Pairing: Kagami X Kuroko
Rating: M
Genre: Univers réel, mais pas de moment précis du manga
Disclaimer: Malheureusement pour moi (et heureusement pour eux), les perso ne m'appartiennent pas... Ils sont à Tadatoshi Fujimaki. Gloire à lui pour avoir dessiné des mecs aussi canons et faits pour du yaoi ^^
Blabla de l'auteur: Hello chers lecteurs. Bon je tiens à préciser que c'est le tout premier lemon (et la première fiction également) que j'écris donc si il y a quoi que ce soit qui ne va pas, prévenez moi... Une petite review, ça fait toujours plaisir, même une critique (Surtout une critique en fait ça aide à s'améliorer).
Cette fiction est sur le pairing de... KagaKuro. J'aime beaucoup ce couple donc j'ai voulu essayer. Bon attention à vos yeux parce que le premier chapitre est sombre et triste mais la suite ( oui parce que la suite est déjà quasiment finie) sera bien plus joyeuse. Âmes sensibles attention... La suite sera postée si je vois que ça vous plaît donc - pensez à mettre des reviews
voili voilou je vous retiens pas plus longtemps et sur ce bonne lecture ;)
« Kuroko ? Oï Kuroko tu m'écoutes ? »
« Mmmh ? Ah désolé Kagami-kun tu disais ? »
« Tu dors ou quoi ? Ça ne te ressembles pas de rêvasser comme ça… »
A ces mots, les souvenirs affluèrent dans la tête du bleuté qui se remémora toutes les tortures de son enfance. Toutes ces injures, les violences parentales, les lynchages, tout était à cause de son soit disant sourire idiot… C'était pour ça qu'a présent il ne montrait aucune émotion. Mais cela personne ne devait le savoir… Et surtout pas Kagami… S'il le savait, il aurait pitié de lui. Et cela il ne le supporterait pas…
« Kuroko tu recommences… C'est pas parce que tu as les cheveux bleus qu'il faut garder la tête dans les nuages… »tenta Kagami dans l'espoir de dérider un peu son ami.
Le bleuté soupira face à la vaine tentative d'humour de son ami
« Kagami-kun… »
« Bon, moi je rentre hein. A plus ! »
« Encore une fois je me retrouve seul…. » pensa Kuroko
Il continua le chemin afin de rentrer en se demandant quelle torture son père allait encore trouver pour lui faire regretter son choix. Car Kuroko était gay. Un soir où, ne pouvant plus garder le secret, une semaine auparavant , il l'avait avoué à sa mère, pensant que son père dormait. Cependant son père , qui écoutait sa conversation, est entré dans la pièce et sans avertissement, a commencé a le frapper partout, sauf sur le visage, de manière à ce qu'on ne puisse voir les blessures du bleuté lorsqu'il retournerait au lycée. Depuis ce jour, tous les soirs lorsque Kuroko rentrait à la maison, son père le frappait, lui brûlait le corps et bien d'autres violences. Cela faisait une semaine qu'il ne pouvait jouer au basket : ses blessures étaient trop visibles et son corps ne pouvait plus supporter les efforts tant ses muscles étaient affaiblis. Heureusement sa mère avait réussi à convaincre son père de le nourrir suffisamment mais elle ne pouvait pas faire beaucoup plus… Pouvoir jouer au basket lui manquait terriblement… Il avait prévenu Riko qu'il ne pouvait jouer et assistait, impuissant aux entraînements que s'imposait l'équipe de Seirin dans le but de gagner la Winter Cup.
