I want all of you


Chap. 1 Rêves récurrents

- Rukia-sama, il est l'heure de vous lever, le déjeuner sera servi bientôt.

Elle se réveilla en sursaut, surprise par la voix de sa servante et se dressa assis, d'un seul coup. Avant même de se regarder dans le miroir, elle sut qu'elle avait les joues rougies autant pas la gêne que par l'envie. La vue de son visage trempé de sueur et de ses joues en feu la stupéfia tout de même quand elle croisa la glace réfléchissante.

Le rêve qu'elle venait de faire n'était pas un cauchemar où elle devait fuir des hollows inlassablement et où le monstre finissait toujours par la trouver. Non le rêve qu'elle venait de faire en était même un des plus plaisant.

Une bouffé de chaleur la posséda une nouvelle fois quand le souvenir de son rêve lui revint en mémoire. Le souvenir de l'homme qui explorait tout son corps langoureusement. Ses grandes mains pâles étaient si chaudes que sa peau semblait brûler sous leurs contacts. Mais il n'y avait aucune souffrance, que le désir d'encore plus de chaleur. Rukia était molle dans ses bras forts. Possédée par cet homme, son cœur battait à pleine vitesse, aucun de ses muscles ne voulait protester, au contraire, plus sa respiration s'accélérait, plus l'homme la trouvait réceptive.

-Rukia-sama…est-ce que tout va bien?

Rukia sursauta une seconde fois. Elle se rendit compte que sa servante était toujours de l'autre côté de la porte et attendait encore une réponse de sa maîtresse.

- Euh tout va bien Suzumi, je vais prendre une douche et je serai prête.

Rukia vit l'ombre de la femme disparaître. Quand elle fut certaine d'être seule, elle laissa échapper un long soupir. Elle se secoua la tête pour avoir les idées claires. Ces rêves n'en finissaient plus de la hanter. Ce n'était pas régulier mais cela faisait plusieurs mois que ces songes revenaient, laissant son corps raide au petit matin, raid et insatisfait.

Elle se disait, par contre, que ce n'était pas ce qu'elle rêvait qui la perturbait, non, l'extase qu'elle ressentait nuit après nuit était des plus…appréciable. Mais c'était qui la rejoignait dans ces fameux moments de désir lubrique.

Souvent, dans les rêves, les visages sont flous, vague ou encore inexistants. Mais Rukia savait exactement qui venait faire vibrer son corps jusqu'aux tréfonds de son âme sous des assauts aussi bien puissants que langoureux. Il était grand, musclé, avait une peau pâle et douce, de longs cheveux noir ébène lisse, une voix grave qui la faisait trembler chaque fois qu'il prononçait son nom, mais ce qui la laissait sans défense, c'était ses puissants yeux gris qui semblait l'ensorceler et lui faisait perdre toute contenance.

Elle ne se souvenait pas depuis quand Kuchiki Byakuya l'obsédait, surement depuis le tout premier jour. Elle ne savait trop comment ni pourquoi son frère venait la rejoindre chaque nuit dans ses rêves pour la faire monter au paradis.

Déjà, depuis le jour, à l'académie, elle avait été obnubilée par sa puissante présence. Et cet homme qui sortait de nulle part, qui marchait comme s'il dansait, venait lui proposer, aussi incongrue que cela puisse paraître, de faire partie de sa famille. La première fois qu'elle l'avait vu, elle avait trouvé qu'il était simplement l'homme le plus beau qu'elle n'ait jamais rencontré. Rukia en aurait bavé si elle avait pu. Et il la voulait pour sœur!

Cependant, à cette époque, il était si froid, distant…inaccessible. Il ne reconnaissait même pas sa présence, l'ignorant complètement. Rukia s'était toujours demandé pourquoi. Elle avait peut-être gagné une famille mais elle avait perdu tous ses amis. Les cinquante première années en tant que Kuchiki avait été pénible.

Et cela avait duré un demi-siècle avant que Byakuya ait la force de lui expliquer. Oui, beaucoup de choses avaient changées entre son frère et elle. Ce fameux jour, sur la colline du Sokyoku quand il avait reçu la lame d'Ichimaru Gin à sa place, se sacrifiant pour elle. Cela avait été une révélation. Et, par la suite, il lui avait révélé tous les secrets sur sa sœur. Rukia s'était sentie aimée et choyée.

Elle avait finalement sentie l'amour d'une famille. Et quand Isane Kotetsu, le fukutaicho de la quatrième division, lui avait raconté ce que Byakuya avait fait et dit au Hueco Mundo, la sauvant encore, son cœur s'était ouvert comme une fleur.

