Attention, chronologiquement, le canon n'est pas respecté. Je n'ai pas prêté attention à tout ça. L'univers, les personnages, les lieux appartiennent à JKR, mais j'en ai fait un peu ce que je voulais. C'est probablement assez dérangeant mais les lignes temporelles sont toutes mélangées XD

Pas de cochonneries dans cette nouvelle, faut savoir varier les plaisirs.

Première partie : LE TERRIER

De toutes les inventions géniales que les jumeaux Weasley avaient créées ou utilisées, ils n'en avaient encore jamais trouvées d'aussi géniales.

Il y avait eu les oreilles à rallonges, idéales pour écouter et espionner à petite distance mais comme ils avaient pu le constater, elles n'étaient pas résistantes au chat. Ils avaient déclinés ceci dans une version « volante » avec un Auricula Leviosa, bien pratique pour éviter les crocs de Pattenrond.

Ils avaient aussi fabriqué un « thermoMolly » sorte de thermomètre qui indiquait avec une certaine précision la proximité de leur mère. Un peu comme l'horloge familiale, mais en portatif. Encore une fois, ils avaient décliné l'objet dans une variante qui indiquait aussi Rusard, Miss Teigne, Rogue ou encore Dumbledore pour éviter les ennuis lorsqu'ils avaient confié la carte des Maraudeurs à Harry.

Mais cette nouvelle invention avait un coté encore plus génial, plus ludique aussi. Cette petite sphère totalement transparente était la plus fantastique de leurs créations.

Voir et Entendre à distance...

Les moldus avaient des webcams et des visiophones, les Weasley avaient la magie et un brin de malice de leur coté.

C'était donc un petit globe d'environ cinq centimètres de diamètre, transparent, gros comme une grosse bille, un calot. Et ce calot roulait selon l'envie de son propriétaire, ses propriétaires en l'occurrence. Les jumeaux avaient un plateau d'argent (« emprunté illégalement à long terme » à Molly) parfaitement poli, lisse comme un miroir sur lequel l'image donnée par le calot s'affichait.

Ils avaient testé d'abord dans leur chambre. Le globe de verre était équilibré, roulait et s'arrêtait selon le bon vouloir de Fred qui était aux commandes. Il roula jusqu'au lit et se glissa dessous.

- George, nous avons retrouvé le cactus mordeur de Percy !

- Hors de question que j'y touche !

- Ah regarde ! Le cheval en peluche de Ginny !

George tira le cheval de sous le lit et le tapota, provoquant un nuage de poussière et de moutons.

- Quoi d'autre, Frangin ?

- Hum... de la poussière, attends, je remonte le temps.

Il dirigea la bille vers le coin du mur.

- Oh ! Un PlayWiz qui a au moins dix ans !

- C'est à Charlie

- ou à Bill

- Ou à Papa

- Je ne veux pas savoir. C'est accompagné d'une chaussette

- Je ne veux pas y toucher non plus !

- Non, rien de bien folichon... et si on explorait

- le reste de la maison ?

- C'est parti Gred !

- Allons-y Forge !"

Deux têtes rousses sortirent de l'embrasure de la porte pour espionner le couloir, mais personne ne s'y trouvait. George déposa la boule cristalline à l'entrée de leur chambre et referma la porte. Les jumeaux avaient dans le regard un éclat de malice indescriptible. C'étaient les vacances de Noël et tout le monde était au Terrier, ils avaient donc beaucoup de choses à espionner, le tout étant de trouver par quelle chambre commencer.

L'image sur le plateau d'argent était immobile, le couloir demeurait vide. Fred se tapotait le dessous du menton d'un air songeur. De toute évidence, il hésitait.

- Fred ? Ordre de priorité !

- Oui... allons visiter la chambre de Charlie !"

Aussitôt dit, aussitôt fait, la sphère se mut vers la porte sur laquelle était placardée une affiche aux couleurs de l'équipe Nationale de Quidditch de Roumanie. Les clones roux se regardèrent. Une bille de verre ne pouvait pas ouvrir une porte. Alors George tenta un coup de poker ( c'est une expression venant d'un jeu de carte moldu où l'on peut gagner de l'argent, il existe nombre de variantes. Cela signifie qu'on tente le tout pour le tout ) et pointa sa baguette sur le plateau d'argent.

