Bonjour! Voilà, c'est la première fois que j'écris quelque chose. Je ne sais pas ce que ça va donner, alors je vous laisse lire et vous attends en bas pour avoir des avis!

Bonne Lecture.


La peur. La peur de ne pas s'en sortir. De ne pas être à la hauteur. Avez-vous déjà ressenti cela ? Avez-vous été le genre de personne à être paralysée par cette peur ? Ou au contraire, vous en êtes-vous servi pour surmonter cet obstacle ? Moi, je vais le savoir ce soir. Dans cette forêt. Seule. Et me battant pour ma vie.

8h plus tôt.

Quel défi stupide ! Pourquoi j'ai accepté de faire ça ?

- Par fierté, me dit ma voix intérieure.

Elle n'a pas tort. Je m'appelle Bella, et j'ai toujours été le genre de fille à trainer avec toute une bande de garçons, à toujours relever les défis pour leur prouver que oui, les filles sont capables d'autant de choses que les mecs. Donc voilà, aujourd'hui, ils m'ont lancé comme défi d'inviter la bande des Cullen à un feu de camp, en pleine forêt, ce soir même. Laissez-moi vous expliquer en quoi ce défi est tordu.

Tout d'abord, hors du fait que d'inviter des personnes avec qui vous ne parlez jamais à camper à la dernière minute est presque mission impossible, la « bande Cullen » est LE groupe à ne pas approcher. Ils sont spéciaux, flippants, toujours entre eux et ne parlant à personne d'autre. Certes, ils sont tous beaux comme des dieux mais ils ont un « je ne sais quoi » qui fait froid dans le dos. De temps en temps, on peut les voir observer un élève, avec une lueur sombre dans le regard, qui donne l'impression que ce pauvre étudiant sera leur prochain repas. Depuis toutes ces années, de nombreuses rumeurs ont coulé sur eux. Ils habiteraient une grande maison, presque un manoir, au milieu des bois. Ils seraient adeptes de la chasse et membres d'une secte dédiée à Satan et ses sbires. Donc, forcément ils feraient aussi des sacrifices : loups, ours, lynx, jeunes vierges, et même bébés. Oui, toutes ces rumeurs n'ont de cesse de circuler dans les couloirs du lycée. Bon, pour être franche, je n'y crois pas tellement. Je pense juste que ce sont des gens certes étranges mais qui n'ont rien de démoniaques ou sataniques… Même s'il y a quelque chose de flippant chez eux que je n'arrive pas à mettre le doigt dessus… pour l'instant.

Me voilà, à l'heure du déjeuner, en plein réfectoire, à me diriger plus ou moins la tête haute vers la table des Cullen…

- hum… Bonjour ! Euh, je suis…

- Isabella Swan.

Ca, c'était Edward Cullen. Le plus discret du groupe mais aussi de loin le plus magnifique. Mon Dieu, il connait mon nom !

- Ferme la bouche Bella, et ne lui montre pas à quel point il t'intimide ! , me sermonne ma conscience.

- Je préfère Bella. Comment tu connais mon prénom Edward ?

Il me fixe et je jurerai avoir vu une lueur d'amusement dans son regard.

-Je passe beaucoup de temps à t'observer Bella, dit-il en insistant sur le Bella.

Comment ça il m'observe ? Que veut-il dire par là ?

- Qu'est-ce que tu nous veux ?

Rosalie Hale. La blonde pulpeuse. Elle aurait pu devenir la chef des pom-pom girls du lycée. Mais elle n'a jamais montré d'intérêt pour l'une ou l'autre des activités proposées à l'école.

- Euh… je me demandais si vous voudriez bien camper… avec… moi, cette nuit ?

Plus je continuais ma phrase, plus je les voyais me fixer avec un drôle de rictus, de sourire, grandir sur leurs lèvres. Ils ont échangés des regards entre eux, comme pour voir qui était Pour et qui était Contre. Après ce qui m'a semblé une éternité, Alice, la plus menue et énergique de tous, s'est tournée vers moi, toute souriante.

- Et bien, Bella, tu vas vivre le plus intense des campings avec nous ce soir. On passe te prendre à 19h. On va camper dans la forêt autour de chez nous. Ne sois pas en retard.

Je reste un moment scotchée par ce qu'elle vient de me dire. Non seulement ils ont accepté cette sortie mais en plus ils l'ont fait avec joie. Je pouvais sentir l'excitation qui a grimpée chez eux, tout d'un coup. Ils se sont levés d'un seul coup et ont commencé à vider leur plateau. Mais, il y avait deux choses qui me perturbaient dans ce que venait de dire Alice…

- Euh… Comment vous savez où j'habite ?

Ils ont tous eu un léger rire et Edward s'est tourné vers moi, me détaillant de haut en bas, lentement. Il s'est arrêté sur mes yeux, m'a fixé un léger instant avant de dire :

- Je te l'ai dit Bella, je t'observe.

