Salut fans d'Hétalia! Alors, voilà une petite histoire dans un univers alternatif. J'espère que vous allez aimer :) J'accepte de tout, même des tomates pourries, toujours qu'elles soit lancées par Romano 3.
Je calcule une trentaine de chapitres, plus ou moins. C'est multi-pairing. Et je préviens, tout au long de l'histoire vous pouvez rencontrer des morts, du sang, des dragons, des insultes, des pirates, des rois, des chasseurs de primes, des militaires, de la magie, des insultes, de l'aventure. Tous les perso sont suceptibles de faire leur apparition.
Disclamer: Hétalia ne m'appartient pas , snifff...
Bonne lecture.
Les yeux violets du cadet des frères Braginski se dirigèrent pour la énième fois vers la fenêtre par laquelle il voyait les montagnes neigés de son pays. Il avait beau essayer de se concentrer, il ne le pouvait. Le discours de son père était vraiment lassant.
Encore et toujours la même histoire.
Un dragon avaient été aperçu ce matin- là, près de Yawali, la capitale. Les soldats étaient formels, il s'agissait d'un dragon bleu, jeune encore, il ne devait mesurer que 3 ou 4 mètres. Il semblait en bonne santé et, s'il y avait eu plus de nuages, il serait passé inaperçu. Pourtant, les yeux perçants du soldat étranger ne l'avaient pas raté.
Bien entendu, comment l'eu-t-il fait ? Il n'était pas capitaine par hasard. Dès qu'il l'eu vu, le capitaine avait ordonné à ses hommes de monter à cheval et de suivre le dragon. Il s'agissait de savoir où il se dirigeait, car s'ils arrivaient à trouver le refuge de l'énorme reptile, ils pourraient mettre fin à ce monstre et à sa descendance. Tous savaient qu'il ne restait presque plus de dragons dans les terres froides de la Braginsklade.
Le roi s'était chargé personnellement de s'en occuper. Après un coup d'état pour renverser la dynastie Köhler, il avait établi de nouveaux impôts, s'était fait bâtir un palais superbe, éliminé tous les ministres, renommé le pays, et décidé de détruire jusqu'au dernier des dragons.
« Les dragons sont nos ennemis, ne l'oubliez surtout pas. Ils attaquent les villages, détruisent les champs, tuent les hommes, mangent femmes et enfants, et s'emparent de nos trésors » répétait son père pour la cent vingtième fois. Le jeune blond s'obligea à diriger son regard vers le trône, histoire de ne pas se faire gonder et jeta un timide coup d'œil vers sa famille. Sa sœur Natasha regardait son père avec une profonde admiration et respect, buvant de ses paroles, serrant les points à chaque fois qu'il parlait de ces créatures qu'elle n'avait jamais vu et qu'elle détestait pourtant déjà. Son frère se demandât s'il était possible que la fille ait hérité cette haine si profonde. Puis il se dit qu'il s'agissait plutôt de l'admiration maladive qu'elle avait pour son père. Si le sieur Braginski lui avait dit que les lapins, pourtant rares dans ces contrées gelées, devaient être exterminées, elle l'aurait probablement cru.
Natasha avait toujours était bizarre. Depuis la mort de leur mère, 10 ans de cela, elle était devenue froide et distante. Elle ne supportait plus son frère, elle ne s'approcha plus de lui, elle allait jusqu'à ne plus lui diriger la parole. Les seules fois où elle n'avait pas de choix, c'était pour lui transmettre un message de leur père, qu'elle accompagnait toujours d'insultes et de phrases méprisantes. Natasha aurait pu avoir un grand succès dans la cour du fait de sa beauté froide, très prisée dans le Nord (elle avait, paraissait-il, hérité ça de leur mère Anastasia : les yeux bleus, les cheveux blonds et longs, la taille fine) mais elle était un peu sadique, et dès qu'elle avait eu 14 ans, elle décida de s'inscrire dans l'armé. Depuis, elle inspirait plus de peur que d'admiration. Son frère ainé lui disait, pourtant, qu'il avait de la chance. Au moins elle le laissait tranquille, ce qui n'était pas du tout son cas. Et puis, il restait toujours Yekaterina.
