Nouveau départ

Coucou ! Il s'agit de ma première fic de Reborn et sur un manga. Honnêtement, j'ai hésité avant de publier cette histoire réunissant plusieurs caractéristiques qui peuvent rebuter plusieurs lecteurs comme avec un Tsuna en fille et l'histoire recommençant depuis le début, mais plus allégée je vous rassure. Il y a aussi le fait que je doute beaucoup de moi-même, surtout avec un scénario pareil, je ne passe quasiment pas de temps sur les fics francophones de Reborn, préférant visiter ceux anglaises beaucoup plus nombreuses alors je me demandais si ça en valait la peine. Ce sera à vous de juger, si vous n'aimez pas cette histoire, je ne vais pas vous embêter avec ça.

Voilà, mon monologue est enfin terminé ^^


Bon, le blabla habituel :

Les personnages ne m'appartiennent pas etc.

Couples : Hibari/Tsuna principalement (1827 ^^) mais aussi du 6927 et sûrement du All/Tsuna (Tsun is love after all :D), pour ça, je suis ouverte à toute suggestion ^^

Résumé : Et si Tsuna avait été une fille en plus d'être l'amie d'enfance d'Hibari Kyoya, comment son évolution dans la mafia se serait passée ? Avec un ami d'enfance aussi violent que séduisant, un tuteur impitoyable, une Famille à former et de nouvelles responsabilités à prendre, Tsuna peut dire adieu à sa vie normale tant désirée. 1827 avec du 6927 et du All/Tsuna (enfin all... quelques uns quoi)

Bonne lecture !


Chapitre 1

« Hum… » grogna-t-elle alors que la lumière du matin vint soudainement agresser ses yeux à travers ses paupières. Elle remonta la couette sur son visage afin de se protéger des rayons du soleil et tenter vainement de gagner encore quelques instants de sommeil.

« Dépêche-toi, herbivore, avant que je ne perde patience. »

À contre cœur, l'adolescente releva la couverture et ouvrit péniblement les yeux. Elle tourna la tête vers la silhouette près de son lit mais la détourna aussitôt en avisant la lumière aveuglante derrière.

« Ferme les rideaux. » gémit-elle.

« Tu oses me donner des ordres, herbivore ? » dit-il sur un ton froid. « Si tu n'es pas levée dans la seconde qui suit, je vais te mordre à mort. »

« Ça va, j'ai compris ! » Elle s'extirpa alors précipitamment de son lit douillet, étouffant un bâillement. Elle se frotta les yeux afin d'enlever les dernières traces de sommeil tout en se dirigeant vers la salle de bain sous le regard strict du jeune homme.

Celui-ci attrapa ensuite l'uniforme de l'étudiante correctement plié dans son armoire et le plaça sur le lit, puis il prit son sac, il vérifia que toutes ses affaires étaient présentes avant de le placer bien en vue et sortit de la chambre. Il descendit les escaliers en silence et rejoignit la cuisine où une femme s'affairait pour préparer le petit déjeuner.

« Ah, je te remercie de l'avoir réveillée, Kyo-kun. Je ne sais pas ce que j'aurai fait sans toi. » lui sourit-elle gaiement.

« Hn. »

« Assied-toi, le petit-déjeuner sera bientôt prêt. Ça doit être fatiguant de se lever aussi tôt pour venir ici, je m'occupe de ça. » lui dit-elle gentiment en reprenant les assiettes des mains.

Le garçon inclina légèrement de la tête en signe de remerciement et alla s'installer à table tandis qu'elle continuait de remplir un bol de riz tout en chantonnant.

Des bruits de pas dévalant les escaliers se firent alors entendre alors que la jeune fille vint s'attabler à son tour, fraîchement lavée et vêtue de l'uniforme féminin du collège de Namimori.

« Oyaho, kaa-san, Hibari-san. » salua-t-elle avec un sourire.

« Oyaho, Tsu-chan. »

« Hn. »

Elle ne s'offusqua pas de la réponse de son ami ou plutôt de son manque de réponse, y étant habituée depuis qu'ils se connaissaient. Il fallait dire que Hibari Kyouya était loin d'être une personne bavarde, on pouvait même dire qu'il était pratiquement asocial et on le voyait seulement avec soit son plus proche subalterne, Kusakabe Tetsuya, soit son amie d'enfance, Sawada Tsunayoshi. C'était d'ailleurs avec elle qu'il se trouvait en ce moment.

Ils s'étaient connus alors que Tsuna avait six ans et Kyoya huit, leurs mères étant de proches amies. Leur première rencontre n'avait pas été des plus joyeuses avec Tsuna préférant se cacher derrière sa mère tandis que le garçon refusait de se mélanger à une herbivore comme il appelait ceux qu'ils considéraient plus faibles que lui. Bien heureusement, avec le temps, leur relation s'était nettement améliorée, du moins Hibari était plus tolérant avec elle mais il y avait toujours des limites à ne pas dépasser, sous peine d'être mordue à mort. Et c'était pour cette raison qu'il venait parfois tôt le matin chez les Sawada pour s'assurer que l'adolescente n'arrive pas en retard en cours, ce qui était très souvent le cas lorsqu'il la laissait se débrouiller seule.

