Pwet. Voici ma première fic, donc j'espère que ça vous plaira bien que je n'ai pas trop d'expérience dans ce domaine. D'avance désolé pour les massacres éventuels de personnalité que des personnages pourraient subir, et pour les fautes (même si il ne devrait pas trop y en avoir :p)

Attention, cette fic contient de la violence et du sexe (même si c'est relativement soft), donc si vous êtes sensibles et/ou facilement choqués (bande de fragiles) vous voilà prévenus ! Sinon, enjoy =)

Il sentit la barre à mine vibrer entre ses mains après le coup puissant qu'il venait de porter au corps tremblant devant lui, et poussa un soupir de plaisir en entendant les gémissements de sa victime. Il jeta alors la barre en fer qui rebondit sur le sol bétonné dans un fracas métallique, alluma une cigarette sur laquelle il tira longuement, avant de se pencher sur le jeune homme recroquevillé.

- Alors gamin, on se sent pas mieux comme ça ?

- L-Laissez.. moi.. p-partir.. Articula difficilement le garçon, roulé en boule sur le sol froid et dur.

- Oh que non, ça serait dommage de laisser passer autant d'occasions de s'amuser tu ne trouves pas ?

- Mais.. Vous êtes un malade, je.. articula péniblement le jeune homme, a moitié coupé par ses sanglots

Le tortionnaire eu un sourire sadique et jeta un regard malsain sur le visage terrifié qui l'implorait. Il approcha la main en direction de la face lisse, juvénile de ce qui était devenu son gibier et caressa dans un geste de tendresse presque effrayant la joue du jeune garçon paralysé par la peur. Ce fut une accalmie de courte durée puisqu'il se releva aussitôt et donna un coup de pied dans le plexus de sa victime qui poussa un gémissement étouffé, avant de sombrer dans l'inconscience.

Bien entendu. Ils s'évanouissent toujours quand ça commence à devenir intéressant. L'homme en noir jeta le mégot de sa cigarette d'un geste rageur avant de récupérer le corps inanimé et de se diriger vers la sortie du hangar. Tout en marchant sur les quais vers le tunnel qui le ramenait près de chez lui sans qu'il ait à donner des explications sur son fardeau inhabituel, il se perdit dans ses pensées en réfléchissant à ses actes. Bien entendu, il ne cautionnait pas vraiment tout ce qu'il se tramait derrière, mais tant qu'il pouvait assouvir ses pulsions, ca ne le gênait pas plus que ca. Il eu un sourire en coin en pensant à la dernière fois qu'il avait eu à accomplir un travail du genre, puis retourna bien vite a l'instant présent. Il était arrêté devant la grille renfoncée dans le mur du dock, qui était fermée contrairement a ce qui était prévu. Il tiqua. Ça ne se passais pas vraiment comme prévu et il détestait ca. Il inspira profondément plusieurs fois, puis jeta sans ménagement le corps inanimé sur le pavé avant de se retourner pour regarder le fleuve et les lumières des bureaux de l'autre coté. Cela le calma quelque peu mais n'apaisa pas son agacement quand au mauvais déroulement du plan. Il regarda l'heure, 00h34. C'était étrange, à cette heure là il y avait encore du monde dans les rues, mais le silence qui régnait le dérangeait plus qu'autre chose.

C'est alors qu'en écoutant attentivement, il remarqua enfin le ronronnement sourd qu'il entendait depuis son arrivée. Il regarda un peu partout, et plissa nerveusement le nez en voyant une berline noire, feux éteints mais moteur allumé qui était arrêtée plus haut dans la rue. Son instinct lui hurlait de fuir, que ce qui se passait n'était pas normal et que c'était un piège. Il secoua la tête à cette idée : c'était totalement absurde, le chasseur c'était lui et personne ne pouvait seulement penser à le piéger. Cependant, il restait encore une part assez lucide en lui pour lui intimer de rester, sans perdre son calme et sans se surestimer. Il s'immobilisa, les bras tremblant tandis qu'il avait les yeux fermés et la tête levée vers le ciel. Jamais une telle chose n'aurait pu arriver si tout s'était déroulé normalement. Il retourna vers la grille et donna un coup de pied rageur sur le sol, puis s'approcha de la serrure qu'il examina quelques secondes. Non, ce n'était pas pour ca qu'il était doué. Il était extrêmement imaginatif en terme de torture et de sexe, mais quand il devait improviser dans des situations comme celles-ci, il perdait facilement les pédales et faisait n'importe quoi. Alors qu'il restait sans rien faire, une petite idée germa dans son esprit dérangé. Il cacha le corps du gamin dans le renfoncement de la grille, puis après s'être assuré qu'il respirait toujours remonta les quais vers l'escalier en marbre et arriva sur le trottoir, a quelque mètres derrière la berline. Il s'approcha nonchalamment, longea le coté conducteur en essayant de voir à travers des vitres teintées. Il s'arrêta au niveau de la portière avant et arma le 9mm qu'il conservait toujours sur lui. Il entendit un léger bruit, puis la porte s'ouvrit violemment, manquant de le projeter à terre, mais il s'était reculé à temps et dégaina son flingue. Il sourit doucement dans l'obscurité : ces crétins le prenaient vraiment pour un débutant, et c'était bien mal le connaitre, mais il ne leur laisserai pas l'occasion d'apprendre de leurs erreurs. Il fut surpris un instant quand il vit une jeune femme s'extraire agilement de la voiture, mais reprit vite ses esprits en remarquant l'arme braquée sur lui.

