Pour commencer, Cette fic, et toutes les autres que je publierais, sont aussi disponibles à cette adresse:
Du coup, pas la peine d'être surpris si vous la voyez ailleurs, hein...
Bon, c'est la première histoire que je publie, soyez indulgents! Et, SURTOUT, lâchez moi touuuuut plein de comm'z!
YumeK
East Blue – Quartier Kokoyashi – Neuf heures du matin.
Dans ce quartier de la ville d'East Blue, une jeune femme venait de se réveiller. Dans un premier réflexe, elle porta sa main à son poignet gauche et fit tinter le bracelet qui s'y trouvait, ayant peur qu'il n'ait disparut brusquement au milieu de la nuit. Puis, elle s'assit sur son lit et s'étira longuement. Enfin, après avoir vérifié l'heure, elle se leva et se posta devant le bureau de sa chambre. Un message, accompagné d'une mandarine, s'y trouvait.
« Sœurette, je suis partie travailler. Je rentrerais pour le dîner, et ensuite, on se fera un petit resto, O.K. ? N'oublie pas de passer au lycée pour valider ton inscription !
Bises, Nojiko »
La jeune femme soupira. Elle n'avait pas envie de sortir, et plus particulièrement ce jour-là. Elle se déshabilla rapidement, puis fila sous la douche. Le jet d'eau froide la réveilla complètement, et lui changea les idées. En sortant de la douche, elle fixa un moment son reflet dans le miroir. Elle était belle, cela était incontestable. Elle avait une chevelure de feu lui descendant jusqu'à la taille, et une poitrine énorme. Elle était également très fine. Ses yeux étaient d'un chocolat qui vous donnait envie de les croquer, même si ce jour-là, ses prunelles étaient voilées par la tristesse.
Elle soupira pour la deuxième fois de la journée, puis regagna sa chambre et s'habilla en vitesse, ce qui ne l'empêcha pas d'être vêtue d'une façon chic et pleine de goût. Elle saisit la mandarine distraitement, la jeta dans son sac qui traînait sur le plancher de sa chambre. Elle chercha dans le tiroir de son bureau ses papiers administratifs, et jeta le tout pêle-mêle dans son sac. Elle qui, d'habitude, était si ordonnée, elle se sentait bizarrement, ce jour-là. Assez, en tous cas, pour lui faire oublier qu'elle avait mit des chaussures rose flashy avec sa robe blanche et bleue. Après un détour pour corriger cette horrible erreur de mauvais goût, elle sortit en trombe de la maison, son sac à la main, sans avoir oublié de fermer à double tour.
Ce n'est qu'une fois dehors qu'elle se calma de l'étrange agitation qui la secouait depuis son réveil. Même s'il faisait chaud, le vent se leva. C'était une douce brise chaude. Elle se laissa un moment enivrer par la sensation du vent sur ce visage, et celle du soleil sur son corps.
C'était ça. Elle avait envie de sortir, d'oublier ses problèmes, sa culpabilité. Cela faisait des années qu'elle ruminait seule, broyant du noir. Etrangement, ce jour-là, elle était animée d'une gaieté nouvelle, d'une énergie incontrôlable.
Pourtant, elle savait que cette joie de vivre ne durerait que quelques instants, le lourd poids de ses remords viendra bientôt lui peser sur les épaules. Elle espérait un jour, qu'elle se serait enfin libérée de cette charge, de la culpabilité qui lui rongeait l'esprit, et qui l'empêchait de dormir sereinement des mois durant.
Elle secoua la tête en essayant de chasser ces pensées négatives et se dirigea hâtivement vers la seule université de la ville, East Blue High.
East Blue High, ou E. B. High, comme se plaisent à l'appeler ses occupants, était la plus vaste, et la meilleure de toutes les universités d'East Blue. Ses multiples branches permettaient aux élèves un enseignement et une formation des plus complets, mais le meilleur dans tout cela, c'était que c'était une école publique, donc gratuite.
Elle arriva sur le seuil et entra en ouvrant la porte à battants. Le hall était constitué d'un comptoir, de petites tables et fauteuils. Rien en tous cas, qui évoquait une école. Tout était bien rangé et bien structuré, à la manière de la réception d'un grand hôtel.
Tiens, il y a d'autres personnes…
En effet, le hall était occupé par trois personnes, une grande brune à la peau mate, et au corps radieux, arborant un air calme et amusé, un grand brun vêtu d'un short, de bottines noires et à la chemise ouverte sur le devant. Il devait avoir une vingtaine d'années, peut-être plus, et avait un air agacé. A côté de lui, un jeune homme, brun lui aussi, qui ne devait pas avoir plus de quinze ans, et qui « chialait » presque, tenant une feuille de papier. On pouvait également noter un chapeau de paille suspendu à son coup par le biais d'un cordon et qui trainait mollement sur le dos du garçon.
- Robiiiin ! Clama le jeune brun. S'il te plaît ! Je déteste faire cela !
- Je n'y peux rien, Mugiwara-san. Il va falloir te débrouiller sans mon aide, cette fois. Répondit la grande brune.
Le dénommé « Mugiwara-san », sans doute à cause de son chapeau, tourna en direction du grand brun, le visage plein d'espoir.
- Ace ? Demanda-t-il, une expression irrésistible sur son visage.
- Pas question, je ne viens que pour t'accompagner, abruti !
- Mais si grand-père voit qu'on n'a pas rempli la fiche, alors qu'il nous a forcés à le faire avant la rentrée pour une fois, tu imagines ce qui nous arrivera ?
« Mugiwara-san » et Ace prirent un air horrifié, puis ravalèrent leur salive. Rapidement, Ace prit la feuille que tenait le garçon et commença à remplir la fiche frénétiquement, comme si sa vie en dépendait. La brune sourit, et s'installa derrière le comptoir.
La rousse s'approcha d'elle.
- Excusez-moi, c'est ici pour l'inscription ?
- Oui. Vous nous rejoignez ?
- Hum.
- Votre prénom, mademoiselle ?
- Nami.
- Et votre nom de famille ? Demanda la brune en cherchant parmi ses dossiers.
- Juste Nami.
Dites moi ce que vous en pensez!