- Alohomora !

- Ça ne fonctionne que sur les serrures fermées à clef !"

Mais la chambre de Charlie était belle et bien fermée à clef. Un déclic retentit dans la chambre, et la porte s'entre-ouvrit. Fred manœuvra la bille pour qu'elle entre dans la chambre et croisa les doigts pour que personne ne referme à clef.

Il s'aida du rai de lumière que la porte laissait entrer pour se diriger. Il allait falloir penser à...

"Lumos !"

Voilà qui était plus simple, puisque Alohomora avait fonctionné, pourquoi pas Lumos !

La balle de verre se mit à émettre une légère lueur qui éclairait à une trentaine de centimètres d'elle. Fred tendit le plateau à George d'un air solennel qui le réceptionna d'un air tout aussi auguste.

- Voyons si notre grand chasseur de dragon cache quelque chose de compromettant sous son lit.

La bille roulait doucement vers le pied du lit où elle se cogna. George retint son souffle, mais la babiole de verre ne se brisa pas. Il respira enfin. Le dessous du lit ne paraissait pas très intéressant. Une paire de chaussettes roulée en boule, un livre sur les dragons, une plume déplumée qui avait connu des jours meilleurs... puis George aperçut une lueur au coin entre le mur et le pied de lit.

-À ton avis, Cher Forge ? Qu'est-ce c'est ?

-Hum, je ne sais pas Cher Gred, peut-être un esprit de lumière ?

- Ou un follet ?

- Approche toi, on verra bien.

- D'ailleurs, il est où Charlie ?

- Aucune idée... peut-être dehors ? On dirait un miroir.

- La lueur, c'était nous !

- Bon,

- chambre suivante !"

George redonna le plateau à image à Fred et il se dirigea hors de la chambre de Charlie.

- attentiiiiiiiiion ! Pieds !

- C'est Maman !

- Chut !

- Tais toi !"

Les deux garçons pouffèrent de rire en évitant les pieds de leur mère et dès que le danger fut passé, ils s'introduisirent dans la chambre de première chose qui leur apparut fut l'ordre parfait qui y régnait. Même les pieds qui dépassaient de la chaise de bureau étaient parfaitement parallèles l'un à l'autre.

- On dirait Percy, mais avec des chaussures cool !"

En effet, les lacets des chaussures tentaient de s'échapper en tirant chacun de leur coté. Sans compter la couleur beige qui rougissait dès qu'un pied bougeait un peu. Des chaussures bien étranges qui ne pouvaient appartenir qu'à Bill. Les jumeaux se regardèrent rapidement, hors de question de passer outre cette épreuve !

Il fallait s'assurer que la bille soit silencieuse et puisse vaquer à ses occupations au milieu des gens sans se faire remarquer. Sinon, aucun intérêt !

Délicatement, Fred longea la plinthe à l'opposé de Bill. Il n'y avait pas un seul grain de poussière dessus, à croire qu'il avait fait le ménage jusque dans les recoins. Il se rendit sous le lit en traversant la pièce en diagonale pour ajouter du piquant à l'aventure. Mais décidément...

- Il n'y a strictement rien sous son lit !

- À part sa valise oui...

- Ce frangin est déprimant au possible.

- J'ai une idée..."

George dirigea la sphère vers les chaussures de Bill et d'un mouvement de baguette...

"Immobulus !

- Pourq...? "

Les lacets se figèrent dans leur danse bizarre et le pied bougea. Puis remua plus fort. Et finalement une main attrapa les lacets puis, Bill avait du baisser les yeux, attrapa le globe de verre.

- On est cuit...

Le visage intrigué de leur grand frère se rapprocha brusquement sur le plateau, il observait de toute évidence cette bulle de verre qui avait stoppé ses lacets.

- Tu penses à ce que je pense ?

- Dernière tentative d'évasion ?

- Spherae Leviosa !"

Le globe tenta de s'extirper des doigts de Bill mais il la tenait fermement. Et se mit debout car le sol prit de la hauteur. Les jumeaux s'inquiétaient un peu de savoir ce qu'allait devenir leur invention de génie. Ils l'avaient à peine testée pour l'instant et avaient encore beaucoup d'aventures à lui faire vivre !

