UN RETOUR A LA MAISON BIEN TRISTE
Cela faisait déjà quatre semaines que Harry Potter était rentré chez lui ou du moins chez son oncle et sa tante. Car à la suite d'une terrible tragédie, Harry s'était retrouvé sans parents et avait été obligé de vivre durant 11ans chez les Durleys, de simples moldus qui le haïssaient, jusqu'à son entrée à Poudlard. Harry avait hérité de ses parents, James et Lilly, une particularité, un don qui faisait de lui un être hors du commun, il était sorcier. Et même dans le monde de la sorcellerie, c'était un être a part. En effet, il avait survécu. Cela se passait la nuit où ses parents furent assassinés par le pire mage noir n'ayant jamais existé, Lord Voldemort. Celui-ci, après ses deux forfaits avait tenté de tuer Harry encore bébé mais le terrible sort qu'il lui avait lancé, ricocha. Cela eut pour conséquence de marquer le jeune enfant d'une cicatrice en forme d'éclair et de vaporiser Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononer-le-nom, le privant de son corps et de ses pouvoirs. Mais hélas, après treize années de quiétude pour le monde, il est aujourd'hui de retour. Aujourd'hui tout le monde le savait mais durant une année entière, le ministère de la magie et son premier représentant Cornélius Fudge avaient refusé de voir la vérité en face. Ils avaient diabolisé Harry ainsi que Albus Dumbledore, le directeur de Poudard, l'unique personne dont à peur Voldemort.
Comme chaque nuit, depuis son retour du ministère de la magie où il avait encore fais échouer le plan de Voldemort, Harry ne dormait pas. Il pensait à ce qu'il avait appris dans le bureau de Dumbledore. Mais cela n'étai pas la seule raison, il avait peur de revivre la mort de son parrain, Sirius Black. Un bruit le fit émerger de sa torpeur, il regarda vers la fenêtre et aperçu au travers une masse de plume grise. A peine, il avait ouvert que le petit hibou de Ron se posa sur son épaule et lui mordilla l'oreille pour qu'il le débarrasse du paquet qui était attaché à sa patte. Harry se saisit délicatement de lui et le déposa dans la cage de Hedwige qui n'était pas là, en lui donnant un biscuit. En se retournant, il s'aperçut que ce n'était pas le seul volatile qui était passé par la fenêtre. Ils étaient nombreux. Harry pris soigneusement toutes les lettres et paquets et remercia tous les hiboux avec un biscuit. Alors que tous les oiseaux étaient repartis, il prit le tas d'enveloppe et les paquets et commença à lire.
La première était de son ami Ron qui ne lui apprenait pas grand chose sur le monde de la magie, seulement que les Canons de Chudley avaient gagné le championnat anglais de Quidditch. Il pris ensuite un paquet dont l'écriture était difficilement déchiffrable, il compris pourtant qu'elle avait été envoyée, son ami Hagrid. Il se souvint alors de la première fois qu'il l'avait rencontré sur cette île où le Dursleys étaient parti après que Harry avait commencé à recevoir de dizaine de lettre de Poudlard. Il en rigolait dans son fort intérieur. La lettre lui appris que le cadeau qu'il voulait lui offrir était trop gros pour être envoyé par hibou et que dans ce cas il l'aurait à la rentrée. Harry se demanda bien ce que Hagrid avait encore trouvé comme cadeau cette année, il était légèrement effrayé par cela car il avait encore, enfermé dans une boite de fer, le fameux et monstrueux livre de cours qui avait faillis lui dévoré un bras. Il prit ensuite la lettre envoyée par l'école. Cette année, elle lui parut franchement plus volumineuse. Cela l'intrigua. Mais il en compris rapidement la raison en voyant les deux parchemins qui la composaient. L'une d'elle concernée les fournitures qu'Harry devait aller se procurer sur le chemin de traverse ainsi que les habituelles recommandations sur le départ du Poudlard express quai 9 ¾ à la gare de King cross à Londres. Un petit paragraphe lui apprenait également que désormais compte tenu des événements récents toutes personnes ayant passée ses BUSES pouvait se servir de la magie en dehors de l'école et dans les limites prévues par le code de restriction de la magie en présence de moldus. En lisant cela, il fut rempli d'un sentiment de joie intense. Il n'avait jamais pensé vivre aussi longtemps depuis qu'il avait rencontré Voldemort lors de sa première année. Il se remémora alors tout ce qui c'était passé durant les cinq dernières. Il avait avec l'aide de tous ces amis et en premier de Ron et d'Hermione fait échouer par six fois les plans du terrible mage noir. Il en avait le sourire. Il s'intéressa alors à la seconde lettre qui était de la main du directeur Albus Dumbledore. Il s'excusait de l'avoir surprotéger et souhaitait que leur amitié ne soit pas remise en cause par cela.
