Hey, hey, hey !

Me revoilà avec une nouvelle fiction, comme promis ! Un Parter ! Cette fiction se déroulera en trois parties, je vous préviens accrochez-vous, surtout ceux qui ont lu SOWK, parce que le Peter que vous découvrez ici n'est pas DU TOUT le même ;) je crois que j'avais besoin de quitter la beauté de l'amour entre Stiles et Peter...

Ceci est la première partie, la deuxième n'est pas encore écrite. Rassurez-vous, cela ne devrait pas prendre énormément de temps je suis en vacaaaaances ! :D

Bon, Teen Wolf ne m'appartient pas, ok, j'avoue...

La fiction se passe dans la saison 4, alors il y a quelques trucs à mettre au clair vu le c** qu'est Peter dans cette saison : premièrement, Kate n'est pas revenue à la vie, mais cela n'empêche pas Peter d'avoir pour projet de tuer Scott. Néanmoins, ce qu'il apprend sur Meredith et la Dead pool va l'ébranler. Deuxièmement, Derek a déjà effectué sa transformation et se balade donc en loup (pas tous le temps, hein xD). Troisièmement, ils réussissent à arrêter la Dead pool et sont donc sauvés. La meute de Scott se repose et aide Liam à prendre confiance en lui et en sa force de loup garou. Quatrièmement, je ne sais pas si toutes ces infos vous serviront, car vous verrez que la fiction est très centrée sur Peter et Jordan xD

Bonne lecture !


DIS-LE

Première partie : Set me on fire

Peter regardait la jeune fille d'un air blasé. Son regard croisa brièvement celui de l'agent qui la surveillait, même s'il ne pouvait le voir de l'autre côté de la vitre teintée.

- Elle ? C'est cette fille qui a volé mon argent ?

- Cette fille est une Banshee, rétorqua Lydia, agacée.

Peter la considérait comme folle. Meredith ou Lydia ? En vérité, les deux. Il se moqua du shérif et des compétences de la police. Mais ni le shérif, ni Lydia ne perdirent leur sang-froid.

- Et si vous alliez plutôt lui parler pour voir ce qu'elle a à raconter ? demanda le shérif.

Peter soupira.

OOO

- Ok, Meredith.

Jordan observait l'échange entre Peter Hale et Meredith. Cet homme lui apparaissait détestable et charismatique. Il ne savait pas grand-chose de lui, sinon qu'il était un loup garou et détesté de tous. Mais tellement charismatique.

- Où est mon argent ?

Meredith agaçait le loup garou au plus haut point. Elle le regardait comme si c'était lui le fou. Lui ? Fou ? Certainement pas.

- Plus précisément, ce qu'il en reste.

L'adolescente tendit doucement la main vers lui. Il ne bougea pas mais tout son corps était prêt à réagir, à se défendre. Parrish fit un pas en avant par prudence. Lydia observait la scène, inquiète. Elle ne l'avait qu'effleuré à cet endroit si sensible qu'il lui attrapa violemment le poignet.

- Lâchez-la.

Ah, il n'était pas que beau à voir, sa voix était plutôt charmante, pensa Peter en son fort intérieur. Mais le trouble qu'il ressentait suite au geste de Meredith l'empêcha d'accorder plus d'importance à cette pensée.

- Lâchez-la, répéta Parrish, plus fermement.

Peter serra les dents, mais baissa doucement sa main, relâchant sa prise sur le poignet de Meredith. Il baissa les yeux.

- Pourquoi tu as fait ça ?

- Elles sont toutes parties.

Peter releva brusquement les yeux. Cette fille… le connaissait ?

- Les brûlures. Elles ont toutes… disparues.

Non, c'était absurde, il fallait qu'il se ressaisisse. Il ne savait pas qui était cette fille.

- Meredith, s'emporta-t-il, tu as mis tout le monde, y compris mon neveu et ma fille sur cette liste. Tu ne crois pas que tu nous dois une petite explication sur le pourquoi ?

Le regard de folle qu'elle avait le mettait en colère, il bouillonnait intérieurement.

