Bonjour à tous,
Décidant de faire une mini-pause dans mes révisions (faut bien souffler un peu, sinon on pète les plombs !), j'ai écrit le 1er chapitre d'une fic qui sera assez courte, et très franchement, sans prétention aucune.
En fait, en écoutant une chanson sur le net, j'ai été inspirée pour écrire une petite histoire, où notre cher Draco part à la chasse … Le texte sera sans grand phrasé stylistique, ni poésie, ni véritablement sentiments et émotions très détaillés, comme j'en ai plutôt l'habitude, mais bon, de temps en temps, un petit texte juste comme ça, ça fait du bien aussi.
En espérant en tout cas que ça vous plaira, je vous embrasse tous et vous souhaite une bonne lecture !
Disclaimer : la plupart des personnages et lieux cités sont à J.K. Rowling.
Rating : K
Dédicaces : ma petite Younette, tu me manques infiniment. Je sais que tu sais que je pense très fort à toi, mais je te le redis quand même : ) J'espère vraiment te retrouver très bientôt. Je te fais mille bisous, je t'adore tant !
Ssounette, ma chère et adorable Ssounette, et oui, surprise ! Ce texte est déjà là ! Ta curiosité va enfin pouvoir être étanchée, quoique … Je prédits que tu seras encore plus impatiente à la fin du texte, mais bon … Je prends le risque de me faire étriper, parce que je sais aussi que tu aimeras cette nouvelle fic (enfin, j'espère !). Bisous : )
Dans mes filets …
Etape 1 : Attirer son attention
Les plans de Draco Malefoy étaient toujours géniaux. Machiavéliques à souhait. Et parfaits, cela va sans dire.
Mais celui-ci était certainement le pire de tous ! Enfin, pour sa victime … Car aux yeux de son exécuteur, il s'agissait sûrement là de sa plus grande réussite. Salazar Serpentard lui-même en aurait verdi de jalousie, et applaudit d'admiration !
C'est donc avec un sourire satisfait, et l'impression puissante que rien ne pourrait lui résister aujourd'hui, que le prince des Serpentards sortit ce jour-là des cachots, traversant tout Poudlard d'un pas déterminé.
Aux yeux de tous, il aurait pu paraître aussi arrogant et prétentieux qu'à l'ordinaire. Mais aux yeux de ceux qui le connaissaient bien, il y avait incontestablement anguille sous roche …
Ce que lui fit remarquer son amie Pansy Parkinson à peine se fut-il assis à la table des Vert et argent pour prendre son petit déjeuner :
« Oh oh, toi mon Drake tu prépares un sale coup, aujourd'hui ! »
Le blond ne répondit que par un petit sourire en coin, et attrapa la confiture sur la table.
Se penchant vers son camarade et complice de tous les coups pendables, Blaise Zabini ajouta d'un ton narquois :
« En effet … et je mettrais la tête de Grégory à couper que ce sont les Gryffondors qui vont en faire les frais. »
Tandis que Goyle s'étranglait d'indignation avec son porridge d'être ainsi pris pour cible par le vil Serpentard, Draco ricanait doucement, en murmurant quelque chose qui ressemblait à un « Ca se pourrait bien … »
Enfin, avec son flegme habituel, Théodore Nott participa à la conversation, apportant sa contribution en même temps qu'un panier de croissants volé à la table des Poufsouffles :
« Et il y a fort à parier que c'est plus précisément le lion des Rouge et or que tu comptes prendre dans tes filets ! »
Ce coup-ci, Malefoy manqua de s'étrangler lui aussi, et c'est en crachotant son jus de citrouille sur Vincent qu'il demanda à Nott :
« Mais mais mais … qu'est-ce qui te fait penser ça ? »
Pansy, Blaise et Théodore -ainsi que Grégory, mais lui sans trop savoir pourquoi- levèrent les yeux au ciel, avant de se tourner vers leur ami et de lui dire en chœur :
« On te connaît tellement, enfin ! »
Leur petit prince ne répliqua rien, et choisit de bouder quelques secondes. Alors, cléments, ses camarades firent mine de le supplier de leur révéler en quoi consistait cette fois son plan, qu'ils supposaient génial puisque concocté par lui.
Il doit être écrit quelque part que les flatteries perdront un jour les Malefoy, car Draco ne céda pas plus de 3 minutes et 12 secondes à l'irrésistible envie de faire profiter ses proches de son idée effectivement géniale -puisque en effet concoctée par lui !
« Et bien, c'est simple … Je vous annonce que dans moins de 10 jours, j'aurais mis Harry Potter unique du nom -et heureusement !- dans mon lit, et qu'en plus de tout, mesdames et messieurs, je l'aurais rendu accro ! » annonça-t-il, extrêmement fier.
