Merci d'avoir cliqué!
Ceci est ma première fiction, aussi j'essaierai de vous satisfaire au mieux ^^
Cette histoire m'a été inspirée de BEAUCOUP par l'excellent OS de Zialema, "Karasu" où j'ai pioché la race des Corbeaux. Je n'ai écris que jusqu'au chapitre 4 à l'instant où je poste alors pour ceux qui lisent, vous pouvez me faire toutes les suggestions que vous voulez et je prendrai en compte celles qui me plairont.
Bonne lecture! :D
One Piece appartient depuis toujours à Oda-sensei, je ne touche pas d'argent pour mes écrits.
Chapitre 1
P.O.V Law
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Le ciel gris plein de nuages me nargue pendant que le prof débite ses conneries. J'ai bien trop travaillé et je me retrouve en avance sur tout le programme de cette année. Et je m'ennuie, mais ma condition récente m'aide à ne pas avoir à sympathiser avec les autres, ce qui n'est pas du luxe.
J'ai perdu le compte du nombre de fois où je n'ai fais que rester là, à regarder par la fenêtre pour attendre de voir tomber la pluie. La chose qui me plaît le plus dans ce patelin, c'est la météo. Le soleil est rare et moi, je préfère la pluie et l'orage.
Aussi parce que comme c'est une petite ville perdue en campagne, il y a moins de risques de tomber sur des gens comme moi, et ça me permet aussi de pouvoir me nourrir sans attirer trop l'attention.
Ce matin, je regarde la fenêtre une fois de plus.
La sonnerie du début des cours retentit et le professeur entre. Je l'entends à peine faire la présentation d'une nouvelle, mais je consent néanmoins à regarder de quoi elle à l'air l'espace de quelques instants.
Je suis surpris. Cette fille est différente de ce qu'on a l'habitude de voir.
Elle mesure approximativement 1,65 mètres, je dirais. Ses cheveux longs sont châtains et attachés proche des pointes avec un élastique qui repose devant son épaule gauche. Une barrette dorée retient deux mèches plus courtes sur le côté droit de son visage.
Par dessus son uniforme elle a passé un sweat à capuche gris, avec une poche kangourou où elle garde ses mains, mais même comme ça on peut voir qu'elle a quelques formes qui ne déplaisent pas si j'en crois les chuchotements à ma droite.
Sur ses jambes, je peux voir des bandages dépasser de ses chaussettes et s'arrêter en haut de ses genoux. Le dernier détail, c'est le sac qui est accroché à sa hanche gauche par une ceinture.
Ses yeux sont d'une couleur améthyste et semblent comme... vides? Son regard n'est pas très expressif en tout cas.
Le prof finit son discours habituel du "on accueille bien gentiment" et elle ramasse son cartable, tellement rigide qu'on croirait voir un robot, pour aller s'asseoir... Juste derrière moi, bien ma veine.
Je soupire d'ennui et me recentre sur ma fenêtre. Mon avis, c'est qu'on a encore une citadine venue se perdre en campagne... Rien de bien nouveau donc. L'ennui reprend rapidement le dessus pendant que les heures de la matinée défilent. J'aurais bien ramené des livres mais la bibliothèque est en travaux et j'ai déjà lu ceux que j'ai, alors ça ne me servirait pas à grand chose...
Le reflet de sa silhouette dans la vitre me montre qu'elle s'est affalée sur sa table, la tête posée sur ses bras croisés, et qu'elle regarde dehors, comme moi.
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La sonnerie du déjeuner nous libère et je me lève directement pour sortir de la classe. Aussi étonnant que ça puisse être, je pense à cette fille. L'image qu'elle m'a laissée en se présentant me reste dans la tête et je revois sa gorge exposée.
Je rejoins le toit et vais m'appuyer sur la barrière, comme tous les jours. L'endroit est toujours vide, calme, alors je l'apprécie. Avec le fait que la vue est pas mal. Pour aujourd'hui j'ai rien ramené, pas envie, alors je regarde juste le paysage que je connais par cœur.
Je laisse mes pensées vagabonder et repartir autour de la nouvelle. C'est curieux, je ne peux pas m'empêcher de me demander...
« Quel goût elle pourrait avoir? »
Je sens un rictus étirer mes lèvres malgré moi et je soupire, amusé. La porte du toit s'ouvre et... Ah, quand on parle du loup...