- Tu as dit que ça devait rester secret.

- Vraiment ? répondit Peter, un sourire en coin. J'ai dit ça ?

- Tu l'as dit.

- Meredith. Permets-moi de te rappeler qu'on ne s'est jamais rencontré… Jamais.

Il entendit Lydia s'interroger sur ce qu'il était entrain de faire. Ce qu'il faisait ? Il essayait simplement de saisir ce que cette espèce de tarée lui disait !

- Tu ne te souviens pas ? lui demanda Meredith, surprise.

- Non. Mais peut-être que toi, oui.

- Non !

Il envoya voler la table et se débarrassa rapidement de Jordan. Et c'était censé être un Phoenix ? Il le croyait plus intelligent que ça. Il saisit la gorge de Meredith et planta ses griffes dans sa nuque.

OOO

Tous les souvenirs remontèrent à la surface de sa mémoire. L'hôpital, le sentiment de solitude, son corps paralysé et ses pensées de haine et de douleur. Meredith était là, sur le lit à côté de lui.

Jordan baissa son arme. Lydia leur avait interdit de faire quoi que ce soit. Il ne connaissait rien de ce monde, mais s'il lui permettrait d'être aussi fort que Peter, il voulait bien apprendre. Il le détailla. Effroyablement musclé et puissant.

- Elle était à l'hôpital. Le même hôpital.

Jordan interrogea Lydia du regard.

- Le même que qui ?

Le regard de la blonde vénitienne vacilla.

- Peter.

Jordan fronça les sourcils. Quel était le passé de cet homme ? Qu'avait-il vécu ? Tout en lui était mystérieux et attirant.

- Elle entendait chacune de ses pensées

Elle avait été au plus près de lui, elle avait su ce qu'il vivait. Et même si Lydia leur rapportait chaque élément qu'elle découvrait, cela n'était pas comparable à ce qu'avait vécu Meredith.

Ce dernier cri de douleur et de rage, son propre cri, poussa Peter à couper la connexion avec Meredith. Il bascula en arrière, s'écroula au sol. Jordan attrapa Meredith et l'aida à tenir sur sa chaise. Il tourna son regard vers Peter. Le shérif pointait son arme sur lui.

- C'était ton idée et tu ne t'en rappelles même pas, conclut Lydia, méprisante.

OOO

Il se sentait vulnérable, il avait horreur de ça.

- Les mains levées.

- Comment j'étais censé me rappeler de quoi que ce soit ?

Il se leva. Lydia le regardait d'un air accusateur. Oui, c'était son idée, mais plus rien n'était pareil. Il souffrait à l'époque.

- J'étais dans un état de démence. Vous savez ce que c'est d'être dans le coma pour l'un d'entre nous ? Paralysé mais conscient ? Essayez donc de ne pas devenir fou.

- Elle vous écoutait, intervint Jordan.

Peter se tourna vers lui. Quelque chose se produisit. Dans leur échange, dans ce regard de quelques secondes. Une décharge électrice, un frisson, une bouffée de chaleur.

- Elle écoutait les insanités d'un fou.

Il détacha son regard du jeune homme, qui lui, continuait à le fixer.

- Un ancien fou. Je suis beaucoup plus sain maintenant.

Qui croirait à cela ?

- Je n'ai rien à voir avec ça.

- Arrêtez. Arrêtez ça, déclara Lydia.

La jeune fille posa sa théorie et plus elle progressait, plus Peter souriait. Mais plus maintenant. Non, aujourd'hui, il ne souffrait plus. C'était lui qui faisait souffrir les gens, à présent.

- Moi, Parrish… et Meredith.

L'agent Parrish était sur la liste ? Oh non, il fallait bien en tirer quelque chose avant qu'il ne meurt. Il était bien trop séduisant…

- Vous feriez bien de faire un tir parfait, shérif, parce que je suis coriace.

- Je suis prêt à parier qu'une balle entre les deux yeux ne guérit pas très vite. Même pour votre espèce.

