Dans un bruit de pétards mouillés
Chapitre 1: Kanna - L'effronterie
Auteur: Rain (relu et approuvé par Monkey S. Northern en plus de Flora)
Rating: T+/-M parce que gore plus ou moins décrit dans la deuxième partie.
Personnages: Marco, Kanna, leur entourage
Soundtrack: Counting Stars (One Republic) et Roads untravelled (Linkin Park)
Two-shots pour le Nowël de Koba! Woah, merci de m'avoir challengée de cette façon, j'ai adoré écrire ça! C'est - je sais pas, ce two-shot est spécial, je l'ai écrit super vite et je l'ai super développé.
Thalim a un café, Namari un restaurant, pourquoi Bron aurait pas un bar?
"On ferme, Bismarck. Récupère ton vieux et sors." La voix de Bron sortit Kanna de sa rêverie. Elle avait descendu plusieurs verres de whisky pur malt (concours avec Rackist) et sirotait son dernier en réfléchissant aux prochains combats. Eh bien, visiblement elle devrait terminer cette réflexion au pieu. Acquiesçant, elle repoussa son verre vide et sauta au sol.
Rackist. Ou était-il, ce vieux croûton? Si elle se souvenait bien, elle l'avait vu s'éclipser jusqu'à une table dans le coin de la salle, cachée aux indiscrets par des fauteuils très hauts. Un peu enjouée, la jeune femme heurta une chaise en cherchant, et entendit une voix grogner non loin; mais il ne s'agissait pas de Rackist, elle vit une touffe de cheveux blonds bouger. L'ignorant, elle se dirigea vers la table de l'angle, et y trouva sa cible.
Rackist ronflait, les bras croisés sur la table. Devant lui, une série de verres vides témoignait de son occupation de la soirée. Urgh, il ne semblait pas près de bouger. Une vraie épave. Fatiguée, Kanna lui donna un coup de pied dans le tibia, se rattrapa à l'accoudoir pour ne pas lui tomber sur les genoux; mais non, il était bel et bien endormi, l'animal. "Allez, vieux, faut rentrer," elle s'exclama ensuite, l'attrapant par l'épaule pour le secouer. Mais nan, il ne voulait pas bouger d'un centimètre. Il lui fallait un plan.
Le dernier verre de Rackist était encore à moitié plein. Elle le saisit et le descendit d'un trait pour se donner du courage avant de retourner au comptoir. "Bron," elle fit, plus fort qu'elle ne voulait." L'homme, qui nettoyait ses verres dans un évier plein d'eau savonneuse, leva la tête. "File-moi mon médium, et celui de Rackist aussi. Il est mort, faut que je le ramène avec Ash." Cela sembla lui convenir, et il se retourna pour récupérer l'arme et la boîte de cigarettes. C'était la condition pour venir se saoûler dans son bar, disait-il aux clients. Pas d'armes, jusqu'à ce qu'on sorte de chez lui, et en promettant de pas se mettre dessus la figure à moins de vingt mètres de sa vitrine. Evidemment, on ne pouvait pas empêcher, par exemple, Hao de voler l'oxygène présent pour créer un Over-Soul, mais le cas ne s'était pour l'instant pas présenté, et Bron comptait sur la bonne volonté du Shaman Millénaire.
Attrapant l'arme et les cigarettes dans une seule main, il se redressa sans prendre garde. Mais il n'avait pas remarqué que la boîte était entrouverte, et dans le mouvement les petits bâtonnets glissèrent tous les uns après les autres dans l'eau sale. Il jura, posa l'arme sur le comptoir, tenta de les repêcher - mais ses mains étaient mouillées, et il ne put que montrer les débris à Kanna. "Désolé."
Elle jura. "C'est malin, ça, je fais comment pour le rentrer maintenant? Sans fumée -
- Gueule pas," fit Bron avec mauvaise humeur. "Fallait me prévenir que c'était ouvert, ton machin. Et grouille-toi de l'emmener, sinon je te jure, je le mets sur le trottoir et je ferme.
