Avertissement : Les personnages ne sont pas à moi mais à JKR.
Au début, je voulais faire une fic psychologique sur Marietta qui explique sa trahison, mais comme je suis une fan de slash indécrottable, ça s'est transformé en fic slash Marietta/Cho... (ce qui n'empêche pas qu'il y aura une explication de sa trahison aussi... C'est juste que ça attendra pas mal de chapitres)
Marietta Edgecomb, comme beaucoup d'autres petites sorcières, avait onze ans quand lui parvint l'enveloppe écrite à l'encre verte l'invitant à partir faire ses études à Poudlard. Et à la pensée qu'elle allait être séparée de ses parents pour n'être plus qu'en compagnie d'enfants de son âge pendant des mois entiers, elle pleura. Elle adorait son père et sa mère. Et ses relations avec des enfants de son âge - seulement ses cousines, jusqu'à maintenant - ne s'étaient pas bien passées du tout. Mais elle cacha ses pleurs à ses parents, qui étaient trop joyeux pour qu'on ait le coeur à gâcher leur plaisir.
"Je suis sûr que tu iras à Serdaigle, comme moi !" lui dit son père, Julius Edgecomb. "Tu es très intelligente, et tu adores lire !"
Marietta ne savait pas si elle était très intelligente, mais elle était sûre d'adorer lire. Et puis, elle ne savait pas trop dans quelle maison elle aurait dû aller.
Sa mère, Joan Edgecomb, aurait sans doute aimé lui dire "Tu iras à Serpentard, comme moi." mais Marietta savait qu'il n'en était pas question. Si elle avait vraiment eu les talents d'une Serpentard, elle aurait pu faire croire à ses cousines qu'elle partageait les mêmes centres d'intérêt qu'elles, même si cela avait été faux. Elle aurait pu devenir, peut-être pas leur amie, mais leur camarade de jeux.
Elle irait sans doute à Poufsouffle si les Serdaigle ne voulaient pas d'elle. L'idée la terrifiait. A lire les descriptions des membres de cette maison, ils accordaient une telle importance à l'esprit de groupe... Marietta ne pouvait pas s'imaginer dans un groupe.
Et Gryffondor... l'idée ne lui était même pas passée par l'esprit. S'il y avait une chose que Marietta Edgecomb savait très bien, c'est qu'elle n'avait rien d'une héroïne.
