Note de l'auteur : Voilà une nouvelle fiction qui démarre, petite idée qui me trotte en tête également ! Celle ci, je vais attendre de l'avoir avancé un peu avant de la poster régulièrement, vous aurez un chapitre de temps en temps pour le moment !
En attendant n'hésitez pas à me montrer votre intérêt avec une petite review !
Raiting : M
Couple : Drarry
Mention de mutilation, suicide, dépression, âme sensible s'abstenir.
MASK AND BLIND
Prologue
Des portes qui claquent, des murs qui tremblent et absorbent les cris et les différents bruits plus violent les uns que les autres. C'était devenu le quotidien de cette maison pourtant d'extérieur tranquille, calme, presque apaisante. L'intérieur l'était beaucoup moins. Surtout quand les deux habitants si trouvait. Au début, c'était le paradis, l'extérieur reflétait parfaitement l'intérieur, puis au fur et à mesure du temps, tout cela c'était dégradé, sans aucun contrôle, le paradis à volé en éclat. Il ne reste aujourd'hui que des ruines de ce bonheur perdu.
En ce moment, l'un hurlait sur l'autre, frappant dans les murs, déversant toute sa haine sur le mobilier et les portes, ne voulant pas s'en prendre à la personne qu'il pensait aimer jusqu'à la fin de ces jours. Celle ci justement, le regardait faire d'un air absent, adossé au mur gris du salon, regardant son mobilier être frappé, voler dans la maison parfois, les murs se recouvrir à certains endroits de traces rouges, signe d'un coup puissant, les yeux tueur de l'amour de sa vie d'un vert profond aujourd'hui noirs. Il ne réagissait pas non plus aux grands gestes qu'il lui faisait, il savait parfaitement qu'il ne lèverait jamais la main sur lui.
Il attendit la fin de cette énième dispute patiemment. Il ne savait même pas pour quoi elle avait commencée. La vaisselle ? Le linge ? La litière du chat ? Aucune idée. Il releva les yeux vers les escaliers quand l'entendit monter à l'étage puis claquer la porte de ce qui devait être la chambre. Le regard vide, il souffla, toujours adossé au mur du salon et regarda les dégâts. Rien d'insurmontable pour lui, le salon sans dessus dessous, la bibliothèque complètement vide et les livres jonchant le sol ou encore la vaisselle cassée dans la cuisine. Un simple sort et tout redevint en ordre, il n'y avait plus aucune trace de cette dispute, même le sang sur le mur avait disparu. Le dernier objet à se remettre en place fut un cadre qui se plaça sur le meuble à sa droite, il le prit d'un air nostalgique et le regarda les yeux brillant. Encadrée se trouvait une photo de leur mariage, 2 ans plus tôt, son compagnon regardait l'objectif avant de tourner les yeux vers son mari avec l'air le plus amoureux du monde. Harry en costume blanc, Draco en gris. Il était bien loin le temps ou Harry le regardait comme ça.
Il essuya la larme qui coulait sur sa joue, reposa le cadre douloureusement et traversa le salon, parti dans le couloir et se réfugia dans la salle de bain du rez-de chaussé. Il ferma la porte à clé et s'assit sur le rebord de la baignoire. Il connaissait le point de départ de tout ça, ce soir là, il aurait préféré mourir. Mais il était encore là, abimé, l'homme de sa vie au bord du divorce. Pourtant, en apparence, tout allait bien, il était un médicomage réputé et travaillait dans le meilleur hôpital sorcier de l'Angleterre. Harry était devenu Auror, chef d'équipe, un membre essentiel du service de sécurité du ministère. Tout les deux adorait leurs job, ils avaient des amis, ceux d'Harry étaient aussi devenu les siens et inversement, leus rencoeurs du passé avait été oubliés et les sentiments transformés. La presse s'en était mêlé bien sur, mais voir un Harry, héro de guerre débarquer dans les bureaux pour défendre son petit-ami les a vite fait changer d'avis.
Il se leva sans enthousiame, enleva son pull et se regarda dans le miroir. Ses yeux rivèrent rapidement vers ses avant bras, abimés, marqués, douloureux. La dernière fois qu'il avait craqué, c'était hier, dans cette même salle de bain, une enième dispute, un ras-le-bol, une mauvaise journée, il avait craqué. Il ne s'était pas loupé, la marque cicatrisait lentement, encore rouge et gonflée des actions de la veille. Le reste de ces avants-bras etaient couverts de cicatrices plus ou moins récente, toute cachées pendant la journée par un sort, faute de la bouse obligatoire. Parfois, dans la journée, elles lui tiraient, lui rappelaient ses soirées de misères, ses disputes, ses envies suicidaires. Mais il résistait comme il pouvait, s'accrochant du mieux qu'il pouvait à ses amis, à son couple. Il n'avait pas traversé tout ça pour en arriver là, et pourtant, il n'était plus qu'une coquille vide, vivant en réalité pour son boulot et pour les moments de joie qu'il lui apportait.
Il s'habilla de son pyjama et monta les escaliers, se dirigeant vers la chambre. Il voulait aller dans la chambre d'ami mais il ne pouvait pas, sa signifierai trop. Sans faire de bruit, il entra. Harry dormait déjà, il s'installa et programma son réveil, il partirai plus tôt demain, il ne pouvait pas faire comme d'habitude et prendre son petit-déjeuner avec son homme, il ne pouvait plus.
Il n'avait même pas prit la peine de cacher ses nombreuses cicatrices, « de toute façon, il ne voit rien », se disait-il. Sauf que si son mari ne voyait rien, ses amis eux, sentait que quelque chose n'allait pas, mais il était impossible pour eux de faire avouer quoi que se soit à Draco ou à Harry. Alors ils assistaient impuissants à la descente aux enfers du couple, non conscient des graves problèmes auxquels Draco faisaient face.
Le lendemain, il parti de la maison sans avoir mangé, juste une douche. Sa journée fut envahi de pensée de la veille, « Je n'en peux plus ! », « Parle moi ! », « J'en ai marre », « Bon sang Draco réveil toi ! », comme un éclair, il eu une révélation, il allait perdre l'amour de sa vie, il en était certain.
Il parti en courant dans les vestiaires, sorti sa lame et traça une ligne. Aussitôt du sang ce mit à couler, en réponse Draco envoya son poing dans son casier. Il en avait marre d'être faible, de faire comme si tout allait bien, mais il était coincé et malheureusement, seule la mort pourrait l'aider.
Voilà pour ce prologue !
J'espère que ce début vous plait !
Si vous vous montrez enthousiaste, je ferai de mon mieux pour publier le premier chapitre rapidement !
A bientôt !
