Ça faisait un moment que je pensais écrire une fic sur les Serpentards, j'me suis lancée !
J'espère donc que l'idée vous plaira…
Bonne lecture
Chapitre 1 : Vous avez dit Poudlard ?
- Dépêche- toi El, le train part à onze heure précise !
Non, sans blague, pensais-je.
-J'arrive maman ! Je réponds, sans lui faire remarquer que c'est juste la millième fois qu'elle me le rappelle.
Je ferme finalement mon énorme valise, l'attrape dans une main après avoir passé mon sac sur l'épaule, puis de l'autre main attrape ma baguette et ma guitare. Je jette un dernier regard sur ma chambre pur voir si je n'ai rien oublié, puis m'élance dans le couloir et dévale les escaliers dans un vacarme monstre dut à ma valise.
-A tout de même ! dit ma mère les mains sur les hanches visiblement au bord de la crise de nerfs, même si honnêtement cela ne peut se voir que dans ces yeux. Car comme toujours elle porte un élégant tailleur, des escarpins et semble sortir de chez le coiffeur.
-Ton père est désolé, il ne peut pas venir, ajoute t-elle.
-Je m'en doute, c'est plutôt l'inverse qui m'aurais étonné, je réplique.
-Elora ! Ton père à énormément de travail, changer de pays n'est pas simple.
-Dans ce cas on avait qu'a rester en France, je conclus.
-Voyons ma chérie, une place de cette importance ne se refuse pas…
Je la suis dans le jardin où nous devons transplaner. Je lui prends la main et grimace lorsque qu'on transplane, je déteste ça !
Nous arrivons finalement à la gare et nous dirigeons vers la fameuse voie 9 ¾. Ma mère passe devant, je prends une grande inspiration et la rejoint. J'arrive sur le quai et mon regard se pose sur le fameux Poudlard Express dont ma mère me rabâche les oreilles depuis environs trois semaines. Il est grand, brillant et …rouge. Je déteste le rouge ! Mais bon je n'ai pas le temps de cogiter d'avantage que ma mère me serre - traduisez m'étouffe- dans ses bras, en continuant de me parler visiblement sans se rendre compte que j'ai décroché depuis un moment. Et pour cause, je connais déjà tout par cœur pour l'avoir entendu en long et en large tout l'été.
Je monte finalement dans le dit train et trouve un compartiment vide. Ouf, je rentre et m'affale, avec élégance tout de même sur la banquette. Ça y est je ne peux plus reculer. J'appuis ma tête contre le carreau et ferme les yeux. J'entends vaguement les autres élèves discuter dans le couloir. Certains m'ont vu par la fenêtre du compartiment et me montrent en chuchotant. Probablement que la rumeur qu'une nouvelle élève débarque à Poudlard aura fait le tour du train avant que celui-ci soit arrivé à destination.
Et oui, je suis nouvelle ! Qui je suis ? Je suis Elora Kaled. Ma mère, une grande et belle sang pure anglaise s'ait mariée à un ambitieux sang pur Français. On peut aisément dire que j'ai hérité le meilleur des deux. La beauté et l'intelligence de ma mère – elle était à Serdaigle- et le caractère affirmé de mon père. Nous avons vécu en France jusqu'à l'année dernière, puis mon père s'est fait muté en Angleterre, et nous avons donc emménagé dans une grande maison près de Londres. Et du haut de mes seize ans, je m'apprête à rentrer à Poudlard pour la fin de mes études. J'ai effectué le début de celle-ci, non pas à Beaubâton, mais à Salem. Pourquoi ? Choix personnel. Mais ma mère a insisté pour que je change d'école cette année.
Donc me voilà, moi Elora Kaled, seize ans, sang pur, 1m67, 57 kg, peau légèrement halée, cheveux noir jais, mi-long dégradé, une frange qui tombe élégamment au dessus de mes yeux bleue cerner de crayon noir, le visage fin et aristocratique, je vais rentrer dans la plus Grande Ecole de Sorcellerie du Monde, j'ai nommé Poudlard !
Hum, décidément j'imite très bien ma mère !
Pour ce qui est de mon caractère…exécrable disaient mes anciens profs, affirmé dit mon père, trop explosif pour une jeune fille pense ma mère.
En fait, je suis juste une sacrée emmerdeuse ! Développer ? Oh, vous comprendrez bien assez tôt !
J'ouvre les yeux en entendant la porte du compartiment s'ouvrir, un groupe de filles, probablement de mon âge, se tien sur le seuil, d'après leur uniformes, je repère rapidement deux Poufsouffle, une Serdaigle et une Gryffondor. Cette dernière s'avance vers moi :
-Salut, ça ne te gène pas si on s'assoie ici ?
-Pas de problème, je réponds d'une voix neutre.
Je referme les yeux et recolle ma tête contre le carreau. J'entends les filles qui s'installent et qui commence à parler de tout et de rien, principalement de leurs vacances en fait. J'écoute d'une oreille distraite. Au bout d'un moment la conversation dérive évidement sur LE sujet de discutions des filles, bingo ! Les garçons.
-Oh, j'ai hâte de voir comment il est désormais, disait une Poufsouffle. Il était déjà pas mal…ajoute-t-elle rêveuse.
-C'est pas à cause de sa célébrité que tu dis ça Claire ! dit la Gryffondor
-Quoi ? Non pas du tout, pour qui tu me prends !
-Mouais…réplique la rouge et or pas convaincue.
-Claire dit vrai, remarque la Serdaigle sans lever son nez du livre qu'elle lit. Potter était déjà pas mal l'année dernière.