- S'il vous plaît, arrêtez.

C'est qu'elle allait lui sauver la vie une deuxième fois, la Banshee. Mais Peter savait que le shérif finirait par craquer. Il n'avait aucun moyen de prouver la légitimité de son acte.

- Laissez-le partir. Vous devez le laisser partir.

Jordan ne pouvait plus détacher son regard du tueur. Son sourire était teinté de sarcasme et de fierté comme il n'en avait jamais vu.

- J'écouterai la Banshee à votre place.

Il allait céder.

- Je pars. Pas de tirs. Pas d'effusion de sang.

Il céda. Peter se dirigea vers la sortie non sans un dernier regard vers l'agent Parrish. Il n'écouta qu'à moitié l'avertissement du shérif, concentré sur l'odeur du jeune homme.

- On sera amené à le revoir, marmonna le shérif en rangeant son arme.

Oh oui, Jordan l'espérait.

OOO

Jordan se stoppa à temps, manquant de renverser l'homme en face de lui.

- Tiens, comme on se retrouve.

Jordan connaissait cette voix. Peter Hale le fixait, un sourire amusé aux lèvres.

- Vous faites les courses en célibataire ? Intéressant…

- Qu'est-ce que vous faites là ? demanda Jordan, méfiant.

Peter montra le sachet qu'il avait à la main.

- Même les tueurs en série vont au supermarché.

- Ah… Et de quoi vous vous nourrissez ? demanda Jordan, un sourire enjôleur au visage.

Peter plissa les yeux et se pencha à son oreille.

- De chair fraîche, souffla-t-il contre sa peau.

Jordan frissonna et regarda son fantasme s'en aller.

Je l'aurais, pensèrent-ils.

OOO

Le rythme de la musique tambourinait contre le cœur de Peter. Il ne l'avouerait certainement jamais, refusait que qui ce soit le comprenne, mais ce qui s'était passé au commissariat l'avait affecté. Et pour une fois, il ne parlait pas de Jordan Parrish, mais bien de Meredith. Tous ses plans se voyaient remis à plus tard, il avait bien le temps de trouver comment se débarrasser de Scott. En attendant, il voulait s'abandonner à la musique, l'alcool, autant que c'était possible pour un loup garou, et à la sensualité de la danse. Les lumières de la boîte de nuit lui firent tourner la tête, mais une fois habitué, il put contempler les corps qui s'offraient à lui, les proies sexuelles. Il alla au bar et commanda une vodka. Il bougeait la tête au rythme de la musique, un sourire aux lèvres. Et c'est à ce moment-là qu'il l'aperçut. Occupé à embrasser une jeune fille, un homme torse-nu ondulant son corps derrière lui. Peter sourit.

- Pas très sage, l'agent Parrish.

Il finit son verre et s'avança sur la piste de danse. Il réussit, d'un regard, à se débarrasser de l'homme qui lui céda sa place. Il caressa la taille de Jordan et glissa ses lèvres le long de sa nuque.

- Qu'est-ce que tu dirais… si je te menottais ?

Jordan quitta les lèvres de la jeune fille, qui s'éloigna doucement, se trouvant un autre prétendant, et tourna légèrement la tête.

- Je ne suis pas aussi facile.

Peter serra son corps contre le sien.

- Permets-moi d'en douter.

Il savait que c'était déraisonnable mais Peter était si… Il saisit ses mains et les guida sur son torse. L'aîné grogna et mordit la peau tendre de sa nuque. Jordan laissa sa tête basculer en arrière pour la laisser reposer sur son épaule. Ils ondulaient au rythme de la musique, leurs corps se touchant, se caressant. Jordan se retourna et fixa Peter dans les yeux d'un regard empli de désir. Il descendit ses mains jusqu'à son jean, mais le loup garou le stoppa.

- Pas ici. Suis-moi.

Peter lui saisit le bras et l'entraîna hors de la boîte de nuit. Là, Jordan ne lui cessa pas le temps de faire quoi que ce soit et le plaqua contre un mur, scellant leurs lèvres, avide.

