POV : Teito

Je l'aime et lui me hais ou s'il ne me hait pas il me déteste fortement. Son seul but à présent est de me tuer pour pouvoir s'accaparer mon pourvoir. Il y a peu encore il était mon supérieur, mon meilleur ami, mon confident et mon amant. Tout à changé quand il a apprit qui je suis.

Je suis lasse de tout ça. Tout allait si bien avant.

Flash Back

Je viens de terminer une journée de travail éreintante. Je rentre dans l'appartement que moi et mon chéri partageons. Il est déjà là et prépare à manger. Je m'approche doucement et l'enlace par derrière. Il se retourne, me prend dans ces bras, me relève la tête et m'embrasse. Après ce petit intermède nous dînons tranquillement en parlant de tout mais pas de boulot. En faisant la vaisselle j'ai cassé une assiette mais il ne dit rien si se n'ai qu'il en rachètera une. Il faut que je me fasse pardonner et pour ça direction la chambre niveau lit. Un peu de sport pour digérer ça fait pas de mal.

« Monte sur le lit et déshabille-toi. Donne moi envie de toi. »

« Oui maître. »

Je me déshabille et monte sur le lit. Notre relation est particulière dans le sens ou je dois toujours faire ce qu'il veut, je dois aussi anticiper son désir. Une fois bien excitées, il s'approche et je m'occupe de lui selon son désir et son attente.

« Assez ! Allonge-toi sur le ventre ! »

« Oui maître. »

Je connais déjà le déroulement de notre nuit. Il va m'embrasser le long du dos de plus en plus bas, puis va insérer sa langue dans mon anus pour le détendre, il sait que j'aime ça. Il ne veut pas que je gémis mais j'ai beaucoup de mal et il s'en amuse. Il retire sa langue et sans plus de préparation me pénètre d'un coup violant mais c'est tellement bon. Il me besogne sauvagement prenant un plaisir infini. Même s'il pense beaucoup à son plaisir il n'en oubli pas moins le mien. Après que nous aillons jouis au moins une fois chacun ce manège recommence jusqu'au petit matin. C'est toujours pareil.

Fin du Flash Back

Mais maintenant tout est fini. C'est la fin je ne supporte plus cette vie sans lui. Dans un sens il aura atteint son but il aura réussi à me tuer. Je prends le couteau et m'ouvre les veines au niveau des deux poignets en me laissant glisser vers l'inconscience. Je sens plus que je vois mon sang s'écouler de long de mes poignets et je me dis que la souffrance est bientôt terminer. Avant de m'évanouir j'entends la porte de ma cellule s'ouvrir et je le vois toujours aussi grand, toujours aussi beau, puissant mais désormais tellement froid à mon égard. Je ferme les yeux et entends :

« Teito, sache que je t'ai toujours aimé et que je t'aimerais toujours. Je vais te rejoindre ne t'en fais pas. On ne sera plus jamais séparé. »

La dernière pensée que j'ai avant de mourir c'est que je suis heureux. Il m'aime encore.

Dans un dernier souffle je dis :

« Je t'aime Ayanami. »