Cette fiction ce déroule près la fin du manga ou de l'anime brotherhood. Les personnages ne m'appartiennent pas. Bonne lecture.

Episode 1

Il était huit heures passé de dix minutes quand les rues d'East City commençaient à peine à se réveiller. Un petit garçon de sept ans qui marchait vers son école emprunta une petite ruelle à l'abris des regards. Seul les portes des arrières boutiques de la rue principale s'ouvraient dessus. Cette ruelle servait à ses magasins pour se débarrasser de leurs déchets. La mère de ce petit garçon lui avait cent fois dit ne pas passer par là pour se rendre à l'école. Mais ce chemin lui faisait gagné du temps et étant encore une fois en retard, il décida de ne pas l'écouter et entra dans la ruelle. Pour faire vite, il se mit à courir. Ne regardant pas où il mettait les pieds, il trébucha sur un objet et tomba à plat ventre. Quand il se tourna pour voir quel était ce déchet qui l'avait fait tombée, il vit une main et un bras calcinée dont les doigts bougeaient encore.

- A... l'aide. » Déclara la propriétaire de ce membre supérieur dont le corps était sous un conteneur métallique d'une épicerie.

Paniqué de voir un corps entier brûler ramper vers lui comme dans les films d'horreur, l'enfant se mit à hurler de panique.

Xoxoxo

Une voiture noire s'arrêta devant l'entrée de de la ruelle en question quarante minutes plus tard. Roy Mustang en descendit accompagnée de sa subalterne. Il fut accueilli par le lieutenant Jean Havoc a qui l'affaire avait été confier.

- Il s'agit d'une jeune femme d'une trentaine d'années. Elle a rendu son dernier souffle peu de temps après que ce jeune garçon eut découvert son corps. Il refuse de parler de ce qu'il a vu. » Expliqua Havoc.

Riza regarda le petit et parti le voir alors que Roy suivait Havoc jusqu'au cadavre.

- Elle n'a pas de papier et pas de vêtements. Son corps est brulé voilà pourquoi j'avais besoin de votre aide, Général. »

- Je ne suis pas un expert médicaux légal. Le mieux est de contacter Knox. » Fit remarquer Roy à son subalterne.

- C'est déjà, mais vous le connaissez aussi bien que moi, il risque de râler si le travail en amont est mal fait. Alors comme, il a confiance en vous, je me suis dit… »

- Que tu allais me refiler l'affaire. »

- Non, seulement la scène de crime. Pour le reste, je m'en occupe. »

Roy arriva à la hauteur du cadavre. Il l'observa et annonça au bout de cinq minutes.

- Elle n'a pas été bruler ici. Le sol n'a aucune trace de combustion. »

- Donc, elle a été déposer. » Conclut Havoc en écrivant sur son carnet.

- Oui, on a jeté son corps a moitié vivant dans cette ruelle et l'on a recouvert de cette poubelle afin de la cachée. »

- Pourquoi ? » Demanda Jean.

- Je ne suis pas le tueur, mais je pense qu'il a fait ça, car il savait sa victime en vie. »

- Donc, il la bruler et déposer ici pour qu'elle meurt à l'abris des regards. » Proposa Havoc.

- Oui. »

- Qu'a-t-il utiliser pour transporter le cadavre jusqu'ici ? » Demanda Havoc en se posant la question à voix haute.

Roy regarda toute la ruelle et remarqua une trace de peinture noire sur un conteneur métallique.

- Un véhicule de couleur noir. »

- Cette trace pourrait appartenir à n'importe quelle voiture et qui nous dit qu'elle est récente ? »

- Parions. Va donc voir le propriétaire de cette poubelle et demande-lui. Si, j'ai raison, tu me donne le numéro de ta cousine. Si j'ai tort, je te donne celui d'une magnifique femme faite pour toi. »

- Désoler Général, j'ai trois règles. La première ne jamais parier avec vous, je perds tout le temps. La seconde, ne jamais donner le numéro de ma cousine. Pour finir, ne jamais passé après vous auprès d'une femme. »

- Dommage, tu ne sais pas ce que tu rate. Je suis sûre que moi et ta cousine, on ferait un beau couple. »

- Général, rien que vous imaginez avec elle, cela me donne la nausée. » Rétorqua Havoc en partant interrogé le propriétaire du conteneur.

Roy ignora la remarque de son subalterne pour rejoindre Hawkeye et le petit garçon qui pleurait dans les bras de sa subalterne. Il allait dire quelque chose quand une femme qui se trouvait derrière les barrières de sécurité se mit à hurler. Elle poussa les policiers qui étaient là et bouscula Roy pour aller rejoindre le petit garçon. Comprenant de qui il s'agissait Riza s'écarta et laissa les deux membres de la même famille se retrouvé.

- Encore un pauvre garçon a qui vous avez brisé le cœur. » Commenta Roy en observant sa subalterne qui s'était mise à sa hauteur.

- Il n'y a que le vôtre que j'aime brisé, Général. » Rétorqua Riza en partant.

- Je suis immunisée depuis toutes ses années. »

Roy n'eut pas le temps d'en dire plus qu'il la vit ouvrit son parapluie. Elle lui tendit en disant :

- Voilà, une chose contre laquelle vous n'êtes pas immunisé, Général. »

- Ah ! Ah ! Très drôle, vous vous prenez pour miss météo maintenant ? » Rétorqua Roy en repliant le parapluie.

Riza ne répondit pas et repartit au véhicule. Roy eut à peine fini qu'il se mit à pleuvoir à grosse averse. Rapidement, il rouvrit le parapluie et couru se réfugier dans le véhicule. Une fois assis sur la banquette arrière, il entendit :

- Pauvre petit, sa vie est vraiment gâchée. Il se souviendra de cette rencontre toute sa vie. »

- Que vous a-t-il dit ? »

- Pas grand-chose à part que sa mère allait le punir pour lui avoir désobéit. »

- J'espère que ce ne sera pas le cas, je crois que cette leçon est pire que la punition de sa mère. »

Riza ne répondit pas et démarra le véhicule pour rentrer au quartier général.

A SUIVRE...