La main de Kuroko s'arrêta a quelques centimètres de la poignée de la porte d'entrée. Ses pensées se bousculaient : « Pourquoi est-ce que je rentre ici de mon plein gré ? Je pourrais quitter la maison et m'éviter tout ça… Non c'est impossible. Où est ce que je pourrais bien aller ? Chez Kagami ? Certainement pas. Je ne veux pas qu'il sache ce que je vis. »
C'est donc d'un pas hésitant qu'il entra chez lui. Son père l'attendait dans l'entrée et, lorsqu'il le vit, se mit à lui hurler dessus :
« C'est à cette heure ci que tu rentres ?! T'as vu l'heure ? Ca fait une demi-heure que t'aurais dû rentrer ! Qu'est ce que t'as foutu pendant ce temps ? Tu t'es tapé un mec ? T'as joué à ta petite salope hein ? Avoue ! De toute façon, avec un petit pédé comme fils, c'est tout ce que j'peux attendre de toi ! Tu vas voir c'que tu vas prendre ! »
Il prit Kuroko par le bras et tout en le tira d'une force brusque, lui envoya une gifle d'une force phénoménale. Kuroko, le bras toujours entravé, ne pouvait pas se libérer de force. En effet, son corps, mince et fragile, il le tenait de sa mère, et, malgré le physique imposant de son père, il n'avait hérité d'aucun de ses traits excepté sa tignasse bleutée. Son père le tenait toujours fortement en répétant inlassablement :
« Ah mon fils est une salope ? Il va voir, je vais lui faire passer l'envie moi ! Tu vas comprendre ce que ça fait d'être un pédé ! »
Tout en l'emmenant dans la chambre du jeune homme. Le cœur de celui-ci rata un battement lorsqu'il crût comprendre les intentions de son père. Celui-ci poussa la porte d'un coup sec et la ferma à clef, puis il poussa Kuroko sur le lit en le menaçant :
« Essaye même pas de crier ou de t'enfuir »
A ces mots, le bleuté, déjà pâle de nature, devint complètement livide et, au bord des larmes, ne pût que hocher la tête afin d'acquiescer. Son père prit ses bras, de manière à les maintenir au dessus de sa tête et commença à ricaner :
« Tu vas voir, après ça tu auras plus envie d'être un pédé »
Il tira sur ses vêtements, les déchira, laissant apparaître un corps fin, dont la blancheur était entachée de nombreux bleus. A leur vue, son père s'exclama avec un sourire sadique :
« Ah je t'ai pas loupé quand même. Tu les avais cherché aussi. Mais ne t'inquiète pas, aujourd'hui je vais pas te frapper avec mes mains... »
A ces mots, il se déshabilla et la terreur de Kuroko redoubla quand il comprit qu'il ne s'était pas trompé. Il tenta de se soustraire à son tortionnaire mais celui-ci lui envoya un coup dans l'estomac qui lui coupa le souffle. Il lui menotta ensuite les mains avec ses vêtements et attendit un peu que Kuroko se remette du choc pour qu'il soit conscient de ce qu'il allait lui faire.
Lorsque Kuroko reprit ses esprits, il sentit tout d'abord la douleur de son ventre, puis, lorsqu'il voulut bouger, il sentit les vêtements sur ses poignets et, en relevant la tête il vit son père le regarder avec un sourire mauvais et sa peur le reprit aussitôt. Cependant, il eut le réflexe de ne pas se débattre et il évita ainsi de se prendre de nouveaux coups. En récapitulant rapidement, il comprit trois choses : premièrement, ils étaient seuls à la maison, sa mère étant partie faire les courses, deuxièmement, son père était dans sa chambre, qu'il avait fermée à clef, et enfin, il était entravé avec son père qui avait l'air clairement décidé à le violer. Kuroko ferma les yeux, cherchant le courage dont il aurait besoin pour faire face à son père. Lorsqu'il les rouvrit, il vit son père, entièrement nu, qui approchait du lit. Tout à coup, celui-ci lui saisit les cheveux et approcha sa verge de la bouche de Kuroko qui ferma obstinément la bouche. Son père appuya alors sur ses narines et attendit, sa verge toujours posée sur ses lèvres et s'exclama :
« Putain mais ouvre la bouche ! T'es un pédé, tu devrais attendre que ça non ? Allez suce, chui sûr que t'en crèves d'envie ! »
Le bleuté, privé d'air, n'eut d'autre choix que d'ouvrir la bouche sous peine d'asphyxier et, à peine eut il eu le temps d'inspirer que son père lui enfourna sa bite dans le bouche sans ménagement. Il lui bloqua ensuite la tête et commença de rapides va-et-viens comme s'il baisait une femme.
