Coucou tout le monde,
Je sais, j'ai encore des fanfictions en cours mais j'avais besoin de revenir à mes premiers amours. De revenir à celles qui m'ont donné envie de revenir à l'écriture. Alors voilà, je vous commence une petite fanfiction sur Jane et Maura. J'espère qu'elle vous plaira.
Je vous souhaite une bonne lecture.
Je suis en manque de vous et de vos reviews alors me revoilà.
Je vous aimes,
Tesla xoxo
Quand on s'appelle Jane Rizzoli et que l'on est membre la police de Boston depuis près de vingt ans, les situations à risque, on connaît. Cela fait partie du travail et du quotidien. Arrêter un suspect, poursuivre un criminel, être pris dans une embuscade. Cela n'était que routine et pourtant…
Tu passes ta vie à prendre des risques, tu passes ta vie à te mettre en danger mais lorsqu'il est question de faire face à Maura Isles, là, c'est une autre histoire. Dès qu'elle rentre dans la pièce, ton cœur se lance dans le marathon de Boston. Lorsque ses talons claquent sur le sol, tes yeux ne peuvent s'empêcher de suivre la grâce et l'élégance de sa démarche. Et lorsqu'elle te parle, tu bois chacune de ses paroles comme un assoiffé dans le désert du Sahara.
Maura Isles, si tu devais la décrire, il te faudrait un roman pour ses qualités et un mot pour ses défauts: Googlemouth. Et même ce défaut te fait craquer. Tu pourrais passer des heures à l'écouter parler avec passion à propos de choses dont tu ignores même l'existence. Tu t'amuses même parfois à la lancer sur un sujet juste pour voir ses yeux s'illuminer. Mais cette journée-là, tu ne rêvais que d'une chose, qu'elle se taise. Arrête de parler de cette affaire que vous venez de résoudre, qu'elle arrête et qu'enfin, elle t'écoute. Dans ton esprit, tu as quinze ans, dans ta poitrine tremble à chaque fois que cette phrase résonne dans ta tête.
Maura, laisse-moi t'inviter à dîner, je t'aime.
A cet instant, sans comprendre pourquoi, Maura s'était figée sur place avant de se jeter dans tes bras en pleure. Tu ne l'écoutais plus vraiment depuis longtemps, tu t'étais perdue dans ses yeux et son corsage. Était-ce pour cela qu'elle s'était mise à pleurer? Ou pour le sujet de la conversation peut-être? Qu'avait-elle bien pu te demander que tu n'aies pas entendu ? Tu voudrais lui demander pardon mais aucun mot ne semblait vouloir s'échapper d'entre tes lèvres. Elle t'offrait un regard rempli d'admiration et de tendresse.
« Oui. »
Avais-tu bien entendu ? Pourquoi te dirait-t-elle « oui » et c'est à cet instant que la connexion se fit dans ton esprit. Tes pensées avaient décidés de se dévoiler à haute-voix. Tu aurais voulu l'embrasser, lui dire combien, tu étais honorée qu'elle accepte ton invitation. Combien tu avais eu peur qu'elle te repousse, qu'elle s'éloigne avant de quitter ta vie. Mais il y eut comme un vide au creux de tes bras. Elle s'était écartée, refusant les lèvres que tu lui offrais.
« Faisons cela dans les règles, Jane.
- Dans les règles ?
- Oui, dans les règles, ce n'est pas parce que nous sommes amies depuis plus de six ans que nous devons sauter les étapes.
- Donc pas de bisou ? Demanda Jane en baissant les yeux.
- Pas avant le premier rendez-vous et seulement si l'un de nous en a vraiment envie. On dit huit heures, ce soir ? Ajouta Maura en rangeant quelques dossiers sur son bureau.
- Euh… Oui, huit heures, je passe te prendre, chez toi. Répondit Jane prise de court.
- Dois-je porter quelque chose en particulier ? Bien habiller ou plutôt « casual » ? »
Entre le stress et la surprise, tu ne peux t'empêcher de laisser échapper un rire. Maura, cette femme qui n'avait jamais défaillie dans ses tenues quotidiennes, même au temps de son pantalon « Al fresco lunch tray pants », te demander quoi porter. Tu aurais voulu l'embrasser une fois de plus pour la rassurer mais fit un pas en arrière. Maura voulait jouer selon les règles et tu allais le respecter.
