Bonjour à tous !

Voici ma toute première Twilightfanfic ! Elle répond à mon propre défi (le 1er que je lance).

Voici un résumé (post-fiction) du point de vue d'Alice :

« Autre temps. Autre lieu. Un clan Cullen considérablement agrandi depuis l'arrivée d'Isabella Swan à Forks. Mais au final, ce n'était qu'une répétition.

Un amour inconditionnel entre une jeune humaine un peu trop curieuse et un "adolescent" du clan. Une petite rivalité loup Quileutes-Vampires végétariens. Une vampirisation problématique. Un bébé qui fait craquer Rosalie. Une énième crise de jalousie du clan Volturri. Quelques affrontements gagnés ou évités de justesse …

Et pourtant, Andrea Parker n'était pas qu'une Bella-bis.

Ce n'était qu'une répétition... Et si ça ne devait pas être la dernière, le reste de l'éternité promettait d'être très divertissante ! »

Toute la fiction est du point de vue d'Andrea Parker, un de mes personnages fictifs même si elle porte le même nom que l'actrice jouant Miss Parker dans le Caméléon.

J'ai déjà écrit de nombreuses scènes (ce qui fait une 30aine de pages) mais elles ne sont pas liées et je ne peux pas promettre une mise à jour régulière même si j'essaierai. Je vais faire en sorte que ça ne mette pas trop de temps à démarrer, mais promis : au 5e ou 6e chapitre vous serez déjà au coeur de l'histoire !

Chapitre premier : Les petits nouveaux de Glubsberry

La rentrée scolaire. Une journée presque comme les autres. Que toutes les autres journées scolaires, bien sûr. Retrouvailles chaleureuses et bavardes d'après vacances, pourtant pas plus bruyantes au final que l'ensemble des élèves racontant leur week-end (pour certaines greluches c'était même tous les lundis retrouvailles chaleureuses et bavardes d'après week-end), mais juste un peu plus longues; ouverture du lycée à peine plus tardive que le reste du temps; masses d'élèves devant les affiches du couloir directorial et devant les portes des salles de classes, pour ceux qui avaient déjà eu accès aux listes de classes.

Je ne partais jamais pendant les vacances d'été, et je les passais principalement avec ma meilleure amie, Yelena. Quant-aux autres personnes, il n'y avait pas de feeling entre nous. Avec Yelena, on s'entendait et on se comprenait si bien, que je n'avais besoin de rien d'autre. Sans compter que j'étais plutôt assez proche de ma famille : mon frère tout juste majeur, de deux ans mon aîné et en terminale, ma mère institutrice, mon père qui travaillait pour je ne savais quelle section de la mairie, et ma grand-mère, qui passait ses journées à la maison, à effectuer de petits travaux de couture pour les gens qui en avaient besoin mais n'avaient pas beaucoup d'argent. Je bravais la foule, essayant de ne pas écraser de pieds, afin de savoir quelle serait ma classe, et éventuellement qui seraient mes camarades de classe. 2nde A, 2nde B, 2nde C, 2nde D … Je ne voyais ni mon nom, ni celui de Yelena … 2nde E … Ah ! 2nde F, salle 1120, professeur principal , économie et géopolitique : « Paphos Yelena » et … « Parker Andrear ». Je jetais un oeil aux autres noms. Swan Alice et Cullen Edward étaient deux noms parfaitement inconnus pour moi. Ou presque … Mon père avait fait allusion aux docteurs Blake et Cullen, tout nouveaux à l'hôpital et avait dit que le frère du docteur Blake était entré dans la police locale tandis que la femme du docteur Cullen avait ouvert une fleuristerie en bas de l'avenue principale. Il avait ajouté qu'ils avaient achetés une très grande maison qu'ils partageaient avec une certainne famille Swan, et qu'ils avaient beaucoup d'enfants. Je regardais les autres 2ndes, pas de Cullen, ni de Swan. Encore aurait-il fallu qu'ils aient des frères et soeurs jumeaux … je scrutais les autres listes pour découvrir une Rosalie Cullen, une Bella Swan et un Emmett Swan en première, tous dans des classes différentes. Ils devaient en plus avoir des enfants encore plus jeunes, qui seraient au collège, c'est-à-dire très probablement dans les bâtiments identiques de l'autre côté de la rue. En tentant de m'extraire de la masse d'élève agglutinés, je reconnus la jeune fille blonde qui venait d'arriver : un peu plus grande que la normale, pas très épaisse mais pleine de vitalité, un visage sortant tout juste de l'enfance, une coupe au carré à la mode des années 40 (cheveux blonds raides coupés au niveau du menton de façon régulière, même stricte, avec une frange droite au dessus des sourcils) et des vêtements légers et prêts du corps; Yelena. Je lui fis de grands signes pour qu'elle ne se risque pas auprès des listes de classe. Enfin parvenue près d'elle, je déclarais :

- Seconde F, en 1120.