Il se coucha et ne fit pour la première fois depuis longtemps aucuns cauchemars. Par contre, comme à l'accoutumé, il fut réveiller par sa tante Marge qui lui ordonner de s'occuper du petit déjeuner. En descendant, vers la cuisine, il repensa au fait qu'il n'avait plus besoin de se fatiguer pour faire toutes les taches ingrates, il pouvait utiliser la magie. Mais bien qu'il ait envie de faire mourir son oncle de peur, il ne préféra pas le faire. Il ne souhaitait pas revenir à Poudlard en tant que fantôme.
Après le petit déjeuner, Harry remonta dans sa chambre et il s'aperçut que la veille, il n'avait pas fini de lire son courrier. Il s'intéressa à la lettre qui venait de Bulgarie. Il savait que c'était de son amie Hermione. Elle lui apprenait qu'elle avait passé son mois de juillet avec Viktor Krump. Elle lui décrivait tout ce qu'elle avait pu voir à Sofia. Elle avait découvert un monde sorcier bien différent de celui anglais. Elle lui dit qu'elle avait trouvé son cadeau dans une petite librairie très pittoresque. Harry soupira en pensant au fait que une fois de plus on lui offrait un livre. Il ne comprenait pas la passion dévorante d'Hermione pour les livres, elle devait déjà en avoir des centaines et pourtant elle continuait à en amasser.
La dernière lettre était du dernier meilleur amis de ses parents, Remus Lupin. Il s'excusait de ne rien lui offrir. Harry se sentis emplis de sentiment contradictoire, il était heureux des quelques mots envoyés par Remus. Mais il avait un sentiment de colère à l'encontre des membres du ministère de la magie qui obligeaient, ceux qu'ils considéraient comme des semi-hommes (les loups-garous), à être enregistrer, les privant de bons nombres d'emploi puisque la plupart des gens en avaient peur.
Hedwige qui rentrai, se posa sur son épaule ce qui le réconforta énormément. Il y avait une nouvelle lettre aux armoiries de Poudlard. Il y était écris qu'une voiture du ministère viendra le chercher dans deux heures. Harry qui croyait que le retour à l'école ne se ferait dans quelques jours, venu fortement surpris. Il commença alors à ranger ses affaires de manière traditionnelle. Au bout d'une demi-heure, il était éreinté et se dit que cela serait plus simple de le faire avec la magie. En pensant cela, il se mit à rire si fort que l'oncle Vernon lui aboya dessus à travers la porte cadenassée. La voix de son oncle eu pour effet de le ramener sur terre. Il lui dit qu'il venait de se faire mal bêtement et qu'il trouvait cela drôle. Il entendit alors son oncle s'éloigner en maugréant des paroles incompréhensibles. Harry soupira car il commençait bien le genre de parole que son oncle utilisait pour parler d'Harry avec sa femme. D'un geste de baguette, toutes ses affaires furent ranger correctement sur son lit. Il ne restait qu'à les faire léviter jusque dans sa malle. Tout y rentra facilement, ce qui surpris Harry mais il se souvint rapidement que son éclair de feu ne lui avait pas été rendu par l'ignoble Ombrage.
