J'ai longtemps hésité avant de poster ça. Parce que bon, Pelican Bay n'est pas terminée, cette fiction non plus, et voilà. Sauf que je sais comment va finir Pelican de façon assez claire, je sais à peu près comment va finir celle ci, et elle est bien avancée... Que Diable! Postons!
Ceci est un Destiel, donc c'est slashique, donc y'aura du citron. C'est pour ça qu'un des chapitres sera M. Le reste de la fic sera quelque part entre K+ et T. Disons T- . Ou K++.
C'est un Univers Alternatif, parce que, j'ai essayé, et j'arrive décidément pas à écrire quelque chose de décent dans le monde de Supernatural. Cas et Dean sont donc tout les deux Zhumains. Et Cas est un soldat américain. Donc il est en uniforme. ... Je tenais à le préciser. Des fois que ça intéresse des gens qui seraient, comme moi, un peu cinglés avec les uniformes de l'armée.
Voilà, voilà, ce que vous reconnaissez ne m'appartient pas, je ne gagne pas d'argent avec mes écrits, c'est pas moi qui a inventé SPN, de toute façon, si c'était le cas, je ne serais pas là en train d'écrire du Destiel mais quelque part en train d'essayer de flirter avec Speight Jr.
Bonne lecture!
Juillet 2005
Dean Winchester se laissa tomber sur le canapé noir en laissant échapper un soupir. Il saisit la bière posée sur la table basse, celle que Sam n'avait pas terminée. Il la vida presque cul-sec avant de basculer la tête en arrière en fermant les yeux. Il était épuisé. C'était Dean qui avait voulu déménager le plus rapidement possible. Parce que la cohabitation avec son frère devenait de plus en plus difficile, parce qu'il était tombé amoureux de cet appartement, et surtout, parce qu'à 32 ans, il estimait qu'il était temps pour lui de vivre seul et de pouvoir ramener des filles dans son lit sans avoir à s'assurer que Sam était absent.
Dean redressa la tête et contempla la douzaine de cartons qui envahissait l'espace de son salon. Il passa une main entre ses mèches brunes, tout en réfléchissant à la conduite à tenir. Certes, Sam et lui avaient bien avancé: les meubles du salon et de la chambre étaient tous installés à leur place définitive, ceux de ce qui allait devenir un bureau reposaient dans leur carton, à même la moquette, attendant sagement d'être montés. Oui, ils n'avaient pas chômé. Dean secoua la tête et décida que les cartons attendraient le lendemain. Il saisit la deuxième bière, vide, celle ci, et se leva pour se rendre dans la cuisine. Il posa les bouteilles dans l'évier avant d'aller ouvrir le frigo. Celui-ci était vide de tout aliment solide. Il restait uniquement une bouteille de bière et le pack de canettes de soda que Sam avait amené avec lui. Dean referma le réfrigirateur d'un coup de rein.
Il traina des pieds dans le couloir, pour se rendre jusqu'à sa chambre, tout en organisant la journée du lendemain. D'abord dormir. Jusqu'à midi. Puis il se doucherait rapidement et sortirait manger au fast food en bas de la rue. Ensuite, il irait faire quelques courses, histoire de pouvoir survivre jusqu'à la fin de la semaine, puis il s'attellerait au déballage des cartons. Il éteignit la lumière du couloir et alluma celle de la chambre en soupirant. Il était pressé d'être finalement installé. Les déménagements, ce n'était pas son fort, en fin de compte. Dean retira son tee shirt et le lança au pied de son lit. Il commença à défaire sa ceinture, mais trois coups secs interrompirent son geste. Il fronça les sourcils, tourné vers la porte de sa chambre et persuadé qu'il avait rêvé. Mais on frappa une nouvelle fois. Dean jeta un coup d'oeil à son réveil: 23h48. Il retourna dans le couloir, sans prendre le temps de remettre son tee shirt: Sam devait sans doute avoir oublié quelque chose. Mais, lorsqu'il ouvrit la porte, ce n'était pas Sam qui se tenait dans la lumière du pallier. La jeune femme, ses cheveux blonds réunis en une queue de cheval, portait un bas de survêtement gris et un marcel blanc. Elle semblait être, tout comme Dean, sur le point de se coucher. Le regard vert de la demoiselle passa une seconde sur le torse de Dean avant de remonter sur son visage:
- Bonsoir, excusez moi de vous déranger.
Dean lui offrit un sourire charmeur:
- Aucun problème. Qu'est-ce que je peux faire pour vous?
Elle sourit et lui tendit une enveloppe, tout en remettant une mèche de cheveux derrière son oreille:
- J'ai reçu ça dans ma boite aux lettres, et... Enfin, j'imagine que le facteur s'est trompé de numéro.