Elle ne comptait plus les fois où il l'avait sauvé. Ce n'était pas négligeable, bien sur, mais ce qui la surprenait le plus, c'était les regards qu'il lui lançait lorsqu'il croyait qu'elle ne le voyait pas. Dans ces moments là, Rukia avait peine à réfléchir parce qu'il y avait tant de feu dans ses prunelles grises. Et il ne fallait surtout pas cligner des yeux car, la seconde suivante, il était disparu. Leurs conversations étaient encore maladroites et parfois embarrassantes mais elles devenaient toujours plus longues et constructives.

Rukia s'étira et pris une serviette. Dans l'état où elle était, une douche lui ferait le plus grand bien, froide de préférence, très froide. Elle réajusta son yukata trempé par la sueur et sortie de sa chambre.

Dès qu'elle ouvrit la porte de sa chambre, elle tomba nez à nez avec Byakuya qui se rendait à la salle commune pour déjeuner. Il était déjà habillé, portant le shihakusho, son haori, les kenseikan et la couteuse écharpe qui était l'héritage de la famille. Le tout était d'une blancheur immaculée. Rukia faillit faire une crise cardiaque et referma tout de suite sa porte en poussant un petit cri qui était loin d'être élégant.

- Rukia!

Cette dernière déglutit avec difficulté et sentit ses genoux faiblir en entendant cette même voix qui peuplait ses nuits. Elle entrouvrit sa porte doucement, ne laissait paraître qu'une moitié de visage.

- Hai Nii-sama?

- Ce n'était pas très poli.

- Go…Gomenasai Nii-sama, bégaya-t-elle en rougissant. Je…Je ne suis pas présentable, sumimasen, je ne voulais pas vous offenser.

- Je vois, dit-il simplement. Dépêche-toi Rukia, tu vas être en retard.

- Hai Nii-sama.

Elle le vit continuer son chemin et elle poussa un soupir de soulagement. Rukia glissa la tête dans l'embrasure de la porte et, s'assurant que la voix était libre, se faufila hors de sa chambre et couru rapidement jusqu'à la salle de bain. En refermant la porte, elle put relaxer.

Rukia ne voulait que personne ne la voie dans cet état. Elle fit couler l'eau et se mit sous le jet. L'eau chaude détendit immédiatement ses muscles. Elle prit le savon et se frictionna le corps partout. Mais ce dernier devint brulant alors qu'elle se souvint de son rêve qu'elle tentait par tous les moyens d'oublier avant qu'il ne lui fasse perdre l'esprit.

ooOOOooOOOoo

Rukia revenait de la douche. Elle rentrait d'une mission de deux mois dans le monde des vivants. Kami qu'elle était heureuse d'être à la maison. Étant donné qu'elle était le contact principal entre Ichigo et la Soul Society, elle ne pouvait pas trop se plaindre.

Perdu dans ses pensées, elle se dirigeait vers sa chambre et ne vit pas la grande figure qui venait en sens inverse. Toutefois, cette dernière était tout aussi ailleurs. En effet, Kuchiki Byakuya était contrarié par le temps que sa sœur adoptive passait en compagnie de cet écervelé de Kurosaki. Il s'était même dit qu'il pourrait peut-être décharger Renji, son fukutaicho, de certaines tâches pour qu'il puisse prendre la place de Rukia.

Il ne pouvait s'avouer qu'il était jaloux du temps que ce gamin passait avec Rukia. D'autant plus qu'il n'aimait pas comment le jeune homme la regardait.

Tout les deux dans la lune qu'ils étaient, ils se bousculèrent. Le capitaine eut juste le temps d'apercevoir qui avait osé le bousculer avant qu'il ne tente de la retenir pour ne pas qu'elle ne se blesse. Mais sa manœuvre ne tourna pas aussi bien qu'il l'avait voulu et Rukia tomba sur lui, lui faisant perdre l'équilibre.

Au final, tous les deux se retrouvèrent au sol, Rukia par-dessus lui. Tout de suite, Byakuya sentit sa respiration se couper en sentant le corps de la petite shinigami sur lui. Il serra les dents, elle ne portait qu'un très léger yukata qui lui arrivait à peine en haut des genoux, sa peau était encore humide et ses cheveux dégageait un délicieux arôme de jasmin. Elle devait à peine être sortie de la douche. Déjà, son imagination marchait à plein régime. Comment faire pour ne pas être envahi de désir par ces sensations qui prenaient d'assaut tous ses sens.

Pendant que Byakuya luttait, Rukia se releva un peu. Elle ne savait pas trop sur quoi elle était tombée mais c'était dur. Elle ne serait pas surprise si elle avait encore foncé sur le poteau de la véranda.