- Je pensais que tu serais plus dur à convaincre, sourit Peter.

Jordan guida la main jusqu'à son entrejambe, pour qu'il vérifie par lui-même s'il était dur à convaincre.

- J'ai dit que je n'étais pas facile. Mais je sais reconnaitre un bon coup quand il se présente.

- Ce n'est pas très professionnel pour un jeune flic.

- Tu dois être le plus bad boy de tous les bad boy. Le plus grand des connards. Ça, c'est l'agent de police qui le dit. Mais l'homme que je suis te désire comme un fou.

Peter l'embrassa, mordilla sa lèvre inférieure. Il saisit son bras.

- Viens.

Oh oui, il l'aurait suivi n'importe où, tant qu'il pouvait sentit son parfum et sa peau contre la sienne.

OOO

Le soleil éclaira l'arrière de la voiture de Peter. Les sièges arrière étaient baissés. Jordan plissa les yeux lorsque le sourire vint l'éblouir, puis se redressa doucement. Il bougea les pieds pour se débarrasser de la fine couverture dans laquelle il s'était empêtré, puis regarda à côté de lui. Son amant dormait encore. Il, balada son regard sur son torse et se mordit la lèvre avec désir. Si musclé, si bien dessiné… Peter bougea dans son sommeil, se sentant observer, puis finit par ouvrir les yeux.

- Salut.

- Salut.

Jordan regarda sa montre et se redressa.

- Je dois aller bosser.

Il enfila son pantalon et mit sa chemise sous le regard attentif de l'aîné. Peter se redressa pour venir boutonner sa chemise.

- Alors, ça t'a plu ?

- Si ça m'a plu ?

Jordan plaqua ses lèvres sur celles du loup garou, l'embrassa langoureusement à pleine bouche. Peter sourit. Il tira sur sa chemise pour approfondir leur baiser, puis s'écarta pour le regarder.

- On se voit demain ?

Jordan lui adressa un regard enjôleur et attrapa les clés de sa moto.

- A plus, Hale.

- A demain, Parrish.

Le jeune policier plissa les yeux, puis sortit de la voiture, accompagné du rire séducteur de Peter.

OOO

Lorsque Peter lui avait dit « A demain », Jordan ne l'avait pas pris aux mots. Il avait eu tort. Il releva la tête, surpris, lorsque Derek et Peter arrivèrent au commissariat. Certainement suite aux ressens évènements, à la suppression de la dead pool. Derek s'arrêta devant son bureau.

- Stiles est-il là ?

Jordan leur indiqua le bureau du shérif.

- Scott est là, lui aussi. Je crois qu'il vous attend.

Derek le remercia rapidement, puis se dirigea vers le bureau. Au passage, Peter gratifia Jordan d'un clin d'œil, au quel ce dernier répondit en souriant et secouant la tête. Cet homme était incroyable, capable de s'adapter à toute situation. Discret et énigmatique au commissariat. Bruyant et enthousiaste la veille. Jordan mordillait son stylo, un fin sourire aux lèvres. Ses mains, son odeur, ses râles de plaisir… Tout en lui l'excitait. Il en faisait son sex-symbol. Il sentit une main se poser sur son épaule, un souffle contre son oreille.

- Ce soir, chez toi.

Une main glissa un numéro de téléphone sur son bureau. Peter passa devant son bureau, suivi de son neveu. Peter le salua d'un signe de tête.

- Parrish.

- Hale.

OOO

Jordan n'eut pas le temps de refermer la porte de chez lui que le loup s'était jeté sur lui comme un affamé. Jordan soupira d'aise et enfouit ses mains dans ses cheveux. Peter huma son odeur. Elle était si sauvage, si parfumée, si désirable... Il avait découvert sa nouvelle sucrerie, de nouvelles saveurs. Jordan était un séducteur ténébreux et terriblement excitant, sous ses airs de jeune garçon sérieux, maître de lui-même et consciencieux. Mais il était comme lui, il perdait le contrôle. Littéralement. Peter avait bien vu ses yeux prendre une teinte orangée, comme si une flamme s'était allumée au creux de son iris. Il avait senti son corps se réchauffer, s'enflammer au contact du sien. C'était rare pour lui que les mecs avec lesquels il couche lui fasse un tel effet… ou qu'ils durent plus d'une soirée, à vrai dire.