Il fronça les sourcils et prit l'enveloppe, qu'il parcouru rapidement du regard. Puis il la tourna vers sa voisine, de façon à ce qu'elle puisse lire l'adresse:
- Oui, c'est bien mon adresse, mais comme vous pouvez vous en douter, je ne suis pas cette... Grace Novak.
La jeune femme eut un rire cristallin et dit en replaçant la même mèche derrière la même oreille:
- Non, vous n'êtes visiblement pas elle. Mais vous pourriez très bien être son fils.
- Ha, vous faites erreur. Je n'ai rien à voir avec cette brave femme. Je viens de m'installer ici. Aujourd'hui même.
- J'ignorais qu'elle avait déménagé... Il faut dire que nous n'étions pas très proches, toutes les deux. Elle était un peu... Etrange.
- Elle n'a pas vraiment déménagé, en fait. Elle est malheureusement décédée. Je n'en sais pas plus, si ce n'est que j'ai salement profité de sa mort.
Elle se mordit la lèvre:
- Je suppose que ce n'est pas très bien de rire sur ce sujet...
- Je suppose, oui. Je m'appelle Dean Winchester, dit il en tendant la main vers elle. Je n'ai pas encore mis mon nom sur la sonette donc je préfère vous le dire. Au cas où vous vous demandiez.
- Joy Morgan, répondit-elle en lui serrant la main.
- Je vous aurais bien invitée à boire un verre, mais mon frigo et désespérément vide, grimaça Dean.
- Pas de souci. Il faut que je rentre, de toute façon. Je travaille, demain.
Elle se recula de deux pas et dit avant de partir vers son appartement, à droite de celui de Dean:
- Mon nom est sur ma sonette, si vous me cherchez.
Dean la regarda rentrer chez elle en souriant comme un idiot. Au final, il aurait pu tomber plus mal. Il secoua la tête et referma la porte d'entrée. Il s'adossa à celle-ci et examina l'enveloppe que lui avait remis Joy. L'adresse était écrite d'une main masculine, sans aucun doute possible. Un peu brouillon, mais parfaitement lisible, sans doute écrite à la va-vite. Dean retourna l'enveloppe pour lire l'adresse de l'expéditeur. Un certain Castiel Novak. 5ème peloton d'une première compagnie. Quelque part en Irak.
- Un soldat, souffla Dean. Tiens donc.
Il posa la lettre sur la console dans l'entrée et retourna dans sa chambre. Le soldat n'était pas son problème. Il se rendrait au bureau de poste le lendemain, en revenant du supermarché. Il pourrait ensuite demander à Joy si elle voulait l'aider pour déballer quelques cartons. Ils se boiraient ensuite un petit apéritif. Voire plus si affinités. Dean sourit à l'idée de ce nouveau programme mais, pour le moment, il avait un autre projet: dormir. Il se laissa tomber sur son lit, le visage enfoui dans l'oreiller. Il chercha à tâton l'interrupteur afin d'éteindre la lumière, puis il tourna la tête sur le côté, de façon à ne pas mourir étouffé. Il se battit quelques secondes contre son jean, qui retrouva son tee shirt au pied du lit, avant de se glisser sous la couette. Le linceul du silence retomba sur la nuit, seulement troublé par le faible ronronnement du frigo.
Mais, après deux minutes de calme, Dean repoussa les couvertures et s'assit sur le bord de son lit. Il se gratta la tête des deux mains et soupira avant de se lever:
- Fais chier, tiens...
Il traversa le couloir jusque dans son salon, attrapant au passage la lettre du soldat. Il alluma la lampe de chevet à côté de la télévision et s'assit dans son fauteuil. Il retourna l'enveloppe plusieurs fois, inspectant l'écriture de Castiel Novak. Savait-il que Grace Novak n'était plus de ce monde? Probablement pas, s'il lui écrivait. Et, si personne ne l'avait prévenu depuis... Comment réagirait-il en apercevant le tampon rouge "décédé" sur la lettre qui lui reviendrait? Ce n'était pas une façon correcte d'apprendre un décès. Il n'y avait pas de façon idéale d'apprendre un décès. Mais Dean était bien placé pour savoir qu'une annonce bien faite rendait la chose plus facile à encaisser. Sam y avait eu droit. Pas lui.
Il se décida enfin à ouvrir l'enveloppe pour en sortir la lettre. Même écriture, plus facile à lire, cependant. Il avait sans doute eu plus de temps pour écrire la lettre que l'adresse. Dean soupira profondément avant de se lancer dans sa lecture.
"Hey Mam'
Je t'ai envoyé plusieurs mails, mais comme tu n'as répondu à aucun d'entre eux, je reviens à des méthodes de communications plus traditionnelles. Je sais bien que l'informatique n'est pas, et ne sera probablement jamais, ta tasse de thé. Tu as peut être même oublié comment ton ordinateur fonctionne. Je prendrais le temps de te réexpliquer à Noël, si tu veux.