Mais Bill ne semblait pas vouloir la briser, au contraire, il la glissa dans sa poche.

Les jumeaux soupirèrent de dépits. Le calot de verre était toujours opérationnel mais planqué au fond d'une poche, donc inutilisable. Et Merlin seul sait où Bill se dirigeait.

Ils sursautèrent de concert lorsque deux coups impérieux furent frappés à leur porte.

- C'est à vous.

- Non ! Ron joue encore aux billes avec Harry à son âge !

- Mais bien sûr ! Je vous propose un marché, vous me dites ce que c'est, comment ça marche et si on peut jouer un gentil tour à Maman avec, et je vous le rends.

- C'est une bille en verre,

- ça marche pas ça roule

- et on peut jouer un tour à Maman avec.

- Parfait, tenez.

Bill leur tendit la sphère et attendit.

Il attendit encore un peu.

Puis s'impatienta légèrement.

- Bon, alors ce tour ?

Tu nous a demandé si on pouvait le faire.

- On peut le faire,

- mais on ne veut pas.

-Si Maman attrape la bille,

- on est foutu.

- Désolé Bill, mais on a répondu à tes critères !

- Vous êtes deux pestes ! Mais vous m'avez bien eu. Dire que Percy aurait fait la même chose mais en étant sérieux.

- Fabriquer la bille ?

- Non, me prendre au pied de la lettre."

Fred et George se concertèrent en silence, se jaugeant du regard, évaluant les chances de réussites et discutant sans un mot.

- Bill !

- On a un marché à notre tour

- On visite la chambre de Percy avec toi,

- et on est quitte.

Les trois frères se serrèrent la main et visitèrent la chambre de Percy. Elle était bien évidemment nickel. Aussi propre qu'un agent du ministère se devait de tenir sa chambre. Il y avait tout de même de la poussière sous le lit et un papier chiffonné en boule sous le bureau. Percy, lui, n'était pas présent et les trois rouquins en profitèrent pour faire voler la verroterie jusque sur le bureau.

Outre les lettres à Pénélope, il y avait un sous-main en cuir, un encrier propre, une plume taillée au cordeau et une pile de parchemins neufs. Bill marmonna quelque chose d'incompréhensible et la plume s'éleva du bureau, se trempa le bout tout seule dans l'encre et se positionna au dessus de la pile de parchemin, en attente statique.

Bill toussota, s'éclaircit la voix et se mit à parler d'une voix claire et administrative.

"Chère Penny, Je suis un scrout à Pétard au bord de l'explosion lorsque je pense à toi, et il semble aussi parfois que j'explose dans mon sommeil au vu de l'état de mes draps lorsque je m'éveille. Je sens la bouse de dragon le matin et mes pieds sentent aussi mauvais d'un troll des montagnes âgé de plusieurs siècles. Vois ici l'expression de tout mon amour, du moins l'infime partie que je n'accorde pas à ma personne (bien que ma personne soit revêche, aigrie, insipide et soporifique au possible), à toi ma bien aimée, à bientôt !"

- C'est tellement parfait Bill !

- T'es un génie Bill !

- Doucement les jumeaux ! Il faut l'envoyer, maintenant. J'ai une petite revanche à prendre. Plicare Epistula !"

Le parchemin se plia de lui-même, un ruban l'entoura et se noua et un cachet de cire au nom de Percy s'apposa sur le nœud, scellant la lettre. Un sourire malicieux traversa le visage de Bill de part en part. Il repoussa une mèche de cheveux et se leva.

- Bien les gars, sortez moi cette balle de sa chambre, je fermerais la porte et j'envoie cette jolie petite lettre à Pénélope.

Les jumeaux espéraient qu'il n'en dise rien à Molly, même s'ils savaient qu'ils pouvaient compter sur lui. Ils l'entendirent lancer un Accio pour récupérer la lettre et refermer la porte de Percy puis la sienne.

Enfin ils soufflèrent un moment, ramenant la grosse bille de verre dans leur chambre. Il leur restait la chambre de Ron à visiter (ils savaient déjà quel chaos ça serait) celle de Ginny, et celles de leur parents.