Je me tape presque contre le carreau, Potter, comment j'ai put l'oublier celui là ! Ma mère m'a pourtant seriné avec pendant des heures ! « Tu te rends compte, tu vas faire tes études dans la même école que le célèbre Harry Potter ! » Mouais, ce coup-ci c'était moi qui était pas convaincue, mais passons.
Je me rebranche sur la conversation.
-C'est vrai, concède la Gryffondor. Mais pour moi, le plus beau ça reste Malefoy.
Silence, j'ouvre un œil et les voie en train de rêvasser, puis la Serdaigle qui cette fois à daigner lever les yeux de son livre regarde la rouge et or les sourcils froncés :
-Oui enfin, avoue quand même que côté caractère on peut trouver mieux ! Malefoy est beau certes, mais ça s'arrête là.
-Vrai, ajoute la fameuse Claire, Potter lui est gentil au moins. Malefoy n'est qu'un petit con prétentieux et suffisant. Plus arrogant tu meurs !
Ça c'est dit !, je pense.
-Ouais, j'avoue…
A partir de là, le sujet des garçons ne fut plus abordé. Je commençais à somnoler lorsque je sentis qu'on me secouait. J'ouvre les yeux et tombe sur la Gryffondor :
-Tu devrais te changer, dit-elle. On ne va pas tarder à arriver.
-Ouais, merci…
J'enfile mon uniforme constitué d'une jupe plissée grise assortie à un pull, une chemise blanche, une robe de sorcier noire ainsi qu'une cravate de la même couleur. J'enfile ensuite les chaussettes grises qui m'arrivent sous le genou, mais délaisse les chaussures et renfile mes converses noires.
Les filles me regarde bizarrement mais je fais mine de ne pas l'avoir vu. J'ai l'habitude de me démarquer. Je sors mon crayon noir et redessine le trait autour de mes yeux, m'ébouriffe les cheveux et relève mon col. Parfait !
Le train fini par s'arrêter et je suis les autres dehors. Il fait nuit désormais. Avec un sourire je me remémore une phrase de Samantha Jones à Carrie Bradshaw dans un bouquin que j'ai lu sur son arrivée à New York (1) : « Règle numéro 1, aie toujours l'air de savoir où tu vas, même si tu n'en sais rien ! »
Je suis donc le groupe de fille jusqu'à des diligences et monte à leur suite, en regardant par la fenêtre j'aperçois enfin l'immense château et j'avoue quand même que je suis impressionnée. Il se dresse majestueusement dans l'obscurité, éclairé par le faible rayon de la lune et par les fenêtres d'où s'échappe de la lumière.
Le trajet jusqu'au château n'est pas long, je descends rapidement de la diligence et entre à la suite des élèves. Nous arrivons dans un grand hall, au bout se dresse d'immense porte. Je jette un coup d'œil rapide autour de moi et voit les élèves s'y diriger. Cependant au moment où je le décide à les suivre, une femme à l'air autoritaire se plante devant moi, je lève les yeux :
-Miss Kaled, je présume.
Wouah, t'a deviné ça toute seule !
-Oui, je réponds.
-Professeur McGonagall, nous allons attendre les premières années.
Je hoche la tête, croise les bras et m'appuis contre le mur. Au bout de quelques minutes, les premières années arrivent et le reste des élèves sont installés. Le professeur McGonagall demande aux premières années de la suivre, et je leur emboite le pas. Nous entrons dans la Grande Salle et les nouveaux ne savent plus où donner de la tête. Je suis moi-même quelque peu impressionné, mais me garde bien de le montrer ouvertement. La salle et immense, de chaque côté de l'allée centrale où nous sommes sont installés deux longues tables. A ma droite, les Gryffondors, suivit des Serdaigles et à ma gauche, les Poufsouffles et les Serpentards. En face de nous, une estrade où se trouve la table des professeurs. Nous suivons le professeur McGonagall jusqu'à l'estrade, puis nous attendons. Je vois ensuite un vieillard – probablement Dumbledore, je pense – se lever et prendre la parole :
-Bienvenue à tous, pour une nouvelle année à Poudlard. J'espère que vous avez passé de bonnes vacances et que vous êtes près à acquérir de nouvelles connaissances. Nous allons passer à la répartition, mais avant de répartir nos premières années, je vous demande d'accueillir, Miss Kaled qui rentre en sixième dans notre école. Miss Kaled vient de France, mais a effectué ces études à l'Académie de Salem, je compte donc sur vous pour l'aider à s'intégrer le mieux possible et ce quelque soit la Maison où elle sera répartie. Miss, si vous voulez bien…
Il tend la main vers le professeur McGonagall qui tient le Choixpeau. Je m'avance et le coiffe. Pendant un moment je n'entends rien, puis une voix s'élève dans ma tête.
-Hum, Elora Kaled, tu as sans nul doute l'intelligence remarquable de ta mère !
-Ouais, sans blague…
-Je te l'assure !
-J'vous croit ! Bon vous pouvez vous maniez ? J'ai pas la vie devant moi là !
-Hum, après réflexion je connais une Maison qui te conviendra mieux que Serdaigle !
-Bah vas-y éclate toi…
-Très bien alors…SERPENTARD !
Le dernier mot retentit dans toute la salle.
Voilà, alors verdict ? Dois-je continuer ?
(1)Le livre en question s'intitule, « Summer and the City » écrit par Candace Bushnell, l'auteur de « Sex abd the City ».
