Disclaimer : Les personnages et l'univers appartiennent à Furudate Haruichi, que j'aime de toute mon âme. Oui.
Pairing : Pour les pairings principaux (plus ou moins tous au même niveau) parce que j'avais pas la place : IwaOi, BokuAkaKuroo, KenHina, TsukkiYama, KageYachi. Moults side pairings en plus, dont du DaiSuga, du KinKuni, probablement bien d'autres, mais boon on verra. :D
Genre : Angst/Sci-Fi/Romance/Supernatural/Drama :D Hahaha.
Bêta-Lecture : Antidote. Et Jaymey pour ce prologue car le stress :B.
Rating : T en général, M pour certains passages particulier (aka gens à poil) plus tard dans l'histoire. Ceux-ci seront renseigné au début du chapitre concerné afin de ne pas choquer les âmes sensibles, genre la mienne, hahahaha (quoi comment ça ça n'a pas de sens). C'est le IwaOi :/ Il m'y a obligée :/
Note : Paradoxes scénaristiques louches. Scénario chelou af. Elements de science-fiction étranges. Odeurs indéfinissables. Votre personnage préféré risque d'avoir sa dose de malheur. Probablement aussi sa dose de fluff. Multipairing. Révélations extraordinaires. Présence de Kuroo. Présence massive de très mauvaises décisions. Présence massive d'IwaOi (et d'autres). J'vous ai prévenuuu. Aussi, 1 chapitre par personnage, parce que sinon on ne va jamais avancer.
Note 2 : Je crois honnêtement que ceci sera ma masterpiece. Parce que j'aime ce scénar et qu'il est gigantesque lol. Et rien ne me ferait plus plaisir de savoir que vous l'aimez aussi, alors j'espère déjà que ça vous plaira ! (Oui non j'ai aucune modestie adieu.)
Note 3 : Oui, encore un prologue, oui, c'est ma troisième fanfic en cours, mais pas d'inquiétude : je ne réduirai pas le rythme de 9vies pour autant, lol. C'est juste que ça me frustre d'avoir des idées sans les écrire, et encore plus de savoir que j'ai 25 scénarios de fic en attente. Si je dois attendre de les avoir finies chaque fois, j'en aurai assez pour tenir jusqu'à mes 40 ans, alors yolo, on publie plusieurs trucs en même temps :D Au moins ça me fait moins de chances d'être touchée par le writing block. Héhé. Merci d'avance pour votre lecture !
Dans la vie, Oikawa avait deux absolues certitudes.
La première pouvait être divisée en trois parts quasiment identiques et d'égale importance.
Un. Kageyama Tobio était son ennemi.
Deux. Ushijima Wakatoshi était son ennemi.
Trois. L'homme en noir était son ennemi.
S'il ne les évitait pas à tout prix, tous trois se mettraient en travers de sa route. Ils le tireraient jusqu'en enfer pour satisfaire leurs besoins égoïstes. Ils incarnaient la principale menace qu'il aurait jamais à affronter au cours de son existence. Chaque seconde passée à leurs côtés était une seconde de trop. Chaque regard échangé risquait de le mener à l'échec. Et, dans sa situation, l'échec était inconcevable.
C'était là que survenait la seconde certitude. Celle-là se présentait simplement, claire comme de l'eau, irréfutable.
Iwaizumi allait mourir. Ou plutôt : sans son intervention et sa constante vigilance, Iwaizumi n'aurait aucune chance de survie.
En réalité, le lien entre la première et la seconde certitude restait obscur. À l'âge de neuf ans, Oikawa avait fait le tour du voisinage afin de vérifier le nom et le prénom de tous ceux qu'il avait une chance de croiser, par peur d'y découvrir un Ushijima ou un Kageyama caché, prêt à sauter à la gorge d'une victime sans défense. Après tout, Kageyama Tobio et Ushijima Wakatoshi ne pouvaient qu'être les noms d'assassins surentraînés ; et, quoi qu'il arrive, Oikawa ne les laisserait jamais s'approcher de près ou de loin de leur cible.