Parce que, oui, le Lieutenant Colonel Sink nous a parlé d'une permission pour Noël et Jour de l'An. J'espère faire partie de ceux qui rentreront. Mais, vu que je ne suis pas rentré depuis mars et que je me comporte correctement, j'ai bon espoir. N'en parle pas à Gabriel, surtout. Je voudrais lui faire la surprise.
Je pense beaucoup à vous deux. Pas plus tard qu'hier, on a discuté avec une mère de famille. Enfin, discuté... C'est un bien grand mot. Disons qu'elle nous parlait et qu'on se contentait de hocher la tête de temps en temps. J'ai pas compris un mot de ce qu'elle nous disait. Et Sawyer non plus, à ce qu'il m'a dit. Enfin, bref, elle regardait ses enfants avec tant d'affection que j'ai tout de suite pensé à toi. Rajoute à ça ses deux enfants qui se taquinaient mutuellement, et j'étais devant un beau portrait de la famille Novak. En Irak.
Avant que tu ne te le demande, parce que je sais que ce sera le cas, mon genou va beaucoup mieux. Je ne boite plus du tout et seule l'humidité ambiante me chatouille un peu. Parce qu'il pleut beaucoup, ici. Ça ne me change pas trop de Chicago. A part qu'il fait un peu plus chaud ici. Et la nourriture et différente, aussi. On est bien nourris, on ne manque de rien, ça non. Mais je ne sais pas où ils ont dégoté leur cuisinier. On est loin des bons petits plats que tu nous prépare chaque dimanche. Je vendrais mon âme pour des frites et un bon rôti de porc. Mais le porc, c'est pas vraiment la viande qu'on trouve facilement, dans le coin.
Ça me manque. Chicago me manque. Toi et Gabe me manquez.
Vivement Noël... J'ai hâte, si tu savais...
Je t'embrasse. Je t'aime.
Cas' "
Dean se mordit la lèvre inférieure en soupirant. C'était son fils... Ça s'annonçait plus difficile que prévu. Il se leva pour attraper un stylo et du papier, puis revint s'asseoir, la tête entre les mains.
Il passa une bonne partie de la nuit à écrire sa lettre à un soldat inconnu.
xx-xx
Le vivandier emplit généreusement l'assiette en fer blanc de "purée de pommes de terre et steack haché" avant de la tendre au soldat devant lui:
- Bon appétit, Novak.
Castiel inspecta la bouillie grisâtre de son regard bleu océan, avant de le poser sur le vivandier. Il sourit ironiquement:
- Tu essaye de nous empoisonner, c'est ça?
- Arrête de fair ton malin et décarre d'ici.
Castiel saisit son assiette, la posa sur son plateau et dit d'une voix faussement joyeuse en s'éloignant:
- Bonne journée à toi aussi, Grey.
Il rejoignit la table où s'étaient installés Sawyer, celui qui était devenu son meilleur ami depuis qu'ils s'étaient serré la main au camp d'entraînement, et Jameson. Il posa son plateau face à Sawyer et soupira en s'asseyant:
- Bon appétit, les gars...
- T'as vraiment de l'humour, en fait, soupira Jameson.
Castiel croisa le regard moquer de son meilleur ami, avant que celui-ci ne lui demande:
- Comment va ton genoux?
- Mon genou va très bien, merci.
- Tu boite encore.
- Non. Je ne boîte pas, je...
- Tu clopine, ouais, je sais. Mais clopiner et boîter, chez moi, ça veut dire la même chose, figure toi.
Castiel soupira en saisissant sa fourchette:
- Le temps n'arrange rien...
Jameson secoua la tête:
- Le temps? Non, mais écoute moi ça. J'ai l'impression d'entendre ma grand mère. Le temps n'a rien à voir là-dedans. T'as pas de l'arthrose, Novak, tu t'es pris un ricochet. Tu aurais pû te faire rapatrier pour ça. Tu aurais même du, si t'avais pas insisté pour rester.
Castiel lui répondit d'un air absent, en faisant patauger sa fourchette dans la bouillie de son assiette:
- Me faire rapatrier? Et vous laisser ici tout seuls? Vous seriez paumés sans mes talents au combat.
- Tu parle de talents... T'es chanceux, et c'est tout.
Jameson plongea le nez dans son assiette en marmonnant. Castiel croisa le regard amusé de Sawyer. Il avait sauvé la vie du soldat Charlie Jameson à deux reprises depuis qu'ils étaient au front. Charlie ne cessait de répéter que Castiel avait eu de la chance, et qu'il aurait pu s'en sortir tout seul. Depuis Castiel et leurs frères d'armes aimaient se moquer de lui en titillant gentiment son orgueil.
