Bon, fini le blabla, place à la lecture. J'espère que ça vous plaira.
Une dernière pensée pour toi…
Ma dernière pensée est pour toi, Bien-Aimé.
Pour le moment, je suis dans un cachot. Mais bientôt, ils viendront me chercher pour m'amener devant Lui.
Si tu savais la terreur qu'il fait régner depuis que tu es parti…
Presque tous sont morts. Le vieux fou - papy Dumby, McGonagall, Rogue, la Belette, Miss Je Sais Tout…Quoique, pour ces deux-là, je n'en ai plus rien à foutre. C'est de leur faute si tu n'es plus là.
Je me souviendrai toujours de cette journée. Nous étions en 7ème et dernière année. Nous avions tous les deux 17 ans.
Il faisait un sale temps. Un orage comme je n'en avais jamais vu. Un présage, peut-être.
Depuis un certain temps, tout les élèves t'évitaient. Deux mois, en fait. Depuis que les familles Finnegan, Londubat, Thomas, Chang, Macmillan et Lovegood s'étaient faite décimer. Car ils s'étaient beaucoup rapproché de toi. En une nuit, six familles entières avaient disparu de la surface de la Terre. Dès lors, seuls les professeurs, Granger, Weasley frère et sœur osaient t'approcher. Ainsi que moi.
Mais tu étais très solitaire, car la Belette et Miss Je Sais Tout sortaient ensemble, et Ginny Weasley restait avec ses copines.
Nous 2, ça a commencé 2 semaines après ces meurtres. J'étais parti me changer les idées en haut de la Tour d'Astronomie, vers une heure, voire deux heures du matin. Mon père venait de m'annoncer mon intronisation imminente au service de cette face de serpent psychopathe. Impossibilité de refuser. Dire que quand j'étais petit, il ne cessait de me répéter qu'un Malfoy n'avait aucun maître…
Je songeai à demander à papy Dumby de devenir espion pour eux - comme Rogue, quand tu es arrivé en haut de la Tour.
J'étais caché dans l'ombre, tu ne me voyais pas.
Tu t'es débarrassé de ta Cape d'Invisibilité, posé ta Carte et ta baguette. Puis tu as sorti des ciseaux, une petite boite et une seringue. Tu as ouvert la boite, pris quelque chose dedans et inséré dans la seringue. Puis tu te l'es plantée dans le bras et injecté le produit.
Quand j'ai vu tes si beaux yeux verts devenir vides d'expression, j'ai tout de suite compris ce que contenait cette saleté.
De la drogue.
J'étais figé sur place.
Puis tu as pris tes ciseaux et mis tes avants bras à la lumière du clair de Lune. Quelque part dans la forêt interdite, un loup hurlait à l'astre lunaire.
Et tu as commencé à te couper. Au départ petites blessures de rien du tout, c'est vite devenu de profondes entailles sanguinolentes. Et si j'en croyais les cicatrices sur tes bras, ce n'était pas la première fois.
Toutes en forme d'éclair. Comme celle sur ton front.
Quand il n'y eut plus le moindre petit carré de chair encore en bon état, tu as attrapé ta baguette, prononcé une incantation et soigné le tout.
Mais les cicatrices restèrent visibles, alors qu'elles auraient dû disparaître. Ca n'avait pas l'air de t'inquiéter pour autant. Tu t'es assis quelques instants au bord du vide, le temps de recouvrer tes esprits, puis tu as repris tes affaires, couvert de ta Cape d'Invisibilité, et tu es reparti, sans me remarquer.
J'étais toujours figé par ce que je venais de voir.
Je me suis demandé s'il fallait que j'en parle, et surtout, à qui.
Papy Dumby n'aurait fait qu'aggraver les choses.
La Belette et Miss Je Sais Tout ne m'auraient pas crû et dit d'aller me faire foutre.
Rogue et McGo auraient été rapporter au vieux fou.
Personne. Je décidai donc de régler les choses par moi-même.