Jordan lui attrapa le visage.

- Arrête de penser, t'es pas concentré sur ce que tu fais.

Il scella leurs lèvres avant de l'entraîner jusqu'à sa chambre. Peter le poussa sur le lit avant de se mettre à califourchon au-dessus de lui. C'était bien plus confortable qu'une voiture. Mais se cogner, chercher une position alors que la frustration augmentait avait été délicieux… Jordan se débarrassa de la chemise de son aîné, ouvrit son pantalon. Peter enleva le t-shirt de Jordan, puis après avoir enlevé leurs deux pantalons, il vint frotter son bassin contre celui du jeune homme. Leurs érections se touchèrent et Jordan se cambra, laissant échapper un gémissement entre ses lèvres. Peter sourit, satisfait de l'emprise qu'il avait sur le jeune homme. Jordan attrapa sa nuque et l'embrassa langoureusement. Sa deuxième main glissa doucement jusqu'au caleçon de Peter. Il le caressa à travers le tissu et Peter grogna de frustration. Jordan inversa leur position avec souplesse et se débarrassa de leurs caleçons. Il laissa glisser sa langue le long de son torse, y laissa des marques rouges, puis le prit en bouche. Peter ferma les yeux et entrouvrit les lèvres. Bordel, quelle technique pour un si jeune homme. Jordan, comme s'il avait perçu ses pensées, releva la tête en souriant.

- Tu sais, tu n'es pas le premier.

Peter plissa les yeux.

- Si tu pouvais éviter de me parler de tes conquêtes, merci.

Jordan remonta jusqu'à son visage et frôla ses lèvres.

- Tu n'es pas intéressé par les plans à trois ?

Peter prit son visage entre ses mains.

- Pas avec toi.

Il reprit le dessus et plaqua les mains de Jordan sur le matelas.

- Tu es à moi.

- Certainement pas, l'affronta Jordan, le regard espiègle.

Peter pressa ses lèvres contre les siennes, et comme s'il savait où les trouver, il ouvrit le tiroir de la table de nuit pour en sortir un préservatif et le lubrifiant. Jordan lui mit le préservatif et laissa Peter le préparer, les yeux fermés, totalement abandonné à ses mains, à son corps. Finalement, il acceptait de lui appartenir. Pour ce soir, au moins. Peter se plaça et après un dernier regard, le pénétra. Jordan serra les dents, enfonça ses ongles dans la peau du loup garou. Peter gémit de plaisir et entama de lents va-et-vient. Jordan accompagna ses mouvements, l'encourageant à accélérer. Peter ne se fie pas prier. Il enchaîna les coups de reins, enfouit son visage dans le cou de Jordan pour le dévorer, savourer sa peau, son odeur. Jordan poussa un cri lorsque Peter toucha sa prostate. Le loup garou se fit un plaisir d'accentuer ses coups de reins, de donner davantage de plaisir à son amant. Dans un ultime mouvement et un cri de plaisir, ils se libérèrent tous deux. Peter se rattrapa sur ses mains comme il le put et se laissa tomber à ses côtés. Jordan, trempé de sueur, reprenait doucement son souffle. Maladroitement, il posa sa main sur le dos de Peter.

- Waouh…

- Encore mieux que la première fois.

Jordan acquiesça et se tourna sur le côté pour voir son visage. Des gouttes perlaient sur son front, ses yeux brillaient de luxure.

- Il t'a fallu combien de mec pour être aussi bon ?

Peter sourit, narquois.

- J'ai TOUJOURS été aussi bon.

- Mais oui, c'est ça, ricana Jordan.

Peter se redressa pour venir l'embrasser. Il glissa sa main dans le bas de son dos, caressa ses fesses.

