Auteur: Lounna (ou Jenny)
Disclaimer: Tout l'univer, personnages (ou presque), sortilèges et blabla sont à J.K Rowling !
Petit mot: Voici une nouvelle histoire, je ne quitte pas les Maraudeurs comme vous le voyez. Je tiens à dire que mon autre histoire: Shadows and Fire, n'est pas terminée et que je la continuerai (évidement), d'ailleurs un immense merci à tout mes Reviewers (100 Reviews en tout O_o) :D
Cette histoire est centrée sur les Maraudeurs en général, mais davantage sur Sirius Black et Emily Grant (Une inconnue, tout droit sortie de ma tête).
J'espère que ça vous plaira ! Laissez des reviews :D C'est ma paie morale. Mdr.
Plus jamais d'alcool.
POV Emily Grant.
Tout commença un matin. Le moment que je préférais dans une journée, dans toute une vie même. Un temps de pause, permettant aux esprits ensommeillés de ne pas penser ou au contraire d'envisager la journée qui suivrait. Les rayons du soleil transperçaient timidement les rideaux blancs de la chambre, comme un voile irréel nous appelant vers le monde. J'ouvris mes yeux, je n'avais aucun souvenir de la soirée précédente, presque comme tout les matins depuis deux semaines. Je bougeai imperceptiblement ma main de côté en inspirant profondément. Au moment où je refermais mes paupières ma main toucha une autre main. Je bloquai ma respiration. Merde, où j'ai bien pu le trouver celui-là . Je me redressai sur un coude vers mon inconnu, en me convainquant d'ouvrir une bonne fois pour toute mes yeux vers celui-ci. Et là, ce fût le choc.
« Black » criai-je mentalement. Je m'éloignai le plus possible de son corps inerte ou presque en essayant de me rappeler par quel moyen il était arrivé dans mon lit.
Bien jouer ma vielle, t'arrives même à rapporter les plus belles ordures dans ton lit maintenant.
Je me frappai mentalement. Programme dans l'immédiat: Arrêter de fixer son joli derrière, se souvenir de la soirée d'y hier, le foutre dehors sans aucune politesse.
Je crois que la première partie du plan ne fonctionne pas. Quelle cruche ! Quand on est consciente de son penchant pour les belles créatures dans son genre, ce qui en soit un énorme défaut, on tache de changer et d'y remédier. Ok Zen ! Au moment où j'entreprenais une technique de relaxation bidon il se retourna et fit accidentellement tomber le draps par terre. Mes yeux s'écarquillèrent. Au moins, j'avais du prendre mon pied. Arrête de le fixer ! Arrête de fixer ce truc ! Bordel Arrête ! Et comment voudrais-tu que j'arrête de fixer un truc aussi viril ?
Soit, je suis une jeune fille de 19 ans, c'est-à-dire, dans mes plus belles années pour découvrir les joies du sexe. Mais s'il se réveille, je pense bien, que toute joie aura volé en éclats.
« Argh! » murmurai-je.
« Ouqu'jesuis » grogna le corps inerte, fort bonnement fait.
Oups! Il écarquilla les yeux et bailla.
« C'est quoi ton nom ? » demanda-t-il en se recouchant.
Ca c'était la meilleure ! Nous avions tout de même passé sept ans dans le même collège et il se trouvait, par le plus grand hasard des choses, qu'il était le meilleur ami de l'ex-copain de ma meilleur ami. Oui, c'est difficile à comprendre, mais on s'en fiche puisque je vous dit qu'il me connaît très bien et encore, s'il n'y avait que cela. Il fronça les sourcils et se releva en sursaut.
« Grant ! » Il tomba du lit dans une grâce peu comparable.
Quel idiot, ça serait cool qu'il se soit fendu le crâne ! Si les flics m'interrogent je dirai qu'il avait une déficience mentale, et que je n'y suis pour rien. Ouais, super le plan !
