Une envie d'écrire soudaine, c'est largement inspiré du "voleur d'ombre" de Marc Levi, livre que j'ai pris plaisir à lire et que je vous conseille vivement. Du coup je me suis dit qu'une sorte de cross over pourrait donner quelque chose, personnellement je trouve ce chapitre pas térrible mais je n'ai pas de béta ni la patience de recommencer une sixième fois la version de ce prologue, enfin bon... J'ai essayée une nouvelle manière d'écrire, vous m'en direz des nouvelles :)


La première fois que c'est arrivé je devais être en primaire. J'ai paniquée, évidemment.

J'ai tout fais pour lui rendre je vous le jure et j'ai priée si fort pour que personne ne le remarque, mais il faut se rendre à l'évidence : personne ne regarde plus loin que le bout de son nez, alors son ombre vous pensez bien.

Je l'avais volée à Santana, Santana Lopez. Je le sais parce que c'est son ombre qui ma soufflé le nom de son propriétaire. J'avais voulue tout dire à maman mais elle disait toujours que j'avais l'imagination trop développée alors se présenter devant sa mère du haut de ses huit ans et lui dire timidement « Maman j'ai volée l'ombre d'une fille de ma classe aujourd'hui » vous pensez bien qu'elle aurait ris de sa voix mélodieuse et douce tout en me caressant la joue avant de me demander de filer dans ma chambre.

Alors je n'ai rien dit mais j'ai attendue d'être seule dans ma chambre et quand la lune s'est montrée, l'ombre que j'avais dérobée s'est assise sur mon lit à côté de moi, elle était plus petite et plus menu mais elle dégageait une grande force et tellement de peur aussi. Je lui ai demandée ce qu'elle voulait, me rendant compte à quelle point j'étais folle de parler à une ombre qui n'étais même pas la mienne, j'avais rougis de gène.

L'ombre à pouffer voyant mon trouble, j'avoue avoir été vexée un instant mais j'ai rassemblé mon courage et lui ai demandé une nouvelle fois pourquoi avait elle pris la place de mon ombre à moi et ou était elle passée.

De suite elle à arrêté et j'ai sentie une immense tristesse l'envahir, je ne pourrais probablement pas vous décrire ce que ça fais, les ombres ne parlent pas vraiment mais elles communiquent par vague de sensation. Le reste c'était à moi de deviner le contenue du message. Au bout d'une demie heure de « conversation » des plus laborieuse je compris que son propriétaire était d'une solitude à en mourir. J'ai acquiesé puis me suis endormie épuisée de toute cette agitation. La nuit j'ai rêvé que je volais l'ombre de mon père, mais pour ça il aurait fallut que je le connaisse.

Le lendemain j'avais filée dans le salon allumer la télé et regarder la météo, il fallait qu'il fasse beau pour que je récupère mon ombre, j'espérais surtout que Santana n'avait pas découvert le changement de la sienne. Avec un soupir de soulagement j'avais courue pour la première fois de ma vie pour aller à l'école, il faisait suffisamment beau pour que je puisse faire l'échange sans que personne ne remarque rien. Je me souviens avoir paniquée quand je me suis retrouvée devant elle une heure plus tard dans la cour de récréation, je ne savais pas comment faire l'échange.

Ce fut maladroitement que je m'approcha d'elle jusqu'à ce que nos ombres se mêlent.

Elle m'avait regardée, à la fois contrarié et curieuse de savoir ce que je pouvais bien lui vouloir mais je n'avais pas fais attention, ma vision à moi était focalisée sur nos ombres qui se livraient bataille. Quand j'avais constatée que la lutte durait j'avais relevé la tête terrorisé à l'idée que la petite fille en face de moi constate ce qu'il se passait sous nos pieds, m'a bouche s'était asséchée et j'avais du faire un effort colossale pour retrouver contenance. Il fallait que je gagne du temps alors je lui avait proposée la première chose qui me vint à l'esprit. Quand j'y repense je me dit que c'était à la fois la meilleure et pire chose que j'ai faite, proposer à Santana Lopez de devenir son amie c'est quand même risqué.

Je n'ai jamais su pourquoi c'était tombée sur moi, pourquoi à cet âge là et ce que j'étais sensé faire de ce « don ».

