Bonjour à tous! Je me présente, je suis Luciole26. Suite à mes nombreuses lectures sur Peeta & Katniss que j'affectionne particulièrement, une idée de AU m'est venu. C'est bien la première fois que je suis tant inspirée par Hunger Games et pour preuve, cette fic est ma première concernant ce couple ^^. Je n'ai jamais lu les livres pourtant mon frère les a et jusqu'alors je n'ai suivi que les films. Autant dire que je vais m'en inspirer et m'inspirer aussi d'idées d'auteurs de ce site.

D'ailleurs, je tiens particulièrement à remercier ces auteurs en question qui m'ont fait avoir cette idée lumineuse dans la tête : LukeThroughTheKeyhole, FanficMangaDreams et Gweendella dont j'ai lu certains récits le weekend d'avant. J'espère que mon récit AU vous intriguera :).

PS : Ceci est un prologue, histoire de savoir si le récit vous plaît ou non. Si je vois que vous êtes favorable à une suite, je continuerai dans ma lancée ;). Je vous souhaite une bonne lecture!


Ensemble

L'humidité régnait dans l'air. Il faisait également froid et noir.

_ « Peeta… Peeta… » sanglota Katniss en tenant la main d'un jeune homme blond.

Ce dernier était allongé à terre, coincé par un amas de pierres contre lui au niveau de ses hanches. La jeune femme eut un souffle tremblant et sentit que l'odeur de la terre était omniprésente dans ces lieux. Par inadvertance, elle toussa légèrement en inhalant de la poussière.

_ « Peeta… Je t'en prie… Ne m'abandonne pas ! » crachota-t-elle, les larmes aux yeux.

Il ouvrit péniblement les yeux et la contempla avec un faible sourire.

_ « Katniss, il faut que je te dise…, murmura-t-il en tressaillant de douleur.

_ Sshh… garde des forces. Les secours ne vont pas tarder à arriver, j'en suis sûre, répondit-elle d'une voix qui se voulait être rassurante.

_ Katniss… si je meurs… avant qu'ils n'arrivent, tu dois savoir… Tu dois savoir que depuis très longtemps, je suis tombé amoureux de toi. Je n'ai jamais… »

Il bloqua sur ces mots et eut un éclair de souffrance dans les yeux.

_ « Ce n'est rien…, chuchota la brune en serrant plus fort la main de Peeta.

_… Je n'ai jamais eu le courage… de te le dire avant. Je le regrette, j'aurais dû prendre sur moi. J'aurais dû prendre le risque… Tu en vaux la peine Katniss, confessa le blond aux yeux bleus.

_ Peeta, je…je…, bredouilla-t-elle, touchée bien qu'elle ne savait pas quoi en penser.

_ Tu n'as …pas besoin de… dire quoi que ce soit…

_ Je suis désolée, je ne suis pas très douée pour dire ce que je ressens. »

Peeta la scruta avec un sourire tendre. Sa main quitta celle de Katniss et vint caresser du bout des doigts sa fine tresse. Ce geste plein d'affection remua le cœur de la jeune lycéenne.

_ « Peeta… Tu m'as promis qu'on irait au musée… avec Rue, qu'on admirerait… le coucher de soleil dont tu m'as tant parlé, qu'on partagerait d'autres moments ensemble ailleurs qu'ici. Je… Je ne veux pas te perdre… » gémit-elle en reprenant sa main et la collant à sa joue.

Il la fixa d'un air attendri puis referma peu à peu les yeux.

_ « Peeta… PEETA ! » s'écria-t-elle en touchant son visage, l'incitant à se réveiller.

