édité/remplacé/corrigé/le 11 aout 2013

Un univers parallèle, un endroit où les dieux font leurs essais. Peut être une planète ou un temps sous l'égide de l'école des dieux tel que décris par Bernard Werber. Un essai qui tournera peut être court, ou qui s'émancipera et s'emparera de mes mains, mon esprit pour aboutir à une épopée aboutie. Bref une histoire comme j'en ai lu des centaines sur différents sites, râlant lorsqu'elle tournait court, abandonnée, appréciant l'effort de l'auteur lorsqu'elle se terminait, m'émerveillant régulièrement devant l'imagination et les bijoux que la littérature du net peut nous offrir sous la rédaction d'apprentis dieux créant leur monde.

Pour ne pas arrêter la lecture d'une histoire en court, il faut aussi bien la sélectionner afin d'aboutir dans un lieu voulu, même s'il nous surprendra toujours. Ignorant à cet instant où l'histoire me mènera, je vais ici déjà vous d'écrire ce que l'on n'y trouvera pas :

- un Dark Harry…. je n'apprécie pas trop de torturer un personnage pour qu'il en arrive à l'opposé de ce qui nous a attiré en lui…

- un Harry avec du slash… J'arrête de lire quand on arrive dans un univers composé en majorité de relation "homosexuelle" . Même si une histoire ou quelques personne ont des aventures "hors norme" ne m'effraie pas, la proportion doit rester un peu comme dans la vie courante.

- Des relations sexuelles… n'a rien à voir sur fanfiction, le rating MA n'ayant pas accès à la publication. Même si j'ai parfois lu des histoires un peu gratinées sur ff. Laissons un minimum d'intimité à nos héros et aux yeux grand ouvert des jeunes enfants qui viennent se distraire sur ce site. (J'ai en mon temps, publié une longue histoire dont le rating serait Ma mais sur un autre site. ) Bien qu'à un moment ou un autre, le rating M puisse apparaître.

Les personnages de l'histoire qui va suivre ne m'appartiennent pas pour les noms connus, mais à J.K. Rowling, puisse un centième de son talent m'éclairer afin que votre distraction et votre évasion soient complètes. De plus , nous sommes toujours influencé par nos nombreuses lectures, et donc avant que ne sorte une idée vraiment originale et personnelle…..

Chapitre 01: VACANCE IMPREVUE

.

.

Un été chaud, brûlant sévit sur l'Angleterre en ce début juillet. Le soleil darde ses rayons brûlants sur le quatre Privet Drive où tout est silencieux à cette heure plus propice à la sieste qu'au travail. Dans une des chambre de la petite maison, un jeune homme se morfond dans sa chambre fermée à clef. Un adolescent normal me direz-vous? non, car ce n'est pas lui qui s'est barricadé dans sa chambre pour jouer à l'ordinateur ou sur une console de jeux, la porte est fermée de l'extérieur avec un verrou. Bizarre? Non! C'est sa tante qui l'a enfermé afin qu'il ne dérange pas.

.

Si on observe la chambre, elle est un peu différente aussi de la chambre d'un adolescent classique. Pas d'ordinateur, de console ou de gsm qui traine comme partout ailleurs en Grande-Bretagne, juste une grosse malle d'où dépassent des robes noires avec écusson rouge, une cage avec une chouette sur une petite table dans un coin près de la fenêtre, et à défaut de papier, des parchemins emplis de fine écriture sur le bureau à côté. L'adolescent fixe le plafond sans bouger de son lit plongé dans un rêve éveillé. A voir la crispation de son corps, plutôt un cauchemar. Des scènes de violence passent en boucle dans son esprit, et un long voile qui s'agite alors qu'un jeune homme barbu passe à travers pour la millième fois depuis une quinzaine de jours.

.

Il s'agit de Harry Potter, un jeune sorcier cloîtré par sa famille moldue. Il déprime depuis les aventures qu'il a eues au ministère à la fin de son année scolaire, aventure où son parrain a trouvé la mort. Le matin et le soir, il s'abrutit de travail dans le jardin. Pendant la journée, vu les chaleurs, et surtout le fait qu'aucun voisin ne mette les pieds dehors, son oncle a décrété que, par soucis de normalité, il resterait dans sa chambre. Lieu où il ressasse sans fin sa culpabilité d'avoir entrainer Sirius vers son funeste destin.

.

Vers 18 heures, un véhicule se parque devant la maison et un gros homme bouffi, le visage couperosé rouge, s'en extrait pour entrer sans délai dans la demeure. Une discussion animée perce alors les murs de la petite habitation. Harry sent l'inquiétude le gagner alors que les escaliers de bois grincent sous le poids de l'homme qui les escalade. Quelques instants plus tard, la porte de la chambre de Harry se déverrouille alors que pénètrent Vernon et Pétunia. Le grand sourire qui défigure le visage de son oncle ne lui laisse rien présager de bon.