Pourquoi ? Parce que cela faisait près de deux mois déjà que je m'étais rendu compte que je t'aimais. Pourtant, ça durait depuis longtemps déjà, ce sentiment qui vous compresse le cœur lorsque celui ou celle que vous aimez apparaît dans votre champ de vision, avec l'espoir qu'il vous remarque. En plus, j'avais arrêté les remarques méchantes sur lui et ses amis…
Eh oui, moi, Draco Malfoy, amoureux de Harry Potter. Si quelqu'un me l'avait dit il y a 6 mois, je lui aurais dit d'aller se faire interner à Sainte Mangouste pour maladie mentale.
Comment je m'en suis aperçu ? Lorsque tu m'as sauvé la vie lors du match de Quidditch Gryffondor / Serpentard. Le temps était pluvieux, mon balai trempé, et le vent était fort. Et à un moment, il m'a désarçonné. Malheureusement pour moi, j'étais à plus de 100 mètres de hauteur, et je n'avais pas ma baguette sur moi pour faire venir mon balai. Quand tu t'es rendu compte que je tombais, tu as mis de côté tous nos différents et plongé après moi, sous les regards ébahis des élèves et professeurs. Tu as réussi à me rattraper, au péril de ta propre vie. Et quand je t'ai demandé pourquoi, tu m'as répondu que ce n'était pas parce nous nous haïssions qu'il allait me laisser me tuer dans une stupide chute.
Mais revenons à nos hippogriffes. J'en étais où ? Ah oui ! J'avais décidé de régler ça moi-même.
A la même heure, la nuit suivante, j'étais à la Tour. Tu arrivas peu de temps après, et recommença ton manège. Je te regardai faire pendant une semaine, voir si c'était une habitude. Il apparut vite que oui.
Une semaine après, alors que tu allais prendre ta seringue, je me suis mis en travers de la lumière. Tu levas la tête, et lâcha tes trucs, stupéfait. Heureusement que j'avais pris soin d'insonoriser la pièce ; j'avais prévu ta réaction. Je t'avais observé suffisamment de temps en 6 ans pour savoir comment tu réagirais.
Tu m'as demandé ce que je faisais là.
Je répondis que je venais t'empêcher de faire une big connerie.
Tu me demanda ensuite ce que ça pouvait me faire, vu que je ne m'occupai que de ma petite personne, et que de toute manière, on se haïssait.
Et je te répondis en toute franchise. Que je t'aimais, et ce depuis longtemps.
Tu en es tombé sur le cul. Joli petit cul qui me faisait vraiment envie.
J'en profitais pour m'agenouiller près de toi et te faire boire une potion que j'avais 'emprunté' à Mrs. Pomfresh. Elle éliminait toute trace de drogue dans le corps humain, et donnait des haut-le-cœur si l'on songeait à en reprendre. Très utile.
Alors que tu étais encore sous le choc, je sortis ma baguette, la pointai sur tes bras et marmonnai un 'Mutilus Curatio'. Tes cicatrices disparurent entièrement.
Et tu semblas encore plus stupéfait après ce que je te dis.
'Que tu le veuilles ou non, je t'empêcherai de te refaire du mal. Tu as un énorme besoin de te confier, alors pour une fois, oublie qui je suis et parle.'
Après avoir assimilé ma phrase, tu fondis en larmes et te laissais aller dans mes bras. J'attendis patiemment la fin de la crise, puis te proposai un marché. Tous les soirs, tu te confierais, me parlerais de toi, et moi, en échange, ferai ce que tu voudrais. Ca te convint, et tu acquiesça.
Désormais, tu vint me voir tous les soirs dans la Salle sur Demande. Tu me racontas tout en une semaine. Tout ce qui s'était passé depuis tes plus vieux souvenirs. Les Dursley - tes fichus moldus, Quirrell et la Pierre Philosophale, Tom Jedusor, le Basilic et la Chambre des Secrets, Sirius Black et Peter Pettigrew, le retour du Lord et le mangemort infiltré, le Département des Mystères et la mort de ton parrain. Tu versas beaucoup de larmes, d'ailleurs.