Yekaterina était la sœur ainée. Elle était douce et très voyante. Le visage rond, les yeux bleu foncé, le nez pointu, et un corps de déesse. Ce jour-là elle était assise près de leur père, qu'elle suivait des yeux, l'air inquiet. Elle ne voulait pas montrer qu'elle avait peur. C'était l'ambassadrice du pays. À vingt-deux ans, elle avait été promise à un sultant des terres du Sud, Al-Adnand, une idée que les deux frères Braginski désapprouvaient. Quand à Natasha elle, elle s'en moquait.
Puis il regarda son frère. Grand, à peine 19 ans, l'héritier du roi était son portrait tout craché. Le même visage, les mêmes yeux violets, les mêmes cheveux blancs, le même corps musclé, mais moins de rides et une expression détendue sur son visage. Contrairement à leur père il était moins expressif, affichant généralement un sourire aimable et naïf, mais qui le connaissait savait qu'en fait il pouvait être cruel et un peu fou. Pareil que Natasha, la mort d'Anastasia l'avait marqué pour toujours. Sauf quand il s'agissait de sa famille bien sûr, qu'il protégeait contre tous et contre tout. En tout cas, le garçon préférait son frère à son père.
Il remarqua soudain qu'il n'entendait plus la voix du patriarche.
Merde.
Il osa regarder son père. Il s'en repentit tout de suite. Les yeux violets du roi le regardaient furieusement, et un instant il eut peur.
« Dites-moi, mon fils, est-ce que par hasard vous trouvez mon discours ennuyant ? » demanda Braginski d'un ton neutre, mais le cadet savait qu'il était furieux, et il sentit son cœur s'arrêter.
Sans comprendre bien comment, il se retrouva poussé contre un des murs de la grande salle, son père l'avait pris par le cout et l'empêchait de bouger. Les grandes mains du roi se refermèrent sur sa gorge. Le blond essaya de se dégager, mais il n'arrivait pas. Son père était bien plus grand, et plus fort, malgré sa jambe blessée, et puis le garçon de 17 ans n'aurait pas su se défendre. Lui il c'était plutôt quelqu'un de tranquille, il aimait étudier, voulait devenir médecin.
Il commençait à étouffait et sentit les larmes couler le long de ses joues. Il ne voyait absolument rien. Avec le choc, ses lunettes étaient tombées. Il devinait à peine la figure de Natasha qui les regardait sans émotion, celle de Yekatérina qui se retenait de crier et celle de son frère qui hésitait.
« Écoute-moi bien Matvey. Je ne tolérerais plus un nouvel manque de respect de ta part» chuchota son père puis le lâcha.
Les poumons de Matvey se remplirent d'air, et il commença à tousser violement, pendant que son frère se rapprochait de lui et l'aidait, en ramassant ses lunettes.
« Comme je le disait, il est interdit de sortir ce soir. Les dragons profitent de l'obscurité pour aller chasser, et croyez-moi, quand un dragon vous attrape, vous êtes perdus. »
C'est à ce moment-là que Matvey remarqua qu'il y avait du sang sur sa veste. Il sentit une douleur aigue à la tête. En se touchant il vu qu'il saignait. Il s'était blessé lorsque sa tête avait cogné le mur. Il commença à sentir qu'il allait s'évanouir, mais son frère le soutint fermement. Il ne fallait surtout pas que Matvey tombe dans les pommes, cela n'aurait fait que rendre le Roi plus furieux qu'il ne l'était.
Mais le Roi avait déjà remarqué le geste de l'héritier. Il sourit de façon dangereuse, un sourire de requin.
« En réfléchissant, il est temps que Matvey devienne un vrai homme. Ivan, demain tu pars chercher ce dragon. Tu embarques ta sœur…et Matvey ».
Yekatérina ouvrit de gros yeux tandis que Natasha souriait. Puis le père quitta la pièce, ignorant le regard de haine que son fils Ivan Braginski lui dirigeait.
