Titre : Un secret

Genre : Romance/Famille

Rating : K

Résumé : John Le rouge est mort et Jane est heureux. Un peu trop peut-être. Selon l'équipe ça cache quelque chose et ils ne sont pas au bout de leur peine.

Disclamer : The Mentalist ne m'appartient pas.

Bonjour à tous !

Je préviens tout de suite, je vais beaucoup changé l'intrigue de Mentalist. Vous comprendrez en lisant. Après on lit beaucoup de fanfictions comme ça, ça ne m'a jamais posé de problèmes et c'est pour ça que je me permets. Je vous le dis histoire que vous ne vous retrouviez pas perdus.

Sinon, et oui ! Me voilà repartie dans une nouvelle fanfiction Mentalist. C'est fou, mais j'ai je ne sais combien d'idées par jour. Je dois même faire une sélection pour savoir lesquelles écrire.

Pour ceux qui l'ont déjà lue et les autres, cette fanfiction est la suite de Malade et autres délires, mais les deux peuvent se lire séparément.

Bref, on se retrouve en bas. Bisous mes petits chats !


Chapitre 1


Déjà un mois. Cela faisait un mois que John Le rouge était mort. Cependant, aussi étrange que cela puisse paraître, cela faisait bien plus longtemps que Jane avait renoncé sa vengeance. Oui, ce n'était pas lui qui avait tué John Le rouge. Ce matin là, tout s'était passé très vite. Ils avaient enfin coincé le tueur en série et alors qu'ils s'apprêtaient à l'arrêter, il avait réussi à se sauver dans la forêt avoisinante. Toute l'équipe s'était aussitôt lancée à sa poursuite. La veille, il avait tellement plu que le terrain était encore détrempé et glissant. La pluie s'était soudainement remise à tomber et ils avaient dû arrêter les recherches. Ils étaient rentrés au chalet des gardes forestiers et avaient attendu. De toute façon, il devait s'être abrité quelque part et maintenant qu'ils connaissaient son identité, ce serait beaucoup moins simple pour lui de leur échapper.

La nuit était tombée rapidement et ce n'est que le lendemain matin qu'ils avaient pu reprendre les recherches. Les chiens avaient tout de suite senti une piste malgré l'humidité. En effet, il n'était pas loin. Au sommet d'une colline, ils le virent gisant en contrebas. Il était dans un sale état et la position de sa jambe indiquait à coup sûr qu'elle était cassée. Prudemment, ils descendirent. Contrairement à ce qu'ils pensaient, il était toujours vivant. Les yeux grands ouverts, mais à moitié inconscient, John Le rouge respirait difficilement. Un filet de sang s'échappait de sa tête qu'il avait dû cogner en tombant. Le temps que l'équipe de secours arrive et malgré les soins que les gardes forestiers lui administrèrent, il était mort. Sans un mot, l'équipe de Lisbon rentra au CBI. Ils n'avaient plus rien à faire ici. Ils avaient rédigé leurs rapports, bouclant ainsi le dossier John Le rouge.

Même Jane avait écrit son rapport. Lisbon ne lui avait pas demandé, mais elle trouva sur son bureau, avec les autres. C'était un jeudi soir et Hightower leur accorda la fin de la semaine.

Lundi, lorsque Grâce arriva, Lisbon était déjà là comme d'habitude ainsi que Jane. À vrai dire, elle ne savait pas si elle devait s'attendre à le revoir. Bien sûr, il ne les quitterait pas sans les prévenir, mais elle avait toujours un doute. Aussi, elle le salua d'un grand sourire et il lui répondit joyeusement.

À partir de cet instant, la rousse fut rassurée. Un an plus tôt, ils avaient remarqué un changement chez Jane. Infime certes, mais le masque qu'il portait en permanence semblait s'être effacé. Son sourire paraissait plus vrai. Lorsque l'affaire John Le rouge avait repris, ils étaient tous à cran, sur les nerfs et suite à sa mort, elle avait eu peur qu'il perde goût à la vie une fois son objectif atteint, mais ce n'était pas le cas. En fait, elle était même loin de la vérité et elle n'allait pas tarder à le découvrir.

