Bonsoir tous et toutes, enfin surtout toutes je pense! Voilà une petite fic de rien du tout inspirée par le beau temps ambiant! J'espère que vous apprécierez, bonne lecture!

Disclaimer: rien est à moi! Quoique les glaces...


C'était au début du printemps, Russie avait du venir voir Amérique parce que ce premier n'était pas venu au dernier meeting. Le temps était radieux, trop pour ce dernier qui aurait préféré rester chez lui au frais. Arrivé chez l'Américain, il était presque en train de fondre et quand le blond ouvrit la porte d'entrée, un grand sourire se dessina sur son visage.

-Russie! s'écria-t-il joyeusement.

-Camarade, tu ne voudrais pas me laisser rentrer il fait chaud ici...

-HAHAHA! Il fait encore plus chaud à l'intérieur alors on va aller s'acheter une glace.

Avant que le Soviétique ne puisse réagir, le plus jeune lui prit le bras et se mit à courir en rigolant. Une fois à l'ombre des grands hêtres qui bordaient la route, il ralentit la cadence et commença à parler des raisons de la venue de son homologue.

-Alors tu as fait le bilan?

-Da.

Alfred fut perturbé du ton froid de son vis-à-vis mais, il aperçut le glacier et il ne s'arrêta pas sur ce petit détail.

- Bonjour messieurs alors vous voulez une petite glace? demanda le vendeur.

Les deux pays regardèrent un moment les différents arômes avant de se décider, enfin Amérique décida pour Russie car ce dernier refusait de choisir.

-Deux glaces à la fleur de lait, s'il-vous-plaît ! dit-il tout en ricanant.

Après avoir payé, ils recommencèrent à marcher à l'ombre sans parler. Ivan devait avouer qu'il aimait bien la présence d'Amérique même s'il avait tendance à trop en faire mais il profita quand même de sa glace. Elle était gelée mais ce délicieux goût sucré lui ravit les papilles. Il jeta un coup d'œil à Alfred qui avait fermé les yeux pour mieux apprécier sa friandise glacée. Son visage était calme bien qu'il était rayonnant et qu'un petit sourire s'était formé dès la première léchée de son esquimau.

Malheureusement, le blond trébucha et lorsqu'il atterri par terre, il s'était mis de la glace partout et s'était entaillé la paume de la main droite. Russie avait eu peur pour lui mais, malgré le fin sillon de sang qui coulait le blessé lui adressa un grand sourire réconfortant.

-HAHAHA! J'en ai plein partout maintenant, il faut qu'on rentre pour me changer... Désolé...

Son faciès était devenu triste et ses yeux reflétaient un véritable regret. Il se releva lentement et commença à repartir sur leurs pas quand soudain Ivan l'agrippa par l'épaule, le faisant pivoter contre lui et l'embrassa. Timidement au début, puis de plus en plus langoureusement. Lorsque leurs bouches se séparèrent, Alfred le regarda d'abord étonné et il ne réagit pas tout de suite au moment où le Russe lui lécha la glace qu'il avait sur le visage. Sa langue était chaude et son contact agréable le fit frissonner de plaisir.

-Camarade et si on rentrait?

Ils rentrèrent lentement, se tenant la main et profitant de la présence de l'autre. Une fois devant la maison d'Amérique, la nation européenne le prit à nouveau dans ses bras pour lui voler un dernier baiser avant de devoir retourner chez lui même si le travail n'était toujours pas fait.

Le soleil se couchait, les températures étaient enfin acceptables et Alfred regarda la voiture de son amant partir. Au final, ils n'avaient pas pu rester longtemps ensemble mais le précieux d'un moment n'est pas sa durée mais plutôt avec qui on le passe. Il ferma les yeux, imagina encore un court instant la présence réconfortante de l'autre et la tendresse dont il avait fait preuve. Oui, il avait hâte de le revoir pour pouvoir encore une fois marcher avec lui.