Le jeune homme de son côté, ne pouvait même pas bouger et subissait cette torture, qui lui donnait une terrible envie de vomir, pendant que son père, ne se préoccupant que de son propre plaisir, cherchait à s'enfoncer toujours plus loin sans prendre en compte la douleur de son fils. Celui-ci crût qu'il allait étouffer et avait terriblement mal à la mâchoire ainsi qu'aux cheveux, que son père continuait de serrer afin de ne pas le laisser s'échapper. Au bout de ce qui lui parut une éternité, il entendit son père lâcher un grognement et sentit, horrifié un liquide chaud couler dans sa bouche par saccades. Les larmes,qu'il avait réussi à retenir, coulèrent à flot le long de ses joues. Il ferma les yeux dans l'espoir de les arrêter mais rien n'y fit, elles redoublèrent.
« Dis donc tu crois que j'en ai terminé avec toi ? J'ai dit que je vais te le faire regretter d'avoir voulu devenir une tafiole alors t'inquiète pas que je vais encore m'amuser avec toi ! Tu commences à pleurer mais c'est pas assez. »
A ces mots, le jeune homme rouvrit les yeux et rencontra ceux de son père qui brillaient d'une lueur malsaine. Ce dernier fit alors le tour du lit et, à l'aide d'un autre vêtement, aveugla sa victime, qui surpris, commença à protester, les larmes continuant à couler sur ses joues.
« Mais… Que ?… Enlève moi ça ! Tu ne crois pas en avoir fait assez ? Lâche m-… Nghhhff »
Son père, agacé, lui avait enfoncé ses chaussettes dans la bouche pour le faire taire et se plaça derrière son fils, le retourna sur les genoux et s'approcha de lui. Celui-ci, sentant ce que son tortionnaire voulait faire, commença à se dérober en s'enfuyant à quatre pattes mais son père avait prévu le coup et, aventurant une main entre les jambes de son fils, empoigna une partie particulièrement sensible de son anatomie, qu'il serra d'un coup. Le bleuté hurla, et bien qu'amorti par le vêtement, son cri fut entendu dans toute la maison. Il se plia en deux, essayant d'atténuer la douleur et son père, ricanant car c'était ce qu'il voulait, présenta sa bite devant le cul relevé devant lui et, sans laisser à son fils le temps de le réaliser, il entra d'un coup sec jusqu'à la garde.
Kuroko fut pris d'une douleur sans nom à l'arrière-train. Il tourna la tête et vit son père, qui l'avait pénétré et qui commençait déjà des vas-et-viens en lui. Les larmes coulant de ses yeux plus que jamais, il se sentait mal. Il avait horriblement mal au cul, que son père martelait sans vergogne, et aux couilles , mais ce qui lui faisait le plus mal, était son esprit et son mental. Il était là en train de se faire violer par son père et tout ce qu'il trouvait à faire, c'était de pleurer et gémir de douleur. Il ne comprenait pas pourquoi son père avait un comportement pareil… il n'avait jamais demandé à être différent… S'il pouvait vire comme tout le monde, il le ferait. Mais il avait une seule petite différence : il préférait les mecs. Et à cause de cette petite différence, il se faisait violer par son père… Il se sentait partir au plus profond de lui même, dans un refuge intérieur. La douleur de son corps était de plus en lus faible. La voix de son père était de moins en moins forte, mais il n'arrivait pas à faire entièrement disparaître ces mots qu'il entendait :
« Oh putain c'est serré ! T'es une vraie salope en fait. Un bon trou à fourrer ! Tu vas voir maintenant que je sais que t'es si bon, je vais pas te laisser comme ça ! Tu va me servir de vide-couilles attitré maintenant. »
Plus Kuroko entendait ces mots, plus il sombrait dans le désespoir et plus il cherchait à disparaître de la surface de ce monde ignoble qui l'avait fait devenir le fils de celui qui était à présent en train de lui labourer le cul. La voix était de plus en plus faible et les sensations de moins en moins présentes. Il ne voyait plus rien, ne sentait plus rien, et au bout d'un moment, sa conscience s'évanouit sur la pensée de la personne qu'il voudrait voir plus que tout à la place de son père : Kagami, la personne dont il était amoureux.
Lorsque Kuroko se réveilla, il faisait nuit noire dehors. Affolé, il chercha à se relever, mais une violente douleur dans le bas du dos le fit se rallonger aussitôt. Il se remémora alors ce qu'il s'était passé le soir même, et les larmes réapparurent le long de ses joues, se perdant dans les draps de son lit tâché de sang et de sperme… il eut un grand sursaut. Du sang ?! Et du sperme ?!