Elle frappa du poing sur la table. "Je peux plus, maintenant! Tu veux qu'Hao vienne et bazarde ton bar, hein?
- Pas de menaces, Bismarck. Demande à l'autre, tiens, il t'aidera peut-être; moi je m'en fous, je veux juste fermer."
L'autre...? Kanna se rappela les cheveux blonds. Un pigeon qu'elle pourrait employer, peut-être, pourquoi pas. En espérant qu'il soit suffisamment bourré pour l'écouter et suffisamment sobre pour les aider... "C'est qui?
- Mais j'en sais rien, moi... Un X-Law, je crois. Sa tête me disait quelque chose."
Kanna fronça les sourcils. Ah ben tiens. Bron était décidément pas très agréable, ces temps-ci. "Le Seigneur viendra t'corriger," baragouina-t-elle dans sa barbe alors qu'elle lâchait de nouveau le comptoir et se glissait vers la table de sa nouvelle cible.
Elle l'identifia de très loin. Cela n'était pas bien difficile, parce qu'il ne s'agissait pas "d'un X-law". Non, évidemment, ce serait trop facile. Il s'agissait du chef, là, l'idiot blond qui hurlait tout le temps. Zut, elle aurait préféré un sous-fifre.
Mais... Elle se souvenait qu'il était lié à Rackist. Comment déjà? Son cerveau embrumé se rappelait de discussions surprises entre Hao et le prêtre. C'était... son gosse? Ou un truc du genre. Hmm. Peut-être avait-elle là un angle d'attaque.
D'un pas décidé, Kanna le rejoignit. Elle s'assit devant le grand blond, qui était en plein meurtre visuel d'un verre de whisky. Le verre était encore plein, et elle ne l'avait pas vu de la soirée; elle espéra qu'il n'en avait donc pris qu'un. "Maxwell," fut le premier mot qui sortit de sa bouche. Immédiatement, il leva les yeux, comme rappelé au monde par sa voix. Il était en pleine rêverie... Grimace. Etait-il gris, lui aussi? Le blond se leva à demi, tâtonna à son côté pour retrouver son arme. Ouais, il était gris aussi. Moins, évidemment, mais quand même. L'était-il trop?
Il releva les yeux vers elle, se levant à demie. "... Kanna Bismarck. Dix-neuf ans. Utilise la fumée pour se battre. Venez-vous vous rendre? Réclamer le pardon?"
Cela la fit rire, un peu. Il était vraiment bourré, alors. "Nan, ça, c'est pas près d'arriver. J'ai besoin d'une faveur, et tu es la seule personne disponible dans ce bar pourri."
Marco cligna des yeux, sourit, ricana, rit. Kanna rit avec lui. L'alcool, évidemment. "Ça, c'est drôle. Et pourquoi je ferai ça pour vous, Bismarck?"
Elle posa ses coudes sur la table, avança le buste. Elle espérait qu'il tombe dans le piège et se rince l'œil; mais elle fut déçue, il se contentait de fixer ses yeux bleu-gris. Hng. Qu'espérait-elle de ce Puritain des temps modernes, de toute façon.
"Parce que je serai endettée auprès de vous, si vous acceptez." Mauvaise humeur. Elle aurait préféré le séduire et pouvoir s'en moquer ensuite. "Je suis dans le groupe d'Hao, je peux vous faire parvenir une information qui vous aiderait dans votre mission.
Marco ouvrit la bouche, la referma. Il semblait intéressé. "Pas n'importe quelle information. Je choisirai ce que vous devrez m'apprendre, et vous serez obligée de me fournir l'information."
Kanna acquiesça de mauvais gré. "A moins qu'il ne s'agisse d'une information vitale. Si je vous sauve la vie - si je décide de vous prévenir d'une attaque ou quelque chose, ma dette sera remboursée. Compris?"
Marco considéra la chose, retira ses lunettes, les nettoya. "Cette faveur que vous ne me demandez. Elle ne me met pas en danger, ni moi ni les miens, n'est ce pas?"
