Ce petit texte m'est venu cette après midi. Je ne sais pas encore s'il donnera lieu a une histoire, mais je voulais quand même la partager, avoir quelques avis :)
Main dans la main, ils couraient.
Le vent froid frappait le visage de Bella, faisant voler ces cheveux , geler son nez et pleurer ces yeux, elle courait, s'accrochant telle qu'elle le pouvait à l'homme qui la guidait. Qui guidait tout ces actes depuis quelques mois. Elle sentit tout son être transporté par une émotion nouvelle, ce mélange de peur et d'excitation était certainement une des sensations les plus cools qu'elle n'avait jamais ressentie. L'amour, aussi.
Ces jambes semblait s'animer seule pour s'enfuir, et pendant que sa main était plus que jamais ancrée dans celle de son nouvel amant, elle comprit.
Elle était libre. Plus personne désormais ne lui dicterait quoi faire. Ces pieds, sa tête, son corps étaient les seuls limites, chacun de ces désirs pouvaient être réalisés, chacune de ces peurs était infondées. Elle était quelqu'un de nouveau, et tant qu'elle serait près de lui, tout irait bien.
Portée par son indépendance nouvelle, elle accéléra la course, le rattrapant. Il était responsable de sa nouvelle vie, il lui avait attiré des problèmes, c'était chose certaine. Mais elle l'aimait. Et pour ça, elle était prête a tout les sacrifices. Il courrait, riant, lâchant quelques cris de joie, et il était plus beau que dans n'importe quelle autre situation. Ça, c'était son monde à lui, c'était un esprit libre, animal, et rien, pas même elle ne lui retirerait son indépendance. Elle le savait. Il la regarda, et ralentit doucement la foulée avant de tourner dans une ruelle sombre. Derrière eux, une horde de motards, tous vêtus de cuir, hurlait des insultes a gorges déployées. Elle s'en moquait, il ne pouvait rien lui arriver désormais. Tant que sa main resterait dans la sienne, elle était libre et protégée de tout dangers.
La rue était étroite, et les deux amants se faufilèrent difficilement à travers les murs de pierres en ruines et les vieux cartons. Il le guida dans un hall d'immeuble. C'était certainement le plus miteux que Bella n'avait jamais visité. La tapisserie était partiellement déchirée, et tachée de substances dont aucun d'entre eux n'aurait voulu connaître la provenance. Lui intimant de se taire, il la fit s'accroupir contre le mur, à quelques centimètres de la porte. Elle entendit la troupe qui les poursuivait passer derrière eux, et puis plus rien. Le silence. Elle tourna la tête vers lui et sourit, pour seule réponse, elle reçu un baiser, un de ceux qu'elle aimait tant. Tendre, mais passionné. Il n'était pas amoureux d'elle, et même si elle en était consciente, une part d'elle même espérait qu'un jour il se rende compte qu'elle était indispensable a sa vie, presque autant qu'il était indispensable a la sienne.
Voilaaaa, bisous tout roses, désolée s'il y a des fautes d'orthographe ( il y en a, c'est sur, mais je n'ai pas de correcteur :/ ) je vous aimes fort! Ana