- Itai…Sumimasen, j'étais ailleurs et je ne regardais où je…

Sa phrase s'éteint dans sa gorge. Comme elle se relevait, une odeur l'avait enveloppée. Elle la reconnaitrait entre mille. C'était une aura de cerisier, celle de Kuchiki Byakuya. Elle fut sidérée de voir le visage de son frère à quelques centimètres du siens. Elle gela sur place, comme si Hitsugaya taicho était passé dans les parages.

- Nii-sama, je suis désolé, je…

- Tu ne t'es pas fait mal Rukia?

La question de Byakuya la surprit puis soudain elle comprit pourquoi elle s'était sentie tirer vers l'avant au lieu de tomber vers l'arrière comme elle aurait dû. Les joues de Rukia s'empourprèrent violement.

- Non, dit-elle d'une toute petite voix, arigato Nii-sama.

Puis Rukia remarqua que Byakuya semblait mal à l'aise. Mais bien sur, elle devait l'écraser sous son poids. Comme elle allait se retirer, Byakuya attrapa soudainement sa taille et la maintena en place. Il ne voulait pas qu'elle parte. Il la voulait. Il sentait la chaleur de sa peau l'envelopper et cela avait peu à voir du fait qu'elle le chevauchait. Ok peut-être un peu. Il la regarda, sentant son membre se gonfler entre eux. Kami, le yukata moulait merveilleusement son corps. Il admira ses jambes en remontant à sa fine taille et à ses seins qu'il pouvait apercevoir par les bords légèrement ouvert du vêtement.

- Nii-sama…je dois…je.

- Non, tu ne bouge pas, ordonna-t-il simplement.

Puis il fit rouler ses hanches doucement. Il vit les lèvres de Rukia s'entrouvrirent en « o » et elle poussa un petit gémissement quand elle le sentie devenir plus gros encore. Un sourire sournois trouva son visage alors qu'il fit doucement glisser ses mains vers le bas de son ventre.

Byakuya pouvait voir la résistance de Rukia faiblir et il garda son regard brulant sur elle en continuant de rouler ses hanches. Il n'y avait pratiquement rien entre eux, rien qu'un simple morceau de vêtement. En voyant les yeux de Rukia se fermer de plaisir, il sourit, satisfait, gardant une main dans le creux de sa taille et, d'un geste précis et expert, il ouvrit le yukata, dévoila un de ses seins.

Les yeux de Rukia s'ouvrirent d'un seul coup. Que lui arrivait-il? Elle ne semblait avoir aucun contrôle sur son corps. Bien qu'elle réalisait ce qui était en train de se passer, au fond d'elle-même, elle en désirait plus.

Elle tenta tout de même de couvrir sa poitrine mais Byakuya fut plus rapide. Ayant prévu son geste, il agrippa sa main, la repoussa et couvrit son seins avec sa paume. Il commença à le pétrir et le pincer doucement tandis que son autre main était sur sa taille, bougeant son petit corps d'avant en arrière.

Il avait initié le mouvement mais, après quelques instants, elle se déplaçait presque involontairement sur lui. Ce qui lui laissait ses mains libres. Il libéra son autre sein et descendit le yukata sur ses bras, restreignant ses mouvements, la gardant prisonnière de son bon vouloir.

Ainsi entravée, Rukia n'eut d'autre choix que de s'abandonner aux soins aliénants de Byakuya. Dieu, elle perdait la tête. Toute pensée logique la quitta, ses sens étaient drogués par le plaisir et ses respirations devinrent plus langoureuses.

- Tu as l'air d'aimer cela Rukia, dit Byakuya de voix grave.

- Ouiiiii, siffla Rukia dans le plaisir. Oh Byakuya!

Il avait un léger sourire qui demeurait sur ses lèvres, ses yeux se voilaient lui aussi par le désir et son membre devenait douloureux. Il pouvait déjà le sentir dégoutter. Et il sentait également l'antre chaud et très humide de Rukia à travers le tissu. La présence de ce dernier commençait à le contrarier par contre.

Il tira sur son yukata à lui et Rukia se leva un peu pour lui permettre de l'ouvrir. La peau chaude et nue de Rukia se reposa sur son membre qui tressauta d'anticipation. Oh Kami! Oui, il voulait tellement rentrer à l'intérieur d'elle et s'y perdre. C'était trop intense, il devait la posséder, lui faire comprendre qu'elle lui appartenait. Elle l'obsédait, il en devenait fou. Il ne pouvait plus attendre.

Il se releva et coucha Rukia sur le dos, se glissant entre ses jambes. Il se pencha sur elle et l'embrassa fougueusement. Rukia était toujours prisonnière de son yukata, Byakuya s'était arrangé pour que ses bras soient collés contre son corps, ne lui donnant aucune chance de s'évader. Elle frémie et s'agita d'impatience sous lui. Trop chaud, c'était trop chaud dans son ventre.