Dans un crac inquiétant, il se redressa.
« J'ai couché avec Grant ! » dit-il en fermant les yeux.
« Au cas où tu ne t'en serais toujours pas rendu compte j'ai un prénom, comme la plupart des humains sur cette planète.
-Ouaip. Sans blague. Dit-il sarcastiquement. Tu peux me dire par quel malheur je me suis retrouvé dans ton lit ?
-Seulement si tu me réponds par quel malheur j'ai pu accepter de coucher avec un si mauvais coup !
Ca c'était simplement pour le vexer, car il venait de blesser mon égo.
-Moi un MAUVAIS coup ?
-Parfaitement !
-Tu ne te souviens plus de rien ! Enfin je crois. Dit-il en réfléchissant. Tu ferais bien de te couvrir tu vas attraper froid. Me dit-il.
Je me rendis compte que j'étais encore complètement nue sur le matelas. Je me levai sans aucune gêne et attrapai le premier truc qui arriva sous ma main. Ai-je besoin de préciser que c'était un tee-shirt du « Roi Lion » , ramené par mon père lors de son voyage à Paris ?
-En fait c'était beaucoup mieux avant !
-Grand bien te fasse. T'as l'air encore plus idiot que moi par terre.
-Je ne peux pas bouger tant que tu continues à me regarder.
-Ha ! Ca c'est la meilleur Mr Black, on ose pas montrer son seul atout à une jolie fille ? Au cas où tu n'aurais pas remarqué, j'ai déjà tout vu et touché.
-Retournes-toi Bordel !
-Comme tu voudras, dis-je, en regardant le miroir en face de moi qui le reflétait, sans qu'il le sache.
Il se leva, une main pour cacher son intimité, l'autre cherchant un vêtement. Il grogna en sortant de sous le lit sa chemise entièrement déchirée. Ha merde, je crois bien que j'ai été un peu trop impatiente !
-Une vraie tigresse ma parole ! Dit-il en cachant mal son énervement.
-Désolée. J'étais bourrée, je te rappelle.
-Non, non, non ! J'étais bourré, et tu as profité de moi. Corrigea-t-il.
-Ca c'est sûr ! Entre nous deux, je suis la plus prédisposée à profiter des mecs ! Ce n'est pas moi qui ai la réputation d'être le plus salaud des Dom Juan, je te rappelle.
-J'ai peut-être cette réputation la et je couche peut-être avec tout ce qui passe, mais je fais au moins attention à ne pas coucher avec une fille aussi idiote que toi. Merde, j'ai du vraiment me faire chier cette nuit! Tona-t-il en enfilant un sous-vêtement.
Ma rage amplifia. Comment pouvait-il sortir des propos pareils ? Je savais qu'il ne m'aimait pas, c'était aussi de ma faute, mais me reléguer au rang d'idiote ! Ca je ne l'accepterai pas !
Je me tournai vers lui, fulminante. Je mis un index sur son torse, en tachant de trouver les bons mots pour me défendre.
« Écoute-moi bien Sirius Black. J'espère au moins que ces paroles rentrerons bien dans ton crâne. Je mérite peut-être que tu me détestes, mais je ne tolérerai pas que l'on m'insulte ! Si l'on a couché ensemble ce n'est certainement pas de ma faute à moi ! La prochaine fois, tu contrôleras ça. Dis-je, en frappant dans son entre-jambe. »
J'enfilai un pantalon à la hâte, en ouvrant la porte de ma chambre.
« Maintenant, j'aimerai que tu nous laisse seules, moi et mon idiotie » hurlai-je.
Il attrapa avec rage sa chemise en lambeaux et sortit, sans m'accorder un regard et en ignorant avec belle prouesse qu'il n'était pas vêtu assez convenablement pour se promener dans Londres. Je sortis derrière lui en me dirigeant vers la cuisine. J'eu à peine le temps d'entendre la porte claquée et Lily entra, les yeux écarquillés.
