Entourée de chaleur, sa peau nue est frôlée par un souffle moite.

Sa chaleur, et son souffle.

Castiel est tout autour et à l'intérieur de lui, il le baigne comme l'océan et il sent les vagues qui vont et viennent en lui, le ravageant un peu plus à chaque passage.

Il sent la marée qui monte et l'oxygène qui lui manque, ses yeux qui se ferment et ses talons qui se plantent dans le creux de ses reins.

Il entend le rythme apaisant de ses mots qui s'écoulent sans cesse dans ses oreilles, ses lèvres trainant langoureusement sur le lobe qu'il mordille ensuite entre ses dents.

Il remonte à la surface et ouvre grand la bouche pour respirer, seulement pour être emporté par le courant changeant de son allure, un plaisir si profond qu'il coule à pic.

Il soupire son nom en tremblant de tout son corps et il lui répond dans un grognement, qui se mue en compliment lascif.

Il ne peut plus bouger.

Étendu en étoile de mer, il se laisse porter dans un abandon total et si libérateur que des larmes s'échappent de ses paupières closes, roulant sur ses tempes couvertes d'eau salée.

Il tangue à la limite de la jouissance. Il le supplie de le libérer, d'achever de le noyer, et il s'oblige bien volontiers.

Un flot dévastateur le heurte alors de plein fouet tandis qu'il s'étrangle dans un cri. Il continue à le bercer pendant toute la durée de la tempête, jusqu'à ce qu'à ce que la mer ait rejeté son épave sur la plage.

Il s'allonge finalement à ses côtés, prend ses mains dans les siennes et y laisse un baiser dévot.

Dean flotte encore.


J'ai aucune idée de ce que je viens d'écrire mais voilà, j'adore la mer et les métaphores alors… vous êtes servis^^'

((L'italique c'est pour différencier entre Cas et Dean))