« Non impossible… il n'a quand même pas osé ?… Si, il a osé, il m'a fait saigner et m'a éjaculé dans le cul… Bon sang comment a-t-il pu me faire ça ? Je suis son fils… Juste parce que je un « sale pédé » comme il dit il s'imagine qu'il peut me faire subir tout ce qu'il veut… Il est horrible »
Alors qu'il parcourait la chambre des yeux, il vit qu'il avait reçu un SMS. Il le regarda et pâlit d'un coup.
De:Maman
A :21h53
Kuroko c'est maman,
Je t'envoie ce SMS pour te dire que je sais ce que ton père t'a fait ce soir. Je suis désolée, j'ai été incapable de te protéger de lui cette dernière semaine. Depuis qu'il a su que tu étais gay en fait… Tu sais comment il est quand il est comme ça. J'ai cette fois essayé de l'en empêcher, mais il ne m'écoute absolument plus. Il m'a même frappé. J'ai donc décidé de quitter la maison et de t'emmener avec mais mais il m'en a empêché… Je t'en prie, essaye de ne pas rester avec lui avant que la situation ne dégénère encore plus… Essaye de te réfugier chez un ami. Je vais essayer d'en référer à la police. Je suis sincèrement désolée de na pas avoir été capable de te défendre comme une mère aurait dû le faire.
Je t'aime fort.
Abasourdi, Kuroko lisait et relisait le SMS, quand son père ouvrit la porte et le vit avec son téléphone. Il le prit et le lança par la fenêtre avant de lui lancer un sourire malsain et de lui dire : « Tu crois quand même pas que je vais te laisser appeler à l'aide ? Ah d'ailleurs ta mère est partie donc compte plus sur elle. Tu vas devoir la remplacer, et pour ça, j'ai appelé ton lycée et leur ai dit que tu serais absent pour une durée indéterminée. » puis il s'en alla en sifflotant gaiement.
Kuroko, anéanti, s'effondra sur son lit en pleurs et en désespérant de pouvoir un jour s'en sortir… Après réflexion, il comprit que la seule façon de s'en sortir sans trop de blessures était d'obéir à son père. Durant la semaine qui suivit, il remplaça sa mère, qui s'occupait exclusivement des tâches ménagères. Kuroko joua donc à la bonne de service à la maison, son père ne se privant pas de le menacer afin d'obtenir ce qu'il voulait. Heureusement, en une semaine , il s'était contenté de fellation forcées qu'il imposait à Kuroko, qu'il menottait auparavant. Celui-ci s'était résigné à son sort et entrait dans une espèce de semi-coma afin de ne plus rien sentir, ni ressentir. Au début, croyant en sa mère, il avait espéré que la police arriverait, mais au bout d'une semaine, il avait compris que celle-ci n'avait pas dû prendre sa mère au sérieux et l'avait renvoyée.
Il se retrouvait donc à devoir exécuter le moindre de ses désirs et était, alors qu'ils étaient en fin d'après-midi, coincé chez lui, interdit de sortie par la faute de son père. Père qui venait de se lever et qui venait de lui attraper le bras et de le jeter sur le canapé avec des yeux brillants. Kuroko connaissant ce regard, paniqua, puis décida de se laisser faire, comme toujours depuis une semaine. Seulement, quand son père le déshabilla, il comprit ce qu'il avait en tête et essaya de se débattre, mais son père utilisa les vêtements qu'il venait de lui enlever afin de l'immobiliser encore une fois. Kuroko, résigné, laissa sa conscience s'évanouir petit à petit, jusqu'à passer dans cet état de semi- coma qu'il avait réussi à atteindre et qui lui permettait de considérablement réduire la douleur et les sensations qu'il ressentait. Il sentit vaguement lorsque son père le pénétra d'un coup brusque et les vas-et-viens à l'intérieur de lui, tout comme il entendait vaguement les bruits fait par son père lorsque soudain, on sonna à la porte. Kuroko, toujours dans un état proche du coma, n'avait rien entendu, mais son père hésita : devait-il aller voir, ou continuer sa besogne ? Mais la sonnerie retentit de nouveau, suivie d'autres coups. Il décida donc d'aller voir.
