Coucou tout le monde ! Je ne suis pas sûre de bien coller au thème mais je m'en rapproche.

Cette fanfiction est écrite dans le cadre de la 85ème nuit du FoF (Forum Francophone) pour le thème Tendre.

Massage et tendresse vont de paire

La pièce était chaude et humide. L'air lourd peinait à rentrer dans les poumons des deux personnes présentes. De petits gémissements pointaient de temps à autre. En pleine activité, les deux hommes étaient très détendus. Les mains passaient lentement sur la peau, la malaxant doucement. L'un au-dessus des hanches finement dessinées de l'allongé. La peau glissante accueillait parfaitement les mains fortes du plus grand.

Charles, couché sur le ventre, adorait le traitement qu'on lui prodiguait. Les mains d'Erik descendirent très bas ; trop bas. Les doigts vinrent effleurer la limite du pantalon, passant sous le ventre pour retirer le bouton en corozo. Le contrôleur de métal baissa lentement le vêtement, le faisant glisser sensuellement sur les cuisses. Il avait enfin une nouvelle zone à explorer. Les mouvements étaient tendres et doux. C'était rare pour lui. Il était plutôt bourru. Charles adorait le voir ainsi : totalement détendu ; comme lui à cet instant. Les paumes du blond passaient sur l'arrière de ses cuisses, roulant sur la peau fine et douce. Il abandonna la jambe droite pour s'occuper de la gauche.

Il passa sur la délimitation des pores et du sous vêtement, glissant ses doigts dans l'entre cuisse. Il ne fit qu'effleurer toutes les parties sensibles. Erik adorait jouer avec ce corps. Rares était ces moments de calme ; alors ils en profitaient toujours. Quand il frotta ses pouces sur le haut de l'articulation arrière du genou, Charles poussa un gémissement de contentement. Son corps bougeait au rythme des caresses du plus grand. Le brun n'en menait pas large, submergé par les frissons. Le polonais délaissa la gauche pour satisfaire la droite.

Il lui fit subir le même traitement. L'huile glissait sur la surface, améliorant encore le contact. Les mains remontèrent vers le dos. L'étranger les posa sur les épaules et les massa quelques minutes, procurant au soumis un bienfait incroyable. Il profita ainsi de sa prise pour retourner le corps et voir le visage de son amour, cueillant naturellement un baiser. Charles, les paupières fermés, avait le souffle déjà court mais les mains n'avaient pas terminées ; non ; elles ne faisaient que commencer. Les douces naviguèrent des épaules aux flans, en passant par les petits boutons de chaire. Erik prit un malin plaisir à redessiner les contours de la musculature fine du plus petit. Ce dernier avait désormais une respiration plus que saccadé. Il gémit de plus belle, ne s'arrêtant que pour respirer.

« Erik… souffla le brun. Dépêche-toi.

- Que je me dépêche… Pourquoi faire ? »

L'homme allongé n'en pouvait plus. Il avait demandé à son compagnon de lui dénouer les épaules et lui… lui en avait profité pour lui faire ces choses avec ses mains. Il avait osé abuser de la situation ! Qu'est-ce qu'il pouvait être perfide par moment. Mais Charles ne dirait rien de tout cela à qui que ce soit, parce qu'il adorait ce qu'Erik lui faisait. Et ce à chaque fois.

FIN

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