True Story

Disclaimer : Salut tout le monde ! Bien sûr, les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont à JK Rowling, et les salutations employées sont au joueur du grenier (fichtre ! Bientôt nous ne pourrons plus rien dire sans apposer un copyright...) Bref, les situation m'appartiennent par contre, ainsi qu'à mes amis et ma famille, qu'elles concernent également.

Rating : K+ (un jour, j'écrirai un lemon...)

Pairings : Principalement HP/DM. Les autres couples sont susceptibles de changer...

Tomes respectés : Euh... Aucun ? ^^' Plus sérieusement, à part Voldemort, tout le monde est vivant... Sirius, Snape, Rémus, Tonks, Fred... Donc, on va dire que je prends de grandes libertés avec l'oeuvre originale...

Note de l'auteur : Alors... Au sujet de cette « fic » (je mets des guillemets car ce sera plutôt une série de one-shot en réalité), je tiens à préciser que les trames de fond des chapitres sont toutes plus ou moins réelles. J'en dirais sans doute un peu plus en bas de page, sur ce qui est vraiment arrivé, et sur ce que j'ai rajouté (en dehors du fait que les personnages ne sont évidemment pas les mêmes, je ne vis pas dans le monde merveilleux de JK Rowling, à mon grand dam)... Voilà, je crois que c'est tout... ^^

Note inutile : Pour ceux qui auraient lu Alcool triste, Alcool gay, vous allez pouvoir constater que le nombre de couples homos et hétéros est nettement plus proche de la réalité dans cette fic... ^^'

Bonne lecture !

Chapitre 1 : Malaise vagal

Harry arriva chez Ron et Hermione avec une bonne demi-heure de retard. Ses amis, connaissant son goût pour les parties de sexe intempestives et débridées avec son petit-ami, ne l'avaient pas attendu pour passer à table, et c'est donc un petit brun échevelé qui débarqua au milieu de l'entrée. (nda : au sens culinaire du terme... ^^)

« Alors, vous l'avez fait où cette fois ? Dans le local à poubelles ?

« Blaise !

« Bah quoi, je suis sûr que c'est le seul endroit qui n'a pas encore été baptisé dans un rayon de dix kilomètres... »

L'auteur de cette remarque qui avait rendu Harry plus rouge que les bannières de sa maison et que les tomates qui accompagnaient la mozzarella, n'était autre que Blaise Zabini, le meilleur ami de Draco Malfoy, et actuel fiancé de Ginny Weasley. Celle-ci s'était d'ailleurs remise assez vite, au grand étonnement de tous, de sa rupture avec le Survivant après la guerre, et était sortie avec pas mal de garçons avant de trouver satisfaction en la personne du noir...

« Je suis surprise que ton cher et tendre ne soit pas avec toi... T'aurait-t-il abandonné à nos langues de vipères pour aller prendre une douche ?

« Pansy !

« Je ne fais que soutenir notre ami Blaise, en bonne camarade... »

Après l'arrivée de Blaise dans leur cercle avec Ginny, le Trio d'or s'était vu contraint par des manœuvres toutes serpentardes, d'accepter également deux de ses amis, Théodore Nott et sa toute jeune épousée, Pansy Parkinson-Nott, qui en temps que femme émancipée, avait refusé d'abandonner son nom...

Et c'est ainsi qu'ils se retrouvaient, tous les huit, une fois par semaine, pour dîner chez les uns et chez les autres, dans une entente qu'il aurait été utopique d'imaginer du temps de Poudlard...

« Draco n'est pas avec toi ?

