Salut tout le monde !!! Je suis King Pumkin, et c'est ma premiére fic sur Harry Potter. J'espére qu'elle vous plaira^^
Les premiers chapitres seront asses courts, mais bon... faut bien un début à tout, non ?
Enjoy ^^
PS : Tout est à JKR, sauf quelques personnes de mon cru, que je vous laisse découvrir...
Prologue : Ben... on plante le décor !
Autour de lui il n'y avait rien. Que des ténèbres, une obscurité oppressante, qui semblait vouloir l'asphyxier et l'écraser jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'une minuscule poussière qui dériverait pour l'éternité dans cet océan de noirceur.
Eh bien soit. Ca lui convenait parfaitement, de ne plus exister. Peut-être qu'ainsi, il ne ressentirait plus de douleurs et de sentiments. Comme ce devait être reposant…
Oui, c'était tout ce qu'il voulait. Se reposer. Il en avait juste asses de toutes ces conneries de guerre et de sorcier maléfique. Pour la première fois, il voulait être égoïste. Il voulait vivre pour lui, et pas pour un soi-disant monde à sauver.
Etait-ce mal ? Il n'en avait cure.
Soudain, les ténèbres se firent moins présentes ; elles refluèrent peu à peu, et finir par laisser place à une immensité blanche, qui l'entourait. Contrairement aux ombres, cette mer éclatante ne lui faisait rien. Elle se contentait d'être… présente autour de lui.
Bah, pourquoi pas. Il s'en fichait.
Il ne savait pas combien de temps est-ce qu'il était resté là, à flotter dans ce monde étrange. Peut-être une minute, peut-être un siècle. Là-bas, la notion de temps semblait étrangement abstraite et superflue.
Tranquillement, il se laissa dériver au gré d'un vent irréel. Il se sentait juste… bien. Pas heureux ou malheureux, juste bien.
Au bout d'une éternité –ou peut-être était-ce juste une fraction de seconde ?- il lui sembla entendre une voix. Ce n'étaient que des légers murmures, mais un mot semblait revenir fréquemment. Il fronça les sourcils, et tenta de s'éloigner de la source de bruit. On venait le déranger alors qu'il était enfin tranquille !
Les murmures se firent plus insistants, et quelques bribes de mots le frappèrent. Il voulut se boucher les oreilles, retourner à sa tranquillité, mais la voix l'entrainait…
La lumière se fit plus violente, et il se sentit pousser, comme si quelqu'un le secouait.
_Hé, gamin !
Il voulut se débattre, mais son corps ne répondait pas. Pourquoi ? Pourquoi venait-on le déranger ? Pourquoi maintenant, alors qu'il avait enfin trouvé la paix ?
_Gamin ! Réveille-toi !
La lumière lui brula les yeux, et il voulut hurler, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Telle une corde, la voix le traina à travers les limbes de l'inconscience, jusqu'à une frontière invisible.
_Gamin !
Il essaya encore de se débattre, mais la voix était trop forte. Il traversa la frontière et, après un temps qui lui sembla infini, ouvrit finalement les yeux.
_Tu es enfin réveillé… murmura l'inconnue au-dessus de lui.
_Qui… qui êtes-vous ?
Sirius se réveilla en sursaut. Il essuya la transpiration qui coulait sur son front à l'aide de sa main, et s'assit sur son lit.
Le rêve qu'il venait de faire n'était pas désagréable –c'était son premier souvenir, après tout- mais la coupure qui avait suivit avait été brutale, et il n'avait pas vraiment apprécié. Sans un mot, il se leva et alla vers la cuisine pour se servir à boire. Il prit un verre, et ouvrit le robinet.
_Alors, Sir's, t'as des problèmes de sommeil ?
Il tourna la tête vers l'apparition. C'était une jeune fille, aux cheveux blonds et au sourire ironique, qui se tenait accoudée contre la porte. Dans la pénombre, ses yeux noirs étincelaient, semblable à ceux d'un chat. Son haut-de-forme était négligemment perché sur son crane, et Sirius haussa un sourcil :
_Tu t'en débarrasse jamais ?