Kelsey, la seule femme de leur peloton vint s'asseoir avec eux, un air excité sur le visage. Sawyer leva les yeux au ciel et s'exclama:
- Oh, Dieu! Tu viens nous annoncer une bonne nouvelle!
Elle hocha frénétiquement la tête, un sourire vissé sur le lèvres:
- Une excellente, même! Vous vous souvenez de la perm dont nous a parlé Sink? Non seulement elle est confirmée, mais elle est étendue à tous les soldats du premier bataillon.
Les trois hommes ne cachèrent pas leur joie. S'ils se tenaient bien, ils rentreraient tous chez eux pour les fêtes de fin d'année. Il n'aurait pas pu rêver mieux. Kelsey sortit une enveloppe et la tendit à Castiel:
- Oh, et Novak... Courrier.
- Du courrier, Novak? plaisanta Jameson. Te serais tu dégotté une petite amie?
- La ferme.
- Elle est jolie? Elle est comment? Brune, blonde, chauve?
Castiel regarda Sawyer, mi amusé, mi consterné:
- Quoi? Max, tu vas pas t'y mettre aussi!
Sa réaction fit rire ses trois amis, mais il les ignora et ouvrit l'enveloppe, sans même vérifier de qui elle venait. Il parcouru la lettre et, au fur et à mesure qu'il avançait dans sa lecture, son visage se décomposait et les rires des soldats s'estompaient.
"Mr Novak,
Je ne sais pas vraiment comment tourner cette lettre, mais j'estimiais qui vous méritiez des explications. Comme vous avez pû le constater, je ne suis pas votre mère. Mon nom est Dean Winchester, et j'ai emménagé hier dans cet appartement. Si cela m'a été permit, c'est uniquement parce que sa précédente locataire, votre mère, est décédée il y a maintenant un peu plus d'une semaine. Je suis sincèrement désolée que vous ayiez à l'apprendre de cette manière, j'ignorais qu'elle avait un fils et, à vrai dire, même si je l'avais su, j'aurais pensé que celui-ci aurait déjà été mis au courant.
J'ignore tout de votre mère et de ce qui s'est passé. Mais, si vous le souhaitez, je peux faire tout ce qui est en mon pouvoir pour apprendre les circonstances de son décès afin de vous éclairer sur ce point. Peut être devriez vous contacter Gabriel, dont vous parliez dans votre précèdente lettre. Je pense qu'il serait le plus apte à répondre à vos questions, mais aussi à vous aider à traverser cette épreuve.
Veuillez excuser mes propos maladroits. Sachez néanmoins que je me joins à votre peine et vous présente mes plus sincères condoléances.
Dean Winchester"
La feuille se mit à trembler entre ses mains et il sentit son sang brusquement refroidir. Ses yeux bleus restaient bloqués sur la signature de l'inconnu. Sawyer posa une main sur son avant bras, ce qui lui fit relever la tête:
- Cas... Ça va?
Il lui tendit la lettre, son cerveau tentant encore de gérer l'information. Il regarda son ami lire la lettre, la vue brouillée par un voile de larmes, luttant contre une vague de nausée. Sawyer releva les yeux sur lui au moment où une de ses larmes décida de s'enfuir pour dévaler sa joue.
- Merde, Castiel... Je suis désolé...
Il se leva et fit le tour de la table, passant la lettre à Jameson par la même occasion, et vint s'asseoir près de Castiel. Sa main retrouva sa place sur l'avant bras de son ami.
- Tu devrais en parler à Sink... Il faut que tu rentre. Au moins quelques jours... Tu peux pas rester ici. Pas dans ses conditions.
- Non, dit Castiel d'une voix si peu assurée qu'il se surprit lui même. Ce type, il est... L'enterrement est sans doute...
Il n'arrivait plus à terminer ses phrases, mais Maxim ne lui en tint pas vigueur:
- Pense à ton frère, Cas... Il en est arrivé là tout seul. Tu dois rentrer, au moins pour lui.
- Et Sink n'a rien à dire contre ça, ajouta Charlie. On a le droit de rentrer lors du décès d'un proche. C'est dans les textes de lois.
- Rentre à Chicago, dit doucement Maxim.
Castiel hocha fébrilement la tête et essuya ses larmes:
- Il faudra... Je pourrais pas le voir et...
- J'irais lui parler, interrompit Sawyer. T'as pas de souci à te faire. On s'occupe de tout jusqu'à ton départ. On est là, okay?
- D'accord... Merci...
Maxim posa une main réconfortante sur l'épaule de son ami et jeta un oeil à Jameson et Kelsey par dessus son épaule. Ils étaient là, tous les trois, mais ça n'allait pas être facile. Pas pour eux, et encore moins pour Castiel.
Au cas où vous vous demandiez: Oui, j'ai un "turc" avec les uniformes militaires.
Et quand je dis un truc, c'est un gros truc, hein.
Voilà, Voilà..
*sifflote innocemment*