« Alors, Kyo-kun, dis-moi, tout se passe bien à l'école ? » demanda gentiment Nana, la mère de Tsuna.

Le concerné finit de boire sa soupe miso avant de répondre d'une voix neutre et posée : « Oui, tout va bien. Quelques élèves perturbateurs mais je me suis assuré qu'ils ne recommenceront pas à déranger la tranquillité de Namimori. »

« Ah la ! » s'exclama joyeusement Nana tout en joignant ses mains, « je suis vraiment rassurée de savoir que tu es le préfet en chef du comité de discipline, avec toi, les élèves sont en bonne sécurité et peuvent étudier l'esprit tranquille. Tu n'es pas d'accord, Tsu-chan ? »

« Euh… oui, bien sûr… je te remercie pour tout ce que tu fais, Hibari-san. » dit-elle nerveusement. 'C'est plutôt lui qui représente un danger pour les élèves !' pensa-t-elle.

Après avoir fini de manger, elle se leva et mit ses chaussures, suivie par Hibari.

« Voici vos bentos. » fit Nana en passant une boîte à sa fille et l'autre à son camarade. « Passez une bonne journée. »

« Hum. À ce soir, kaa-san ! »

Le trajet se fit en silence, comme d'habitude. Tsuna avait appris au fil du temps que toute tentative de conversation superflue avec Hibari finissait plus par l'irriter qu'autre chose et un Hibari Kyoya en colère n'était jamais très agréable, surtout pour ceux aux alentours. Ils arrivèrent enfin en vue du bâtiment scolaire lorsqu'une voix l'interpella :

« Tsuna-chan ! »

« Hum ? » Elle se retourna alors pour voir ses deux amies dont l'une lui faisait des signes de la main plus loin. « Ah ! Kyoko-chan ! Hana ! » Elle se tourna rapidement vers Hibari. « À plus tard, Hibari-san. » Celui-ci regarda durant quelques instants les nouvelles arrivantes avant de hocher légèrement de la tête à la brunette et de se diriger vers l'entrée de la bâtisse, les élèves lui cédant craintivement le passage.

Tsuna rejoignit les deux étudiantes et elles firent ensemble le reste du chemin.

« Alors, alors, toujours accompagnée de son chevalier ténébreux à ce que je vois. » taquina Kurokawa.

« Mou… tu veux bien arrêter avec ça ? Si jamais Hibari-san t'entendait, c'est moi qu'il mordra à mort. » se plaignit-elle.

« Je suis sûre qu'il apprécierait beaucoup de te mordre. »

« Je ne veux même pas savoir ce que tu sous-entends par là. » fit-elle en détournant la tête tandis que Kyoko et Hana gloussèrent face à l'air visiblement gêné de la jeune fille, c'était si facile de la taquiner.

Mais elle avait beau se plaindre de leurs moqueries, elle savait que ça n'avait rien du tout de méchant et elle était très reconnaissante que les deux adolescentes la considèrent comme une amie, et ça, c'était grâce à Hibari, 'comme toujours'. Elle avait toujours été une personne faible, naïve et maladroite mais le préfet l'avait toujours aidé à se relever, enfin à sa façon -et avec ses tonfas-, il lui avait appris qu'il ne fallait pas se soumettre face aux moqueries auxquelles elle faisait l'objet, surtout celles venant d'herbivores en groupe. Grâce à ses conseils et ses leçons, parfois très douloureuses, elle avait réussi à se faire plus ou moins respectée par ses camarades de classe et plus personne ne l'embêtait, sous peine d'être confronté au comité de discipline. Et si on possédait même une once de bon sens, on éviterait à tout prix à avoir à faire avec eux et surtout au préfet en chef.

Et progressivement, elle put nouer des amitiés, notamment avec l'idole de l'école, la très jolie Sasagawa Kyoko et sa meilleure amie, Kurokawa Hana. Et pour tout cela, elle ne remercierait jamais assez sa mère pour lui avoir présenté le jeune homme aux cheveux de jais, sans lui, elle ne savait pas ce qu'elle deviendrait 'sans doute on m'appellerait toujours Dame-Tsuna'.


La journée se déroula comme toutes les autres, calme et sans encombres, si bien entendu on se tenait éloigné du préfet de l'école.

Pour Tsuna, c'était la même routine qui défilait jour après jour, entourée par les mêmes professeurs, les mêmes élèves, les mêmes voisins… mais ce qu'elle ignorait c'était qu'un jour arriverait où elle ferait tout pour retrouver ce train-train quotidien, et que ce jour approchait à grands pas.

À suivre… (ou pas ?)

Voilà pour le premier chapitre, un peu court mais le décor est lancé. J'attends votre verdict avec appréhension pour savoir si je continue ou non, même un petit commentaire rapide suffit pour me donner votre opinion, déjà sur le scénario de base, que vous soyez inscrit ou non sur le site, ça m'est égal. Si vous avez des suggestions, des critiques… n'hésitez pas. D'habitude je fais de longues descriptions pour tout mettre en place, étant un peu perfectionniste mais là j'ai décidé d'écrire léger pour que ce soit plus simple à lire.

Gros bisous à tous !