Son regard était tellement intense, sombre, sauvage, qu'un frisson de pure peur m'a traversé tout le corps. Ils se sont retournés, sont sortis du réfectoire, pendant que moi, je restais plantée là, avec tous les regards des autres élèves rivés sur moi. C'est à ce moment que la deuxième chose qui me perturbait dans la phrase d'Alice m'est revenue en tête « … le plus intense des campings… ». Intense… Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est pas censé être intense un camping, si ?

J'ai donc passé tout le reste de l'après-midi en mode « Pilotage automatique ». Mon corps fonctionnait normalement mais mon esprit n'était pas présent. Je réfléchissais à l'échange de ce midi. Au double-sens des paroles de chacun. Je pensais à ce qui m'attendait ce soir… Est-ce que je devrais annuler mon défi ? Pour la toute première fois, vais-je échouer à accomplir un simple défi lancé par mes amis ? NON ! Je refuse. C'est une promesse que je me suis faite il y a des années de cela, je ne vais pas abandonner à cause d'une bande de gens bizarres. Je suis une femme forte !

18h. Arrivée à la maison, mon père toujours devant la télé à regarder un match de baseball.

- Coucou. Je sors ce soir. Je vais camper avec les gars.

Je lance en allant à l'étage.

- OK. A demain.

Trop sympa ton père me direz-vous. Mais non. Il n'en a juste rien à faire de moi. Je pense même qu'il me déteste. Qu'il me reproche la mort de ma mère. Parce que, ouais, elle est morte en me donnant la vie, donc vous voyez ? Je suis la fille qui lui a enlevé l'amour de sa vie. Alors la routine c'est boulot, match de baseball, dodo, puis boulot… C'est moi qui fais à manger, le ménage, les courses… La bonne à tout faire quoi !

Je monte dans ma chambre, je prends une douche histoire d'être fraiche pour la sortie. Puis je m'habille : jean dans lequel je suis à l'aise pour bouger, débardeur blanc et chemise à carreaux manches longues par-dessus histoire de ne pas avoir trop froid et des converses. J'attache mes cheveux en une queue de cheval haute, je mets un coup de crayon noir sous les yeux, une veste en cuir pour compléter le tout. Dans un sac de randonnée, je mets un sac de couchage, une veste polaire, des grosses chaussettes au cas où il fait trop froid, une bouteille d'eau, des chewing-gums et des lingettes. C'est un truc de filles, pour avoir l'impression d'être un tant soit peu fraîche et propre au réveil. La seule vraie fantaisie que je me suis accordée sont les sous-vêtements. J'ai mis le seul ensemble sexy en dentelle que je possède. Je ne sais même pas pourquoi je l'ai mis d'ailleurs… Ce n'est qu'un camping. Et je ne prévois pas de montrer ces sous-vêtements à l'un ou l'autre des Cullen.

- Sauf Edward-Fuckin'- Sexy-Cullen, me susurre ma voix intérieure. Toi et moi savons très bien que tu en pinces pour lui depuis toujours.

Edward. Que dire pour ma défense ? Que c'est un Dieu vivant ? Qu'il est tout à fait mon type de mec ? Que même son côté sombre m'attire ? Que je rêve de lui presque toutes les nuits depuis des années ? Ouais, je suis totalement foutue. Et je vais camper avec lui ce soir… Qu'on me vienne en aide !

19h00. On sonne.

- Ils sont ponctuels, dis donc !

Sur le porche se tient seulement Edward. Je jette un coup d'œil derrière lui et ne voit personne d'autre dans le voiture. Je le regarde, méfiante.

- Où sont les autres ?

- Ils sont déjà sur le lieu où on va camper. Ils mettent tout en place.

J'hésite. Je n'ai pas envie de me retrouver en tête à tête avec lui. Et quelque chose me dit qu'il me ment, ou qu'il me cache quelque chose.

- Allons, n'aies pas peur. On va bien s'amuser. Tu viens ?

Le fait qu'il me dise de ne pas avoir peur, fait ressortir mon besoin de prouver que je suis forte et courageuse. J'inspire un grand coup et le regarde droit dans les yeux, lui montrant que je n'ai pas peur.

- Peur ? Peur de quoi ? De toi ? Laisse-moi rire. En avant Cullen, je n'ai pas toute la nuit.

Je passe devant lui et me dirige vers sa voiture. Il me dépasse avant d'arriver à la portière du côté passager. Il l'ouvre et m'indique de monter. Avant de la refermer, il se penche vers moi et me murmure.

- Tu devrais avoir peur. Tu ne me connais pas. Alors que moi, je sais tout de toi.


Dois-je continuer? Cette histoire ne devrait pas être très longue mais c'est ma première fois en tant qu'auteur alors j'aimerai avoir des avis constructifs please! :)