Chers(ères) lecteurs(trices),
Tout d'abord, pardon pour le titre. J'en avais marre de chercher, j'ai juste… jeté l'éponge.
Puis pardon pour le résumé. Après relecture, je suis pas sûre de comprendre moi-même de quoi je veux parler…
Mais voilà, je suis loin de chez moi pour quelques temps (genre longtemps), avec la possibilité d'écrire et de poster !
Et comme je lis beaucoup de fics (contre le spleen), que j'en ai une en pause par manque d'inspiration, eh beh j'en commence une autre. J'ai tendance à péter un plomb quand je vois pas ma famille, alors pardonnez-moi à l'avance si vous ne comprenez pas tout, ou bien si certaines expressions vous laissent perplexes, ou si les personnages ont l'air d'être sous coke. Je démarre doucement, tranquillement, mais je crains pour les chapitres à venir… Promis, j'essayerai d'être précise, poétique, drôle, folle, fluffy (pas trop), smut (un ti peu, ptet bien), le tout dans une cohérence sans précédent -_-'.
Je tente de tenir le rythme d'un chapitre par semaine, allez j'suis chaude!
Pour le coup, j'écris pour me faire du bien, et si ça vous en fait aussi, alors c'est du BONUS !
Enjoy the reading
Chapitre 1 – Lundi, c'est aujourd'hui.
Régina, Bureau du Maire. Lundi – 09:02 AM.
Trente-deux minutes. Je hais les lundi matins. Elle est en retard, comme toujours. Un soupir agacé perturbe le silence ambiant. Une branche de lunettes coincée entre mes dents, sourcils froncés, je m'impatiente. Comme toujours. Mon stylo tapote nerveusement le cahier de comptes posé devant moi, comme mes yeux alertes fixent l'horloge au mur, dont les aiguilles se trainent inexorablement vers la minute suivante.
« Cette femme est décidément une cause perdue. », maugréé-je en m'extirpant gracieusement du fauteuil mayoral en cuir et m'emparant de mon long manteau noir.
Le Sheriff a dû oublier notre rendez-vous, ce ne serait pas la première fois. Sûrement occupée à roucouler dans les bras de son badboy de petit ami à la main lourde sur l'eyeliner et au style vestimentaire honteusement efféminé. On ne peut pas dire que je l'apprécie, ce cher capitaine. Quand j'y pense… Hook et Emma. Mais qu'a-t-elle dans la tête, bon sang ? Le crochet de son cher et tendre, elle peut se le carrer où je pe… Bref.
Il faut dire que depuis le départ d'Elsa, Anna et Kristof, le calme relatif berçant la petite ville de Storybrooke autorise ses habitants à reprendre de plus légères occupations… Sauf moi. Snow m'a quasiment suppliée pour que je reprenne la mairie en main. Evidemment, j'ai accepté. Le bureau me manquait et être maire n'est pas désagréable quand on est organisée. Mais une chose m'obnubile : Mettre la main sur ce maudit auteur de contes, qui me refuse ma fin heureuse au travers du livre préféré d'Henry.
A l'heure actuelle, l'opération Mangoose lancée par mon garçon piétine. Et je m'impatiente. Comme toujours. Où que soit cette foutue Sauveuse, je vais lui faire comprendre qu'on ne se fait pas porter pâle sous prétexte de traîner un peu plus sous la couette, même les lundi matins. Surtout les lundi matins. Ce froid de novembre n'en finit plus, j'enroule une écharpe lilas à mon cou et tire la poignée vers la sortie, autorisant le passage à une tornade blonde élancée à pleine vitesse, qui me percute de plein fouet.
« Ouch ! » Une main masse mon épaule endolorie par le rude contact, je lève les yeux, furieuse, vers l'origine de cette intrusion musclée. « Miss Swan, la délicatesse inhérente à votre génétique vous dispenserait-elle de TOQUER avant d'entrer dans un bureau qui n'est PAS le vôtre ?! »
Je hais les lundi matins.
_'oOOo'_
Emma, Bureau du Maire. Lundi – 09:03 AM.
Un peu sonnée, je me frotte la mâchoire dans une grimace qui doit rendre mon visage tout à fait comique. « Aaaïeeee, vous avez les os super pointus, j'aurai pu me casser une dent sur votre clavicule Régina ! »
« Oh dans ce cas… Pardonnez-moi de vous avoir loupée. »
Elle est sarcastique, c'est pas bon signe. Et elle a pas l'air ravie de me voir non plus, pourtant je suis presque à l'heure.
