TEARS OF AN ANGEL
Il est tard, très tard , une jeune fille est dans son lit, la pièce baigne dans l'obscurité, seule la faible luminosité de son ordinateur portable offre un peu de clarté dans cet atmosphère si lourde. Sur l'écran de l'ordinateur défilent les crédits d'un film un peu cheap aux yeux de ses amis, un film complètement arriéré qui ne vaut rien. Ils ne s'imaginent pas ce que vaux ce dit film aux yeux de cette gamine insomniaque. Le nom des acteurs défilent à leurs tour, elle les connaît par coeur, chaque seconde de ce générique accentue un peu plus sa tristesse. Cette fille se fiche des perles salées qui coulent sur ses joues, elles ne sont pas importante face au mur sur lequel se heurte la jeune fille. Un mur d'incompréhension, de questions et de regrets. Elle se remémore les actes, les paroles, les moments heureux, les peines, les joies. Elle pense a eux, ils étaient un peu sa famille, ses amis dans sa folle solitude. Elle se sent vide, tellement vide. Une partie d'elle est arrachée, seule et perdue, elle questionne sa raison, sa conscience, son coeur. Le deuil de tant d'année lui parait impossible. Tant ils l'ont fait rêver et frissoner, ils lui ont fait peur et aujourd'hui ils la font pleurer. Pleurer comme elle ne l'a jamais fait. Elle n'arrive pas a se dire que c'est la fin, que c'est fini , qu'ils ne reviendront pas et que ce n'est pas une blague. Ils sont partis si rapidement et si..injustement ? Professeur pourquoi ? Pourquoi eux ? Pourquoi nous ? Elle patauge dans ses raisonnement, elle ne dormira pas ce soir. Elle redoutait ce moment, et elle a repoussé l'échéance autant que possible, mais elle devait l'affronter. Au début elle n'avait pas eu d'inquiétude, mais ensuite ce fût le choc. Et tout s'emmêla, s'embrouilla et un chaos de sentiments explosa quand il tomba,et ce regard échangé déclencha une tornade d'émotions.
Ils l'avaient bercée lors de ses nombreuses nuits d'insomnie, conseillée lors de ses indécisions et aidée dans ses épreuves. Et maintenant ils n'étaient plus là. Ils ont laissés un vide dans ma poitrine vous savez. Cette jeune fille qui se lamente c'est moi. La pauvre schizophrène qui pleure la mort de ses personnages favoris. Vous devez vous dire que je suis folle de porter autant d'importance a des morceaux d'imaginations, mais je sais que beaucoup de filles se reconnaitront dans ce texte, oui je te vois, jeune fille qui passe ses nuits a lire des fictions. Nous somme beaucoup a avoir pleuré toutes les larmes de notre corps dans les dernières soixante minute de ce film. Beaucoup a avoir regardé les crédits affalées sur notre siège, le regard vide, la mort dans l'âme. Je sais que certaines sont tombées aux premier de la lignée qui est mort sous les coups d'Azog.
Fili. Et puis il y a eu Kili, et Thorin.
C'est ici que notre monde s'est écroulé, et les pleurs eux sont venus après la tempête qui a dévasté notre esprit. Le dernier dialogue entre Thorin et son cambrioleur. Le dernier soupir et les pleurs du hobbit. Les aigles sont là, ils sont là, ils arrivent...
C'est avec une grande tristesse et beaucoup de regrets que je me dois de dire adieu a la Terre du Milieu, a Erebor, et a ma famille, le Hobbit s'en va fiérement mais douloureusement, mais je le clame haut et fort , c'était un ami.
OoOoOoOoOoOoOo
Ce texte est pitoyable, mais je me suis défoulée, il fallait que je fasse mon deuil, ce texte est tellement court, mais j'y ai concentré tellement de sentiments que je me sens fière de lui quand même. Je l'avoue j'ai pleuré en l'écrivant mais je me sens mieux maintenant et je suis prête a dire adieu a cette saga qui a bercée mon esprirt de fangirl schizophrène. Merci à toi Tolkien, et merci à a toi, Jackson de m'avoir fait des moments unique et inoubliables.
