laquelle il attendait, assis sur le rebord de la fenêtre ou allongé sur son lit, que le temps s'écoule.

D'ailleurs à ce moment là, Harry revenait juste de la cuisine, où il avait préparé le dîner. Il avait, comme d'habitude, jeté un coup d'oeil à la fenêtre, éspérant, priant silencieusement que quelqu'un l'entende et le sorte de cet enfer, ou qui au moins améliore le temps et lui permette de sortir. Mais ce fut une réponse tout autre qui lui fut renvoyée.

La porte s'ouvrit soudainement en claquant contre le mur. Harry instinctivement, mit sa main dans sa poche, à la recherche de sa baguette magique qui n'y était évidemment pas (et qui l'attendait sagement dans sa malle chez les Weasley), et surpris tourna la tête vers l'éblouissante lumière qui se dégageait de l'entrebâillement, pour se retrouver face au visage écoeuré de son oncle qui lui annonça d'une seule traite :

- Demain, comme convenu, tu pars. Ta tante et moi te laissons généreusement jusqu'a 11h30 pour quitter cette maison. 11h30, pas une minute de plus c'est bien clair ? Tu veilleras cependant à préparer le petit déjeuner pour huit heure comme d'habitude et le déjeuner, auquel tu n'es pas convié, doit être prêt pour onze heure !

Il jeta alors un regard circulaire sur sa chambre et d'un air dégouté aboya :

- Et tâche de nettoyer ta chambre avant de partir, c'est tout simplement dégoutant ici !

Et sans attendre de réponse de sa part, il claqua la porte.

Cela faisait maintenant plus d'une heure que l'oncle Vernon était parti, le laissant seul face à cette nouvelle plus que bienvenue : il allait partir. Cela signifiait pour lui pliusieurs choses : la fin de son calvaire, le retour au monde magique, son anniversaire qui lui donnait accès à la majorité, et surtout de nouveau accès à sa magie. C'était un soulagement pour lui, une délivrance. Rien ne lui semblait pire que d'être tenu à l'écart d'une guerre dans laquelle il était plus qu'impliqué, et loin des gens qu'il aimait et qu'il risquait de perdre à tout instant.

On serai donc le 31 juillet le lendemain. Si ces calcules étaient bons, cela faisait donc plus deux mois et demi qu'il était là. Suite à la mort de Dumbledore, il avait était ramené en vitesse par l'Ordre du Phoenix chez sa tante. Deux mois et demi qu'il était coincé là. Deux mois et demi qu'il était privé d'une part de lui même, qu'il se sentait vide, privé de son essence magique. Mais cela prendrait fin dés le lendemain. Il serait attendu ici même par l'Ordre, et ramené au Terrier, là où l'attendait ses amis, sa famille adoptive, sa chouette, ses affaires, et sa magie enfermée dans une sphère en verre. Sa magie. Il allait enfin la retrouver. Cette seule idée le fit sourire. Le premier sourire depuis des mois.

Alors, il se leva, et entreprit de rassembler les quelques habits qu'il avait emmené. Cela fut très vite fait. Et son sac prêt, il jeta un coup d'oeil à la petite pièce qui l'accueillait depuis maintenant plus de deux mois. Qu'il l'avait accueilli tout les étés depuis son admission à Poudlard. La chambre était à peu près propre maintenant, mais son oncle avait quand même exagéré, même si cela ne surprenait plus Harry venant de lui.

Et alors qu'il finissait l'inspection de la chambre, son regard se perdit dans le miroir, et ce qu'il y vit le fit pousser un autre soupir. Mme Weasley allait encore hurler qu'il était sous-alimenté et qu'il devait «absolument» se remplumer. Et en effet, le Garçon-qui-à-survécut, le Survivant, l'Élu, n'était pas bien beau à regarder à ce moment précis. L'image qu'il vit de lui même ne lui plût vraiment pas : des cheveux noir et épais, plus en bataille que jamais. Des cernes sous les yeux, preuve des nuits agitées qui le tourmentaient. Et une peau blafarde qui lui donnait une apparence de mort plus que de vivant.

- Allé Harry, se dit-il, une bonne douche ne te fera vraiment pas de mal..!

C'était définitivement mieux. À croire que l'effet de la douche combiné à son moral en hausse avaient réveillé son corps endormi depuis plusieurs mois. Les cernes avaient presque totalement disparus à sa grande surprise, sa peau semblait avoir retrouvé des couleurs, notamment au niveau du visage, et ses cheveux... restaient par contre toujours aussi indomptables. Ils avaient cependant poussé, et lui arrivaient jusqu'aux épaules pour sa plus grande horreur. Car quand on s'appelle Harry Potter et que l'on a un «patrimoine génétique capillaire» comme le sien, des cheveux courts c'est déjà une plaie, alors des cheveux long.. ! Alors après un soupir d'exaspération, il abandonna la partie et attacha ses cheveux avec un élastique. Ils sécheraient comme cela et tant pis.

Il était un peu plus de 23h30 désormais. Il n'était pas fatigué. Vraiment pas. L'excitation montait en lui au fur et mesure qu'il assimilait l'idée de son départ. Rien ne lui aurait semblé plus beau en ce moment même. N'ayant vraiment pas envie d'aller se coucher, il ouvrit la fenêtre et s'installa sur le rebord extérieur, protégé de la pluie par l'avancée du toit. Il posa ses lunettes à coté de lui, et se plut à observer les mouvements flous de la pluie qui tombe et des arbres secoués par le vent.

Il ne savait depuis combien de temps il était là, assis à regarder sans voir. Soudain, un petit «bip» se fit entendre : sa montre lui annonçait qu'il était minuit. Qu'il était majeur. Qu'il était bientôt libre.