« Non, il ne se sentait pas très bien, il voulait se reposer un peu... Il nous rejoindra d'ici la fin du repas je pense... »

Hermione Granger-Weasley, en bonne femme de maison s'inquiétant de la santé de ses hôtes (et en femme émancipée), avait demandé à son ami des nouvelles de son, depuis peu, fiancé. Car oui, Draco Malfoy et Harry Potter sortaient ensembles, et ce depuis plus de cinq ans. Depuis la fin de leur études à Poudlard, qui avait coïncidé avec la mort de Voldemort à vrai dire... Ils avaient tous deux été grièvement blessés lors de la dernière bataille, et avait du être rapidement transférés à Ste-Mangouste... L'hôpital ayant été submergé de demandes, le blond et le brun s'étaient retrouvés dans la même chambre, dans un souci de gagner de la place. Nul ne savait vraiment ce qu'il s'y était passé, mais après un mois de convalescence dans cet environnement aseptisé, ils avaient arrêté de se taper dessus, et avaient commencé une relation qui était passé du stade amical au stade «le premier qui colle un peu trop mon petit-ami je le bute, c'est clair ?» en moins de temps qu'il n'en faut pour dire Quidditch. Depuis, on ne les voyait que très rarement l'un sans l'autre, comme s'ils avaient voulu rattraper les sept années à se chercher des mornilles en se décollant le moins possible, et la présence de Harry, seul, suffisait à inquiéter ses amis, même les Serpentards, qui se cachaient derrière leurs sarcasmes.

« Ce n'est pas trop grave au moins ? »

La question, posée simultanément par Pansy, sœur de cœur du blond, et Hermione, future médicomage, fit sourire légèrement Harry, et pouffer les autres.

« Non... Il est pas mal surmené en ce moment, à cause d'un procès qui ne se passe pas vraiment comme il aurait souhaité. Il a peur que son client ne s'en sorte pas sans dommage... Bref, on pense que c'était juste un petit malaise vagal. Tu pourras vérifier si tu veux Hermione, quand il arrivera. En attendant... Je m'assois où ? »

Hermione hocha la tête en signe d'acquiescement. La réponse d'Harry avait rassuré les convives, et celui-ci se plaça en bout de table, à côté de Théo. Quelques minutes plus tard, alors que l'on s'apprêtait à entamer le plat principal, Ron demanda en riant :

« Vous avez presque failli m'avoir les gars... Sérieusement Harry, il est arrivé quoi à ce cher Malfoy ? »

Interloqué, ce dernier reposa sa fourchette et regarda son meilleur ami, perplexe. Les autres personnes attablées l'imitèrent.

« Je te demande pardon ?

« Allez, vous n'allez quand même pas me faire croire que notre aristo préféré a fait un malaise vagal ?

« Euh... Weasley, loin de moi l'idée de douter de ton intelligence, mais je ne vois pas ce que ça a d'étrange... C'est même assez fréquent en cas de stress... »

Blaise avait exprimé tout haut ce que tout le monde pensait tout bas, et suite à ses mots, Ron perdit son sourire.

« Mais...enfin...c'est pas une fille ? Non ?

« Ah ça, c'est sûr, tu peux même demander à ton meilleur pote, mais je peux t'assurer que je dispose d'un service trois pièces en parfait état de marche...

« Draco ! »

Harry s'était levé à l'arrivée de son petit-ami, et l'embrassait maintenant à perdre haleine.

« Les gars pitié ! Ça fait seulement une demi-heure que vous ne vous êtes pas vus... Vous pourriez faire un effort quand vous avez un public !

« Mais c'est ça qui rend les choses intéressantes ma chère Pansy... »

Draco avait un air lubrique qui ne trompa personne, et Harry pouffait discrètement sur son épaule.

« Quand je pense que tout-à-l'heure, Harry avait l'air d'une pucelle effarouchée, et que là il t'accompagne dans tes délires, je commence à me demander s'il ne fait pas exprès d'être prude de temps en temps...

« Qui sait mon cher Blaise, qui sait... »

Le petit sourire très serpentard qu'affichait le brun, fit rire la tablée. Une fois que le dernier arrivé fut assis entre Théo et Harry, il relança le débat :

« Maintenant, tu vas peut-être pouvoir me dire pourquoi tu doutais de ma virilité, Weasley ? »

Tous se tendirent, brusquement intéressés.