C'était un samedi, un mois après la pitoyable chute de John Le rouge. Les bureaux du CBI étaient encore déserts et pour cause, il n'était que huit heures et demi. De plus, il n'y avait que trois équipes d'astreintes et celle de Lisbon était la seule à cet étage. Bref, ce serait une journée tranquille. Cho fut le premier à arriver et cela ne l'étonna pas. La semaine dernière, une loi du règlement du CBI avait été modifiée, ou plutôt abolie. C'était précisément celle interdisant aux collègues de se fréquenter et depuis Grâce et Wayne filaient le parfait amour. Ils arrivèrent d'ailleurs ensemble aux environs de neuf heures, juste après Lisbon. Jane quant à lui, pointa le bout de son nez à la demi, s'attirant les foudres de la brunette. Elle se contenta cependant de le fusiller du regard et repartit dans son bureau. En effet, il était impossible d'en vouloir à Patrick Jane. Non, on ne pouvait décemment pas s'énerver après l'homme le plus souriant du CBI. Oui, vraiment. Jane ne s'était pas métamorphosé, mais depuis la semaine dernière, il était constamment de bonne humeur. S'en était presque énervant, mais il suffisait de croiser son regard pour ressentir toute cette joie qui le portait. L'équipe ne comprenait pas ce changement d'attitude. Bien sûr, ils avaient fait le lien avec l'abolition de cette loi, mais si Jane devait sortir avec quelqu'un du bureau, c'était forcément Lisbon, enfin selon Van Pelt et Rigsby. Cho lui n'était pas d'accord et puis de toute façon, Jane n'avait strictement rien tenté. Ils n'avaient noté aucun rapprochement entre eux deux. Ils avaient eu des doutes, Jane et Lisbon étaient tellement proches, mais leur comportement l'un envers l'autre était resté similaire. Ils avaient donc décidé d'interroger Jane et il était resté mystérieux. Hightower s'était également posée des questions. Elle avait cherché, sans plus de succès. À côté de cela, quand ils en parlèrent à Lisbon, elle jugea cela normal. Jane reconstruisait sa vie après la mort de son ennemi voilà tout. Ce matin là, ils décidèrent de l'interroger à nouveau. Elle en savait forcément plus que ce qu'elle voulait bien leur dire.

Lorsque Jane s'éloigna pour préparer son habituel thé, ils filèrent aussitôt vers le bureau de Lisbon et après une partie de Chi Fu Mi, Wayne soupira et frappa à la porte.

"Entrez", fit la voix de Lisbon.

Ils s'exécutèrent et elle se leva en voyant ses trois agents dans son bureau.

"Tout va bien ? demanda-t-elle, inquiète.

- Hum... voilà patron. On se pose toujours des questions... au sujet de Jane, commença le grand brun.

- Oui, renchérit Van Pelt. Son état n'est pas normal. Ce sourire perpétuel fait presque peur."

Cho opina à côté d'eux, bras croisés. Lisbon souffla et vint fermer la porte de son bureau.

"Je vous l'ai dit, Jane recommence à vivre. Vous devriez être heureux pour lui.

- Oui, mais c'était déjà le cas avant le mois dernier. Ça faisait un an que Jane allait mieux alors pourquoi tout d'un coup on a l'impression qu'il est..."

Elle hésita et Rigsby prit le relais.

"L'homme le plus heureux de toute la terre ?

- Mais qu'est-ce qui vous dit que j'en sais plus que vous ?

- Eh bien, hasarda Rigsby. Vous êtes plus proche de lui que nous alors..."

Il se tut. Le regard de Libson ne laissait pas de place à l'hésitation.

"Jane ne veut rien nous dire, se plaignit Grâce.

- Oui, cette situation a assez duré", approuva son petit ami.

Lisbon s'appuya sur son bureau.

"C'est ce que tu penses Cho ?

- Oui", assura-t-il.