Elle secoua la tête. "Juste un paquet qu'il faut livrer. Ca prendra une demi heure, à tout casser."
Il acquiesça, se redressa. "Allons-y, Bismarck." Maussade, la jeune femme se redressa, faisant exprès de le frôler. Cette fois-ci, il sursauta bien, et cela rasséréna la jeune femme (donc en fait, il était juste bigleux. elle aurait dû insister. trop bourrée pour.), qui le guida jusqu'à Rackist. Mieux valait qu'il n'aie pas son médium tout de suite. Marco marchait à peu près droit, derrière elle.
Kanna s'effaça, et montra le 'colis' qu'elle voulait voir livrer. Evidemment, Marco n'était pas gris au point de ne pas le reconnaître et recula brusquement.
"Eh ben, il t'arrive quoi, Maxwell?" Kanna le demandait comme si elle ne s'en doutait pas, faisant mine de rien. En d'autres circonstances, cela l'aurait énervé, mais Marco semblait retourné à l'enfance.
"R-Rackist. C'est Rackist," répétait-il, tout paumé.
Elle ricana. "Allez, Maxwell, t'as pas peur de lui quand même? Il est ivre mort, il te fera rien, va." Il secouait la tête, sans parvenir à exprimer correctement son indignation. "Et je serai gentille avec toi, d'accord?" Elle lui fit son sourire d'ange. Ou de démone, plutôt.
"Pas d'accord, pas de faveur, pas de dette," bégaya Marco en levant les mains, le cou rouge. "Lui, je le touche pas, ou plutôt si, je vais l'étrangler -"
Ah, il reprenait du poil de la bête. Mais Kanna lui barrait le passage, les bras croisés. "Tu as donné ton accord. Tu n'as qu'une parole, non? Si tu le fais pas, je dirai à ta princesse que tu m'as reluquée et draguée ce soir.
- L-le seigneur Jeanne ne vous croirait jamais!" Son visage venait de s'empourprer. "C-ce n'est même pas vrai, en plus!"
Elle ricana. "Mais le doute est suffisant, Maxwell. Il sera là dans son esprit, elle ne te regardera plus comme son cher commandant mais comme quelqu'un dont la réputation sera toute tachée... Pas fiable..."
Il était cramoisi. "J-je vais vous-
- Tt. Maxwell, y a pas besoin de grands discours. Il faut qu'il rentre au QG, je peux pas le porter seule, je peux pas utiliser Ashcroft, Lucifel m'obéit pas - alors tu m'aides, en tout bien tout honneur, et on en parle plus."
Il ne sut pas quoi répondre. Grogna. Rackist répondit par un ronflement geignard.
"Il ne rentre pas dans Michael dans cet état," déclara Marco sur un ton final. Il n'admettrait visiblement aucune discussion sur ce point, et Kanna n'essaya même pas. Rejoignant le comptoir, elle se pencha au-dessus, elle attrapa le col de Bron. "Le médium qu'il t'a filé, le X-law" elle demanda, "donne-le et vite.
- Je viens de dire-
- Maxwell, stop. Je récupère tes affaires, et on sort. Ensuite, tu m'aideras à le porter sur le chemin." Marco fronça les sourcils. Elle avait toujours le pistolet de Rackist à la ceinture, et maintenant le sien. Cela le rendait nerveux, mais il n'en dit rien, attrapant les deux bras de Rackist pour le soulever. Ainsi lesté il marcha jusqu'à la porte du bar, au soulagement de Bron qui éteignit les lumières derrière eux. Marco s'immobilisa, tendit une main qu'il avait libérée à grand peine.
"Quoi?
- L'arme de Rackist, ôtez la sécurité et donnez-la moi. On ne va pas marcher jusqu'à chez vous, quand même." Dubitative, Kanna lui donna l'arme. Lucifel n'avait jamais obéi à quiconque à part Rackist... et puis même. On utilisait pas l'Esprit Gardien d'un autre. C'était... trop intime, comme action.
