Titre : Un joli rêve
Auteur : ylg/malurette
Base : Oglaf
Personnage/Couple : Snow Queen(/L'Aventurière)
Genre : PWP
Gradation : PG-13 / T
Légalité : propriété de Trudy Cooper, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.

Prompt : "Oglaf - The Snow Queen (Greir) - masturbation"
sur le Grand Kink Mème Anonyme en Français [DW]
Continuité/Spoil éventuel : Meltwater et Solstice
Nombre de mots : 400+

oOo

Cette Aventurière venue célébrer le printemps et apporter un peu de lumière dans la sombre vie de la Reine des Neiges… Elle ne peut pas l'oublier. Elle en rêve et il neige en plein été. Des gelées précoces s'abattent dès l'automne quand elle se réveille, brûlant d'impatience à l'idée de la revoir revenir à elle.
Ce qu'aucun homme avant elle n'a jamais su lui faire, la Reine garde en mémoire chacune des caresses savantes prodiguées par sa belle, et ce souvenir la tient en attente.

Il faut pourtant qu'elle se rendorme encore plusieurs semaines ; le temps n'est pas encore venu. Mais sans elle pour la bercer, que faire ?
Les mains de glace parcourent son propre corps, tirant un pauvre écho des jeux inventés l'hiver précédent.

Un gentil Yeti, prévenant, lui sert une tasse de thé et lui prête une manique. Le thé est bon mais ne l'avance pas beaucoup. Le tissu épais, rugueux, lui rappelle celui de tous courtisans passés, Greir incluse, et lui donne l'illusion qu'une main autre que la sienne s'aventure sur son corps. Elle redécouvre ses propres formes, flattée comme par son amoureuse. Elle se sent belle et désirable, désormais. L'on est là pour la contenter, elle, petite reine, et pas juste pour ramener le printemps.
Des compliments, un sourire si tendre ; pas de baiser parce que, quand même : elle est la Reine des Neiges et son contact direct est trop dangereux. Oh mais dans ses rêves, elle y a droit. Recevoir des baisers, et en donner aussi.
Des caresses et encore des caresses. Sur tout son corps, pas juste un ou deux points sensibles. Ses seins, bien sûr : ronds et fermes, le froid les garde en forme avec les tétons bien dressés ; ses soupirants jonglent avec. Et puis son ventre, ses cuisses, et même son cou, ses bras… tout son petit corps transi a droit à l'amour.

Quand elle est bien réchauffée elle peut arracher ce gant et l'envoyer voler, comme si elle déshabillait son amante, et elle ne fait plus la différence : cette main au creux de ses cuisses, que ça soit la sienne ou une autre, cette main la connaît par cœur et sait comment l'amener au plaisir. Appuyer ici, frotter doucement, plus fort, plus vite et oh – elle fond.
Dans son plaisir elle s'arcboute, se prend dans les draps de son lit. Un rideau de gaze l'effleure, si léger, si doux ; ça pourrait être une longue tresse ornementale et elle retombe, comblée, dans son nid de fourrure – en rêvant encore à une certaine petite toison bouclée.