Même dix ans plus tard je me posais ces questions tout les matins, pensant recevoir par miracle une réponse, qui au final ne venait jamais. Ma scolarité fut laborieuse, ne comprenant pas le fonctionnement de mon « pouvoir », j'avais du faire face à de nombres situation délicates (en faite je pense surtout à la fois ou j'ai voler par erreur l'ombre de ma directrice de collège... Il y a des choses que l'on préférais ne pas se souvenir). Les ombres sont bavardes quand on les comprends, souvent elles me demandaient principalement de l'aide pour leurs propriétaires mais j'avais réussi à les faire taire avec les années. J'avais été reléguée au rang d'asociale dans les établissements que j'avais fréquentés mais ça ne me gênais pas, du moment que j'entrais le moins possible en contacts avec des ombres tout allait pour le mieux. A vrai dire cela faisait plus de deux ans que je réussissais à garder ma propre ombre mais je restais solitaire par habitude, l'avantage d'être seul c'est que l'on écoute la plus merveilleuse des mélodies à tout heures du jour ou de la nuit : le silence.

Enfin je n'étais pas si seul que ça vue que depuis ce fameux jour Santana ne m'avais jamais quitté, on ne parlais pas beaucoup, mais la présence de l'autre nous rassuraient.


« -San, tu crois au surnaturel ? » Je lui avais demandée d'une petite voix

« -Non » Sa réponse avait été souffler avec un certain dédain

« -Même pas un peu ? »

« -Je te dit que non »


Ca avait été ma seule et unique tentative de lui avouer mon secret après toute ses années mais j'avais abandonnée l'idée aussi vite qu'elle était venue, perdre la seule personne qui reste avec vous est une mauvaise perspective.

On s'était quittée après ce bref échange nous promettant de nous retrouver le lendemain à 9h05 devant les grilles du lycée pour cette maudite rentré. Je ne su jamais pourquoi la latina était restée toutes ses années au près de moi avec mon côté taciturne ce ne devait pas être si simple mais aujourd'hui j'étais fière de pouvoir affirmée qu'elle était mon amie envers et contre tout. Sa verve avait le don d'éloigner tout les indésirables et protéger notre petite bulles à toute les deux. Après tout nous n'avions plus qu'un an à tenir avant de pouvoir voyager librement et quitter tout ses idiots du lycée.

Ce ne devait être qu'une année comme les autres, silencieuse et ennuyeuse mais il faut croire que ce que l'on pense acquis ne l'est jamais. Je n'aime pas le changement.

« -Hey barbie attend moi ! »

Avait elle crié, visiblement derrière moi, engloutie par la masse d'étudiants qui se dirigeait tant bien que mal vers leurs différentes classes, tous des macaques...

« -Tu vois bien que je peux pas Satan ! »

Dis je en grognant tout en me faisant poussée à mon tour par la foule, cette situation m'énervait, cette journée m'énervait, la terre entière m'énervait aujourd'hui ! Je pensais avoir atteins le summum quand je me rendis compte que quelque chose avait changer. Une sensation oublié revenue. Je paniqua, priant pour que ce ne soit pas ce que je pense. Je regarda tout autour de moi et maudis le soleil qui dans course folle avait décidé de laisser trainer quelque uns de ses rayons dans les couloirs du lycée. Je venais de faire un échange d'ombre sans avoir la moindre idée de son propriétaire, il y avait beaucoup trop de monde pour que je puisse distinguer son propriétaire ou du moins rédiger mentalement une liste de toute les personne présente à ce moment là.

Ma respiration se fit plus abrupte, une bonne grosse crise de panique se profilait à l'horizon et je du utiliser tout l'effort de monde pour me dégager de la foule cherchant les première toilettes. J'entra perdu dans lune cabine et essaya de souffler calmement sans grand succès, mon rythme cardiaque avait une cadence insoutenable, ce fut au moment ou je crus m'éffrondrer dans ses toilettes que mon ombre s'étira jusqu'à s'assoir sur les toilettes me mimant une manière de respirer. Elle était plus petite que moi, avec de long cheveux légèrement ondulé. Je n'avais jamais vue une ombre si agité mais j'exécuta ses mouvements indiquer, quelques instants plus tard je retrouvais une respiration normale quoiqu'un peu erratique. L'ombre parut soulagée et je m'adossa à la porte fatiguée.

« -A qui appartiens-tu ? »

J'avais espérée une réponse, le nom de leur propriétaire était la seule chose que les ombres pouvait dire, seulement celle là se contenta de secouer la tête de gauche à droite énergiquement.

« -Comment as tu fais ? Normalement j'avais réussi à arrêté ça »

Il y a avait une once de colère dans mon timbre, l'ombre sembla se recroqueviller sur elle même comme apeuré par mon ton. Je soupira et repris d'une voix plus douce ma question comprenant que je soutirerais rien de cette ombre par ce moyen là.

Je devais impérativement retrouver son propriétaire au plus vite.


Voilà un petit prologue, je suis pas contre une reviews ou un ice tea (je vous laisse le choix!)

Tache