« Idylle en plein conflit » :
Disclaimer : Ces personnages ne m'appartiennent pas et sont la propriété de Paul Verhoven.
Je ne retire aucun bénéfice financier de cette fiction.
Synopsys de « Starships Troopers : Les chroniques. » :
Basées sur les personnages du film « Starships troopers », les « Chroniques des Durs de Razak » relatent les campagnes menées par l'escouade de Gene Razak, lieutenant émérite et respecté par ses troopers ( les rocness de Razak) à travers les planètes contre les insectes.
Les membres de cet escouade sont : Brutto, le sergent, Gossard, le mécanicien, Doc, Johnny Rico, Dizzie Flores et le télépathe et télékinesiste Carl Jenkins.
Robert Higgins, jeune diplômé de journalisme, est chargé de les suivre tout le long de leurs combats contre les insectes.
Cette fiction prend, comme contexte, le milieu du conflit. Elle se situe entre la campagne Hydora et Klendathu.
Bonne lecture !
Quelque chose n'allait pas. Clochait et n'entrait pas dans le cadre de la guerre contre les insectes sanguinaires de l'espace.
Jenkins, les sourcils froncés, l'air préoccupé, avait le regard levé vers le soleil de Tophet et son front se plissa : Oui, un élément n'allait pas.
Le jeune empathe ne put étendre son analyse plus profondément car une sensation, familière, vint picoter sa nuque. Des images brouillées lui parvinrent au cerveau, tel des flashbacks d'une situation à venir.
Se baissant, saisissant son arme, il hurla :
« -Insectes ! Ils arrivent ! »
De suite, le reste de l'escouade imita Carl et se mettant à couvert, scruta l'horizon. Le lieutenant Razac abaissa la visière de son casque et malgré le viseur, ne distingua rien dans le ciel. Mais il ne mit pas en doute l'alerte de Jenkins, car plus d'une fois, celui-ci leur avait sauvé la vie.
Brutto et Gossard s'échangèrent un regard dubitatif et éloquent quant aux perfomances de leur télépathe. Mais des bourdonnements, déchirant le silence de Tophet et les masses ailées des insectes se profilèrent à l'horizon.
Un escadron d'insectes ailées et hostiles plongea en direction de l'escouade et commença à cracher des dards venimeux et acérés.
« -Feu à volonté ! » Ordonna le lieutenant Razac, en tirant vivement sur leurs ennemis.
Rico, Florès et Brutto obéirent et arrosèrent les insectes de tirs nourris. Higgins, lâchant sa caméra, s'armant de son automatique, contribua, avec hardiesse, courage et maladresse, à la débacle des insectes.
Débacle ? Comme sur les précédentes planètes, ces « bourdons » étaient coriaces et sous les balles des troopers, devenaient plus virulents que jamais. S'amassant en une horde monstrueuse, ils répliquèrent par des jets violents de dards et de venins.
« -Doc, balles à plasma ! » Cria Razac, en constatant que l'escouade allait être submergé par le nombre.
Doc, sanglé dans son maraudeur, visa soigneusement avant de déclencher des projectiles à plasma. Ceux-ci créèrent un mur de feu infranchissable pour les insectes et donnèrent un répit de dix minutes. Suffisant pour une demande d'évacuation.
…..
Avisant une falaise, Razac ordonna à l'escouade de se réfugier sur sa hauteur. Higgins, bon dernier, se mit à escalader la falaise, soufflant et suant. A l'école de journalisme, il n'avait eu guère le loisir de faire du sport.
Une carence impardonnable sur le terrain, en particulier, avec les « durs » de Razac qui tolérait le journaliste.
Carl terminait son ascension lorsque soudain, il se pencha vers Higgins et s'exclama :
« -Attention, Higgins ! Piège ! »
Higgins s'immobilisa, paniqué et levant la tête, il vit Rico épauler son arme et viser en dessous de lui. Une chose frôla le pied de Robert qui, affolé et dégouté, aperçut une espèce de « punaise » géante qui agitait ses pinces dans sa direction.
Ayant acquis des réflexes à force de fréquenter les troopers, le jeune homme saisit son automatique et pressa la gâchette. Mais la balle alla se ficher à côté de l'insecte qui, à l'aide de ses pinces, attrapa Higgins par les pieds et le traina derrière lui.
« -A l'aide ! Il m'emporte ! » Appela Higgins, qui se débattait.
Florès et Rico, avec une corde, descendirent en rappel la falaise et encercla la « punaise » et l'infortuné journaliste.
« -Cesse de bouger, Higgins ! Recommanda la jeune femme, en tentant de trouver un bon angle de visée. Ou je te tire dessus ! »
Robert essaya de ne plus esquisser un mouvement, tâche peu aisée et compliquée par la course de l'insecte qui avait décidé de l'emmener dans un tunnel. Mais Rico réussit à atteindre la « punaise », contrariant le plan de celle –ci qui libéra Higgins.
Le jeune homme crut son calvaire fini. L'air épouvanté et inquiet de Florès l'alarma et le journaliste se sentit pris dans un étau de fer.
« -Non ! Au secours ! » Hurla-t-il, s'égosillant.
Un « bourdon » , surgi d'où on ne sait, s'était emparé d'Higgins avec ses pattes et l'emportait dans les airs. Les armes de Gossard, de Razac et de Brutto entrèrent en action et touché en plein vol, l'insecte dut relâcher Higgins qui, dans un cri de terreur, faisait une chute libre de plusieurs mètres.
Sous l'impuissance de ces camarades.
…..
Carl se concentra et tendant sa main vers Higgins, serrant des dents, les yeux fermés, amortit la chute du jeune brun par la force de son esprit. La sueur se fut sur ses traits fins de blond et ses efforts accentuèrent la pâleur, naturelle et délicate, de son teint.
Ne contrôlant pas encore ses pouvoirs, Jenkins ne put déterminer le point de chute de Robert et ce dernier atterrit, assez brutalement, sur son sauveur.
Carl n'eut que le temps de rouvrir ses yeux, d'attraper Higgins dans ses bras et de basculer en arrière, s'effondrant sur le sol de Tophet.
Un éclair traversa l'esprit très réceptif du jeune blond et les yeux bleus du troopers s'écarquillèrent devant l'évidence de la solution.
« -Ca va, vous deux ? S'enquit Rico, qui accourait vers ses deux amis. Carl, tu vas bien ? Carl ! »
L'appel angoissé de son meilleur ami arracha Carl de ses pensées et rejetant Higgins au loin, le jeune télépathe n'eut aucun regard pour le journaliste auquel il avait sauvé la vie. Il s'éloigna, sans répondre à la question de Rico perplexe.
Déconcerté par le comportement brusque et inexplicable de Jenkins, Higgins le suivit des yeux, se demandant ce qu'il avait encore fait de mal. Il croisa le regard intelligent et impénétrable du lieutenant Razac et se sentit mal à l'aise. Ignorant les raisons de l'examen du troopers.
….
A bord de leur vaisseau d'évacuation, Rico, installé au côté de Carl, le dévisageait. Le jeune blond était demeuré silencieux depuis le sauvetage de Robert.
« -Parle-moi, Carl. Fit Rico, doucement. Quelque chose te tracasse. Je te connais bien pour le voir. »
Carl, aux sollicitations anxieuses de son ami et indifférent aux interrogations muettes de Dizzie, n'opposa qu'un visage indéchiffrable et buté.
Higgins se tourna vers le télépathe et fut surpris de lire de la colère, des reproches dans les yeux bleus de Carl à son égard.
A suivre.
Reviews ?