A peine, avait-il fermé sa malle, en prenant bien soin de n'avoir rien laisser dans sa chambre et en particulier sous la latte du parquet qui lui servait à cacher les cadeaux de ses amis, que trois voitures noires s'arrêtèrent devant le 4 Privet Drive. Plusieurs craquements caractéristiques de transplanage se firent également entendre. Enfin quelqu'un sonna à la porte. Harry entendit son cousin se précipiter pour ouvrir, et pousser un petit cri très aigu suivi d'un bruit de corps tombant sur le sol. Aussitôt, Harry se saisi de sa baguette près à se battre. Il entendis alors les hurlements de son oncle qui ordonnait aux personnes qui rentrer chez lui de partir, il entendit également une autre voix qui lui semblait légèrement familière. Au bout de quelques secondes, il reconnut la voix de M. Weasley. Harry, après avoir déverrouiller la porte à l'aide d'un sort, se précipita en bas avec sa malle et la cage d'Hedwige et se jeta dans les bras du père de Ron.
Celui-ci, après la joie des retrouvailles, tenta d'expliquer aux Dursley que désormais Harry ne vivrait plus ici car à la fin de l'année prochaine, il rentrerait en possession de l'héritage que lui avaient laissé ses parents et qu'il aurait bien assez pour vivre. Cela faillis provoquer chez l'oncle Vernon une crise cardiaque. Harry jubilait dans son coin. Son oncle avait retrouvé ses esprits et commencer à dire qu'on aurait pu le mettre au courant de cet héritage et qu'il exigeait qu'on le dédommage pour les soins qu'ils avaient apportés à Harry. Celui sentait monté une forte colère en lui mais avant que celle-ci ne sorte, il entendis M. Weasley hurlait :
« -Comment ?
-Ben oui, répondit calmement l'oncle Vernon, il est tout à fait normal qu'une partie de cet argent nous revient à moi et à ma famille car nous avons hébergé et pris soin d'Harry sans rien demander.
-Vous avez pris soin d'Harry en l'enfermant pendant 11 ans dans le placard sous votre escalier, en lui mentant sur la mort de ces parents et sur leur héritage, en l'affamant, en le frappant, en le réduisant quasiment à un esclave qui devait effectuer des taches ingrates alors que votre gros porc de fils était gâté pourris. La seule chose qu'Harry aurait souhaité, c'était un peu d'amour de votre part mais ça également vous n'êtes pas capable de lui donner. Vous nous traiter de monstre mais je me demande si ce n'est pas plutôt à vous que ce qualificatif devrait être donné, hurlé furieusement M. Weasley. »
L'oncle Vernon en étais rester bouche bée mais il se remit vite de ces émotions et se dirigea vers Harry en hurlant : « Sale gamin, toi aussi tu aurais mieux fait de nourrir le même jour que tes parents ». Il voulut accompagner ses paroles d'une gifle mais Harry l'arrêta aussitôt en criant « petrifus totalus ». Son oncle s'écroula raide provocant un hurlement de sa tante Pétunia. M. Weasley attira Harry à lui et mit fin au sort. Tous deux se dirigèrent vers les voitures noires. Harry aperçu plusieurs aurors de sa connaissance avant de s'engouffrait dans une des voitures qui démarrèrent dans l'instant.
Après une demi-heure de trajet, les voitures s'immobilisèrent et les portes s'ouvrir, ils étaient arriver au Terrier. Il tenta d'expliquer à M. Weasley que Dumbledore lui avait dit qu'il devait aller à Poudlard mais celui-ci lui fit signe de ne rien dire. Alors Harry se tut. Il pénétra dans la maison avec lui et vit toute la famille Weasley qui l'attendait ( du moins les derniers enfants encore à la maison). Ron se précipita sur lui et le pris dans ses bras. Au bout de quelque seconde, un toussotement le fit réagir. C'était M. Weasley.
« -Harry, expliqua M. Weasley, deux aurors vont rester pour assurer ta sécurité jusqu'à ce que Dumbledore viennent te chercher dans quelques heures. Moi, je ne peux pas rester, on est surcharger de travail avec le retour de Tu-sais-qui.
-Bien, répondis Harry tout en regardant Tonks et un autre auror qu'il ne connaissait pas ramener ses affaires.
-Je file, ajouta M. Weasley à l'attention des deux aurors.