Mais le jeune homme finit par ne plus réagir. Les yeux de Katniss s'agrandirent d'effroi et elle passa ses mains dans ses cheveux d'un air dépassé, en regardant tout autour d'elle. Il allait mourir par sa faute. Ce garçon était tellement gentil et attentionné, il ne méritait pas ça. Elle ne méritait pas cet amour. Les larmes tombèrent et tout en pleurant, elle se rapprocha davantage de lui. Elle réalisa en un laps de temps qu'elle était profondément attachée à lui. Comment lui dire qu'elle tenait à lui… Elle avait l'impression que les mots n'étaient pas assez suffisants, assez fort pour le maintenir en vie.

_ « Non… Peeta… oh Peeta » supplia-t-elle en caressant les cheveux dorés de son ange gardien.

C'est alors que l'impensable arriva. Seul un geste pourrait atteindre Peeta à demi-conscient. Un baiser. Un baiser sincère de Katniss. Peut-être réagira-t-il à celui-ci ? Elle se pencha et embrassa ses lèvres avec douceur, mêlant le goût salé de ses larmes. À ce contact, Peeta revint à lui et caressa ce visage si proche de lui avec étonnement. Elle l'embrassait. Katniss Everdeen l'embrassait. C'était trop beau pour être vrai. Il y répondit avec tendresse, profitant de ces dernières secondes avant qu'il ne soit trop tard puis il se sentit de nouveau happer dans les méandres de l'insconcience. Le baiser prit fin. Elle se redressa et elle pleura de nouveau, impuissante.

Pour comprendre ce qui s'est réellement passé, nous allons remonter le temps. Soit deux jours avant ce drame…


Je suis Katniss Everdeen. J'ai 17 ans et je suis en terminal L. Je vis en banlieue 12, la ville la plus malfamée en plus de la banlieue 13. Je fais mes études en banlieue 11 et je prends le métro pour faire les navettes entre l'école et ma maison. Je vis avec ma sœur Prim et ma mère. J'ai perdu mon père quand j'étais très jeune. J'ai un meilleur ami, Gale avec qui je traîne la plupart du temps. Ma passion c'est le tir à l'arc et pour résumer en deux mots qui je suis, je dirais que je suis plutôt une fille réservée et solitaire.

Nous étions vendredi. Mon dernier cours venait de finir à 17 h 30. Mon sac de cours contre mon dos, je prenais le chemin en direction du métro le plus proche de mon lycée et j'attendais patiemment sur le quai. Il avait peu foule. Ce n'était guère étonnant étant donné que très peu de gens allaient aux banlieues 12 ou 13, mis à part les habitants de ses quartiers. Là où j'habitais, on nommait mon quartier de « zone ». Bien évidemment c'était extrêmement exagéré. Il y avait peut-être des vols et des bagarres, mais grâce à la capitale la plupart des résidents étaient équipés d'une sécurité dans leurs immeubles ou dans leurs maisons. Pour le coup, cette aide n'avait pas été de refus bien que d'autres agissements de la capitale venaient à soulever de grave problème... Soudain, une sonnerie stridente avertit l'arrivée du véhicule automatique léger, cela signifiait qu'aucun chauffeur ne commandait ce moyen de locomotion. C'était en fait réalisé à distance. Le véhicule s'arrêta et automatiquement les portes s'ouvrirent. Certaines personnes en sortirent puis je pris place sur un siège tranquillement. Je regardai alors les portes automatiques et vis un adolescent et une fillette noire entrer, suivi d'un jeune homme blond avec un sac à dos sur l'épaule. Je le reconnaîtrai entre mille. Peeta. Peeta Mellark. Fils du réputé boulanger de mon voisinage et lycéen tout comme moi. Il était dans ma classe, pas Gale. Ce dernier avait fini plutôt donc il était rentré avant moi. Les portes se fermèrent et le véhicule redémarra en un bruit désagréable. J'observai silencieusement mon camarade de classe. Peeta était près des portes, de dos à moi. Il tenait d'une main une barre et de l'autre, il la passa dans ses cheveux blonds. Il semblait pensif à cet instant.