Les années passant, la thèse de l'assassin lui avait paru de plus en plus étrange et improbable, d'autant plus qu'Iwaizumi ne grandissait que pour se métamorphoser en un préadolescent un peu irritable au ton corrosif, même si ces dernières caractéristiques ne fleurissaient qu'en présence de son meilleur ami. Pas vraiment le profil idéal d'une victime de tueur à gage. Et puis, des deux, Iwaizumi ne se trouvait pas être le plus imprudent ; si quelqu'un avait dû déclencher la colère de dangereux criminel, il ne pouvait s'agir que d'Oikawa.
Ce qu'il ne ferait pas. Parce que la moindre erreur pouvait conduire à la mort de la personne la plus importante à ses yeux.
Il avait attendu, le cœur battant, que la prédiction se réalise, mais les jours se succédaient aussi sûrement que le fleuve, devant lequel il s'arrêtait parfois, se jetait dans l'océan. L'ombre du destin les surplombait jusqu'à ternir le soleil tout en restant invisible. Par conséquent, Oikawa le voyait partout. Derrière chaque tronc d'arbre se cachait une faux en argent prête à emporter avec elle une âme innocente. Chaque nuage dissimulait un éclair qui exploiterait la moindre erreur pour frapper sans pitié.
La faucheuse était réputée pour sa patience. Elle se montrerait au moment où il s'y attendrait le moins. Il n'avait d'autre choix que de garder les yeux grands ouverts et les poings fermés, paré à toute éventualité, certain que, quoi qu'il advienne, Iwaizumi ne mourrait pas s'il était là pour l'en empêcher.
Et puis il était entré au collège, s'était inscrit dans le club de volley, avait disputé sa première compétition.
Avait fait face à Ushijima Wakatoshi. Et il avait pris peur.
— Pourquoi tu le hais à ce point ? lui avait demandé Iwaizumi.
Parce qu'il est mon ennemi, avait-il voulu répondre. Parce qu'il va te tuer.
À la place, il avait dit :
— Il est trop grand. Et stupide. Et puis, je déteste les joueurs gauchers : ils sont infernaux.
Et dangereux. Trop dangereux.
Ushijima Wakatoshi, pourtant, n'essaya pas d'assassiner Iwaizumi. Et le jour où Oikawa fit face à Kageyama Tobio pour la première fois, il sut qu'il en serait de même pour lui.
Il le détesta autant qu'il détestait Ushiwaka, mais quelque chose lui disait que, si la situation avait été différente, s'il n'avait pas connu son nom avant de connaître son visage, l'aversion qu'il lui portait aujourd'hui serait restée la même. Sa présence lui était tout simplement insupportable — et ça n'avait pas tant à voir avec son potentiel destin meurtrier qu'avec son intolérable naïveté et le talent écœurant qu'il manifestait depuis son arrivée dans l'équipe.
Quelques semaines après l'avoir rencontré, Oikawa avait décidé de mettre les choses au clair.
— Je ne comprends pas, avait-il dit au spectre brumeux qui flottait parfois aux abords de sa conscience. Kageyama n'est qu'un gamin sans intérêt. Il est stupide, mais il ne ferait pas de mal à une mouche. Puis, il adore Hajime-kun. Pour quelle raison voudrait-il lui faire du mal ?
La brume s'était rassemblée devant lui ; une main trouble sur son épaule.
— Si tu les laisses s'approcher, l'avait-elle prévenu, il mourra.
— Mais...
— Iwa-chan ne doit pas mourir. Ne le laisse pas mourir.
— C'est mon meilleur ami. Bien sûr que je ne le laisserai pas mourir.
La brume n'avait pas répondu. Elle avait demandé :
— Qui sont tes ennemis ?
Oikawa avait mis un instant avant de réagir. Un instant de trop — la brume déjà l'étouffait, le laissant suffocant et terrifié sur le sol, la bouche pleine de cendres, le cœur au bord des lèvres.
— Qui sont tes ennemis ?
— Kageyama Tobio, avait-il bredouillé, Ushijima Wakatoshi, et l'homme en noir.