-Ne te fais pas de soucis, il ne leur arrivera rien, répondis l'auror puis en se retournant, ilajouta, je m'appelle Williams Panne, heureux de faire votre connaissance M. Potter, c'est un privilège pour nous deux, n'est ce pas Tonks.
-Merci mais appelait moi Harry, je ne suis pas si exceptionnelle que ça, dit-il. »
Il mentait avec un aplomb exceptionnel.
« -Vient manger quelque chose, lui ordonna la mère de Ron, tu es trop maigre pour ton age, mais il ne te nourrisse pas tes moldus.
-Si, mais ils sont au régime en ce moment alors voilà, sourit Harry. »
Harry et ses deux amis se dirigèrent vers la cuisine où l'attendait Mme Weasley et les tourtes à la viande qu'elle avait confectionnées pour lui. Quelques secondes après avoir terminer la dernière assiette que l'avait forcée à avaler Mme Weasley, quelqu'un transplana dans la cours du Terrier. Harry réagit sur l'instant et s'arma de sa baguette près à jeter des sorts. Mais il se rassit quand il vit la grande silhouette d'Albus Dumbledore passer par la porte du jardin en disant :
« -Bonjour tout le monde, comment va-tu, Molly ? Et vous les enfants ? »
Les trois Weasley lui répondirent mais pas Harry qui en avait assez que son directeur le prenne pour un enfant, il en avait vu, bien plus que la plupart des sorciers du monde entier. Dumbledore qui semblait avoir compris la raison de l'attitude d'Harry ajouta :
« -Et toi Harry, tout c'est bien passer chez ton oncle et tante.
-Comme depuis 15 ans mais ce n'est pas grave, j'ai l'habitude et je n'ai surtout pas le choix d'aller ailleurs, c'est ma seule et adoré famille, répondit-il avec beaucoup de sarcasme dans la voix.
-Désolé Harry mais on en reparlera plus tard, pour l'instant on va y aller. Molly, êtes-vous prêt ?
-oui, toutes les affaires des enfants sont là. Harry, mon chéri ouvre la cage d'Hedwige et explique lui de te retrouver à Poudlard. »
Dumbledore sortis sa baguette et créa un portauloin. Harry sentis une boule au creux de son estomac mais fut rassurer par le directeur qui lui disait qu'il pouvait avoir confiance en celui-là. Harry se saisi d'un bout du portauloin et ressentis la désagréable impression d'être harponner au niveau du nombril et précipiter dans une sorte de tourbillon duquel il émergea dans le hall d'entrée de Poudlard. Quelques instants après, ces amis apparaissaient, aussitôt suivis par le directeur.
A peine arrivée, Le directeur appela deux elfes de maison pour qu'ils emmènent les affaires d'Harry et des Weasley dans la tour des Griffondor.
« - Harry, dit le professeur en se retournant vers lui, demain nous irons ensemble sur le chemin traverse pour tes manuels scolaires, ainsi qu'au ministère pour régler une affaire assez importante. Pour l'instant, vous pouvez faire ce que bon vous sembles.
-Je souhaiterais pouvoir rester seul, répondis Harry en se dirigeant vers le parc avec un air mélancolique. »
Ron voulu le suivre mais une main le stoppa net. Dumbledore le tenait par l'épaule et lui dit : « laisse, je dois lui parler, aller dans tour Grifondor. » Ron voulu protester mes les yeux du directeur lui firent comprendre que ce n'était pas négociable alors il s'en alla vers les dortoirs suivis de Ginny et de leur mère. Le directeur partis dans la direction opposée.
« - Harry, attend moi, je ne suis plus tout jeune, cria Dumbledore. »
Il arriva rapidement à sa hauteur et fit ses yeux vide de toutes expressions. Pour le réconforter, il ne dit rien mais le prit simplement dans ces bras, il entendit Harry dire, « pourquoi, mais pourquoi tant de gens meurent à cause de moi ?
