Titre: Il fait si froid

Couple: Matt x Mello

Disclaimer: Les personnages appartiennent à Tsugumi Oba

Rating: K+

Auteure: Moi :) (oui oui la folle dingue)

Et voilà. Ma première fic "ouverte au grand public". Je vous avoue que j'angoisse un peu^^'.

Je ne sais pas ce que vous en penserez. Peut-etre du bien. Peut-etre du mal.

Cette fic est le premier chapitre d'autres fics qui suivront, mais sans aucun rapport entre elles (mis à part le couple Matt x Mello)

Par rapport à ce chapitre, je l'ai replacé dans l'animé, quoiqu'en l'ayant légèrement modifié.

Bon d'accord j'arrête de parler pour rien dire. Je parle trop. Beaucoup trop. Et j'ai beau vous dire ça, je continue à blablater sans raison. Pathétique. J'envisage sérieusement l'option scotch. Parait que ça marche.

Matt: MAIS TU VAS LA FERMER OUI?

...^^


Il fait froid.

Si froid.

Je savais pourtant ce qu'on encourait. Tout ce qu'on encourait.

La fuite. La traque. La fatigue. Le désespoir. La colère. La Mort.

Mais pas ça. Pas cette sensation. Pas cette douleur au creux de la poitrine. Ce trou. Ce vide sans fond.

Je me rappelle encore lorsque tu m'avais prévenu : « Je suis sérieux Matt ! On risque tout là-dedans ». Je t'avais répondu d'un geste évasif de la main. Je n'en avais rien à faire. Tant que toi et moi pouvions rester ensemble, j'étais prêt à tout. Mais peut-être pas à ça.

Pas à cette envie d'hurler à en briser la lune. Pas à cette confusion au fond de mes yeux. Pas à ce besoin vital de savoir comment tu va.

Je sais comment tu va.

Ou plutôt comment tu ne va plus.

Cette envie de m'ouvrir la poitrine et d'y arracher cette chose qui me blesse ne peut être dut qu'à ça: tu n'es plus.

Ton sourire n'est plus. Ta voix n'est plus. Ton regard n'est plus.

Il t'a eu.

Le froid s'épaissit.

J'aimerais revenir en arrière. Revenir dans cette chambre que nous avons quittée juste avant de nous séparer. Revenir dans tes bras. T'embrasser de nouveau. Mêler nos corps l'un à l'autre encore une fois. Et puis te dire ces quelques mots que je n'ai pu t'avouer.

Ces quelques mots qui auraient pu tout changer. Si je te les avais dit, serions nous en cet instant séparés ? Aurions-nous totalement quitté cette chambre ? Serais-je là, impuissant, avec ce goût d'inachevé ?

Si je t'avais dit « Mello, je t'aime », serait tu mort mon amour?

Et les balles criblent mon corps.

La Mort me tend les bras.

Il fait si froid.