Le rictus félin de la jeune fille ne changea pas d'un iota. A vrai dire, depuis qu'elle l'avait recueilli, complètement amnésique voilà un an, il ne l'avait jamais vu aborder une autre expression que ce faciès moqueur. Ce n'était que lors de rares occasions qu'il avait, en regardant minutieusement, pu discerner une lueur de tendresse dans le regard charbon de son amie.
_Le jour où tu me verras sans mon chapeau adoré n'est pas encore venu, Sir's !
L'adolescent soupira. La fascination que vouait cette fille à son chapeau lui était totalement incompréhensible, même après un an de vie commune. D'ailleurs, tout ce qui la concernait restait un total mystère pour Sirius. Kyo Shawn cultivait le secret comme d'autre les petits pois.
_Va te coucher, Sirius Shawn ! Demain nous devons préparer notre départ, puisque je te rappelle que dans une semaine, on est sensé aller à Londres !
_En parlant de ça, je n'ai toujours pas compris pourquoi est-ce qu'on devait absolument y aller.
Kyo leva les yeux au ciel avec une moue faussement catastrophée :
_T'es un cas toi, on te l'a jamais dit ça ?
_Moi aussi je t'aime, rétorqua Sirius d'un ton moqueur, mais j'apprécierais que tu répondes à ma question.
_M'enfin, fantasme de mes nuits, aurais-tu oublié quel jour nous serons dans une semaine ?
_Je n'en ai positivement aucune idée, lumière de mon cœur, répondit le jeune homme avec un sourire.
_Tu me déçois, ô sublime prince d'Orient.
_J'en suis tellement navré, déesse de mes jours.
L'ironie suintait dans leurs voix à tous deux. C'était un jeu auquel ils se livraient souvent. Kyo l'y avait initié, et elle n'était pas peu fière du sens de répartie de son « élève », même si elle se serait faite tuer plutôt que de l'avouer.
_Vois-tu, splendeur que j'admire, dans une semaine, il se trouve que cela fera tout juste un an que nous nous sommes rencontré…
_Certes, merveille de mon âme, mais quel rapport avec Londres ?
_Laisse-moi finir, doux fruit de luxure. Je disais donc, charmante beauté princière, que puisque c'est la seule date fixe que nous ayons sur toi, j'ai décidé de te faire plaisir en organisant une sortie !
Sirius resta bouche bée, oubliant même de répondre. Finalement, il balbutia :
_Je… tu… tu vas vraiment faire ça ?
Les yeux sombres de Kyo étincelèrent, révélant un léger agacement teinté de moquerie :
_Ais-je l'air de plaisanter ? Ceci dit, tu as perdu une nouvelle fois à notre petit jeu, mon amour.
L'adolescent ne releva pas la dernière phrase, pourtant pleine de dérision. Sa mâchoire alla dire bonjour au sol, et ce fut la jeune fille qui lui referma la bouche en ricanant qu'il allait finir par gober des mouches.
_Remarque, c'est plein de protéines, tu sais ?
_Attends, mais tu… tu détestes la foule ! Repris Sirius, toujours bloqué par l'annonce.
L'adolescente haussa les épaules :
_Je ne déteste pas la foule, rectifia-t-elle d'un ton pincé, je déteste les masses grossières et inutiles, qui sont à l'exact opposé de mon splendide génie, voilà tout.
Sirius ne put s'empêcher de lâcher un petit rire amusé. Kyo le fixa un moment et pointa le doigt vers sa chambre :
_Au lit maintenant, Monsieur Shawn !
En riant, Sirius partit se recoucher sous le regard félin et le sourire ironique de celle qu'il considérait comme sa plus proche amie.
_Je sais pas ce que j'aurais fait sans toi, Kyo, murmura-t-il en entrant dans son lit.
Aussitôt, il replongea dans les limbes du sommeil, sans avoir eu le temps d'entendre la jeune fille répondre, accoudée au mur un faible
« Moi non plus, Sir's, moi non plus…
oOo
_LES ENFAAAANTS ! A TABLE !