La fille est là, elle marche sans me regarder pour rejoindre la barrière qui fait face à la porte.
P.O.V Tami
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J'ouvre la porte du toit et je vois que le garçon est là. Il est appuyé sur la barrière à droite et il regarde au loin. Il tourne un peu la tête pour me regarder quelques secondes, à peine surprit de me voir là.
Je m'avance pour aller en face, à l'autre bout du toit. Je pose mes mains sur la barrière et j'observe ce qui entoure l'école. Je finis par dériver sur le garçon encore, j'ai des soupçons.
Au moment où je passais près de lui, le vent a soufflé face à moi et il a réagi comme... Je pense vraiment que c'en est un... Et si c'est vraiment le cas, alors c'est peut-être ma chance...
« Hack, je tiendrai ma promesse, ce n'est pas de ma main que je mourrai. »
Je continue de l'observer. Il a une main plaquée sur sa bouche et il a fermé les yeux, il se concentre.
Je sors un masque antipollution de mon sac et je m'avance.
P.O.V Law
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C'est mauvais. Très mauvais. Il faut que je me calme.
Elle était en train de passer derrière moi quand il y a eu une bourrasque et j'ai reçu son odeur de plein fouet. Je suis dans la merde. Je ne sais pas pourquoi mais... Cette odeur... Me donne une irrésistible envie de la mordre...
Je sens mes canines ressortir malgré moi et je plaque une main sur mon visage pour éviter d'être vu. C'est mauvais, il faut que je me calme. Je ferme les yeux pour me concentrer, je respire lentement.
Je sursaute, on vient de me tapoter à l'épaule et je me retourne vivement pour la voir me tendre un masque en papier. Attendez une minute...
"Tiens, ce serait mauvais pour toi si on les voyait, non?" me dit-elle.
Je rêve... Elle sait?! Je reste silencieux et j'essaie d'avoir un visage neutre. Elle garde la main levée pour me donner le masque et n'a pas l'air surprise de voir mes canines qui commencent tout juste à se résorber.
Je me décide enfin à poser la question.
"Tu es comme moi?"
Elle penche légèrement la tête sur le côté et garde le silence quelques secondes supplémentaires.
"Tu es plutôt récent, je me trompe?" finit-elle par me demander.
Je suis de plus en plus surpris. Non seulement elle sait, mais elle en sait bien plus que moi au point de savoir que je suis comme ça depuis peu...
Ses yeux vides sont plongés dans les miens, comme si elle me sondait. Finalement elle se décide à répondre.
"Non, je ne suis pas comme toi. Mais je sais que l'odeur de ma race peut te faire très envie... Damphir."
Je vois. Il y a donc un autre mot pour désigner les gens comme moi. Mais qu'est-ce que je fous?! Cette fille sait qui je suis et je réfléchi à l'expression pour me désigner?!
Je me fous une gifle mentale et je la vois agiter légèrement le masque qu'elle me tend toujours.
"Alors, tu le prends ou tu me vide de mon sang?" me demande-t-elle d'un air indifférent. "Tu n'as que ces deux choix si tu n'arrives pas à te contrôler, ce n'est pas un détail que je peux changer."
Je suis... Très étonné de la façon dont elle me sort ça.
"Tu..." j'hésite à demander. "Tu n'as pas peur de mourir?"
-Non. Je n'ai pas peur de mourir." me répond-elle.
La réponse est spontanée, elle est sincère.
Ces mots me déçoivent... J'affiche un rictus en ayant l'impression qu'elle me lance un défi.
Son odeur est appétissante, elle le sait, elle se tient juste devant moi en me disant qu'elle n'a pas peur de mourir...
Vraiment? Dans ce cas...
P.O.V Tami
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Sans prévenir il se jette sur moi et me colle à lui d'une main dans mon dos, maintient mon bras dans l'autre. Je sens ses crocs s'enfoncer dans ma chair. La douleur n'est pas très forte, même si sa précipitation pour boire donne la sensation d'un pincement assez désagréable.
Pourtant je ne peux pas empêcher un sourire d'étirer mes lèvres, je ferme les yeux pour voir le visage de Hack que je vais bientôt pouvoir revoir et j'agrippe le dos de sa veste pour rester contre lui.