- Joyeux anniversaire Harry, murmura-t-il dans la nuit.

C'est alors qu'il l'aperçut. Une légère lumière rouge qui brillait dans les nuages. Elle semblait grossir de plus en plus, brillant de plus en plus fort telle une boule de feu. Et c'est là que Harry comprit que non seulement la boule de lumière avançait mais qu'en plus elle avancé vers lui.

Pris d'un élan de panique, et pensant déjà à une attaque. Harry se précipita en arrière et tomba du rebord de la fenêtre sur le sol de sa chambre. Cela ne dura qu'un seconde et demie, mais le temps qu'il se relève et jette un regard vers la fenêtre, la boule de lumière était déjà sur lui. Il fut ébloui par un éclair de lumière rouge, et il sentit la boule le frapper de plein fouet au ventre. Ce fut comme recevoir un coup de poing. Harry était plié en deux. Puis ce ne fut plus qu'un mélange confus de sensations :

Chaleur / Douleur / Cris / Mal / Élancement / Douleur / Brulure / Cri

«Chuut.. je suis là, tout va bien...»

Chaleur / Exaltation / Douceur / Allégresse / Excitation / Ivresse / Chaleur / Néant

«Je suis là..»

Boum Boum. C'était sa tête qui résonnait comme ça ? Boum Boum.

- Sort d'ici tout de suite Potter ! J'ai dit TOUT DE SUITE !

Mais qu'est ce que c'était ça ?

- Potter ! Si tu n'es pas sorti dans les trente secondes qui suivent ! Je vais.. je vais.. SORS TOUT DE SUITE !

C'est alors qu'il reconnu la voix de l'oncle Vernon. Cela voulait donc dire qu'il était dans sa chambre. Bien au moins ça de clair. Et qu'est ce que c'était que toute cette lumière ? Même a travers ses paupière il était ébloui ! Boum Boum. Et l'oncle Vernon qui n'arrêtait pas de frapper à la porte. Il avait l'impression de se réveiller comme après une soirée bien arrosée. Mais en pire. Sa tête lui faisait vraiment mal. Boum boum.

- POTTER !

Il essaya tant bien que mal d'ouvrir les yeux mais la luminosité était telle qu'il n'en fut que plus ébloui et il referma les yeux aussi rapidement qu'il les avait ouvert. Alors il fit appel à ces autres sens. Son ouïe lui disait que l'oncle Vernon était furieux et prêt à défoncer la porte d'une minute à l'autre, qu'une voiture passait dans l'allée, et que la voisine s'apprêtait à faire la cuisine, au son des poêles et des casseroles qui s'entrechoquaient. La voisine ? Ça n'était pas possible ! Il ne pouvait pas entendre aussi loin, même si les fenêtres étaient ouvertes. Et pourtant son odorat lui confirma ce que lui avait soufflé son ouïe : à savoir la voisine cuisinait. Des pancakes. Tout cela lui semblait bien étrange. Mais son mal de tête et les hurlements de son oncle le firent vite revenir à la réalité.

Il était allongé par terre au vu de la dureté du sol. Les yeux toujours fermés et quelque peu larmoyant dû à l'éblouissement, il se mit tant bien que mal assis. Puis après avoir à tâtons repéré le lit, tenta tant bien que mal de s'en servir pour se mettre debout. Alors, il se mit dos à la source de lumière qui d'après lui était la fenêtre, et tenta à nouveau d'ouvrir les yeux. Ce ne fut pas sans mal, mais il parvint finalement à s'habituer à la luminosité. Et ce qu'il vit le laissa scotché.

Sa chambre, car c'était bien sa chambre, était... étincelante. C'était magnifique et tout au plus magique. Tout semblait briller à la lumière du soleil, car le soleil avait refait son apparition ! Tout avait l'air neuf, propre, lumineux mais surtout, empreint de magie. Les quelques photos et posters moldus qui couvraient les murs bougeaient à présent. Un stylo sur le bureau semblait s'être transformer en «stylo à papote» et écrivait tout ce que l'oncle Vernon s'époumonait à dire. Les livres s'ouvraient et se refermaient d'eux mêmes. Et la porte semblait elle aussi (comme à Poudlard) dotée d'une volonté propre. Harry n'en revenait pas. Mais qu'était-il arrivé. Que lui était-il arrivé ? Car il se rappelait la douleur, la brulure, le mal, et.. une voix. Une voix dans sa tête. Il avait l'impression de la connaitre et pourtant elle n'avait été qu'un murmure. Était-il fou ? Et que lui avait dit cette voix ? «Je suis là, tout va bien». Et à partir de ce moment, tout lui avait semblé allait mieux. Et cette lumière rouge ? Qu'est ce que cela avait été ?

Boum Boum Boum. Il fut interrompu dans ses pensées par l'oncle Vernon, qui lui, semblait loin d'être calme. Harry prit donc son courage à deux mains et, jetant un regard anxieux derrière lui s'avança vers la porte et tendit la main vers la poignée. La porte s'ouvrit d'elle même. Et Harry fut face à son oncle qui s'apprêtait à taper dans une porte qui n'était plus là. Il le regarda, et la surprise et le choc se peignirent sur son visage :

- Ha..Harry ?! begéya t-il, c'est bien toi ?

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Voilà ! La suite, et bien.. si ça vous a plu évidemment ! Le style me semble un peu lourd, il y a peu de dialogue… bref. Ça me semble assez moyen ce que je viens de faire. Qu'en pensez-vous (si vous êtes parvenu à arriver jusqu'au bout ^^) ? Je continue ?