La chambre de Ron ne les surprit pas sous le lit, il aurait été possible de rassembler un carton entier de livres de cours abandonnés, ainsi qu'organiser une réunion de chaussettes célibataires dans le grand hall du ministère tant il y en avait. Et il osait accuser les gnomes de lui piquer ses chaussettes. L'idée les fit rire. Sous le lit se trouvait aussi un nombre incalculable de mouchoirs auto-lavables qui n'avaient pas l'air de vouloir se laver tous seuls, ou qui ne pouvaient plus le faire.

De dégoût, les jumeaux firent demi-tour et s'arrêtèrent en extase devant un papier roulé en boule.

- Déplies-le !

- Non toi !

- Explicare !

- Chère Hermione, barré

- Hermione, barré

- 'Mione, je … barré

- Tu es, barré.

- Tu es aussi merveilleuse que les canons de Chudley

- Mince alors, Ron est amoureux !

- Et il a des sacrés arguments pour la convaincre.

- On lui ressortira celle là !

- Compte sur moi !"

Ils ressortirent hilares de la chambre, par le biais de la bille de verre et trouvèrent la porte de Ginny fermée. Alohomora ne fonctionna pas cette fois ci, la porte n'était pas fermée à clef. George fit léviter la sphère jusqu'à la serrure pour tenter de voir quelque chose.

- Génial, la fenêtre est ouverte.

- Méfions nous si elle est dans sa chambre.

-bPourquoi elle est ouverte on est en plein hiver, il fait au moins -40 !"

Ils rapatrièrent la bulle cristalline dans leur chambre et de leur fenêtre, la firent léviter jusqu'à la chambre de leur jeune sœur.

Ils attendirent un instant avant de s'introduire par la fenêtre, le temps de voir Ginny allongée sur le ventre sur son lit, une plume à la main, un parchemin devant elle. Elle travaillait. Pendant les vacances !

Ils se glissèrent sous son lit, comme ils avaient fait chez les autres de la fratrie. C'était propre, il n'y avait pas de chaussettes sales ou seules, mais un joli bout de tissu rose avec une dentelle blanche. Fred et George reculèrent du plateau, instinctivement.

C'était finalement assez dangereux de visiter la chambre de Ginny. Ils rougirent d'avoir pu tomber sur une culotte de leur sœur. C'était ridicule car ils ne rougissaient pas lorsqu'il s'agissait des vieux caleçons de Ron... Ils se détournèrent bien vite de l'objet du délit puis tombèrent sur un cadre à photo, brisé, il s'agissait d'une photo de Ginny, assez récente, avec une photo de Lockhart posée à coté d'elle. Fred et George ne purent se retenir et explosèrent de rire bruyamment.

Une fois leur souffle retrouvé, ils roulèrent jusqu'au bout du lit et dénichèrent une peluche informe qu'ils ne connaissaient pas. La peluche en question se mit à crier et à grogner avec fureur, ils avaient dérangé Arnold, le boursoufflet...

S'ensuivit une course poursuite durant laquelle Ginny ne leva pas le nez de son parchemin, puis alertée par le bruit, elle se leva finalement et attrapa le petit animal poilu et le déposa sur son oreiller en le sermonnant.

Les jumeaux avaient eu chaud. Ginny n'aurait pas hésité à hurler « Mamaaaaaaaaaan ! » si elle avait aperçut le globe de verre. Et elle aurait aussi tout de suite comprit qu'elle avait affaire à ses frères.

Dès qu'elle eut reprit sa place et qu'ils se furent assurés de ne plus être repérés, ils s'échappèrent par la fenêtre entrouverte.

- Pour la dernière chambre, il va falloir procéder méthodiquement.

- Papa se lève à 7h,

- Maman à 6h

- elle y remonte quand elle a fait le linge

-bvers 9h..."

Ils établirent avec la plus grande précision l'emploi du temps de leur deux parents, puis planifièrent une intrusion en toute discrétion. Ils envisagèrent tous les cas de figures possibles et imaginables (porte ouverte ou fermée ? Lumière ou pas lumière?) et réfléchirent un certains temps avant de se mettre d'accord. Puis l'appel du ventre eut raison d'eux, l'appel maternel pour la mise à table aussi.