- Harry, ce n'est pas à cause de toi qu'ils meurent mais bien à cause de la folie d'un homme. De plus, ton parrain n'est mort pas à cause de toi mais pour toi, pour que tu puisses vivre dans un monde où l'équilibre entre la lumière et les ténèbres soit restaurer. Car il faut savoir que le monde n'est ni tout blanc, ni tout noir, il est juste un subtil mélange entre les deux. Mais les ténèbres ont besoin de barrière, c'est le pourquoi dans lois et règlements. Je ne dis pas que tu commets des actes mauvais lorsque tu te promènes sous ta cape d'invisibilité la nuit. Je dis juste que tu dois toujours croire en l'amour qui permet de maintenir l'équilibre car c'est ainsi que le monde fonctionne et qu'il fonctionnera pendant encore longtemps. »
Ils continuèrent de parler pendant encore une demi-heure. A la fin bien qu'Harry avait, semble-t-il, retrouve son sourire ravageur, le directeur remarqua ses yeux dont l'éclat avait perdu de leur superbe au cours des années. Il ressentis alors au fond de lui le même déchirement que la fameuse nuit, où il avait du prendre en charge ce petit bébé si frêle et innocent qui semblait avoir compris qu'il ne reverrait jamais ses parents.
Harry se sentait bien le lendemain matin avant de descendre dans la grande salle pour petit déjeuner, mais il fut vite ramener à la réalité quand il vit la tristesse qui se lisait sur les visages des Weasley. Il se dirigea vers la table où tous se trouvaient et s'assit entre son meilleur ami et la petite sœur de celui-ci. Ron lui appris qu'ils devaient partir en Roumanie auprès de son frère qui avait été blessé par un dragon. Harry fut triste lui aussi, il aurait tant aimé aller avec son meilleur ami sur le chemin de Traverse. Il fut tirer de ses pensées par Molly :
« -Harry, si tu le souhaites, tu peux venir avec nous.
-Je suis désolé Molly, intervint Dumbledore, mais Harry dois pour l'instant rester en Angleterre. »
La fin du petit déjeuner se passa dans un silence tendu et plein de tristes pensées. Même Dumbledore semblait soucieux malgré ses yeux pétillant de malice derrière ses lunettes en demi-lune. Juste avant qu'Harry et Ron ne partent en direction de la salle commune des Griffondor, le directeur dit qu'il souhaitait voir Harry dans son bureau dans une demi-heure. Les deux amis en se dirigeant vers la tour ne dirent quasiment aucuns mots. Se fut Harry qui le premier desserra les dents pour dire à Ron qu'il se sentait triste pour le frère de celui-ci mais à peine avait-il finis que Ron se mit à courir en direction de sa chambre de préfet. Quand Harry arriva quelque instant après, il le trouvas la tête dans les oreillers.
Ne sachant pas quoi faire, Harry s'assit sur le bord du lit et commença doucement à lui frotter le dos pour le réconforté. «
« -Ron, dis moi ce qui ne va pas ?
-Rien, répondis celui-ci, la voix à moitié étouffer par ces cousins.
Tu sais que tu peux tout me dire. Entre ami, entre frère, on se dit tout.
-J'ai…j'ai eu tellement peur quand…quand maman m'a dis qu'il était arrivé quelque chose à Charlie, dit-il en reniflant. J'ai cru qu'il étai mort, qu'il avait été tué par Vol…Voldemort.
C'est normal d'avoir peur pour les personnes que l'on aime en ces temps troublés, dis Harry en souriant doucement car Ron venait de dire le nom du mage noir pour la première fois.
Je ne mérite pas d'être à Griffondor, je n'ai pas assez de courage, ajouta Ron.
Ho ! Si tu as ta place dans cette tour ou alors peu de gens l'ont, car tu es tout aussi courage, voir plus courageux que les autres.
Ce n'est pas vraiment, je ne suis…
-tu n'es pas quoi, le coupa Harry, courageux, alors là tu te trompes. Qui as eu assez de courage pour affronter un troll en première année, qui as eu assez de courage pour aller se jeter la tête la première dans la chambre de secret pour sauver sa jeune sœur, qui as eu assez de courage pour affronter une dizaine de mangemort ?
Toi, répondit Ron.
