Bonjour à tous et à toutes !
Je reviens avec une nouvelle fic sur une autre série que j'apprécie beaucoup : FOREVER.
Pour ceux qui suivent mon autre fic "L'arracheur" sur Rizzoli and Isles. Ne vous inquiétez pas je ne l'ai pas abandonné, mais j'ai un peu de mal pour écrire la suite.
Et comme j'avais cette idée pour Forever, j'ai décidé de l'écrire pour pouvoir avoir l'esprit claire lorsque je continuerais "L'arracheur".
Donc voilà cette fic s'appelle "Ultimatum d'Adam", et pour l'instant j'ai déjà écrit les trois premiers chapitres (je suis déjà entrain d'écrire le quatrième).
A vous de me dire si ça vaut le coup que je continue. Je posterais le chapitre 2 dans la foulée et le 3 la semaine prochaine.
Comme toujours rien ne m'appartient, je m'amuse juste avec les personnages et l'univers de la série Forever.
Chapitre 1 : Sous surveillance
Adam l'avait retrouvé, Henry savait pourquoi, ce qui l'inquiétait c'était que cette fois l'homme se fichait de le tuer devant témoin. Henry ne voulais pas mourir encore une fois et encore moins devant une caméra de surveillance, il maudissait cette technologie qui ne l'aidait vraiment pas en ce moment.
Le médecin légiste compressa sa blessure le plus possible. Il ne pouvait pas mourir dans le commissariat même si l'heure était tardive, et que seules quelques personnes étaient présentes. Il essayait au maximum de les éviter. Mais il se vidait de son sang et sa veste commençait à être imbibée au point qu'il ne pouvait cacher son état lorsque la détective Martinez l'interpella :
- Henry ? Que faites-vous ici à cette heure-ci ? l'interrogea la détective en voyant l'état inquiétant du légiste. Vous allez bien ? demanda-t-elle inquiète en s'approchant de l'homme immobile qui lui tournait le dos.
Pris au piège le docteur Morgan regarda autour de lui rapidement. Ne voulant pas alerter Jo, il croisa ses bras sur sa blessure qui, il le savait allait lui être fatale dans quelques minutes. Et se retourna avec un rictus douloureux qu'il espérait faire passer pour un sourire gêné.
- Ah ! Jo, commença-t-il. Je, … euh … j'étais en train de régler quelques points sur notre affaire, hésita le légiste en compressant encore plus son bras gauche sur sa poitrine. Il ne lui restait pas plus de deux ou trois minutes maintenant. Excusez-moi mais j'ai une obligation, ajouta-t-il avec un mouvement de tête vers la sortie.
La détective acquiesça, malgré son inquiétude face au visage blême de l'homme qui peinait à sortir du commissariat. Elle vit le légiste laisser tomber quelque chose au sol au moment où il se précipitait dans la rue.
Étonnée, elle vit que c'était un téléphone portable. Elle le ramassa et remarqua des tâches de sang sur le sol. Elle sortit à la suite de Morgan pour le lui rapporter. Une fois dehors, elle ne vit personne. Intriguée elle regarda autour d'elle et vit Henry endoloris se précipiter dans une ruelle sombre vers la droite. Elle alla à sa rencontre préoccupée par la démarche incertaine de l'homme qu'elle suivait, lorsqu'il s'effondra au sol, Jo sentit la peur s'emparer d'elle. Elle ne voyait qu'un des pieds d'Henry qui rampait au sol afin de se cacher dans l'obscurité. La détective courait à présent, elle arriva là où elle avait cru voir le légiste. Mais elle ne vit personne. Elle était sûre qu'il était là. Certaine que c'était lui. Et quand bien même ce n'était pas lui, personne n'était là et il n'y avait aucune issue. Elle allait incriminer la fatigue et pensait avoir halluciné ce qu'elle avait vu. Mais c'est à ce moment qu'elle remarqua qu'une montre à gousset en or couverte de sang jonchait le sol.
De l'eau, il réapparaissait toujours dans l'eau, bien qu'il y était habitué, il se demandait toujours pourquoi. Il espérait qu'Abe ait reçu son message. Il fit surface et absorba une grande quantité d'air pour permettre à son « nouveau » corps de se remettre de sa mort. Il n'était pas de nature pudique mais il se lassait de devoir revenir à chaque fois nu. Se laissant patauger dans l'eau, il vit les phares de la voiture d'Abe apparaître devant lui. Soulagé, il sortit de l'eau, et son fils vint vers lui pour lui apporter de quoi se vêtir.
- Abe ! sourit-il. Je suis soulagé que tu es reçu mon message, dit-il en s'habillant rapidement.
Le vieil homme paraissait amusé.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Non rien, je suis juste amusé que tu es utilisé le téléphone que je t'ai offert. Toi qui disais que la technologie était inutile et qu'elle empêchait la réel communication, et blablabla, se moqua le vieil homme en reprenant sa place devant le volant.
- Je ne renie pas qu'il m'ait été utile aujourd'hui, mais je ne retirerais pas ce que j'ai dit la technologie nous coupe de la réalité …
Abe le coupa pour lui demander ce qu'il s'était passé alors qu'il les conduisait à l'Abe's antiquites. Henry lui expliqua sa confrontation avec son « ami » immortel dans les locaux du commissariat. Adam l'avait attaqué avec une arme blanche devant une caméra de surveillance. Abe était choqué par le manque de discrétion de l'immortel, mais ne semblait pas plus chagriné qu'Adam est encore une fois tué son père. Henry n'avait pas mentionné sa rencontre avec Jo, voulant garder pour lui cette entrevue. Lorsqu'ils s'arrivèrent devant leur boutique, les deux hommes sortirent silencieux du véhicule.
La femme se baissa pour s'en saisir et sentit que le sang qui la recouvrait était frais. Elle nettoya soigneusement la montre avant de la glisser dans sa poche. Soucieuse, elle récupéra rapidement ses affaires dans son bureau avant de s'élancer vers sa voiture.
Préoccupée, la détective avait expédié rapidement le dîner et se trouvait maintenant sur son fauteuil tripotant la montre du légiste. Elle fixait hésitante le téléphone d'Henry. Après quelques secondes dans cette position, elle décida d'allumer le smartphone.
Légèrement agacée, elle remarqua en fixant l'écran de déverrouillage, qu'elle ne connaissait pas la date de naissance d'Henry. Ce qui l'aurait aidé pour ouvrir le téléphone. Mais connaissant le légiste, elle était certaine que ce smartphone était une récente acquisition. Elle tenta donc d'entrer le code commun à tous les téléphone lors de leur achat « 0000 ».
Elle vit avec soulagement que son intuition était la bonne. La détective inspecta donc l'appareil et découvrit sans grand étonnement que seul Abe figurait dans ses contacts. Elle remarqua aussi que le légiste avait envoyé un sms à son vieil ami au moment où elle l'avait croisé.
Intriguée, elle ne put s'empêcher de lire le message :
« Abdam m a tué, rejoits moi avec d es vêtemt »
Jo ne comprenait pas le message, elle ne saisissait pas ce qu'il voulait dire par « Adam m'a tué ». Et la suite du message lui paraissait très étrange. Elle était tout de même inquiète en repensant au comportement du médecin lorsqu'elle l'avait vu au commissariat.
Ne pouvant pas attendre le lendemain pour prendre de ses nouvelles elle décida d'appeler la boutique d'Henry et d'Abe pour en avoir le cœur net.
« - Allo ? » s'étonna une voix ensommeillée au bout de la ligne, la détective sourit en reconnaissant l'accent de l'homme.
Alors ? Pour le moment vous en pensez quoi ?