- Qu'est-ce que tu fais, là ? murmura Jordan contre ses lèvres.

- Je contrôle la marchandise.

- Je crois que tu l'as observée de suffisamment près.

Peter pouffa de rire. En plus d'être en symbiose corporellement, ils pouvaient discuter. Peter était vraiment le coup parfait. Jordan se leva et se dirigea vers la porte. Peter le reluqua effrontément.

- Tu vas où comme ça ?

- Nous chercher un truc à manger. Le sport, ça creuse.

- Mais ce n'est que la pause, beau gosse, lança Peter avec un clin d'œil.

Jordan secoua la tête en riant et quitta la chambre.

OOO

Jordan posa aussi une bouteille d'eau sur le plateau et deux verres. Soudain, il sentit deux mains enlacer sa taille et un souffle dans son cou.

- Ben alors, je te manquais ?

Peter descendit ses mains le long de ses cuisses.

- Hmm, ça, ça me manquait.

- Tu es presque tendre.

- Quoi de mieux pour amadouer les gamins comme toi ?

Jordan se retourna, le regard sombre.

- Si tu continues à me traiter de gosse, tu pourrais le regretter, répondit-il en caressant ses abdos.

Peter sourit en coin et déposa un doux baiser sur ses lèvres. Jordan ferma les yeux. Rien ne l'empêchait d'être tendre avec lui, et effectivement, cela avait son effet.

OOO

Quel jeu stupide, ils avaient joué. En soi, l'idée n'était pas mauvaise : c'était à celui qui reprenait contact en premier. Mais le jeu avait paru beaucoup moins drôle à Jordan lorsqu'il avait perdu. Et le sourire de Peter alors qu'il venait de lui ouvrir la porte l'agaçait encore plus.

- Ben alors, Parrish, tes charmes n'ont pas marché, tu reviens me voir ?

- Oh, ta gueule, Hale, marmonna l'agent de police en entrant dans l'appartement du loup garou.

Peter leva les yeux au ciel et le suivit.

- C'est comme ça que tu parles à ton aîné ? se moqua Peter, amusé.

Il se laissa tomber sur le canapé.

- Tu veux borie quelque chose ?

Il croisa le regard sombre de désir de son cadet et se redressa sur le canapé. Il tendit les mains pour attraper le jean de Jordan et l'attirer vers lui. Jordan se rattrapa aux épaules de Peter puis se mit à califourchon sur ses genoux.

- Tu m'as manqué, souffla-t-il en frôlant ses lèvres.

Et il le pensait sincèrement. Pas seulement son corps, ses capacités physiques, mais son sourire, sa voix, les mots qu'il lui murmurait à l'oreille. Peter mordilla son cou.

- Hmm, toi aussi, chéri…

Jordan frissonna et pressa à nouveau ses lèvres contre les siennes en passant ses bras autour de son cou. Seulement, son bras cogna dans quelque chose et ils entendirent un objet tombé au sol. Jordan s'écarta et se pencha pour ramasser ce qui était tombé, ne remarquant pas que Peter tentait de le retenir. Il prit le cadre photo et observa la femme et l'adolescente qui se trouvaient sur la photo. La plus âgée avait des cheveux foncés, ses yeux étaient intenses, perçants. La jeune fille à ses côtés était blonde, souriante.

- Peter, c'est qu-

Le loup garou lui prit brusquement la photo des mains.

- Ça ne te regarde pas ! Ne touche plus jamais à ça, tu entends ?!

- Mais j'ai juste-

Peter fit un mouvement pour se lever et Jordan s'enleva, manquant de perdre l'équilibre. Il ne l'avait jamais vu comme ça.

- Peu importe, ne touche plus jamais à cette photo, ne demande rien, c'est clair ?!

- Ben oui, oui, pas la peine de t'énerver comme ça, répondit Jordan en croisant les bras, n'appréciant pas de se faire disputer comme un gamin.

