De Sandrine à Marie.
Contraintes du défis:
couple: Albus Dumbledore - Filius Flitwich
élément: peindre Fumseck en vert
phrases: "T'es moche, t'es moche prend le avec philosophie." et "arretez de parler de cailloux."
Voila, bonne lecture en espérant que ça vous plaira autant que moi ça m'a plu de l'écrire.
Cette histoire commence lors d'une nuit sans lune. Une nuit où les nuages jouent à saute-moutons, cachant les rares étoiles qui osaient pointer leur nez dehors par ce froid glacial. Si on regardait attentivement parmi les ombres du château endormi on pourrait distinguer une ombre un peu plus épaisse qui se faufile à travers les couloirs labyrinthiques.
Au bout d'un moment elle s'arrête, essoufflée, dans une encoignure de porte. Elle s'apprête à repartir lorsqu'un bruit derrière elle le fait sursauter et se retourner précipitamment. Une paire de bras vigoureux l'enlacent et la serrent contre une poitrine tout aussi musclée. Une des mains remonte et vient étouffer la plainte naissante sur les lèvres de l'ombre. Ils s'effacèrent un instant du monde, le temps de laisser passer le professeur qui patrouille dans le secteur. Quand celui-ci se fut éloigné les deux inconnus reviennent dans la marche du monde.
L'ombre poussa un léger soupir de soulagement et se retourna vers le jeune qui l'a rejoint quelques instants plus tôt. Avec un regard de reproche elle chuchote :
-« Albus, que me veux tu donc ? Me faire sortir de mon dortoir à une heure pareille… »
Le jeune Albus l'interromps en lui faisant signe de se taire. Il lui saisit le poignet et l'entraine derrière lui dans les couloirs. Ils arrivèrent face à un tableau dont l'occupant était endormi. Albus le réveilla et chuchota le mot de passe :
-« Fichtre et foutre, que le grand Crick me croque ! »
Puis il entra dans la pièce ainsi découverte tirant à sa suite son compagnon. La salle qu'ils découvrirent était assez spacieuse, doucement éclairée par la chaleureuse lumière des bougies dissiminées au travers de la pièce. Albus se retourna vers le frêle jeune homme qui était avec lui. Autant tout à l'heure il semblait être une ombre parmi les ombres autant maintenant il semblait être éclairé de l'intérieur par la lumière des bougies. Albus continua à le regarder et se remémora comment tout cela avait commencé :
FLASH BACK
Dave (camarade de classe d'Albus): Pourquoi tu sors avec personne ?
Albus : PARDON ?!
Dave : Pourquoi tu sors avec personne ? Tu dis toujours …
Albus, l'interrompant : Que je suis capable de sortir avec qui je veux, je sais.
Seulement personne ne m'intéresse, personne n'est à ma hauteur.
Dave : Personne ? … Dis plutôt que tu te fais jeter.
Albus : Absolument PAS !! Je...
Dave l'interrompant à son tour : Tu relèverais mon défi alors ?
Albus suspicieux : Quel défi ?
Dave : hummm … Et bien, tu as un mois pour sortir avec la personne que je choisirais. Et si tu perds …
Albus le fixant droit dans les yeux : C'est d'accord. Et si je perds je peins Fumseck en vert et je me balade avec lui sur l'épaule toute la journée. Et si c'est toi qui perds, tu seras mon esclave pendant une semaine.
Dave : Trois jours et ça marche.
Albus : Bien, ça me va. Ils se serrèrent la main. Alors, qui ?
Dave : Ah ! Laisse-moi réfléchir… Que dirait tu de Filius Flitwich ?
Albus : Mais, je …
Dave : De Toute façon tu n'as pas le choix ! Et puis tu as bien dis que tu pourrais séduire n'importe qui, non?
FIN DU FLASH BACK
Voila comment tout avait commencé, après ça il était sortis faire un tour dans le par cet devinez sur qui il était tombait ? (un cadeau au premier qui trouve) Bravo, vous avez trouvé. Flitwich en personne était en train de flâner à quelques distances de là. C'est ainsi que commença ce qu'Albus appela ensuite « la phase d'observation et d'approche ». Il ne l'avouera jamais, mais c'est pendant cette période qu'il commença à craquer pour le petit homme. Il apprit à le connaître, à connaître son entêtement, son sérieux et aussi d'une certaine façon sa fragilité. Comme ce jour là où …
FLASH BACK
Heure du déjeuner dans la Grande Salle, un brouhaha s'élève autour de la table des Serdaigles. Albus avise Flitwich entouré d'un petit groupe de Serpentards.
1er Serpentard : Alors Fi-Filius à son papa, on a encore eu un Optimal en enchantement ? Mais tu sais même avec ça, tu ne changeras jamais ton physique…
2eme Serpentard : T'es moche, t'es moche, prend le avec philosophie.
Pendant que le groupe s'esclaffait, Albus sentit son sang de Griffondor bouillir dans ses veines. N'écoutant que son courage (et sa jalousie naissante) Albus s'interposa entre l'objet de sa convoitise et ses tourmenteurs.
Albus : Dégagez, bande de Serpentards galeux. N'avez-vous pas honte de vous en prendre à un pauuuuvre Serdaigle ? Les Griffondor ne seraient-ils pas plus à votre hauteur ?
1er Serpentard : En effet, mais quoi de plus drôle que d'avoir un appas pour une bonne chasse au griffon ?
Demanda-t-il avec un sourire hypocrite sur le visage. Les poings d'Albus se serrèrent sous l'effet de la rage qui l'envahissait. Un petit sourire apparus aussi sur son visage, aussi glacial que ses yeux à cet instant précis.
Albus : Ho, voyez-vous ça ! Des Serpentards plus bêtes que des cailloux ont eu une idée cohérente. Félicitation, moi qui pensait que les pierres étaient, au mieux, faites pour la décoration.
1er Serpentard : TU … ( grrr)
Professeur principal des Gryfondors : Il suffit messieurs, je vous prierais de cesser de parler de cailloux. De plus je retirerais vingt à chacune de vos deux maisons pour cette esclandre. Maintenant retournez dans vos dortoirs respectifs.
Le pauvre Flitwich, affreusement gêné, s'enfuit en courant de la grande salle. Albus affronta du regard les serpentards avant de tourner les talons dédaigneusement et de sortir a son tour. Une fois dans le Hall il partit à la recherche de son chère et tendre, se dirigeant plus spécifiquement vers la bibliothèque. Quand il l'avait enfin trouvé, il lui avait demandé de le rejoindre la nuit suivante pour lui parler.
FIN DU FLASH BACK
Et maintenant ils étaient là, enfin l'un en face de l'autre. Albus, tout à sa contemplation, mis un certain temps à constater que le jeune Filius commençait à être agacé. Lorsque cette révélation atteignit son cerveau, il se repris dans un sursaut :
Albus : Euh … Je, je suis désolé de te déranger si tard mais je voulais te parler.
Filius : Oui, c'est ce qu'il m'avait en effet paru comprendre.
Un léger sourire flottait maintenant sur ses lèvres.
Albus : Hum, oui. C'est que je t'observe depuis quelques temps et je crois qu'il faut bien que je l'admette. Je … je crois que je suis amoureux de toi.
Albus regardait son vis-à-vis et voyait sa déclaration qui cassait un par un les barrages que tentait de mettre en travers de sa route la raison de Filius. Et pour finir le cerveau du jeune homme fit ce que font les cerveaux d'ordinaire lorsqu'il y a plus rien à faire.
Tout devient noir.