Hermione et Ginny sursautèrent dans un bel ensemble, tandis que Ron lâchais son jeu de Bataille explosive, ce qui eu pour effet de lui bruler légèrement les sourcils. Sa sœur pouffa, et le rouquin lui lança un coup d'œil exaspéré.
_A TABLE !
Tous les Weasley présents et Hermione soupirèrent de concert. Mme Weasley était toujours aussi… bruyante. Afin d'éviter un nouveau cri qui achèverait de leurs détruire les tympans, ils se précipitèrent dans la cuisine.
Mme Weasley les y attendait, une poêle dans la main, sa baguette magique dans l'autre. Elle les accueillit avec un grand sourire, et l'odeur de nourriture qui flottait dans les airs les fit tous saliver. Molly les regarda s'installer à table avec un grand sourire, avant de donner un coup de baguette à l'un des jumeaux qui tenter de chiper du poulet.
_Tu mangeras en même temps que tout le monde, ordonna sa mère en prenant un air menaçant.
_Qui est-ce qui vient ? Interrogea Ron en s'asseyant à coté d'Hermione.
Sa mère répondit tout en remuant les pâtes :
_Il y aura juste Remus et Sirius, fit-elle. Ces deux-là ont besoin qu'on leur remonte le moral, ils sont inconsolable depuis qu'Harry…
Elle se tut brusquement, alors qu'un silence glacial s'abattait sur la table. Le visage fermé, Ron et Hermione avait baissés la tête, tandis que le chagrin avait déformé les traits de Ginny. Tous les convives gardaient en mémoire la cruelle disparition de leur ami, voilà un an de cela.
Tout avait commencé quelques jours après la mort tragique de Cédric Diggory, et le retour de Lord Voldemort. Lorsqu'Harry était revenu du cimetière, il n'était plus du tout le même. Choqué, terrorisé, il était resté dans un état semi-comateux durant deux jours, avant de reprendre un semblant de vie. Dés lors, son unique préoccupation avait été de faire savoir que le mage noir était revenu. Il avait été voir Fudge, afin de lui expliquer, mais Harry n'avait reçu que du mépris. On l'avait traité de fou, de menteur, et on l'avait même accusé de raconter n'importe quoi pour se faire remarquer.
Après un mois de vain combat, le Survivant en avait eu asses.
Alors, il avait disparu. Il s'était enfui de chez les Dursley, sans même laisser de mot. Personne ne l'avait plus revu depuis.
Cela faisait un an. Un an que ses amis le cherchaient désespérément, un an que tous tentaient de ne pas perdre espoir. Une année difficile, surtout au vu des positions du ministre de la Magie ; celui-ci semblait avoir été pris de paranoïa, et suspectait Dumbledore de cacher Harry pour s'en faire une arme. De plus un professeur de DCFM leur avait été imposé. Une nommée Dolores Ombrage. Celle-ci était incroyablement odieuse, et leur cinquième année avait été un véritable calvaire.
Enfin… Ron et Hermione avaient passé leurs BUSES, et venaient de recevoir les résultats. Ils étaient tous deux très contents, mais avaient une fois de plus déploré l'absence d'Harry.
La sonnerie retentit, brisant l'atmosphère lourde qui régnait. Mme Weasley se dépêcha d'aller ouvrir, et laissa entrer Sirius et son ami Remus. Les deux hommes lui sourirent et lui firent la bise, avant d'aller vers la cuisine :
_Hmm, remarqua Sirius, ça sent rudement bon !
Molly eu un sourire alors que le loup-garou s'asseyait, accompagné de son ami. Ils souriaient largement tous les deux, mais il était impossible de ne pas remarquer la lueur de tristesse qui semblait toujours présente dans leur regard.
_Allez, commencez à manger, les enfants ! Ordonna le femme replète en menaçant tous les « enfants » de sa baguette.
Les discussions s'entamèrent, et bientôt l'atmosphère devint légère et joyeuse, même si un fond d'inquiétude et de chagrin demeurait.
« Harry…
Voilà... En espérant que ça vous ais plus...
Rewiews ?
Signé : La folle et son bazooka-citrouille (pour comprendre, aller voir mes fics sur bleach x))