Et nous filâmes vers le bâtiment 1, 1er étage, salle 20. Il y avait déjà quatre élèves. Un garçon et une fille à la peau très pâle, lui avec les cheveux cachés sous une capuche, et elle avec une coupe courte et noire, d'un noir si profond que ce ne pouvait pas être naturel. Vive les colorations. Elle n'avait pourtant rien d'une gothique, même avec sa peau crayeuse; elle semblait trop vivante pour ça. Il sourit tandis que je les examinais tous les deux d'une façon beaucoup plus rationnelles que les deux autres élèves - des filles - qui dévoraient le garçon des yeux. Elles ne parlaient pas, mais les deux adolescents à la peau d'albâtre semblaient discuter de la liste des professeurs.

- Tu seras capable de lui donner du professeur Blake à longueur de journée, Edward ? Ça risque vraiment d'être drôle.

Edward … Ils devaient être Edward Cullen et Alice Swan, les nouveaux. Je jetais un oeil à la liste, cherchant un professeur Blake, et découvris une Mme Blake en professeur de biologie. Ce devait être elle. Je ne connaissais de réputation qu'un seul des autres professeurs : , alias , professeur de droit. Durant année, nous expérimenterions un peu toutes les matières, afin d'être apte à choisir une spécification ensuite. Yelena s'orienterait vers un cursus littéraire, afin d'entrer dans une école de journalisme, son plus grand rêve, mais moi ? Je n'en avais encore aucune idée.

Je m'éloignai de la porte où était scotché le papier, et découvris qu'Yelena étant déjà en train de jauger les deux nouveaux élèves. Il était vrai qu'ils étaient beaux, même plus que ça, et qu'ils feraient de parfaits modèles pour les essais de mon amie, photographe amateur de talent. Elle saurait rendre le meilleur d'eux, comme sur aucune autre photo, et trouverait même le profil qui les mettait le plus en valeur. Elle avait un don inné pour ça, voir la beauté cachée. Et pour le coup, elle n'était pas du tout cachée. Semblant douter, des endroits où elle prendrait les photos et des angles sous lesquels elle immortaliserait leurs traits, elle s'approcha du garçon – Edward – et se présenta, les sourcils encore froncés :

- Salut, je m'appelle Yelena Paphos. J'adore prendre des photos.

- Elle a un talent fou, la coupai-je car je connaissais bien son humilité

- Si tu veux Andy, me concéda-t-elle, et je voudrais vraiment faire un book avec vous deux.

Ce fut la fille – Alice – qui répondit. Sa voix était musicale, chantante, et évoquait la trille d'un rossignol, en moins aigu :

- Moi c'est Alice, et lui c'est Edward. Ca pourrait être sympa. On verra. En tout cas Edward a une soeur, Rosalie, qui sera plus qu'enchantée d'une telle proposition.

Yelena était un peu frustrée de se voir imposer un modèle, mais comme je la connaissais, elle devait se dire que ce n'était qu'un petit sacrifice devant ce qu'elle pourrait faire avec eux. Elle osa même demander à Edward de retirer sa capuche. Il hésita, interrogeant Alice du regard, mais elle lui dit que pour les deux autres filles (que j'avais finalement mentalement intégrées au décor), c'était déjà fichu. Il consentit alors à Yelena de détailler ses cheveux courts et désordonnés brun-roux, semblables à de l'or liquide qu'on aurait refroidi soudainement. Les reflets, même sous la lumière des néons, étaient sublimes. Je ne pensais pas avoir déjà vu pareille couleur, même parmi les innombrables colorations rousses qu'achetait régulièrement ma mère – elle était tétanisée par l'idée qu'on puisse savoir qu'elle avait quelques cheveux blancs. Il tourna ses yeux vers moi, et une fois encore leur couleur impossible me frappa : du miel liquide, encore en mouvement autour de ses iris noirs. Il devait être un mystère pour la génétique. Tout comme Elizabeth Taylor et ses yeux violets, ou était-ce indigo ? Il faudrait que vérifier à l'occasion. C'était peut-être pour ça qu'il étaient liés à un professeur de biologie.

- Ta soeur Rosalie, elle a les mêmes cheveux et les mêmes yeux que toi ? Demandai-je, espérant remonter le moral de Yelena, et aussi un peu par curiosité

- Non.

Sa voix était de velours, douce et épaisse. Une caresse. Dans le genre j'ai tout pour moi !

- On a les mêmes yeux mais elle est blonde. Comme notre père. Moi, je suis plutôt un mélange entre notre mère aux cheveux caramels et lui.

- C'est lui le docteur Cullen ?

- Non, en vérité c'est notre beau-père. Mais il est blond aussi.

- O.K. Vous vous connaissez depuis longtemps, tous les deux ?