« C'est Sirius que je viens de voir sortir presque à poil ? » demanda-t-elle en posant sur la table une assiette de crêpes.
« Non, non ! C'était Aladin et ses quarante traqueurs.
-Voleurs. Corrigea-t-elle.
-Bouais. On s'en fiche, j'ai couché avec lui. Dis-je, en mordant rageusement dans un crêpe. Je me relevai rapidement. Elles sont cramées Lily !
-Je crois que ce n'est pas mon truc la patisserie. Dit-elle, la mine déconfite." Elle s'assit en prenant sa tête entre ses mains.
J'ouvris le robinet et me rinçai la bouche. Lily avait du mal à oublier l'imbécile et une discussion sérieuse s'imposait entre elle et moi désormais. Je l'avais laissé essayer toutes sortes de remèdes, plus farfelus les uns que les autres, pour qu'elle l'oublit définitivement. Elle s'était notamment prit de passion, plus ou moins, pour le point de croix, la cuisine chinoise, la danse, le saut à l'élastique et enfin le saut en parachute. Mais rien n'y avait fait, elle avait seulement conclut avec tous ces échecs qu'elle était incapable de faire une chose bien et intéressante.
« Écoute, ma belle. James est un salaud, tout comme son poteau. Ok ? Tu peux essayer autant de chose que tu veux et même essayer de te tuer en saut à l'élastique, mais ça ne changera rien. Il faut que tu tournes la page... Non, il faut carrément que tu la déchires, que tu la piétines et que tu la brûles. Oh, je sais ce que tu vas me dire. « J'ai vécu avec James pendant deux ans, comment veux-tu que j'oublis mon premier amour ? ». Et bien c'est simple, lorsque tu penses à lui, tu n'as qu'à t'imaginer qu'il est laid et qu'en plus c'est un beau salaud, ce qui est vrai ! Remémores-toi le mal qu'il t'as fait, et à moins que tu sois sado-masochiste, tu n'oseras plus penser à lui.
-Bouais. Je vais essayer. Mais tu sais, ce n'est pas aussi simple que tu le dis. Pour toi c'est facile, tu n'as jamais expérimenter cela. Alors tu ne sais pas ce que ça fait...
-Peut-être, mais j'ai suffisamment vu mes amis souffrir à cause des Maraudeurs pour en savoir quelque chose sur la question. Toi, Meredith et Kate, êtes tour à tour sorties avec un des Maraudeurs... et comment êtes-vous sorties de vos relations ? En petits morceaux pourris ! Les autres se sont très bien remises de la fièvre Maraudeurs, et comment ? En déchirant la page; Et non pas en s'imaginant qu'ils reviendraient vers elles.
-Je sais que tu as raison. Je suis pitoyable, pas vrai ?
-Seulement si tu continue de dormir avec son tee-shirt. Dis-je en souriant.
Elle grimaça et partie se changer en quatrième vitesse.
POV Sirius Black
Non, mais ça c'était vraiment la meilleure ! Elle ose me mettre dehors ? Moi le meilleur coup au lit que Londres ait jamais connu depuis des siècles ! Je sortis dans le hall d'entré de l'appartement et m'arrêtai soudainement, me rendant compte de quelque chose d'un peu fâcheux.
« Ohh Mon dieux ! »
Je me tournai en grelottant de froid. Une vielle dame, la main devant la bouche et tenant entre ses mains ridées une laisse mangée aux mites, au bout de laquelle une sorte de saucisson à pattes aboyait comme un dément, s'était figée devant l'ascenseur.
« Y a un problème ? » demandai-je en haussant le ton.
« Je crois que vous avez oublié de vous habiller ce matin Jeune homme...
-Et alors ? On n'a pas le droit de se balader à l'aise dans sa ville maintenant ?