L'excitation de Rukia grimpait, parallèlement à la sienne. Il pouvait le dire à ses gémissements de plus en plus forts. En plus, elle poussait ses hanches contre lui, tentant de l'avaler.

- Bya…kuya…By...a, gémit-elle.

Le désir s'était emparé de son esprit.

- Tu en veux plus? Respira-t-il tout bas dans son oreille.

- Ouiii, s'il te plait. Byakuya, oui.

Rukia le regardait avidement, ses yeux remplient de luxure. Elle tenta de libérer ses bras du yukata mais Byakuya ne lui en laissa pas la chance. Il se baissa, guidant son membre pulsant à son ouverture puis laissa son champignon la taquiner puis le rentra à l'intérieur.

Enfin! Byakuya laissa échapper un grognement de plaisir. Il s'enfonça lentement, très lentement, les assaillant tous les deux de sensations extraordinaires.

Il commença par un rythme malicieusement lent comme il rentrait toujours plus profond à l'intérieur d'elle. Il laissait son membre rentrer de tout son long puis il ressortait jusqu'au bout et rentrait à nouveau, encore et encore, poussant plus loin et plus fort à chaque fois.

Il augmenta un peu la cadence, regardant les traits de Rukia se tordre de plaisir, toujours captive de ses vêtements. Byakuya sentit un frisson étranger le traverser à cette vue. Elle était sa possession, sa prisonnière, SA moitié. Il était en contrôle totale et il le garderait. Elle était à lui, jamais il ne la laisserait partir. Kami, il voulait tellement se perdre en elle. Rukia était si jolie, si douce, si belle ainsi dans l'extase.

Il laissa son membre rentrer plus profond alors qu'il ouvrit les jambes de Rukia, les posant sur ses épaules. Rukia poussait des gémissements plus forts depuis qu'il avait changé de position. Leurs souffles à tous les deux étaient rauques et lourds alors que Byakuya augmenta encore le rythme.

Puis soudain, il sentit les murs de Rukia se refermer sur lui et la vague l'emporta. Rukia poussa un ultime gémissement, son corps se mit à trembler doucement alors que le plaisir ravageait délectablement ses sens. Byakuya se dit qu'il n'avait jamais vu si magnifique vue. Ses yeux s'ouvrirent en grand alors que son orgasme grandit et le posséda. Ses hanches rentrèrent encore quelques fois avec force, la pénétrant jusqu'au bout, il se libéra à l'intérieur avec un cri, l'orgasme de Rukia atteint un nouveau sommet.

Pendant plusieurs minutes, Byakuya resta collé contre elle, la gardant au sol par son poids. Kami, tous muscles de son corps tremblaient comme un pétale de sakura et une émotion étrange s'empara de sa poitrine. Son cœur battait si fort en ce moment pour Rukia. Tandis qu'il regardait les yeux encore embrumés de plaisir et d'amour, Byakuya lui caressa tendrement la joue, son regard de silex se riva sur le sien.

- Rukia, je…

- Rukia-sama, il est l'heure de vous lever, le déjeuner sera servi bientôt.

Rukia s'agenouilla dans la douche, son corps encore faiblement tremblant, ses jambes molles. C'est ainsi qu'elle s'était réveillée, alors que Byakuya allait lui dire quelque chose et très important. Et sur le coup, elle avait surement maudit sa servante pour ce moment mais oh combien mal choisi.

Rukia s'accrocha aux murs de la douche, se releva et se hâta de finir sa toilette. Elle n'avait que trop trainée mais alors qu'elle s'habillait, elle ne put s'empêcher de se demander :

- Par Kami, qu'allait-il me dire?


Et voilà pour le premier de ma première histoire, svp laisser une review, laisser vos commentaires...quelques choses (whhhaaaaaaaa...les yeux pleins d'eau)

Sinon je devrais publier le prochain chapitre dans pas très long, y a encore quelques retouche à faire. Et gomenasai si Byakuya est peut-être un peu OOC dans ce chapitre mais, bon, faut dire que c'est le rêve de Rukia alors...

Omake

Byakuya arrive et me fixe de son regard perçant.

Firebird: euh...quoi

Byakuya: (...)

Firebird: Quoi! (commence à freaké out)

Byakuya: Onna...(dans le style à Ulquiorra)

Firebird: (glup) hai...

Byakuya : Qu'est-ce que tu allais me faire dire?

Firebird: euh, j'en ai aucune idée.

Byakuya: Tu a écris cette histoire et tu ne sais même pas ce que tu as écris...pathétique.

Firebird: (sourire en coin) Laisse une review, peut-être que je te répondrai.

Byakuya: (sweat drop) Chire...

Firebird: AAAAHHHHHHHHHHHHHHHH