Je réactualise ma toute première fic, parce que maintenant que je suis plus habituée à l'écriture, je lis tant d'erreur que ca me rend dingue.
Les personnages appartiennent tous à Stephanie Meyers, sauf les deux nouveaux venues que vous découvrirez plus tard.
Cette histoire raconte comment ce serais déroulé la vie de Bella si elle avait choisi Jacob à la fin d'Hésitation plutot qu'Edward.
Bonne lecture à tous les nouveaux venus !!!
Chapitre 1 : Et si je m'étais trompée ?
- Bella, chuchota-t-il en prenant son visage entre ses mains. Es-tu sûre de toi ? D'avoir fait le bon choix ? Je ne t'ai jamais vu souffrir autant.
Pourtant, j'avais connu pire. Quoi que …
Soudain, une lumière s'éclaira dans mon esprit. Avais-je vraiment autant souffert de la disparition d'Edward? Je n'en étais plus sûre tout à coup. Je me demandais soudain si j'avais essayé de surmonter plutôt que de m'enfoncer dans la douleur, si j'aurais réussi à survivre. Et aujourd'hui, arriverais-je à survivre ?
Une part de mon esprit me criait que vivre sans Edward était impossible. Pourtant, peu de temps avant le retour d'Alice à Forks, j'allais mieux. J'étais même, oserais-je le mot, heureuse ?
Je me tournais vers lui. Il dut lire le doute dans mes yeux car ses traits se décomposèrent.
Une personne ne le connaissant que très peu n'aurais rien vu, mais moi, je savais se que je cherchais. Son expression était neutre et ses yeux plein de douleur. J'eu l'impression de me voir durant les mois qui précédèrent son départ.
La culpabilité m'envahi alors. Mes doutes le blessaient, et c'était insupportable.
Je baissai les yeux, et tentai de déglutir. Je devais mentir, me mentir, lui mentir, pour lui. Moi, j'avais déjà assez fais de mal comme ça. J'avais promis de ne plus jamais pleurer devant lui pour Jacob et pourtant, j'avais passé la nuit à détruire sa chemise avec mes larmes. Ma souffrance ne compterait plus jamais. Maintenant, c'était lui, et personne d'autre que je devais préserver.
-Oui, finis-je par articuler.
-Je me demande…, si cela est tellement douloureux, comment sais-tu que c'est la bonne décision ?
Tout dans cette question raviva mes doutes. Je devais mentir, et surtout, être convainquante. Je levai donc les yeux vers lui, l'air aussi résignée que les larmes me le permettaient.
-Je ne peux pas vivre sans toi Edward.
-Mais…
-Pas de mais, dis-je en posant un doigt sur ses lèvres froides.
Soudain, j'aurais voulu qu'elle soit chaude. Chaude et pulpeuse, comme celle de Jacob. J'aurais voulu que ses mains qui me serrait soient les mains brunes et puissante de mon soleil. Des larmes perlèrent de nouveau sur mes joues.
-Je ne veux plus jamais que nous parlions de Jacob Black, tu m'entends?
Comme il ne répondait pas, je fis mine de me lever. Il m'aurait été impossible de le faire puisque Edward me tenait, pourtant, cela eu l'effet recherché.
-Très bien, comme tu veux.
Une phrase extraite des Hauts de Hurlevent me revint en mémoire. Cathy disait : Si tous les autres mouraient mais que lui restait, je continuerais d'être ; si tous les autres survivaient mais que lui disparaissait, l'univers me deviendrait étranger.
A présent, je n'étais plus sur que cette phrase me rappelle Edward.
-A quoi penses-tu? demanda-t-il en me faisant relever le menton.
Je me mordis la lèvres et lui citai la phrase, en me trompant sans doute dans quelques mots. Il me caressa tendrement les cheveux.
-Heathcliff aussi à ses sommets. Je ne peux pas vivre sans ma vie ! Je ne peux pas vivre sans mon âme !
Son regard plein de tendresse me renforça dans mon idée.
Edward et moi devions encore vivre notre amour. Pour Jacob … Je m'arrangerais plus tard.
Je me levai alors, courbaturée de partout, la tête lourde comme si elle pesait une tonne. Il me regarda quitter la pièce comme à nos premières nuits ensemble. J'avais l'habitude de parler de ma minute d'humanité, mais aujourd'hui, je voulais juste m'éloigné de son amour, de mes remords, et de lui.
Dans la salle de bain, je jetais un coup d'œil à mon reflet. J'étais pale à faire peur et des poches bleuâtres se dessinaient sous mes yeux. Je passai un peigne dans mes cheveux et me lavai les dents en vitesse.
Une fois plus ou moins présentable, je retournai dans ma chambre. Edward était alongé en travers de mon lit, statut de marbre à la perfection presque dérangeante. Je ne voulais plus voir cette perfection. Je voulais le voir trop grand, moins pale. Je voulais voir ses yeux prendre cette teinte noir et pourtant si chaude qu'avaient les yeux de Jacob. Une boule se forma dans mon estomac.
-Edward, tu devrais rentré. Tu as besoin de chasser.
-Je peux encore attendre, dit-il en se redressant. A moins, bien sur, que tu es besoin de rester seule ?
Soudain, je captai dans ses yeux la même lueur qui animait ceux de Charlie lorsque j'étais au bord de l'hysterie. Je soupirai et me rapprochais de lui.
-Je vais bien mon amour.
Mes mots sonnaient faux, mais il ne s'en rendit pas compte.
-C'est vrai que j'aimerai avoir un peu d'espace. Je dois mettre quelques petites choses au point. Mais tu peux venir ce soir. J'aurais fini je pense.
Il pencha sa main et la posa sur ma joue. Pour la première fois, le froid de sa peau me fit frisonner.
-Très bien, alors je reviendrai se soir.
J'eu le temps d'apercevoir une douleur vive dans ses yeux mais il disparu trop vite pour que j'en sois sûre.