-Certainement mon mignon, mais à moins que vous ne vouliez attraper froid, vous devriez enfiler un vêtement.
-J'attraperai froid autant que je le voudrais, et ça ne vous concerne pas le moins du monde ! Rugis-je. »
J'appuyai sur le bouton de l'ascenseur avec hargne, mais il semblait que Merlin m'en voulut aujourd'hui.
« Il est en panne. » Dit la vielle.
« Sans blague ? » dis-je ironiquement. Ma mauvaise humeur était à son comble.
Je ramassai mes vêtements que j'avais laissé tomber en bas de l'escalier et sortai dans la rue, aussi peu vêtu que cinq minutes avant. Les gens se retournèrent, outrés et certaines filles gloussèrent sur mon passage. Je leur lançai, comme à mon habitude, de petits regards sensuels en tachant de garder une démarche sûre malgrès mes jambes qui tremblaient de froid. Je devais trouver un endroit discret pour transplaner. Démarche difficile quand on sait que l'on se trouve actuellement en plein centre de Londres. Finalement, la chance fut de mon côté et je m'engageai dans une rue sombre où des restes de vomis tapissaient le bitume. Super! Je vérifiai mes arrières et inspirai profondément.
J'atterris en plein milieux du salon, dérangeant apparemment une réunion entre amis. Je me dirigeais avec hâte vers ma chambre, malheureusement, mes faux amis me hélèrent.
« Hep Sirius ! Attends.
-Salut les gars. Ca va ? Demandais-je en m'asseyant sur le canapé. Je leur adressai un sourire rayonnant puis éternuai bruyamment.
« Y aurait pas un truc qui sert de mouchoir dans cet apart' ? Demandais-je, en jetant la boite de mouchoir vide sur la tête de James.
-Pourquoi faire ? Demanda James.
-A ton avis, à quoi sert un mouchoir Cornedrue ? Demanda Remus, de plus en plus désespéré par notre attitude.
-C'est pas grave, dis-je en reniflant.
-C'était vraiment très élégant ça. Dit Remus, au fond du gouffre.
-Oui Maman. Bon vous vouliez me dire quelque chose en particulier où je peux aller m'habiller et me doucher ?
-On voulait juste savoir, par quels heureux événements, le hasard t'emmène-t-il presque entièrement dévêtu aussi tôt le matin ?
-Il est 10 h, James.
-Dois-je te rappelais, vieux frère, que d'habitude, c'est-à-dire lorsque tu part accompagné d'un individu femelle la nuit, tu ne rentres en général pas avant... la fin de l'après-midi. Or, nous ne sommes même pas au matin.
-James, le matin commence vers 6 h du matin... murmura Remus
-Peut-être pour certains imbéciles, mais pour moi le matin commence aux environs de 11 h. Et ne dit-on pas que le monde appartient aux gens qui se lèvent tard ?
-Je ne crois pas que ce soit ça la citation.
-On s'en fiche en fait, revenons-en au sujet principal... POURQUOI T'ES LA AUSSI TÔT BORDEL ?
-J'ai couché avec Grant ! Dis-je en me levant. Et Lily est toujours aussi magnifique.
Je partis en courant le plus vite possible pour m'enfermer dans ce qui me servait tour à tour de chambre et de salle à manger.
Rapidement, des coups hargneux vinrent frapper contre ma pauvre porte innocente.
« Grant ? Emily Grant ? T'as couché avec elle petit veinard, encore ? Disait Peter.
-Mon bon vieux Patmol. Disait James, avec une voix de mère poule. Je vais enfin pouvoir approcher Lily, maintenant que tu as apprivoisé la harpie qui m'empêchait de la voir.
-James, elle ne t'as jamais empêché de la voir ! Dit soudain Remus.
-Mais c'est comme si elle le faisait. T'as vu comment elle me regarde quand je tape à sa porte ?
-Bouais.
-LES MECS VOUS DEGAGEZ MAINTENANT !