« Maura, tu es sublime même si tu portais un sac poubelle en guise de robe.
- Je pourrai très bien porter la robe sac poubelle de Jean-Paul Gauthier, il l'a créée pour son défilé de 1995, au grand palais à Paris mais je crains ne pas pouvoir me la procurer pour ce soir.
- Hey, Maura, je plaisante. Je… Porte, ce qui te semble le plus agréable pour toi pour un premier rendez-vous. Je… A ce soir. »
Tu aurais voulu rester un peu plus. Tu aurais voulu faire un pas de plus, un geste de plus mais maintenant, tu le savais, c'était à Maura de jouer ses cartes. De retour dans l'open-space, ton cœur a retrouvé un rythme normal mais ton esprit travaille déjà sur l'organisation de votre rendez-vous.
Tu laissas ton regard se perdre sur le bureau toujours vide de ton ancien partenaire, Barry Frost. Tu te perds dans tes pensées, il te manque à chaque instant et dans ce moment d'incertitude, tu te surprends à te demander ce que ton partenaire t'aurait dit.
Tu as une mine affreuse, ce n'est pas comme ça que tu vas réussir à faire plaisir à ta mère en épousant un riche héritier ou un médecin.
Tu ne peux t'empêcher de sourire. Après tout, il avait rarement tort, sauf quand tu avais décidé que tu avais raison. Il était temps pour toi de suivre ses conseils. Ce n'était pas comme ça que tu allais séduire et surprendre la belle Maura Isles. Tu te levas d'un bond, attrapa tes affaires et quitta le bureau sans dire un mot. Il était l'heure de faire un peu l'impasse sur les rapports en attente et de prendre soin de soi pour éblouir celle qui faisait battre ton cœur depuis maintenant près de six ans.
Il était hors de question que tu ailles jusqu'à porter une robe pour l'impressionner mais tu pourrais très bien, y mettre un peu le prix pour un joli tailleur. Après deux de recherches désespérée, tu trouvais enfin chaussure à ton pied, enfin, veste à tes épaules. Tu avais toujours entendu dire, Maura qu'Yves Saint-Laurent était un grand couturier français qui la faisait rêver. Tu ne pouvais pas te permettre le sublime smoking féminin à 750$ mais une tenue semblable avait su attirer ton attention. Pour un soir, tu diras donc adieu à tes vestes trop amples, tes pantalons trop grands et à tes bottes plus confortables qu'élégantes. Le tailleur semblait être taillé sur mesure pour toi, après avoir hésité entre la cravate ou non, tu avais fini par la nouer autour de ton cou.
Après le tailleur et les escarpins, il était temps de sortir la montre hors-de-prix que Maura t'avais offert pour ton 40ème anniversaire et que tu gardais jalousement à l'abri de peur de l'abîmer. Même si Maura t'avait certifié que le prix valait la montre, tu n'avais pas pu t'empêcher de bondir en voyant que la sublime « Bretling chronomat GMT » que Maura t'avait offert coûtait « seulement » 10 415,87$ américain.
En te regardant dans la glace avant de partir, tu eus un instant d'arrêt, cela faisait bien longtemps que tu ne t'étais pas sentie si belle. Malgré les dix mille cinq cents dollars qui pesaient à ton poignet, tu te sentais étrangement sereine. Enfin, ça, ce fut avant de voir apparaître Maura sur le pas de la porte. Sublime aurait été une insulte à sa beauté. Tu restas interdite si longtemps que Maura cru qu'elle n'était pas présentable.
« Maura… Tu… J'ai pas de mot. Wow. Bégayas-tu en lui tendant le bouquet de fleurs que tu avais acheté en chemin. »
C'est en prenant les fleurs, que Maura remarqua que tu portais son cadeau. Elle ne put s'empêcher de sourire. Elle déposa les fleurs dans un vase avant de les installer bien en évidence sur le comptoir de la cuisine. Tu ne pus t'empêcher de l'admirer alors qu'elle humait délicatement le doux parfum des roses.