- Ma Sœur Marge vient à la maison ce vendredi pour quelques semaines de vacances. Comme les anormaux de ton monde ont cru bon de nous menacer à la gare si on te maltraite, nous avons trouvé une solution qui devrait tous nous satisfaire.

- C'est un honneur que l'on te fait… Pour une fois tu auras droit à des vacances… ajoute Tante Pétunia

- J'ai réussi à te faire inscrire dans un camp de vacances des services sociaux pour délinquants juvéniles en décrochage scolaire et familiaux. Je pense que Piers Polkiss, l'ex-copain de Dudley y va aussi vu que ses parents sont en train de divorcer. Tu n'y seras donc pas dépaysé et Marge aura la paix. Nous ne te martyriserons pas personnellement donc on ne peut rien nous reprocher.

- Je ne suis pas sensé rester à la maison une partie de l'été? questionne Harry.

-Si tu n'en parles pas, nous n'en parlerons pas.

-A moins que tu ne préfères tenir compagnie à Molaire, le chien de ta tante?

Vernon et Pétunia n'ont pas été sans remarquer l'antipathie existante entre Harry et le chien pourri gâté de Marge.

-non, non, j'irai, répond l'adolescent qui se demande déjà à quelle sauce il va être mangé.

-Prépare-toi, je te dépose avec tes bagages demain à 13 heures à la gare… termine l'homme dégoulinant de transpiration.

.

Ayant terminé sa cinquième, Harry est un sorcier de second cycle et peut donc utiliser sa baguette hors de la présence de moldu. Après avoir lu la brochure sur le camp que son oncle a laissé trainer, il miniaturise sa malle ainsi que toutes ses affaires en pensant avec nostalgie à son amie Hermione. Elle est la reine de la débrouille quand il s'agit de dégoter un sort qui facilite la vie. Il se fabrique au départ d'une vieille ceinture de Dudley une ceinture avec des poches qu'il peut porter sous ses vêtements. Il y range son balai, sa malle avec ses cours, ainsi que la plupart de ses maigres possessions. Le vieux t-shirt de Dudley qui lui couvre le torse ne s'en trouve même pas déformé tant il est grand et lui si maigre. La ceinture sera invisible sur lui.

.

Le lendemain, les Dursley dépose Harry devant King's Cross. A peine a-t-il posé le pied par terre, que la voiture démarre sur les chapeaux de roue. Cette fois ce n'est pas à la voie 9 3/4 qu'il a rendez-vous mais à la voie 12 pour prendre le train d'Aberdeen. Deux wagons sont réservés pour le groupe de jeunes. La plupart de ceux qui attendent sont plus jeunes que lui. Les moniteurs à qui il remet ses papiers d'inscription ne font pas attention et parlent entre eux, ne se préoccupant pas des jeunes. Harry trouve une place dans un des wagon. Par la fenêtre, il voit passer Piers, le copain de Dudley . Il a toujours l'air d'en vouloir au monde entier. Un grand échalas, avec une crête rouge et des écouteurs sur les oreilles, qui écoute une musique perçant les bruits de la gare, entre dans le compartiment et s'assoit sans même le consulter. Un gamin d'une douzaine d'années le suit. Trois jeunes de la banlieue entrent à leur tour. Ils discutent entre eux avec un fort accent de Southall .

.

Le train démarre doucement et prend sa vitesse de croisière. Les trois amis parlent uniquement entre eux et le jeune garçon regarde le sol chaque fois qu'un regard file dans sa direction. Vers 16h00, un moniteur passe avec un sac d'où il sort six sandwich qu'il jette sur la tablette du compartiment avant de repartir. Chacun en prend un et Harry ramasse le dernier. La faim lui fait trouver le pain un peu sec délicieux. Un des banlieusard sort des samossas de son sac à dos et en propose à tout le compartiment.

.

-moi c'est Balbir, ma mère m'a prévu de la nourriture pour six mois, si quelqu'un veut m'en soulager un peu…

-Et nous, c'est Adit et mon frère jumeaux Phanishwar mais tout le monde l'appelle Pan

Cela délie un peu les langues.

-moi c'est Harry. Je veux bien goûter, c'est quoi?

-Des samossas avec des pommes de terre , pois , carottes , du haché et des épices…. goûte c'est délicieux.

-Merci beaucoup.

-moi c'est Mathias. Je peux en avoir un aussi?

C'est le jeune garçon qui vient de parler, apparemment son ventre a vaincu sa timidité….

-Bien sûr, sers toi. Je pense que ma valise doit aussi en être remplie….

.

Le punk ne réagit pas et écoute toujours sa musique. Harry apprend ainsi que les trois loustics sont dans le même lycée et que leur parents n'ont pas les moyens de les envoyer en vacances autrement. Ce n'est pas la première fois qu'ils participent à ce camp.

-en général cela se passe bien, il suffit d'éviter les deux ou trois fortes têtes qui enquiquinent tout le monde. Les mono sont entre eux la plupart du temps et on peut participer aux jeux ou rester au camp sans que personne trouve à y redire...informe Balbir.