Je savais bien que tu te sentais coupable, même si tu refusais de me l'avouer…
Les 6 premiers jours, après que tu m'aies raconté, ma part du marché se limita à te raconter ma propre vie ou à te serrer dans mes bras. Jusqu'au septième jour, où tu me demandas, en rougissant très fortement - c'que c'était mignon ! - de te prendre. J'avoue n'avoir pas pigé tout de suite. Mais quand je compris enfin à quoi tu pensais, ce fut moi qui rougis. Cependant, j'acceptai. Je te demandai tout de même pourquoi, et là, tu m'avouas que toi aussi tu m'aimais. Je faillis en sauter de joie.
Ce fut donc notre 1ère nuit d'amour. Et sûrement pas la dernière. A partir de ce jour, tu remontas la pente un peu plus rapidement.
Ce fut tout de même une période assez sombre pour moi. Mon père tua ma mère, la seule qui m'eût aimé dans cette famille de fous. Assassinée car elle s'était opposée à mon entrée chez les mangemorts. J'affichai donc ouvertement mon opposition à ces idéaux, refusant la Marque et dématant tous ceux en accord avec Ses idées - bien que je ne me sois jamais fait choper.
Et chaque soir, j'étais ravi de te retrouver pour nos 'parties de jambes en l'air'. Nous nous aimions et nous foutions du reste.
Mais tout dérapa un mois après.
Les parents de Granger et la famille Weasley, sauf la Belette et sa sœur, se firent tuer lors d'une attaque.
Lorsque les concernés apprirent la nouvelle, nous étions à table. Moi, dans mon coin, à Serpentard ; toi, avec la Belette et Miss Je Sais Tout, à Gryffondor. Je fixai la table des Lions, mû par un mauvais pressentiment. Tu venais à peine de te remettre de la mort de ton parrain, et je craignais qu'ils ne t'accusent de tous leurs maux.
Ma crainte était fondée…
Tu conservais un masque impassible, ne disais rien, et pourtant la tristesse se lisait dans tes yeux émeraudes. Mais ils ne s'en aperçurent pas. Et tout dérapa.
Ce fut la Belette qui attaqua le premier.
« Et toi, tu ne dis rien…Tu t'en fous, hein ? »
Il avait parlé juste assez fort pour que tout le monde l'entende. Tous se turent, élèves comme professeurs, attendant la suite de la 'conversation'.
« Arrête, Ron… » protesta la sœur Weasley faiblement.
« Non ! Ca fait longtemps que j'attends de pouvoir lui dire tout ce que j'ai sur le cœur ! »
Voyant que tu ne réagissait pas, il poursuivit.
« Plusieurs fois, depuis que je te connais, j'ai dû risquer ma vie !En première année, pour empêcher Vous-Savez-Qui de prendre la Pierre Philosophale ! En 2nde année, on a été voir les araignées, qui ont failli nous bouffer ! En 3ème année, un loup-garou, des détraqueurs ! En 5ème année, on a combattu des mangemorts au Département des Mystères pour sauver ton parrain, alors qu'en fait c'était un piège, que tu n'as pas été fichu d'éviter parce que tu ne travaillais pas ton occlumencie ! Et maintenant, je n'ai plus de famille, qui, au passage, t'avait quasiment adopté, et tu ne dis rien ! Tu ne pleures même pas ! »
Ce fut au tour de Miss Je Sais Tout de parler.
« C'est de ta faute, si mes parents sont morts !Tout ça parce qu'on est amis avec toi ! Tu ne dis rien ! »
« Parce que vous croyez que je l'ai voulu, ça ? Vous croyez que je l'ai voulu, d'être la cible principale de Voldemort, à cause d'une prophétie ? D'unE PUTAIN DE PROPHETIE !Et je vous signale que ce n'est pas moi qui ai insisté pour venir m'aider à combattre ceT ENFOIRE DE VOLDEMORT !Et si je ne pleure pas, c'est parce que j'ai déjà pleuré toutes les larmes de mon corps. Et puis de toute manière, je n'ai plus rien à perdre. Enfin, presque…Une seule personne a été là pour moi, depuis le début de l'année. Et ce n'est ni toi, Granger, ni toi, Weasley ! »
Une vague de murmure parcourut les élèves. Les professeurs, quant à eux, restaient impassibles. Je soupçonnai Papy Dumby d'en être à l'origine.