Crabbe lança au blond un regard bovin -où l'on sentait tout de même un réel effort de compréhension- et demanda :
« Mais accro à quoi ? A ton lit ? »
Malefoy soupira profondément, exaspéré de tant de bêtise réunie en un seul crâne -même large-, mais ajouta toutefois avec patience :
« Mais non. Accro à moi. »
Un petit silence suivit cette déclaration, puis un tonnerre d'éclats de rires secoua les amis de Draco. Celui-ci les regarda, incrédule : encensaient-ils le machiavélisme et le génie de son plan, ou s'en moquaient-ils au contraire avec une impudence rare ?
Ce fut Pansy qui l'éclaira sur ce point, quand elle réussit à dire, entre deux fous rires : « Mais enfin, Dray, tu sais bien que c'est impossible … Que tu arrives à le coincer dans un couloir de Poudlard pour lui faire des trucs, d'accord … mais que tu le rendes amoureux de toi ! » Et tous repartirent dans un grand fou rire.
Vexé, le blond se redressa de toute sa dignité bafouée, et précisa d'un ton sombre :
« Comment pouvez-vous mettre en doute mon charme ? Quand j'avais une cible en tête, personne n'a jamais pu me résister. »
« Bien sûr. » admit Blaise, avant d'ajouter, les larmes aux yeux alors que son fou rire revenait : « Mais il n'a jamais été question de Potter, avant ! »
« Ca ne fera pas de différence. » conclut Malefoy, buté, tout en massacrant l'air de rien le croissant de Goyle avec lequel il était en train de jouer.
Toujours philosophe, malgré son hilarité, Nott rajouta son grain de sel :
« Si, ça fera toute la différence. C'est Potter. Potter, Draco … » répéta-t-il, comme si le blond n'en avait pas pris conscience jusqu'à présent.
« Et puis d'ailleurs, » reprit la jeune fille, plus sérieuse cette fois, « pourquoi lui ? Je ne vois pas ce que ça t'apporte de coucher avec ton pire ennemi, ni à quoi ça rime de le faire craquer pour toi -sans parler, une fois de plus, de l'impossibilité d'arriver à un tel résultat, bien entendu ! »
Se calant dans sa chaise, Draco jeta un petit coup d'œil à la table des Gryffondors, où sa future cible, inconsciente du danger qui la guettait, riait de bon cœur d'une plaisanterie de ses camarades. Puis le blond revint à la conversation, et fit, retrouvant son petit sourire énigmatique et narquois :
« Parce qu'il n'y aura pas de plus belle victoire pour moi que de rabaisser le binoclard au rang de carpette énamourée devant moi. J'aurais tout ascendant sur lui après ça … » Il s'arrêta une seconde, comme s'il savourait déjà sa victoire à venir, puis reprit face à ses amis qui le regardaient cette fois très sérieusement : « Quant à mes chances de réussite, elles sont totales, puisque j'ai un plan. »
Il avisa alors Harry et ses amis se lever de table et quitter la Grande Salle. Se tournant alors vers son groupe, Draco fit :
« Je vais d'ailleurs le mettre en application, et pas plus tard que maintenant. » Il se leva, et agrippant la manche de Zabini, il fit d'un ton qui n'entendait recevoir aucune contestation : « D'ailleurs, voudrais-tu bien me suivre, mon bon Blaise ? J'ai besoin de ta contribution pour la 1ère étape … »
« Et qui est ? » demanda le jeune homme noir, tout en se levant malgré tout pour suivre son camarade -assez curieux, en fait, de voir Draco se mettre en chasse de Potter.
« Etape n°1 : attirer son attention. » répliqua le blond, avant d'entraîner d'un pas rapide l'autre vers la sortie.
C'est ainsi que, toujours aussi inconscient de la sombre menace qui planait sur sa pauvre petite tête décoiffée, Harry, en passant dans le couloir qui le menait à son cours d'histoire de la magie, put surprendre son nom dans une conversation. Laissant Ron et Hermione -pris dans une discussion animée à propos de la SALE- le dépasser, il s'arrêta, et s'avança de quelques pas vers un renfoncement de mur.
Là, il entendit, sans être vu, Malefoy glisser à Zabini, sur le ton de la confidence :
« … tu vois, je n'envisage pas ça avec quelqu'un d'autre que Harry. »
« Mais quand même ! Potter, quoi ! Je … je ne comprends pas, Drake … »
« C'est comme ça, Blaise. Moi non plus, je ne comprends pas pourquoi. Mais c'est lui, je ne vois personne d'autre … »
Et les deux jeunes hommes, continuant de parler à voix basse, s'éloignèrent dans la direction opposée, sans apercevoir Harry, toujours dissimulé derrière ce mur.
Le brun était étonné de ce qu'il venait d'entendre : de quoi pouvaient bien parler les deux Serpentards ? Etonnamment, il ne semblait pas s'agir d'un sale coup contre lui, cette fois … Le ton de Malefoy était beaucoup trop doux pour ça.
Et puis, il avait rêvé, ou il avait bien entendu le blond l'appeler par son prénom ?