_ « À quoi pouvait-il bien songer ? Mais à quoi je pense, pourquoi d'un seul coup je… Ce n'est pas comme si ce garçon m'intéressait », méditai-je, surprise.

Je ne pouvais continuer de l'épier ainsi alors je finis par détourner le regard. Lui et moi autant dire qu'on ne sait jamais parler. La plupart du temps quand on se croisait, on se saluait cordialement d'un signe de tête ou on répondait par monosyllabes des formules de politesse. Ce garçon était différent de moi. Il était trop lumineux pour moi et bien trop entouré d'amis contrairement à moi qui aimait la solitude. Gale était l'exception à la règle, car nous étions faits du même bois. C'est pourquoi c'était la seule personne qui était la plus proche de moi en plus de ma famille. Sur ses réflexions, mes yeux dévièrent vers une silhouette familière qui ronflait bruyamment sur un siège pendant le trajet dans le métro. Haymitch Abernathy était des nôtres aujourd'hui. Toujours égal à lui-même avec sa bouteille de bourbon caché dans un sac en papier marron. Il avait la tête penchée vers l'avant, ses avant-bras posés sur ses cuisses, la bouteille enveloppée dans le papier dans une main et ses cheveux faisant un rideau sur son visage. Une personne tout comme moi le fixait avec attention. C'était la jeune fille noire. Elle le scrutait avec inquiétude au côté de son compagnon. C'est vrai que le trentenaire avait une apparence effrayante, mais ce n'était pas vraiment un mauvais bougre. Ma mère le connaissait depuis l'enfance et Haymitch a toujours été ainsi. Enfin avant il était clean. Puis un beau jour, il a dû se produire quelque chose de grave dans sa vie qu'il l'a plongé dans cet état déplorable. Depuis il n'a jamais cessé de boire. Je croisai les yeux de la gamine et je lui fis un sourire rassurant, lui indiquant d'un signe discret de ne pas s'en faire pour lui.

_ « Banlieue 11, hôtel de ville. Banlieue 11, hôtel de ville » lâcha une voix féminine désincarnée dans le microphone.

Le véhicule finit par s'arrêter. Peeta s'écarta et laissa rentrer deux nouveaux venus. C'était un couple à peu près de mon âge. Les deux amoureux se chahutèrent puis s'embrassèrent sans gêne tout en entrant. Ils se dirigèrent vers le fond de notre compartiment. Ce genre d'attitude m'exaspérait… J'avais hâte de rentrer. Notre moyen de locomotion reprit sa route quelques secondes après et d'autres arrêts se succédèrent, mais personne n'attendait sur le quai. Je calais ma tête contre la paroi de la vitre et je fermai les yeux lentement. Nous passions l'instant d'après un tunnel et brusquement, une détonation se fit entendre sur l'avant du véhicule. J'avais comme un mauvais pressentiment. J'écarquillais les yeux avec effroi avant de m'accrocher à une barre. L'appareil en mouvement n'eut pas le temps de freiner… La gamine hurla tout en s'accrochant à son voisin, Peeta serra à deux mains la barre tandis qu'Haymitch sursauta, ses sens en alerte. Le véhicule percuta la voie à présente recouverte de pierres. Le plafond venait de s'écrouler et faisait barrage. Le trentenaire blond n'eut pas le temps de se tenir qu'il fut éjecté au sol au moment de la collision. Il gémit sourdement. Nous étions toujours plongés dans l'obscurité.

_ « Mais bordel, qu'est-ce qui se passe ? » s'écria un gars dans notre compartiment, inquiet.

Soudain une autre explosion retentit, on entendit des cris et des pleurs dans les wagons derrière nous puis il y régna un silence mortel. Mon cœur battait à cent à l'heure. J'étais en train de m'affoler dans le noir.

_ « Non… non, ce n'est pas possible... », pensai-je en frissonnant d'horreur.

Le pire était à craindre… mais ça, je ne le savais pas encore.