Leurs silhouettes s'étaient matérialisées juste devant lui, le dévisageant de leurs yeux inexpressifs, tous plus grands et plus forts qu'ils ne l'étaient réellement. Plus âgés, peut-être. Quant à l'homme en noir, il était difficile d'en dire quoi que ce soit ; son visage était dissimulé sous une capuche et, comme les autres, il ne parlait pas.
La brume s'était accroupie à ses côtés, un souffle glacé contre son oreille.
— Tobio-chan, avait-il murmuré, Ushiwaka, l'homme en noir.
— Tobio, Ushijima, l'homme en noir. Tobio, Ushijima, l'homme en noir. Tobio…
Il avait toussé.
— Bien, avait déclaré le spectre. N'oublie pas.
Il n'oublierait pas. Il n'avait jamais oublié.
Le lendemain, son regard s'était attardé sur Kageyama un peu trop longtemps pour ne pas attirer l'attention d'Iwaizumi.
— Laisse-le tranquille, avait conseillé ce dernier. Ça n'en vaut pas la peine.
— Je sais.
— C'est juste un gosse. Rien à voir avec Ushiwaka.
Oikawa lui avait souri.
— Je sais, Iwa-chan. Pour qui tu me prends ?
Iwaizumi avait tiqué.
— Iwa-chan ? T'es sérieux ?
— Quoi, t'aimes pas ? Iwa-chan — c'est mignon, non ?
— Tu parles. Ça me fout les boules.
— Reste zen, Iwa-chan.
Puis il avait éclaté de rire avant de s'éloigner sans écouter les protestations de son meilleur ami.
xxxxx
— Qui sont tes ennemis ?
— Tobio-chan, Ushiwaka, l'homme en noir.
— Et ?
— Je dois les éviter à tout prix. Ils se mettront en travers de ma route. Ils me tueront sans doute.
— Et ?
— Si je ne fais rien, Iwa-chan va mourir.
Son cœur se serra douloureusement à cette pensée. L'estomac au bord de la nausée. Iwa-chan va mourir. Iwa-chan va mourir. Inacceptable. Inconcevable. Terrifiant.
— Et ?
— Je dois le protéger d'eux. Le protéger de tout.
— Et ?
— Sans Iwa-chan, ma vie n'aura plus aucun sens. Aucun. J'ai besoin de lui. Je dois le sauver. Je dois...
— Bien.
La brume se plaça face à lui. Ils faisaient la même taille, désormais. Ses contours se précisèrent doucement, et déjà Oikawa savait ce qui se cachait derrière, déjà il sentait ses entrailles se contracter, la peur s'emparer de son esprit fatigué.
— Sans Iwa-chan, dit la brume, notre vie n'a plus aucun sens. Sauve-le. C'est notre dernière chance.
— Quand ?
La brume soupira. Ses yeux se fermèrent doucement.
— Notre dernière chance.
Oikawa sentit son cœur s'arrêter.
— Ça commence, souffla la brume. Ça commence. Ça commence.
— Qu'est-ce qui commence ?
— Tout. Bientôt. Bientôt.
Puis la brume cessa d'être de la brume. Oikawa se figea.
Oikawa Tooru, debout devant lui, souriait tranquillement. Ouvrit la bouche.
— Maintenant.
xxxxx
Dans la vie, Oikawa avait trois absolues certitudes.
Un. Kageyama Tobio, Ushijima Wakatoshi et l'homme en noir étaient ses ennemis.
Deux. Sans son intervention et sa constante vigilance, Iwa-chan allait mourir.
Trois. Le monde était sur le point d'entamer sa métamorphose.
Bientôt. Très bientôt.
Maintenant.
Comme toujours les reviews sont extrêmement appréciées, et j'aime causer avec vous (oui, vous), alors n'hésitez pas à y dire ce que vous voulez ! :3. Vous aurez toute ma gratitude. J'suis trop contente de pouvoir écrire un Iwaoi efbuzffkirf.
Merci d'avoir pris le temps de lire ce prologue, j'espère qu'il vous a plu/intrigué, et j'vous dis à plus pour le prochain chapitre !