« Tiens donc !Et qui est cette fille inconsciente ? » ricana la Belette.
« Mais qu'est-ce qui te fait croire que c'est une fille ? »
Sur ce, tu fis demi-tour et sortis de la Grande Salle. Je vis que Dumbledore se levait pour prendre la parole, aussi je me levai avant lui, ayant décidé d'intervenir.
« Vous pouvez être fiers de vous… C'était la dernière chose à faire, bande de pauvres tâches ! Maintenant que vous l'avez trahi, il ne va songer qu'à se suicider ! » cinglai-je.
« De toute manière qu'est-ce que… répliqua Granger. A moins que…non ! J'le crois pas ! C'est toi, cette personne dont il parlait ? »
« Nan, c'est vrai ? Pour une fois, tu te sers de ton cerveau à bon escient ! Figure-toi qu'il se droguait et se mutilait. Et s'il a arrêté, c'est sûrement pas grâce à vous !Il m'a beaucoup parlé de vous, il croyait pouvoir compter sur vous… Je suis triste de voir qu'il s'était trompé. »
J'assenai un coup de poing à la Belette et une gifle à Miss Je Sais Tout et sortit également de la Grande Salle sous les regards interloqués, à ta recherche. Je n'eus aucun mal à le faire : je te connaissais. Tu étais au stade de Quidditch. Je pris mon balai et te rejoignis dans les airs.
Nous fîmes un duel d'attrapeur ; je m'étais beaucoup amélioré, grâce à tes conseils, mais je n'avais pas ta grâce dans les airs. Et bien sûr, ce fut toi qui gagnas, après un piqué quasiment à la verticale. Tu m'as fait peur, d'ailleurs. J'ai bien cru que tu ne redresserais pas ton balai à temps…
Le ciel était couvert de nuages, et la pluie a commencé à tomber. Trempés, nous sommes rentrés aussi vite que possible. A l'entrée du château, tu t'es arrêté brusquement. Là, sur les marches, se tenait papy Dumby.
Ton beau visage s'est crispé, et tu as fait comme si tu ne l'avais pas vu. Tu le considérais comme coupable de la mort de Sirius, et tu refusais de lui parler depuis les évènements au Département des Mystères du Ministère de la Magie. Tu es passé à côté de lui sans le regarder, mais il t'a retenu. Je suis resté à l'écart, la conversation qui allait suivre, bien que te concernant, ne me regardait pas.
Il t'a dit qu'il était sincèrement désolé, qu'il ne pensait pas que la Belette et Miss Je Sais Tout te trahiraient ainsi, et là, tout s'est envenimé. Si je ne t'avais pas retenu, tu lui aurais carrément attaqué. Je t'ai ramené de force dans ton dortoir, sous les regards dégoûtés, apeurés ou noirs de certaines personnes. Malheureusement, tu ne te calmais pas, alors j'ai sorti ma baguette, et je t'ai jeté le Sortilège de Sommeil. J'ai déposé un baiser sur tes lèvres et suis ressorti.
Mais je me sentais mal ; de un, d'avoir dû te jeter un sort sans ton accord, et de deux, j'avais un mauvaise pressentiment.
Je crois que j'aurai dû suivre mon pressentiment, et rester auprès de toi. Car le lendemain, tu avais disparu. En nous laissant un simple petit mot. 'Adieu '.
Pendant des années, je t'ai cherché. 8 ans, pour être exact. J'ai fini par abandonner, comprenant que tu ne voulais pas être trouvé. Mais mes sentiments envers toi sont restés intact. Oui, Harry, je t'aime toujours. Et je t'aimerai à jamais, même dans la mort.
Je sais que tu es encore en vie, car Voldemort, lui, n'a pas abandonné. Il est toujours à poursuite. Et pour une fois, je le crois, parce que votre lien, c'est pas du pipeau.