Ils avaient l'air de deux comploteurs, et Bill les surveillait du coin de l'œil. Ces deux là avaient la tête de ceux qui allaient commettre une bêtise. Charlie mit involontairement les pieds dans le plat.

- Et comment va Pénélope, Percy ?

L'hilarité fut impossible à contenir pour les jumeaux, ils pouffèrent puis éclatèrent de rire, bientôt suivis par Bill donc les larmes inondaient les joues et la barbe naissante. Molly les regarda tous les trois d'un air interrogateur, ce qui calma bien vite les ardeurs de ses trois fils.

- Elle va bien merci, elle devrait me répondre par hibou ce soir. Je lui ai envoyé une proposition du ministère qui semblait être parfaite pour elle. Je lui ai ajouté un petit mot, j'espère qu'elle sera enthousiaste !

Les rires reprirent de plus belle, si bien que Molly dut taper du plat de la main sur la table pour rétablir le calme et servir le dessert. La tarte aux prunes façon Molly mit tout le monde d'accord et occupa les esprits pendant un bon moment.

À partir de ce repas, Fred, George et Bill évitèrent de se regarder de peur de se remettre à rire sans pouvoir s'arrêter.

Le jour parfait pour mettre leur plan à exécution arriva enfin. Molly avait décidé de faire un grand ménage de printemps, en plein hiver. Juste après Noël, elle mit tout le monde dehors à coup de balai, les enjoignant à profiter du soleil qui se reflétait paresseusement sur la neige. Chacun attrapa son balai de Quidditch et ils se rendirent tous à la clairière. Tous ? Non, deux irréductibles rouquins avaient pris la tangente en direction de l'arrière de la maison La chambre parentale donnait sur le verger du Terrier.

Ils écoutèrent tous les deux les bruits ambiants, Molly semblait être effectivement en plein ménage, et Arthur faisait un boucan pas permis dans son atelier.

Fred passa un coup de manche sur le calot de verre pour ôter les traces de doigts puis il le fit léviter jusqu'à la fenêtre de la chambre.

Vide !

Parfait ! À deux, ils dirigèrent le globe dans la chambre et le posèrent au sol. Ils y avaient sous le lit des boites de cartons « dessins enfants », « petits vêtements », « baguettes cassées », « pelotes de laines », rien d'intéressants aux yeux des jumeaux. Ils voulaient du croustillant, du sensationnel ! Et ils ne tardèrent pas à en avoir malgré eux.

Tandis que Fred faisait le guet, qu'il écoutait les bruits causés par ses parents, George furetait dans la chambre parentale avec la boule. Le Leviosa aidait grandement pour survoler les meubles et les armoires, mais il ne trouvait rien de spectaculaire.

Arthur et Molly Weasley étaient des parents tout ce qu'il y avait de plus banal...

Alors que Fred revenait vers George pour lui dire que rien ne se passait, ce dernier s'immobilisa, le souffle retenu. Sur le plateau, une silhouette bien connue venait d'apparaî arrêta le globe où il était, au niveau de la fenêtre, de peur d'être repéré.

- Mais, je l'ai vu, à l'instant elle est en bas dans la cuisine !

- Qu'est-ce qu'elle fait ?

- Elle se déshabille ?!

- Voilà Papa !

- Oh non...

- Mais elle glousse ?!

- Il se déshabille aussi ! On doit partir !

- On doit sortir, manœuvre d'extraction vite !"

Mais justement, George se précipita et la sphère de verre heurta le haut de la fenêtre, se brisant dans son élan.

- Cours !

- Planque toi surtout !"

Ils se cachèrent en regardant discrètement vers la fenêtre mais ne virent rien ni personne. Molly continuait de rire et de glousser tant et tant que les jumeaux rejoignirent le reste de la fratrie aussi vite que leurs jambes leur permirent.

Ils riaient tellement en arrivant à la clairière de Quidditch que personne ne songea à leur demander ce qui les mettait dans un tel état. Bill leva un sourcil mais il se concentra sur le match.

Fred et George regardèrent le combat d'un œil avisé mais complotait déjà pour leur nouvelle invention...