Tu oublies la personne sans laquelle je serais sûrement plus de ce monde depuis notre rencontre avec le troll.
Je n'ai rien fais.
Ce n'est pas moi qui ait eu l'idée de l'assommer avec sa propre masse, moi j'ai faillis exploser sous la pression de ses bras.
Ron releva la tête avec un petit sourire aux coins des lèvres.
-C'est vrai que ce soir là, on avait fait fort, merci Harry.
-Mais de rien, un ami, c'est fait pour cela. Bon, ce n'est pas tout mais je dois aller voir Dumbledore et toi tu dois te préparer pour partir voir ton frère. Je sais que tout ira bien pour lui. Oublie surtout pas de m'envoyer des nouvelles de lui car si tu ne le fais pas, je te tue. C'est bien clair ?
-Très, aller vas-y vite sinon tu vas être en retard. A plus. »
Harry atteignit la gargouille gardant l'accès au bureau quand il s'aperçut qu'il ne connaissait pas le mot de passe. Il se dit que comme d'habitude cela devait être une sucrerie. Il commença à égrainer tout les sorte de bonbon qu'il connaissait. Aucun n'eut l'effet escompté. Il allait se mettre à écrier en espérant que le directeur l'entendrai quand la gargouille pivota pour le laisser passer. Alors qu'il allait frapper à la porte qui le séparait du bureau, le directeur lui dit d'entrer. Il ouvrit doucement la porte se souvenant de l'état dans lequel il avait laissé le bureau la dernière fois. Mais celui-ci étais parfaitement ranger. Cela n'était pas étonnant, Dumbledore avait du tout remettre en place à l'aide d'un sort. Celui-ci était assis dos à la porte et demanda :
« - Alors comment vas-tu ? »
Mais quelque chose sembla étrange, à Harry, dans la voix de son mentor, elle avait changé, elle était froide, dure. Elle lui rappelait quelque chose ou plutôt quelqu'un. Il compris l'origine de ce malaise quand le fauteuil se retourna. Il eut une vision d'horreur. Il avait maintenant devant lui son pire cauchemar, Lord Voldemort. Il voulut s'enfuir mais ses jambes ne le portaient plus. Doucement, tout, autour de lui, changea. Il n'était plus dans l'accueillant bureau du directeur mais dans le cimetière au pied de la maison des Jedusor où il avait vu renaître l'assassin de ses parents. Celui-ci était maintenant entouré de silhouette dont les contours se faisaient de plus en plus précis. Il reconnut d'abord Cédric, ensuite ses parents. Il se dit que le salut était là. Mais bizarrement, ils pointaient, tous les trois, leur doigt dans sa direction en répétant comme une litanie : « C'est à cause de toi. » Il se retourna pour s'enfuir. Mais sa retraite fut bloquée par l'apparition de son parrain qui lui demandait :
« - Pourquoi ? Pourquoi m'as-tu tué ?
Je n'ai rien fait, dit Harry en sanglotant.
Si, c'est à cause de toi, répondirent les quatre spectres.
Noooooooooooooooooooooon, cria Harry tout en se réveillant en sueur, sa cicatrice le faisant atrocement souffrir.
Harry reprit rapidement ses esprits quand il se rendit compte qu'il se trouvait dans sa petite chambre du 4, Privet Drive à Little Whinging, dans la banlieue de Londres. Harry sachant bien qu'il ne se rendormirait pas, se leva le plus discrètement possible pour éviter de réveiller ses moldus. Il se dirigea vers le calendrier accroché au mur et lu la date. Cela faisait à peine deux jours qu'il était revenu de Poudlard. Il étaient descendu pour les repas. Mais le reste du temps, il préférait être dans sa chambre. En deux jours, il avait beaucoup réfléchis aux dernières années de sa vie passée sous l'attention des deux camps qui se font face au seuil de cette seconde guerre qui commence. Il avait alors décidé de s'émanciper, de ne plus être un pion entre les mains des deux plus grands sorciers du moment. Il avait décider pour cela de procéder à quelque changement dans sa vie. Il avait décider que tout commencerait aujourd'hui.