Marco ne semblait pas du tout inquiété par ce genre de considérations. Une fois l'arme en main, il leva le poing, visa le sol, et tira. Et Lucifel, apparemment conscient du besoin, obéit parfaitement, prenant forme d'une magnifique Lamborghini.
"Ouvrez la porte arrière," ordonna-t-il; sans l'avoir attendu Kanna venait de le faire, et l'aida à enfourner le prêtre endormi sur la banquette. Kanna s'éloigna immédiatement alors que Marco repoussait les pieds loin de la portière, lui attachait une ceinture en travers du corps, et ôta le chapeau froissé sous sa tête. Puis il vint se placer sur le siège conducteur; Kanna était déjà installée en passagère.
Le voyage retour fut rapide. Lucifel connaissait le chemin, et Kanna aidait de quelques indications qui semblaient uniquement faire grogner le conducteur. Ah, elle avait l'habitude. Comme Rackist il détestait avoir des commentaires une fois derrière le volant. Quoique Kanna devinait que, quand il s'agissait du blond, les commentaires étaient toujours accueillis avec la même bonhomie.
Puis Lucifel vint s'arrêter, dans un chuchotement faible, devant une pente escarpée. "A partir de là, Lucifel ne pourra pas grimper," fit Marco d'une voix calme. La balade en voiture semblait l'avoir calmé. Décidément, Kanna trouvait cela bizarre que Lucifel lui ait si bien obéi - Kanna avait beau réfléchir, elle ne pouvait se souvenir d'un moment où l'Archange Noir avait obéi à quelqu'un d'autre que Rackist. Evidemment, il y avait quelques cahots, mais rien de gênant.
Marco observa la pente. "Nous pourrions employer Michael pour porter la voiture jusqu'en haut.
- Il vaut mieux ne pas utiliser d'esprit," fit Kanna d'une voix amusée. "Sinon le Seigneur va te repérer, Maxwell, et tu vas rôtir comme un poulet." Ricanement.
Il ne partageait pas son hilarité. "Et si vous, vous utilisiez votre esprit, pendant que moi je rentrais chez moi? Votre Saigneur ne va pas vous tuer pour être rentrée chez vous.
- J'ai plus de cigarettes," fit Kanna d'une voix morne. Il lui semblait l'avoir déjà dit. Ou pas? Elle ne se souvenait pas bien. "Le complexe où nous logeons est juste au-dessus, il suffit de monter là-haut."
Marco roula des yeux. "A pied?
- Exactement.
- Le jour où je réclamerai le paiement de ma dette, Bismarck, vous allez regretter de m'avoir jamais adressé la parole.
- Je sais, je sais," fit la jeune Allemande avant de s'extraire de son siège et d'aller chercher Rackist. Elle parvint à l'assoir, mais seule elle ne saurait le soulever plus avant.
"Laissez faire," jeta Marco derrière elle, et il la remplaça devant l'endormi. Il passa son bras sous l'épaule de son ancien père et le souleva, indiquant à Kanna de faire de même de l'autre côté. Elle l'avait regardé faire avec curiosité - il ne semblait pas gêné d'agir ainsi. Il n'essayait même pas de faire de mal au vieux prêtre.
"Vous vous dépêchez, mademoiselle?" Rappelée à l'ordre, Kanna l'imita. Leurs mains se frôlèrent, et Marco sembla sursauter, lâchant presque leur fardeau. "Mademoiselle!" Elle râla, fit plus attention. "Maxwell, t'es chiant."
Il ne réagit pas. "Si vous voulez grimper seule, allez-y." Et comme elle n'y tenait pas, elle enroula le bras de Rackist autour de sa propre épaule, s'y retenant pour garder l'équilibre. Et ainsi, ils grimpèrent la colline. Rackist était un poids mort entre eux, une espèce de tronc d'arbre qui se balançait d'avant en arrière et risquait à tout instant de les faire tomber au sol et rouler jusqu'en bas.