A minuit, j'aurai 25 ans. A minuit, je serai mort. Ca y est, les Mangemorts arrivent. Ils viennent me chercher. Parmi eux, mon propre père. Il ne m'a jamais aimé, et ne m'aimera jamais. C'est réciproque. Il me lance un regard de pure haine. Lui et Rosier me forcent à me lever.
Je vais mourir, certes, mais je n'ai pas dit que je serai coopératif.
Je fais tout pour les emmerder, allant de refuser de marcher à leur cracher au visage. Mais ils ne peuvent pas me lancer de Doloris, ou même me frapper. IL me veut en bon état.
Voilà, je suis devant Lui. De ses yeux rouge sang, Il me regarde d'un air dégoûté. Je crache à ses pied. Il n'apprécie pas et me jette un Doloris. Je m'étais promis de ne pas crier, Harry. Mais je ne peux pas. Il met tellement de haine dans son sort, je ne peux faire que crier. J'essaie de ne pas bouger, mais c'est dur.
Il a arrêté son sort, et éclate d'un rire sardonique. Je ne peux pas m'empêcher de trembler violemment.
« Tu m'as déçu, Draco, tu sais. »
« … »
« Non seulement, tu me trahis et te ranges du côté de Potter, mais en plus, tu trouves le moyen de tomber amoureux de lui…Vraiment, Draco, tu m'as déçu. Tu avais un excellent potentiel, tu l'as gâché. »
« Rien à foutre ! »
« Sois donc plus poli, Draco. »
« Pas avec un enfoiré tel que vous ! »
« Il semblerait donc que je doive te l'apprendre avant de te tuer. Qu'en pensez-vous, mes chers mangemorts ? »
Seuls des rires ironiques lui répondent. Je tourne la tête vers eux et les dévisage un à un, avec un regard noir. Bellatrix, Rodolphus et Rabastan Lestrange – ma tante, son mari et son beau-frère, Rosier, Crabbe Sr et Jr, Goyle Sr et Jr, Parkinson et sa fille, et tant d'autres…L'un d'entre eux tressaille quand je pose mon regard sur lui. Pettigrew, je crois. Le véritable traître des Potter. Un sourire mauvais apparaît sur mon visage.
« Vous savez à quoi vous me faites penser ? A des chiens. Les chiens chiens à leur maître ! »
Leurs visages se crispent de fureur, et ma tante sort sa baguette qu'elle pointe sur moi. Elle a toujours été impulsive, c'est ce qui la perdra.
« Tss, tss, tss… »
IL a claqué de la langue, mécontent. Il me lance plusieurs Doloris, qui me font plus souffrir les uns que les autres. Tous se régalent du spectacle.
« Alors, un peu plus poli, maintenant ? »
« Nan, Tom ! »
J'insiste bien sur son prénom. Je sais bien qu'il déteste qu'on l'appelle ainsi, Harry me l'a dit.
« Ne m'appelle plus comme ça ! » siffle-t-il.
Il est furieux. Les Mangemorts s'agitent derrière moi. Avec Harry et Papy Dumby, je suis l'un des seuls à l'appeler comme ça. Enfin…On est plus que deux, maintenant.
Il me jette plusieurs Doloris. Je suis fatigué…J'ai mal, si mal…
« Allez, fini de jouer, maintenant. Tu vas mourir. Une dernière volonté, peut-être ? » demande-t-il d'un ton narquois.
« Oh oui…VA TE FAIRE FOUTRE TOM ELVIS JEDUSOR, FILS D'UN MOLDU ET D'UNE SORCIERE ! »
Mon hurlement a fait son effet. Visiblement, ils n'étaient pas au courant qu'ils obéissaient à un Sang-Mêlé, derrière. Ah, il lève sa baguette. Furieux est un mot bien trop faible. Il va me tuer, je le sens.
« Avada… » commence-t-il.
Je ferme les yeux, un sourire sur le visage, une image de toi me souriant dans la tête.
« …Kedavra ! »
Je vais mourir. Je t'aime, Harry, ne l'oublie jamais. Ma dernière pensée est pour toi.
Voilà, mon one-shot est fini. Si il plaît, peut-être que je ferai une suite. J'en ai une en tête, alors…
Sailor Ocean.