« Ben, Harry nous a dit que tu avais fait un malaise vagal, et comme c'est impossible parce que tu n'es pas une fille, je lui ai demandé ce qu'il t'était vraiment arrivé, c'est tout... »

Une fois de plus, les regards que se jetèrent les autres furent franchement incrédules. D'autant que le rouquin semblait croire dur comme fer à ce qu'il disait. Décidé à avoir le fin mot de l'histoire, Draco insista :

« Je ne vois toujours pas le rapport...

« Mais ça me semble évident ! Tu es un garçon, donc tu n'as pas de vagin, c'est tout... »

Cette fois, l'inquiétude transparaissait clairement sur les visages. Puis Théo se mit à rire silencieusement...

« On peut savoir en quoi le fait que mon frère semble mériter une place dans l'aile psychiatrique de Ste-mangouste te fait rire ?

« Hé ! (nda : c'était Ron ^^)

« Je crois que j'ai compris...

« Compris quoi ?

« C'est vrai Ron, tu pourrais m'expliquer pourquoi la prostate de mon petit-ami l'empêche de faire un malaise ? »

Ron sembla douter un instant.

« Mais...vagal...ça vient pas de vagin ? »

Un gros blanc succéda à ses paroles. Puis Hermione prit sa tête dans ses mains et poussa un énorme soupir, tandis que les autres éclataient de rire. Sans un mot, la jeune femme se leva, et alla chercher un dictionnaire. Quand elle revint, tout le monde se tenait encore les côtes et était écroulé sur la table... Ginny proposait même, entre deux larmes, de mettre l'évènement dans les faits divers de la Gazette le lendemain... Ron, lui, était mortifié. Il regarda rapidement la définition que lui montrait Hermione dans le gros livre, puis il quitta la table, les oreilles de la couleur de ses cheveux...

Malaise vagal (ou syncope vaso-vagale ou syncope neuro-cardiovasculaire)

Il s'agit de la cause de malaise syncopal la plus fréquente.

Le malaise vagal est dû à un réflexe neuro-cardiovasculaire (le nerf vague innerve le cœur).
Il associe un ralentissement du rythme cardiaque (bradycardie) confinant parfois à la pause cardiaque, particulièrement spectaculaire, et à une chute de la tension artérielle. Les deux phénomènes conjugués entraînent une diminution brutale d'apport d'oxygène au cerveau d'où sensation de malaise, chute, voire réelle perte de connaissance.
Rapidement une autre voie réflexe va relancer le cœur. (1)

Les autres tentaient tant bien que mal de reprendre leur sérieux, mais la vue d'une Hermione au bord de l'explosion suffit à les faire repartir.

Ils finirent par se calmer, et Ron put revenir à table. Quelque chose attira alors le regard de Blaise :

« Au fait, où sont passés Harry et Draco ? »

Laissant de côté ce qu'il venait de se passer, pour le plus grand bonheur du rouquin, tous se concertèrent du regard. Théo lâcha alors, l'air de rien :

« Moi je ne sais pas, mais j'ai entendu Harry parler de local poubelle... »

Et tous poussèrent un gros soupir.

Et voilà la fin du premier chapitre... C'est étonnant de voir à quel point je peux développer une scène qui a duré en réalité...environ deux minutes. Juste le temps qu'un de mes amis me dise qu'il avait fait un malaise vagal, que je lui réponde, étonnée : « Mais pourtant t'es pas une fille ? », que je l'éclaire sur la relation que mon esprit faisait entre vagal et vagin, et qu'il apporte une pierre à ma culture...sans dictionnaire toutefois. Je crois même qu'il n'y a que lui qui a rigolé parce qu'il est le seul à avoir entendu mes bêtises... En tout cas, heureusement que seules quatre ou cinq personnes de ma connaissance viennent sur ce site... ^^'

Bref, je mets cette histoire en complete, car il ne s'agira que de petits one-shot indépendants. Comme je l'ai dit au début, il se peut même que certains couples changent... En espérant que vous avez un tant soit peu apprécié... Vous savez comment me le faire savoir... ^^

(1) Source : http: / / maladiesexplications / Malaisevagal . html (nda : sur wiki, la définition était trop compliquée... J'ai rien compris... Et dans le Robert, croyez-le ou non, mais j'ai pas trouvé... ^^)