.

Un peu avant 21h, le train arrive à Aberdeen. De vieux autobus militaires attendent pour les conduire au camp, dans le Caimgorms National Parc près de Lochan Feurach. Il est presque 23h quand les autobus s'arrêtent afin de décharger la cargaison de somnambules qui entrent dans les tentes. Comme on ne leur dit rien, les cinq garçons restent ensemble et trois autres viennent s'ajouter dans l'abri prévu pour huit. Tous se couchent et les ronflements s'élèvent assez vite dans tout le camp.

.

Un bruit réveille Harry alors que la nuit est encore noire. Il glisse les pieds dans ses chaussures et sort dans l'herbe humide de rosée. Le loch brille sous la lune. On entend divers bruits d'animaux nocturnes. Il s'étend sur la berge et fixe les étoiles. Sirius brille un peu plus fort, un clin d'œil de son parrain. Harry s'endort à la belle étoile. Un murmure le réveille. Une voix l'attire vers les bois. Une conversation incompréhensible lui parvient. La curiosité est la plus forte. Il s'enfonce doucement dans la pénombre, se dirigeant vers le bruit. Il marche depuis un certain temps, sans se préoccuper de savoir s'il retrouvera son chemin. De temps à autre, un animal dérangé par son passage s'enfuit vers les profondeurs boisées. De nombreux bruits agitent la forêt autour de lui, de plus en plus proche. Il ralentit et se fait plus silencieux. Un cri relativement lointain retenti…

-faim, à manger, maman…. à l'aide…

.

Harry se dirige vers les cris, doucement, alors que des craquements continuent à résonner aux alentours. Les bois deviennent plus sombres et le jeune homme se rend compte qu'il s'est beaucoup trop éloigné du camp. Il pense à sortir sa baguette de la ceinture, on ne sait jamais. La curiosité l'emportant, il continue vers la voix. Cette forêt est quand même moins dangereuse que la forêt interdite, même si la nuit rend l'ambiance angoissante….

.

Il arrive près d'éboulis, une gorge étroite s'enfonce dans le sol. Les cris sortent de la terre. Alors qu'il veut descendre, une créature de la taille d'un jeune enfant surgit à sa droite, un arc bandé dans sa direction, un autre bruit le fait se retourner, d'autres personnages similaires sont apparus autour de lui :

-que veux-tu porteur de baguette? demi tour. Les bois ne sont pas sûrs ce soir pour toi.

-Je réponds à un appel à l'aide, et des arcs ne m'impressionnent pas, répond Harry, dont la voix laisse percer le doute quand à son affirmation.

-Un appel à l'aide, venant du sol? Nous n'entendons rien, et seulement les Vetter vivent sous le sol. Il sont dangereux et un humain ne devrait pas s'y aventurer… Ce sont sûrement eux qui essaient de t'entrainer vers leur monde pour te piéger, annonce celui qui est apparemment le chef des gnomes.

Un cri sort des profondeurs : Mamansssss…

-Vous avez entendu, un appel…

-il n'y a rien, ce doit être un démon qui te joue des tours… rigole un des petits personnage.

-Si! Ce doit être un enfant, il crie après sa mère.

-Après sa mère? Nous cherchons un animal qui s'est égaré dans la forêt, sa mère l'attend près du lac, es-tu sûr de toi?

-un animal? un serpent?

- un lointain ancêtre des serpents.

-Je suis fourchelangue, je peux parler aux serpents, ce doit être cela que j'entends alors que vous ne percevez rien…

.

- Je me présente, Falastur, nous sommes les aelfes des bois et le lac fait partie de nos attributions. Nous allons t'accompagner afin de guider l'enfant vers sa mère s'il s'agit de lui. Dans le cas contraire, nous te servirons d'escorte le temps que tu remontes à la surface.

-Harry Potter, je suis dans un camp de vacances le long du lac…

-Harry Potter? Ton nom est parvenu jusqu'à nous. Nous n'en avons entendu que du bien, de toi comme de tes amis. Tu es appelé à faire de grandes choses, et tu pourrais en faire de plus grandes encore, si j'en crois le séisme que tu as créé parmi nos cousins de Poudlard. Beaucoup de légendes tournent autour de ton nom.

.

Dommage qu'Hermione ne soit pas là, elle aurait été fière que ces idées aient porté jusqu'ici.

- Beaucoup de bêtises circulent aussi, si je pouvais faire le dixième des choses que l'on m'impute, je serais un génie parmi les sorciers.

- il n'y a pas de fumée sans feu, et sans tenir compte de l'avis versatile du ministère de la magie, beaucoup d'histoires nous sont parvenues qui témoignent de ta droiture.

Harry hausse les épaules, et commence à descendre, guidé par les gémissements. Les aelfes le suivent l'arc toujours tendu, mais plus dans sa direction.

.