Un silence lourd s'installa entre les deux amants. Jordan fixait le sol, n'attendant pas des excuses, ils ne se devaient rien, mais il ne savait pas s'il valait mieux partir ou essayer de… consoler Peter ? Il vit le loup garou se rapprocher de lui mais ne releva pas la tête. C'est Peter qui souleva son menton, et après l'avoir regardé avec intensité, l'embrassa tendrement. Jordan ferma les yeux, s'abandonnant à cette douceur qu'il leur arrivait de partager, parmi les nombreuses nuits qu'ils passaient ensemble.

OOO

Jordan ferma les yeux lorsqu'il sentit un torse chaud se coller contre lui. La musique, l'alcool, pénétraient chaque parcelle de son corps. Il poussa un soupir lorsque des lèvres se posèrent dans son cou. Un soupir de bien-être, oui, mais pas de plaisir. Car ce soir-là, il ne voyait pas Peter. Alors il compensait en allant en boîte de nuit… ou se consolait. Il chassa cette pensée et cligna des yeux, cherchant à se concentrer sur les mains qui descendaient le long de son dos.

- Allez, allez, dégage…

Il fronça les sourcils et se retourna pour voir Peter chasser le gars qui l'accompagnait. Le loup garou croisa son regard et sourit.

- Salut.

Jordan sourit et passa ses bras autour de son cou pour l'embrasser, heureux qu'il soit venu en fin de compte. Peut-être avait-il envie de passer du temps avec lui ? Il commença à danser, son visage enfouit dans le cou de Peter, mais ce dernier s'écarta et prit sa main.

- Allez, viens.

Jordan fronça les sourcils.

- Maintenant ? Oh viens, on danse un peu.

Peter secoua la tête et serra sa main avec plus de force.

- Je suis garé en double file, on doit y aller.

Jordan s'approcha, cherchant à le faire changer d'avis.

- Mais-

Peter soupira, exaspéré.

- Viens maintenant. J'ai envie de toi.

Jordan acquiesça, masquant sa tristesse comme il le pouvait. La joie qu'il avait ressentie en le voyant s'était transformée en désir amer. Il enlaça leurs doigts et le suivit

OOO

Peter se laissa tomber sur son canapé. Derek avait été particulièrement chiant, aujourd'hui. En fait, depuis qu'il avait acquéri le même pouvoir que Talia, il était encore plus chiant qu'avant. Sa soif de pouvoir avait repris le dessus et lui et Scott se disputaient sans cesse. Ajoutez à cela Stiles qui essayait désespérément de les calmer, Malia qui le défendait dès que Peter faisait du sarcasme, et l'ambiance devenait invivable. Ses pensées glissèrent vers Parrish. Il sourit en se rappelant la nuit qu'ils avaient passée quand Peter l'avait cherché à la boîte de nuit. Il ne l'avait jamais autant serré dans ses bras, jamais embrassé avec autant de force. Comme s'il en dépendait de sa vie, comme pour marquer son appartenance. Peter sourit. C'était jouissif, même si Parrish lui appartenait, et non l'inverse. Il se pencha pour attraper son téléphone et appeler Parrish.

- Allo ?

- Parrish, c'est moi.

- J'ai ton numéro, Hale, qu'est-ce que tu veux ?

Peter sourit en coin. Ce ton faussement désintéressé lui plaisait. Mais il savait que Parrish ne tiendrait pas.

- Oh, rien de spécial, je voulais te proposer de passer chez moi, d'y passer la nuit, même, si tu veux.

Parrish soupira mais Peter restait confiant. Cela faisait partie de ce jeu qu'il connaissait par cœur, maintenant.

- Non.

- Non ? répéta Peter en se redressant.

- Non, je n'ai pas envie ce soir.

- Hein ? Mais tu-

- Bonne soirée, Hale.

Peter regarda le téléphone, les yeux ronds. Il venait de se faire jeter ? Cela ne ressemblait pas du tout à un jeu. Là, il ne le comprenait plus du tout.


Voilààààààààààààààà :D Petite dédicasse à ma sardine préférée, créatrice de ce couple, j'espère que cela t'a plu ;)

N'hésitez pas à me donner vos avis :D