« Alors, où est-ce que tu m'emmène ?
- Tout ce que je dirai, c'est j'espère que tu parles toujours aussi bien français. Répondis-tu en lui offrant ton bras. »
Tu avais réussi à obtenir une réservation au Mistal un des meilleurs restaurant français de la ville. Tu savais très bien que Maura allait grogner à cause des prix à la carte mais tu ne comptais pas te dégonfler pour quelques dollars. Maura en valait plus que la peine. L'accueil était bien évidemment à la hauteur des grands restaurants de la capitale française. Maura avait le sourire et ne lâcha ton bras que pour prendre place autour de la table.
« Jane, tu n'étais pas obligée de m'emmener ici, un dîner en ta compagne dans…
- Tu aimes cet endroit, tu n'y viens jamais parce que tu n'aimes pas y venir seule, alors c'est l'occasion. Tu l'as dit toi-même, faisons cela dans les règles. Alors comme ça, tu es médecin légiste en chef du Commonwealth du Massachussetts. C'est une sacrée responsabilité.
- Jane ! Quand je disais selon les règles, je… Encore une de tes blagues ? Ajouta Maura en voyant ton sourire amusé.
- Désolée, je n'ai pas pu m'en empêcher.
- Ce n'est pas comme ça que tu vas gagner des points pour le second rendez-vous.
- On parle déjà du second rendez-vous ? Demandas-tu surprise.
- Je ne sais pas, ce n'est pas ce que tu avais en tête en m'invitant à dîner, ce soir ? »
Maura était la seule femme au monde après Angela à être capable de te laisser sans voix. Tu ne pouvais que sourire et approuver face à cette question. Bien sûr que tu rêvais d'un deuxième, d'une troisième, d'un dixième rendez-vous avec Maura mais jamais tu ne te serais permise de penser que cela pourrait être réalité.
Et plus le repas avançait plus tu sentais que ton rêve et ta réalité pouvaient ne faire plus qu'un. Tu aurais voulu que le dîner dure jusqu'à la fin des temps, mais malheureusement, il était heure pour toi de jouer les gentlemen et de ramener la belle chez elle. Alors que vous retrouviez le léger vent du mois de mars, tu compris que tout comme toi, Maura n'avait aucune envie de voir la soirée se terminer.
« Si tu veux, on peut marcher jusqu'à Copley Square. C'est à six ou sept minutes à pied, si tes chaussures sont suffisamment confortables. Ajoutas-tu en regardant discrètement ses escarpins au talon sans fin.
- Je pense pouvoir supporter une balade à tes côtés. »
Tout au long de votre balade dans les rues calmes de la ville, tu ne pus t'empêcher de l'écouter raconter l'histoire de tel ou tel bâtiment ou de tel ou tel rue. Tu aimais une fois de plus apprendre et cela t'émerveillait de voir combien son esprit était rempli de connaissances et d'anecdotes. La prochaine fois, parce qu'au fond, tu le savais qu'il y aurait une prochaine fois, tu espérais tout au fond de toi, que Maura t'invite un peu plus dans son monde. Pas celui de la haute-société et du paraître. Non, celui de l'art, de la passion et de la finesse.
« Ce fut une magnifique soirée, Jane. Merci. La prochaine fois, c'est moi qui invite. Ajouta Maura dans un murmure en t'embrassant tendrement sur la joue.
- J'ai hâte. Bonne nuit. »
Un simple « bonne nuit » dans un sourire, un simple baiser sur la joue et te voilà rempli de bonheur et de joie. Demain, sera un jour nouveau et pour une fois, tu amèneras les beignets et les croissants au bureau. Parce que oui, le bonheur d'un instant ça se partage parfois même sans raison.
J'espère que cela vous à plus. Je vous souhaite une bonne semaine et à la prochaine pour une nouveau chapitre.
N'oubliez pas la petite review qui fait plaisir.
Je vous aimes toujours autant,
Tesla xoxo
