Disclaimer : Hetalia ne m'appartient pas et est à Hidekaz Himaruya
Rating : T
Personnages : France et Angleterre
Genre : Romance

Autres : Une nouvelle fan fiction FrUk! Je vais essayer de la finir celle-ci...


I am Arthur Kirkland

Arthur Kirkland était un rêveur, un grand rêveur.
Depuis tout petit il avait grandit dans le monde des contes de fées, des histoires fantastiques et de la science fiction.
En son fort intérieur il était un grand romantique et espérait lui-même vivre un conte de fée un jour, mais il savait que la vie réelle n'était pas aussi belle que ce qu'il y avait dans les livres.
Il le savait, et pourtant il n'avait jamais cessé d'espérer.
C'était peut-être cela qui l'avait poussé à vouloir devenir écrivain, écrire ses propres aventures et parfois même s'imaginer à la place du héros qui vivait sa propre magnifique histoire. Même si cela restait faux en un sens, cela ne pouvait empêcher d'apporter une certaine joie à l'anglais.

Arthur n'était pas le genre de personne à être très social, c'était même tout le contraire à vrai dire.
Il faisait tout son possible pour éviter au maximum de fréquenter les autres êtres humains, et tant que ces derniers lui fichait la paix, cela lui allait très bien. Il n'avait de toute façon pas de temps à leur consacrer ni l'envie. Certes, ce n'était pas comme cela qu'il allait vivre son conte de fée et rencontrer son prince mais... Il était ainsi. Forcer le destin ne servirait à rien. Il serait aimé et vivrait son conte de fée pour ce qu'il était, il ne forcerait pas la chose. Il était convaincu que cela allait se faire tout seul. Bon d'accord peut-être que parfois il serait nécessaire de donner un petit coup de pouce mais pour le moment il n'en avait jamais eu l'occasion.

Enfin c'était jusqu'à ce qu'il se fasse littéralement jeter hors de chez lui.
Enfin non bon d'accord le mot était un peu fort, on l'avait forcé à quitter la maison.
Sa mère en avait marre de le voir passer ses journées enfermé dans sa chambre à écrire. Non pas qu'elle ne respectait pas le fait que son fils aime écrire et qu'il voulait en faire son métier, mais elle voulait qu'il fasse autre chose, qu'il cesse de rester enfermer dans sa chambre comme si celle-ci était un sanctuaire. Après avoir fini ses études secondaires, Arthur n'avait pas voulu continuer, il savait déjà ce qu'il voulait faire et voulait s'y consacrer pleinement, c'est à ce moment-là qu'il a commencé à rester enfermer dans sa chambre durant des mois sans sortir. Parfois même il en oubliait de manger ce qui lui valait des réprimandes de la part de sa mère.
Mais il s'en fichait, il était bien dans son petit univers.
Sauf que sa mère n'était pas du même avis.
Certes il avait réussi à vendre ses livres avec succès mais elle se faisait du soucis pour son fils, elle ne voulait pas qu'il passe toute sa vie de cette manière.
Du coup elle l'avait un peu beaucoup forcé à aller à l'université. Et quand on vous dit forcé c'est qu'elle l'avait vraiment forcé, elle ne lui avait laissé aucun choix. Elle l'avait inscrit à une université en France et ne lui avait dit que peu de temps avant la rentrée.

Imaginez la réaction de notre pauvre anglais.
Il n'en était pas revenu. Il avait refusé mais quand il s'était rendu compte que sa mère avait déjà tout prévu et qu'elle avait utilisé son argent pour cela... Il s'était dit que ça serait vraiment du gâchis de ne pas y aller. Il l'avait gagner durement cet argent après tout. Et puis... Qui sait, c'était peut-être le début de son conte de fée ?
Enfin début ou pas, ce n'était pas une raison de l'envoyer en France ! Pourquoi ici parmi tous les lieux possible ?! Il ne parlait même pas un traître mot de cette foutue langue de froggy ! Et elle l'avait envoyé là-bas ? Il sentait vraiment qu'on l'avait envoyé en enfer.
Le fait que l'université soit international et qu'il y avait de nombreux étrangers et des cours donné en anglais n'y changerait rien. Il allait vivre là-bas quoi ! Il devrait parler à des français quotidiennement et arg... Rien que la seule pensée lui donnait des nausées.
Bon d'accord c'était peut-être idiot de juger un pays et des gens sans les avoir rencontré mais il était anglais quoi, il n'y avait aucun moyen qu'il s'entende avec des français !

Ce fut donc avec une anxiété énorme, une impression qu'on lui avait retourné l'estomac au moins trois fois, qu'Arthur Kirkland quitta sa terre natale pour aller de l'autre côté de la Manche.