Ils mirent probablement plus de temps à porter Rackist et faire les quelques trente mètres de pente que Lucifel en avait passé à les conduire jusque là. L'effort leur commandait le silence, mais leurs mains glissant sur le manteau lâche se trouvèrent plusieurs fois. Bientôt Marco ne le mentionna même plus, parce que c'était plus efficace comme ça, et puis il avait des gants, elle ne le touchait pas.
Evidemment à ce moment là son blouson fut accroché par un poids quelque part, et le bout des doigts de l'Allemande se retrouva sous la manche et sur sa peau. Il s'immobilisa, comme électrocuté.
"Pause," demanda Kanna, et Marco en fut visiblement reconnaissant. Ils soufflèrent un peu. Reprirent leur chemin. Bientôt les murs sales furent en vue. Quelques pas encore, et ils étaient sur le seuil.
D'un grognement, Marco indiqua à Kanna de poser leur fardeau sur le muret bordant le mur. Elle secoua la tête - ils étaient juste à l'entrée, ils n'avaient qu'à entrer - mais Marco était plus fort qu'elle, et vu leur fardeau elle n'eût pas le choix. Bientôt Rackist était affalé contre le mur du complexe, et Marco se dégagea de l'étreinte alcoolisée avec empressement. Kanna fit de même, un peu maladroitement. Bon, au moins, vu la hauteur du muret, elle n'aurait pas besoin de 'soulever' Rackist; juste de le charger sur son dos et de le tirer.
"Je m'arrête là," fit Marco en s'époussetant, comme dégoûté de l'odeur de bourbon qui empestait le manteau du prêtre. "Je ne vais pas rentrer et m'exposer au risque de croiser votre maître, Bismarck."
Kanna acquiesça, un peu dépassée. Zut alors, elle devrait porter le vieil homme toute seule.
"Reçu. Toute façon tu pues la peur jusqu'ici, j'en pouvais plus. Allez, adios comme dirait Peyote." Et elle se hâta vers Rackist.
Mais la remarque avait piqué le X-Law au vif, et il la retint par le bras. Ses gants de cuir étaient froids, et la jeune femme échaudée frissonna alors qu'il la tirait loin de la porte. "Lâche-moi, Maxwell.
- Vous aurez une dette envers moi," rappela-t-il fermement, sans lâcher le poignet de Kanna. Elle n'aimait pas son ton, sa force, ses manières de grand homme rigide. De sa main libre, elle chercha à lui éclater le nez. Malheureusement, elle était un peu grise aussi, et lui avait dégrisé - il intercepta son bras. "Mademoiselle Bismarck. Je ne plaisante pas. Si j'ai besoin de vos services, vous répondrez. Nous nous faisons bien comprendre?"
De colérique, elle passa à ricanante. Que croyait-il? Lui faire peur? Hm, mais elle ne pouvait pas se libérer, et il n'y avait aucune fumée qu'elle puisse utiliser pour se défendre. Oh, elle savait bien comment s'en sortir. "Bien sûr, Maxwell. Je me ferai un plaisir de vous aider..." Elle se hissa sur la pointe des pieds, et planta ses lèvres sur celles du blond.
La réaction, évidemment, la ferait rire pendant des années. Choqué, il faillit hurler, se retint - il était pas si con que ça, finalement - lui lâcha les poignets, recula de quelques pas. Kanna se plia en deux pour rire plus fort. Il la pointa du doigt, souffla quelques mots incompréhensibles. "V-vous.. Je... Ce...
- T'inquiètes pas, va," rit-elle encore, "je vais pas être bavarde. Allez, Maxwell, à la revoyure," et sans attendre qu'il réplique, elle sautilla - un peu de travers, il faut dire - jusqu'à la porte où Rackist pionçait tranquillement, l'attrapa sous les aisselles, et se glissa dans l'ombre du bâtiment. La suivre serait stupide, et il n'était pas (entièrement) stupide, décida-t-elle en voyant qu'il repartait.
Contente, Kanna se passa la langue sur les lèvres.
Il avait bon goût, pour un psychorigide de son espèce.