« C'est pour quoi ? »
« Excusez moi monsieur, je voudrais parler à Kuroko s'il vous plaît. Je m'appelle Kagami, je suis un ami à lui. Je suis inquiet, il ne vient plus au lycée et… »
« Désolé mais il n'est pas disponible pour le moment. Repassez plus tard. »
« Je dois vraiment le voir maintenant, c'est important ! »
« Et moi je vous dis que vous ne le verrez pas ! »
« Tant pis pour vous j rentre quand même. Kuroko ! Où s-tu ? Kuroko t'es… »
Le reste de sa phrase se bloqua quand il vit Kuroko, nu, presque évanoui, allongé sur le canapé, du sang coulant entre ses fesses. Il se tourna vers son père, qui arrivait juste derrière lui et lui envoya un coup de poing en pleine figure en hurlant :
« Mais vous êtes complètement cinglé de faire un truc pareil à votre propre fils ?! Vous devriez avoir honte ! Les pères comme vous on devrait juste leur enlever leurs enfants ! »
Ledit père était sonné par le coup et ne put répondre, mais la voix de Kagami avait légèrement sorti Kuroko de son état second. D'une voix faible, il appela Kagami, qui s'approcha et put observer plus attentivement le bleuté. Celui-ci était allongé sur le canapé, extrêmement affaibli, son corps déjà mince de nature était devenu quasiment squelettique, du sang s'écoulait e son arrière-train et sa peau pâle était constellée de bleus. Le rouquin passa ses mains sous le dos de Kuroko et le souleva, le serrant le plus fort possible contre lui, retenant les larmes qui menaçaient de couler t monta à l'étage, cherchant la chambre de Kuroko. Il entra et déposa son ami, qui s'était évanoui, sur le lit, tout en l'observant et se demandant ce qu'il avait pu vivre durant cette semaine. Petit à petit, il sentit que sa vision se troublait, et en même temps, il sentit des perles chaudes couler le long de ses joues pour terminer leur course sur les draps de son ami. Il s'essuya rageusement les yeux tout en se maudissant pour na pas être allé prendre des nouvelles de Kuroko plus tôt. Quelques secondes plus tard, le père de celui-ci entra brusquement dans la chambre, l'observa et lui dit :
« N'essaye pas de te mêler des affaires de mon fils. Ça ne te regardes pas. »
« Bien sûr que si ça me regarde » répondit dédaigneusement Kagami « Je ne crois pas qu'un viol sur mineur et qui plus est, incestueux soit accepté par la loi ! De plus, Kuroko est mon ami alors ne comptez pas sur moi pour le laisser ici. Demain nous irons au lycée et ensuite, il vivra chez moi. »
« Fais comme tu veux, tu me débarrasses d'un déchet de toute façon. »
« Mais comment pouvez vous parler ainsi de votre propre fils ?! » explosa Kagami
« Ce n'est plus mon fils, pas après ce que j'ai appris sur lui » répondit le père de Kuroko en fermant la porte avec un air de dégoût sur le visage. Laissant un Kagami décontenancé dans la chambre de son fils.
« Qu'est ce qu'il a voulu dire par là ? » pensa tout haut le jeune homme.
Il s'apprêtait à se lever afin de laisser Kuroko se reposer lorsque celui-ci lui saisit le bras. Il s'était réveillé lorsque son père et Kagami se disputaient et, bien qu'il n'ait as compris la teneur de leur discussion, elle lui avait laissé le temps de se remettre à réfléchir et il avait compris que Kagami l'avait sauvé.
« Reste » l'implora-t-il
« Je ne veux pas te déranger » lui répondit Kagami « Je dormirais par terre »
« Non ne me laisse pas seul dans ce lit, je t'en prie… »
« Tu es sûr » hésita « C'est un lit deux places mais quand même… »
« S'il te plaît... »
Soupirant, Kagami retira ses vêtements et s'installa dans le lit en observant son camarade. Celui- ci, le teint blafard, ressemblait plus que jamais à un fantôme et s'accrochait à lui comme à une bouée de sauvetage en tremblant. De nouveau, la colère et la tristesse l'envahirent, il serra Kuroko contre lui et les tremblements s'affaiblirent. Au bout de quelques minutes, il finit par s'endormir. Kagami, lui, mit quelques heures à s'endormir, ressassant les événements de la soirée, mais la fatigue finit par l'emporter dans un sommeil sans rêves.
