¤Voilà, vous étiez sûre que nous n'en ferions jamais... Vous aviez tort !
Pour les lecteurs (lectrices) de Spanish Rose, voici la surprise tant attendue !
Douana *sautillant*: C'est mon cadeau d'anniversaire ! A moi ! Moi, moi, moi !
Espy *se passant la main sur le front*: J'peux pas croire que c'est moi qui ai écrit ça !
Douana: Mais si ! Et puis... *grand sourire*... C'est trop Tard !

Ils sont là. Face à face, si proches. Dès le premier instant et jusqu'au dernier, à travers sourires et non-dits, gestes et attentions.
Ils ont besoin l'un de l'autre. Il faudra bien qu'il l'admette un jour.


Ce n'était qu'un Coupe-Papier...

Ce n'était qu'un coupe papier.
Rien de plus.
Dans une longue et fine boîte noire.
Soit.
Mais ça ne voulait rien dire.
Non, rien du tout.

Ce n'était qu'un hasard tout ça.
Etrange hasard qu'il soit, en rentrant deux jours plus tôt, resté coincé une heure durant dans les embouteillages.
Qu'il ait garé sa voiture.
Qu'il soit sorti boire un café en attendant que la situation se calme.
Qu'il soit passé devant cette boutique précise.
Pourquoi celle-là en particulier ?
Qu'il ait regardé la vitrine, le gobelet dans sa main.
Et qu'il ait vu ça.
Et que, durant une seconde, il se soit souvenu d'une conversation du mois dernier. Avec lui.
Il n'avait pas vraiment réfléchi ensuite.
Il était entré dans cette boutique, la boutique qu'il avait découvert des années plus tôt.
Celle où il avait acheté son coupe-papier.
Ce coupe-papier qu'il lui enviait.
Etrange hasard, hein ?
Pour Abby, ce serait sûrement encore un de ses signes divins.
Pff, qu'importe après tout.
Il avait demandé au vendeur de lui montrer les coupe-papiers qu'il avait.
Le « c'est pour offrir ? » du vendeur l'agaça au plus haut point.
Il en prit 4 différents en main, avant de tomber sur le bon.
Il avait souri, un vrai sourire en pensant à … non, ce n'était pas le moment.
Il tendit l'objet au vendeur qui l'avait mis dans cette fine boîte.
Vendeur qui, après qu'il ait payé, ne put s'empêcher de se fendre d'un « Bonne Saint Valentin Monsieur ».
Quatre mots qui le figèrent.
Lui, avait oublié la date. Il n'avait jamais aimé la Saint Valentin.
Mais en un instant, il se sentit gêné.
Il avait prévu de lui donner ce soir.

Ce n'était qu'un coupe papier.
Rien de plus.
Mais parce que ce n'était que ça, il l'avait rangé dans son sac puis dans un des tiroirs de son bureau.
Il ne voulait pas s'engager sur ce terrain-là.
Pas qu'un simple objet change leur relation.
Ils étaient… bien ensemble. C'était simple, sans excès.
Pas question de tomber dans le sentimentalisme.
La journée s'était écoulée tranquillement et il avait fini par rentrer chez lui.
Enfin, chez eux, depuis qu'il s'était approprié son bureau pour en faire sa chambre.
Et la boite, elle, était resté au NCIS.
Il n'avait presque pas fermé l'œil de la nuit.

Ce n'était qu'un coupe papier.
Rien de plus.
Il lui avait fallu deux jours pour se rendre compte que non, ce n'était pas rien de plus.
Alors, il s'était levé à l'aube, prétextant des rapports en retard.
Lui, dormait toujours à poings fermés.
Il s'était rendu à son bureau, avait fouillé dans ses affaires.
Pris la fine boîte dans sa main.
L'avait ouvert, un sourire joyeux sur les lèvres.
Était resté un long moment, hésitant sur la suite.
Peur et Envie se mêlant dans ses yeux.
Huit heures sonnèrent quand la détermination les remplaça.

Ce n'était qu'un coupe papier.
Rien de plus.
Il l'avait su quand il lui avait donné la boîte alors que l'open space était encore calme.
Oh si, c'était tellement plus que ça.
Il voyait Ari ouvrir la boîte, surpris.
Et son sourire en voyant le coupe papier.
Son visage rayonnant, surpris en le regardant à son tour.
Il aurait voulu ajouter une de ses répliques amusantes, pour rendre les choses moins… .
Mais rien ne lui vint, ses yeux plongés dans ceux de son coéquipier, ami.. et tant d'autres choses.

Ce n'était qu'un coupe papier.
Rien de plus.
Et pourtant à chaque fois qu'il le voyait, trônant sur le bureau d'Ari, il souriait.
D'un vrai sourire. Grand. Sincère.
Quand on lui demandait pourquoi il souriait, il lançait un mystérieux « J'aime les embouteillages ».
Le rire d'Ari, dans son dos, faisant s'agrandir son sourire.


...Alors ?
Admettez-le. Que tout ceux qui ont cru à du Tiva lèvent la main !
*compte*
1... 2... 14... 26...
STRIKE !

Plus sérieusement (ou pas)...
Happy April's Fool !
(...comment ça en français ?.. Mais je sais pas le dire en français !)
*Bruit de poêle à frire*
Bon, Poisson d'Avril !

...

...
Mais la fic est sérieuse quand même, hein...
Vous verrez !