Très loin de là, quelque part près de la frontière entre le Braginskland et les terres de l'Empire, un ombre avançait dans la neige. Elle marchait vite, semblait légère et pressée. Elle se rapprochait de la lisière de la forêt. Au beau milieu se tenait un homme d'une vingtaine d'années. Il était brun, les cheveux bouclés en bataille, portait une boucle à l'oreille, un anneau en or. Vêtu d'un pantalon en cuir et d'une chemise rouge sang, un chapeau à plumes de vert et blanches couronnait sa tête. Autour de sa taille se serraient, pas une mais trois ceintures et on pouvait apercevoir les deux pistolets qui y étaient placés, ainsi que la lourde épée qui y était suspendue. Les bottes jusqu'aux genoux semblaient vielles.
Un pirate.
« Heureusement que tu arrives, je commençais à m'ennuyer » se plaignit l'homme avec un léger accent du Sud, bien qu'il parlait correctement la langue du Nord.
« Et puis il fait sacrément froid ici. Je ne comprends vraiment pas comment tu supportes. »
L'ombre avança jusqu'à lui. Il s'agissait d'une personne couverte d'une cape bleu marine, et elle était pieds nus. Quand elle arriva à sa hauteur, elle ôtât sa capuche.
Le pirate se trouva face à une femme qui mesurait 20 centimètres de moins que lui. Elle avait la peau foncée et les yeux miel. Ses longs cheveux noirs tombaient sur ses épaules. Elle regarda fièrement le pirate.
Celui-ci hausa un sourcil, étonné. Son amie semblait inquiète.
« Il sont revenus » dit la fille d'une voix claire.
Le pirate scruta son visage de ses yeux vert émeraude.
« C'est im-po-ssi-ble. Et tu le sais »
« Je l'ai vu moi-même. Tu sais qu'une zulu ne peux pas mentir » dit la jeune fille d'une voix neutre, mais vexée que son ami ne la croie pas.
« Mais enfin, Sey… pour qu'un dragon ait pu survivre cela voudrait dire… »
« Qu'il reste de la magie dans le Nord. En effet »
Le pirate se tut. C'était une très mauvaise nouvelle pour lui. Il se passa une main dans les cheveux, inquiet.
« Tu devrais être content, tu sais ? » fit remarquer la jeune zulu.
Le pirate ferma les yeux, il réfléchissait à toute vitesse. Oui, en principe, il devait être très content, extrêmement content, en fait. Sauf que depuis deux ans, les choses avaient un peu changé.
« Excuses-moi si je n'ai pas envie que la famille Kirkland essaye de m'assassiner » repondit-il.
« Et bien, tu n'avais qu'à ne pas essayer de leur voler »réplica Seyschelles.
Le pirate la regarda en fronçant les sourcils. Mais qui se croyait-elle cette petite morveuse ?
« Je ne sais pas ce qui me retient de te balancer une claque. On ne parle pas comme ça à son capitaine ! » S'exclama-t-il.
Mais Seyschelles sourit de plus belle. Elle connaisait bien le capitaine Carreido. S'il avait été vraiment en colère, elle ne respirerait plus.
Il l'aurait probablement égorgée avant qu'elle ne puisse s'échapper.
Parce qu'Antonio n'était pas le Roi des pirates pour rien. Il avait beau être quelqu'un de gentil avec ses amis, il était redoutable et très imprévisible.
« Tu n'es pas mon capitaine, Antonio chéri. Et maintenant écoute moi. S'il reste de la magie dans le Nord, elle ne tardera pas à s'étendre dans l'empire, et encore moins dans les Îles. Et tu sais ce que ça peut entrainer. Des guerres, mais aussi le retour de Sa Majesté. Bien évidemment, ça implique aussi des problèmes pour toi, mais je crois que tu pourras t'en tirer. Et maintenant je dois partir. Et n'oublie pas, querido capitán de mi alma, que t'as une promesse à tenir. » Puis elle se rapprocha du capitaine, lui déposa un léger baiser sur la joue et s'en alla.
Ah oui. C'était bien dans ces gestes là que l'on voyait par qui cette petite sauvage avait été élevée….
Mais il ne fallait surtout pas qu'il pense au passé, cela pouvait être très douloureux.
Antonio soupira. Puis il entra dans la forêt, tandis que la nuit tombait sur le Braginkland.
Voilà. Excusez les fautes d'ortographe, mon ordi est espagnol et je suis pressée, je les corrigerait en revenant.
Et oui, ici Canada apartient à la famille Russe. Est-ce que vous pouvez imaginez pouquoi? À plus!