« Et inutile de vous excuser surtout. Mon Dieu, toute votre éducation est à refaire. » Dépitée, ma boss fait demi-tour, se dévêtit et regagne son fauteuil, sans oublier de jeter un regard mauvais dans ma direction. Je vais devoir la jouer fine si je veux pas finir en homard fris, déjà qu'elle déteste les lundis…
« Ça va, ça va, pardon. Et bonjour, Vôtre Majesté. Satisfaite ? », dis-je, faussement râleuse, tout en m'installant dans le siège en face d'elle, consciente de la perche tendue par ma question.
En effet, Régina ne prend même pas la peine de me regarder quand elle balance du tac au tac : « Jamais avec vous Emma. »
Alors celle-là, je l'ai pas vue venir. Je me fige et au bout d'une fraction de seconde, elle aussi, face au double sens tendancieux de cette réponse spontanée. L'atmosphère lui-même semble légèrement mal à l'aise.
« Enfin, je… je veux dire… ce n'est pas… » bafouille-t-elle, ses pommettes rosissent et elle doit le sentir parce qu'immédiatement elle sort les griffes.
« Roh, vous êtes si… agaçante ! » conclut-elle en signe de forfait, énervée de s'être laissée déstabiliser de la sorte.
Amusée de voir mon interlocutrice si embarrassée, je décide que taquiner un peu ma meilleure ennemie n'est pas la pire façon de commencer un lundi.
« C'est ce qui fait mon charme, ne dites pas le contraire. » un sourire aguicheur masque la moquerie de mes lèvres.
Ah, comme c'est facile de faire lever au ciel ce regard sombre et de faire soupirer d'exaspération ce cœur obscur. Je m'en lasserai sans doute jamais. Me savoir la source de son agacement perpétuel est une véritable motivation.
« Vous seriez bien plus charmante en étant ponctuelle. J'ose espérer qu'au moins vous avez fait vos devoirs ? »
« Yep, voilà maîtresse. » Je pose négligemment un tas de feuilles qui tiennent miraculeusement assemblées par un minuscule trombone.
Depuis la perte momentanée de contrôle sur mes pouvoirs magiques qui faillit blesser notre fils, je pressais Régina de m'aider à maîtriser cet art nouveau. Et cette dernière semble se faire une joie de me torturer sous des averses de révisions théoriques. Formules, incantations, symbolique et mises en situation, le tout en quizz à restituer sur papier. J'ai toujours montré beaucoup d'entrain quand il s'agit de paperasse, je parie qu'elle s'en est aperçut. Pas de bol. C'est vrai que les lundis, c'est pourri.
En position avachie sur le siège inconfortable, j'observe la professeure survoler mes travaux. Une ride de désappointement, un soupir à peine contenu et le regard désapprobateur me mord une fois de plus. Je le sens arriver. Le savon.
« C'est une plaisanterie, miss Swan ? Je n'ai pas souvenir de vous avoir appris l'écriture elfique. Comment suis-je censé déchiffrer ce torchon ? »
Pff, mon torchon, elle peut se le carrer où je pe… Bref.
Un haussement d'épaule suffit à balayer la critique. « C'est vous la pro en magie, vous trouverez bien une astuce, non ? »
« Je conçois que ces leçons ne soient pas des plus attrayantes, mais elles sont nécessaires et indispensables comme dans tout apprentissage. » me sermonne-t-elle. Ma parole, elle est pire que Snow. Parfois j'ai l'impression d'être passée de zéro mère à deux. Et dire que j'ai passé la trentaine…
« Oh allez Régina, vous me harcelez déjà avec vos foutus rapports hebdomadaires, pitié me faites pas subir ça en plus. La pratique, c'est la clé d'un entraînement efficace. Et c'est ce qu'on a toujours fait, non ? »
Rappelez-vous madame le Maire, c'était il n'y a pas si longtemps...
Petit prologue d'introduction sans prétention. Merci d'avoir lu, n'hésitez pas à commenter, je serai ravie de vous lire à mon tour! Toute critique sera accueillie humblement et prise en compte. A bientot!