Elle semblait partagée. Pour une fois, elle ne portait plus son masque de patron, son air neutre et sérieux habituel. Non, elle doutait et ils comprirent qu'elle savait.

"Bon et bien, allez le chercher..."

Grâce ne se fit pas prier et fila chercher Jane. Au même moment, le téléphone de Lisbon sonna et quand ils revinrent dans son bureau, elle était pâle comme un linge.

"Que se passe-t-il ? questionna Jane à Cho et Rigsby.

- On ne sait pas, souffla Rigsby.

- Elle a juste répondu au téléphone", informa Cho.

Si auparavant, Jane se demandait ce qu'elle pouvait bien lui vouloir et qui excitait tant Van Pelt, il réalisa rapidement que sa venue dans le bureau n'avait rien à voir avec ce coup de téléphone. C'était juste une coïncidence. Il s'avança vers Lisbon et la fit s'asseoir. Elle obtempéra sans un mot, écoutant toujours son interlocuteur. Jane s'installa à côté d'elle, en silence.

"Oui, murmura Lisbon d'une voix où transparaissait l'inquiétude. Non, pas hier. Elle n'avait rien et..."

Elle se coupa, laissant certainement son interlocuteur parler. Ils virent Jane se tendre suite à cette phrase et ils furent plus que surpris de voir Lisbon lui lancer un regard qui se voulait rassurant. Le blond recommença à respirer et s'appuya sur le dossier du canapé. Si lui semblait avoir compris ce qui se passait, ce n'était pas le cas des trois autres qui s'inquiétaient toujours sans savoir pourquoi.

"D'accord... Je... Non nous n'avons pas le choix et puis..."

Elle jeta un œil à Jane, puis à son équipe.

"Ok, on va venir la chercher. Oui..."

Elle s'interrompit et parut surprise.

"D'accord... Oui je comprends. Désolée pour le dérangement..."

Elle regarda l'heure et se leva d'un bond.

"Oui, merci. Nous passerons ce soir, après le travail. Surtout tenez nous au courant si ça ne... Ok", fit-elle plus soulagée.

Elle sortit du bureau, son équipe sur les talons.

"Merci encore, au revoir. Bonne journée à vous."

Elle raccrocha et se tourna vers eux, s'arrêtant au milieu du couloir. Elle croisa le regard de Jane et soupira.

"Kate a fait une crise d'appendicite. Elle est en train d'être opérée.

- Oh, fit Jane. Elle n'avait rien hier, elle a donc été prise à temps. Il n'y a pas de raison que ça se passe mal."

Lisbon lui sourit et opina.

"Mais ils ne pouvaient pas garder..."

Elle se mordit la lèvre, regardant son équipe, et un bruit de pas les fit se retourner. Le gardien était là, l'air profondément surpris.

"Hum... Agent Lisbon ? Il y a un homme en bas avec..."

Il sembla prendre conscience de ce qu'il allait dire et secoua la tête.

"Enfin, il dit des choses bizarres. Vous devriez venir voir."

C'est ainsi que toute l'équipe descendit dans le hall. Il y avait bien un homme. Il portait une blouse blanche et à ses pieds se trouvait un cosy pour bébé ainsi qu'un autre sac.

Il repéra aussitôt Lisbon et lui sourit.

"Teresa Lisbon ?"

Puis il se tourna vers Jane et un gazouillis se fit entendre.

"Et Patrick Jane, je suppose. Je suis Ted Finngan. Désolé d'arriver à l'improviste, mais les hôpitaux ne sont vraiment pas fait pour les bébés et bien qu'elle soit adorable, personne ne pouvait s'en occuper."

Il s'adressait plus qu'à Jane puisque Lisbon s'était déjà précipitée vers le cosy. Un sourire vint aussitôt illuminer son visage et elle se releva bientôt, tenant dans ses bras un bébé.


Alors ? Alors ? J'attends vos avis avec impatience. Je poste la suite avant la fin de la semaine et cette fois, je m'y tiens, promis. Bisous !