De nouveaux élèves avaient rejoint le point de ralliement et je parlais pour couvrir les murmures, discussions dont Alice et Edward étaient le centre, et en profitais pour assouvir ma curiosité, ainsi que celle de mes futurs camarades de classe au passage. Edward gardait obstinément le silence, comme s'il espérait ainsi l'appeler de toutes ses forces et forcer les autres à se taire. Alice était comme survoltée pour deux.

- Plutôt pas mal de temps, oui !

- Hé ! m'exclamai-je soudain, mais vous avez les mêmes yeux ! Enfin pas la même forme mais la même couleur !

- Nos mères étaient cousines éloignées.

- Donc vous ne sortez pas ensemble.

Alice pouffa.

- Pourquoi ce donc ? On est tous cousins éloignés sur cette planète ! Mais en effet, on ne sort pas ensemble.

Le truc à ne pas révéler, en réalité. Les murmures devinrent de vraies négociations de place de marché.

- MAIS … je sors avec l'un de ses frères et il est fiancée à Bella, ma demi-soeur.

J'entendis dans mon dos quelque chose comme « Une copine, ça se change, même si c'est une fiancée » et je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel. Ces deux familles étaient très liées, et partageaient même une maison, d'après ce que je savais; ils avaient commencé leur vie bien avant d'arriver à Glubsberry et ce n'étaient pas quelques filles inintéressantes au possible qui allaient tout effacer d'un sourire charmeur et d'un regard aguicheur.

Le professeur Nioresse arriva, avec bien cinq minutes de retard parce que son café était brûlant quand il se l'était servi et qu'il n'avait pas pu quitter la salle des professeurs avec. Il sortit un trousseau de clé tout aussi rachitique que lui (deux clés), glissa la bonne dans la serrure du premier coup, pas trop difficile au vu du nombre de possibilités, et nous permis d'entrer. Il nous rappela le règlement et nous fit remplir plusieurs questionnaires au sujet de choses présentes dans les dossiers de l'école : nom des parents/tuteurs, emplois, adresse etc... Puis nous dûmes faire un petit panneau sur lequel nous devions marquer notre nom de famille en majuscules et notre prénom en dessous, le tout en lettres assez grosses pour être lisibles depuis le bureau du professeur. J'en profitais pour essayer d'assimiler des noms aux visages, et remarquais le style bouclé de l'écriture d'Edward et celui très délié d'Alice, les deux seules calligraphies marquantes. Ils partageaient un bureau, comme Yelena et moi. Je supposais que pour eux aussi les vieilles habitudes avaient la vie dure. Nous avions à peine fini de répondre aux questions, pris note de ce que nous avions à savoir et rangé les emplois du temps et autres papiers qui nous avaient été distribués au milieu de la première heure que le gong qui signalait les changements d'heures de cours indiqua midi.

- Edward, Alice, vous voulez manger avec Yelena et moi ?

Je n'avais jamais été aussi sociale. Mais ils étaient étranges, et cela m'intriguait. Mon envie de passer du temps avec eux n'était même pas feinte.

- Non merci je n'ai pas très faim.

- Et moi non plus, mais on va tout de même visiter la cafétéria.

- Vous savez, il y a un petit jardin derrière le gymnase, les élèves qui ne veulent pas manger le menu du jour, ou qui ont une pause trop courte à midi, arrivent avec leur repas et déjeunent dans l'herbe.

- Enfin, d'après ce que mon frère m'a dit. Il entame sa troisième année ici. Venez, le réfectoire c'est par là.

Je les guidai. Alice avait une délicieuse démarche à la fois sautillante et dansante. Même si j'étais un « bon élément » en sport, j'étais sûre qu'elle pouvait me battre haut la main au triple saut. Une fois dans le bon bâtiment, je pris un plateau pour Yelena et pour moi tandis qu'elle se chargeait des verres et des couverts et avançai dans la file. Nous prîmes les assiettes qu'on nous tendait : gratin dauphinois. Edward et Alice se contentèrent d'une bouteille de soda, tandis que Yelena et moi prenions une cruche d'eau. Mon amie d'enfance s'exclama soudain :

- C'est eux là-bas ! Au bout de la table du fond de la salle ! Je suis sûre que ce sont vos frères et soeurs, la ressemblances est flagrantes ! C'est waouh ! C'est laquelle Rosalie ?

- On a dit la blonde, lui rappelai-je

- Ah oui ! Magnifique ! Je vous veux tous dans mon book ! Je veux un album entier avec juste des photos de vous ! Sublime !

- Euh … Yelena, dans ta joie sans limite, tu bloques le passage, on ne peut pas atteindre les tables. Et tu attires l'attention de tout le lycée sur nous.

Plutôt sur Edward et Alice, puisque les autres semblaient avoir déjà été repérés, mais peu importait puisque nous étions à côté d'eux. Je leur glissai un « A toute à l'heure » et tirait Yelena par la manche vers les deux premières places disponibles en face à face.