Je suis grande
Au beau milieu de la grande salle.
Voilà deux heures non stop que ma chère Lily s'envoie des bouteilles de Whisky Pur Feu, elle en ait déjà à deux. Elle en serrait à plus si toutes les deux minutes un garçon ne venait pas l'empêcher de vider sa bouteille en l'invitant à danser. Ces mec sont vraiment des connards de profiter de Lily alors qu'elle est complètement saoule.
Je lâche ma cavalière après tout elle je ne l'aime pas, elle aussi d'ailleurs. Ce qu'elle voit en moi c'est un des grands maraudeurs. C'est en partie pour ça que j'aime Lily, elle elle ne m'aime pas pour ma face publique, elle ne m'aime pas tout court.
Mais si un jour la rousse de mon cœur en vient à m'aimer je serais sûr que c'est pour moi et pas autre chose.
-Lily, tu va-bien ?
-Ca ne se voit pas ? Je suis heureuse après deux bouteilles et demi je commence à oublier mes problèmes, dit-elle avec de l'ironie perçant dans sa voie.
-Quel problème ? Si c'est un idiot qui te colle je serais ravi de t'en débarrasser.
-Mes problèmes c'est toi et moi qui les avons crées, plus moi que toi d'ailleurs.
-De quoi …
Je n'eu pas le temps de finir ma phrase que déjà elle m'embrasser, alors je la pris dans mes bras. Quand elle eu fini, à mon plus grand déplaisir, elle me mit un doigt sur la bouche et sans se dégager de mon étreinte elle commença à chanter.
J'ai
envie d'fumer des américaines
Et de me rouler des
jamaïcaines
J'ai envie de boire jusqu'à
vaciller
Jusqu'à ne plus voir qui va m'déshabiller
Et
puis j'ai envie d'partir en bateau
Avec des bandits vêtus en
matelots
J'ai envie de rire, rire jusqu'à souffrir
J'ai
envie de ça, mais je n'ose pas
Car moi
Je suis
grande, je suis raisonnable
Je donne l'exemple, je suis
responsable
Je n'teins pas mes cheveux
J'ai pas de
béquilles
J'ai l'respect des vieux
Et de la famille
Je
vais à l'église
Je suis ménagère
J'suis
toujours bien mise
Et jamais vulgaire
J'n'ai pas eu de crise à
l'adolescence
Faut qu'on m'intronise, qu'on me donne un sens
J'ai
envie de trouver au fond de mon ventre
Une passion cachée,
sauvage et brûlante
J'ai envie d'courir toute nue sur une
plage
Imiter l'soupir d'un grand coquillage
Et puis j'ai
envie, envie de danser
Pour n'importe qui et me faire payer
J'ai
envie de vivre, plutôt, de survivre
J'ai envie de ça,
mais je n'ose pas
Car moi
Je suis grande, je suis
raisonnable
Je donne l'exemple, je suis responsable
Je n'fais
pas d'bêtises, je n'ai pas cette chance
Faut qu'on
m'intronise, qu'on me donne un sens
Si elle ressemble à
ça
La vie après la vie
J'envie ceux qui n'vont
pas au paradis
Moi j'ai gagné mon ciel
Comme disent les
fidèles
Qui ne s'offrent un péché
Que
lorsqu'il est véniel
J'ai envie d'crever ma bulle de
cristal
Et d'laisser rentrer quelques langues sales
J'ai envie
d'baisser mes bras de femme forte
Envie d'accepter qu'la vague
m'emporte
J'ai envie d'troquer mes bonnes manières
Contre
un peu d'plaisir et un peu d'poussière
J'ai envie de jouir,
jouir jusqu'à mourir
J'ai envie de toi
Mais je n'ose pas, car moi
Bravo !
Je suis grande, je suis
raisonnable
Honnête et patiente, bonne et charitable
J'ai
la tête froide, je m'oublie pour d'autres
Mais c't'un cœur
malade qui bat dans mes côtes
Je me sens petite, je me
sens fragile
Et j'ai l'eau bénite qui me monte aux
cils
Quand j'te vois partir
Parce que j't'ai chassé
Comme
pour me punir
De te désirer
Une fois qu'elle eu fini sa chanson elle s'endormi encore heureux qu'elle était toujours dans mes bras. Je la soulevai et la conduisis jusqu'à ma chambre de préfet ne pouvant entrer dans la sienne sans son mot de passe. La je la posais sur mon lit, puis sortis pour l'attendre dans notre salle commune.
Le lendemain au réveil de la rousse.
-Bonjour James, je voulais te dire merci pour hier soir.
-De rien mais j'ai une question.
-Oui, je te dois bien ça.
-La chanson que tu m'as chanté hier. Tout ce qu'elle disait tu le pensais vraiment ?
Là je la vis rougir. Ce qu'elle pouvait être mignonne avec ses cheveux légèrement désordonnés et son visage qui faisait concurrence à la bannière de Gryffondor.
-Oui, dit-elle les yeux rivés sur le sol. Au début je te trouvais arrogant et prétentieux, mais maintenant que tu as changé je me rends conte que je t'aime et que je t'aimais déjà avant. Mais que je ne supporte pas l'image que tu donne aux autres. Moi j'aime James Potter, pas l'illustre et célèbre maraudeur.
En disant ces mots s'était assise à coté de moi sur le canapé. Je pouvais sentir son parfum, puis elle me demanda :
-James ? Est-ce que tu m'aime où suis-je seulement un nom de plus sur ton tableau de chasse ?
Cette question me réveilla brutalement, je tourne la tête pour fixer ses yeux émeraudes qui avaient commencés à se remplir de larmes.
-Lily, comment peux-tu penser une chose pareille ? Je serais prés à me jeté de la tour d'astronomie pour toi et tu me demande si je t'aime.
Puis sans lui demandé don avis je la pris dans mes bras et maintenant que j'étais sûr qu'elle ne me repousserait pas, je lui pris les lèvres dans un baiser timide mais qui trahissait tout l'amour que je lui portais.
-Lily soit sûr que je t'aime et que je t'aimerais jusqu'à mon dernier souffle.
-James, moi aussi je t'aime.
