On se retrouve (ou pas) pour ma nouvelle fanfic ! (Et oui, pour ceux qui se le demanderait, j'ai retrouver mes fiches!) C'est donc avec un grand plaisir que je vous proposer ce TRÈS court prologue avant de partir en vacances. Bonne lecture et dîtes moi si la suite vous intéresse.
Prologue :
- Mathieu ?
On l'appelait ? Etait-ce réellement lui que l'on appelait, dans cet espace noir et oppressant ?
- Mathieu ! Je t'en supplie ! Réveilles-toi !
Sa tête lui faisait tellement mal… Son corps semblait ankylosé.
- Tu vas te lever, gamin, ou est-ce qu'il faut te faire un… massage cardiaque ?
Ces voix…
- Comment est-ce que tu peux penser à ça dans un moment pareil ?
Il sentait son esprit refaire surface. Comme s'il avait mis la tête hors de l'eau. Le simple fait de lever les paupières lui demanda un effort surhumain. Tout d'abord, il ne vit qu'un monde blanc qui laissa petit à petit apparaître un parquet, des meubles et… deux silhouettes qui s'agitaient à l'autre bout de la pièce dans laquelle il était assis. Quand est-ce qu'il s'était assis ?
Et cette pièce… Quelle était cette pièce ? Un canapé, des étagères, une télévision, un bureau, des posters… Où était-il tombé ? Soudain, il grimaça. Il ne parvenait pas à réfléchir, sa tête lui faisait tellement mal… Et pour ne rien arranger, les voix reprenaient, se superposaient, d'autres s'y mêlaient.
- ÇA VA, GROS ?
Il enfoui sa tête dans ses bras tant cette dernière phrase résonna fort dans son esprit. Non, le détenteur de la voix ne l'avait pas hurlé, mais il avait si mal, chaque son lui devenait insupportable. Sa vision devint plus claire lorsque quelqu'un se précipita pour s'agenouiller à ses pieds.
- Mathieu ! Tu es réveillé !
Surpris par cette voix aiguë qui lui faisait autant de bien qu'une perceuse sur la tempe, il ouvrit les yeux qu'il avait brièvement fermés pour découvrir l'image encore un peu floue de cinq personnes penchées sur lui.
Quelques secondes lui furent nécessaires pour réaliser que quelque chose ne tournait pas rond. Il se pinça distraitement le bras puis, réalisant que tout ceci était bien réel, recula avec difficulté en poussant un cri de surprise et d'horreur.
Les cinq personnes face à lui avaient son visage.