- Allons gamine, pose ça tu pourrait te blesser !

La femme ne répondit pas, mais il vit ses yeux lui jeter un regard glacé et déterminé. Il était évident qu'elle n'était pas non plus à son coup d'essai, et que si quelqu'un risquait d'être blessé c'était bien lui. Enfin quelqu'un qui avait une chance d'être un challenge intéressant. Tandis que la tension montait et que les index se resserraient autour des gâchettes, il se détendit et souris encore plus. Il était enfin dans son élément, et il se sentait désormais beaucoup moins impuissant qu'auparavant.

- Bon, on va rester comme ça toute la nuit ou tu compte tenter de m'arrêter avant demain ? A moins que tu ne me cherche pour une autre raison...

- La ferme ! L'injonction claqua, et il se tut presque immédiatement. Tu va poser doucement ton arme et venir avec moi, maintenant !

- Sinon quoi ? Tu va me tuer ? Demanda il d'un ton moqueur, ayant déjà oublié son obéissance précédente

- Il est envisageable de réduire tes fonctions vitales à leur strict minimum en effet, donc je te conseille de ne pas faire le malin et de monter bien gentiment.

- Qui est tu au fait ? J'aime connaitre les personnes que je tue.

La jeune femme ne tiqua pas face à la menace évidente, puis dénuda son avant bras gauche d'un mouvement de poignet, pour faire apparaitre un tatouage triangulaire en dessous de sa paume.

- C'est tout ce que tu as besoin de savoir pour le moment, maintenant la ferme, mes supérieurs ont demandé que je te ramène, et je compte bien obéir. Elle resserra sa prise sur l'arme et affina sa visée.

L'homme en noir su a cet instant qu'il avait déja gagné. C'était juste une subordonnée sans importance qui, malgré son aisance était probablement moins expérimentée que ce qu'il n'avais cru. De plus, elle venait expressément de lui indiquer que quoi qu'il arrive elle ne le tuerait pas.

- Très bien ma jolie. Il décida de voir si elle méritait de vivre, et abaissa son bras, conservant tout de même le doigt sur la détente. Je te suis.

Un imperceptible soupir de soulagement échappa a la jeune femme, dont le langage corporel indiquait qu'elle se détendait, ce que l'homme ne manqua pas de remarquer. Elle continua cependant a tenir son arme braquée sur lui, mais ce ne fut pas suffisant. Il recula doucement puis commença a contourner la voiture, faisant mine d'obéir. Quand il vit la femme détourner le regard pour rentrer dans la voiture, il n'hésita pas un seconde, leva son flingue et tira une balle dans la tête de l'imprudente. Le bruit de la détonation résonna, affaiblit par le silencieux dans la rue. Le corps sans vie vola sous l'impact du coup et retomba deux mètres plus loin, une mare de sang commençant a se former sur le bitume. Une pluie légère venait de se mettre à tomber, et c'est à ce moment là que le portable de la jeune femme sonna. L'homme en noir laissa échapper un petit rire en entendant les premiers accords d' "In the Flesh". La musique se prêtait à merveille à la situation, et cela lui plaisait particulièrement. Il ramassa le téléphone et s'en alla en abandonnant le cadavre encore chaud derrière lui. Ce fut déjà un problème de résolu, et il en savait un peu plus sur les personnes qui les traquaient, lui et les autres. Du moins, ils semblaient appartenir à une mystérieuse organisation, dont il faudrait finir par s'occuper sérieusement. Il décrocha le téléphone et le porta à son oreille.

- Agent N-32 ? Est ce que vous avez ... Commença une voix assez grave, probablement modifiée.

Il ne prit même pas la peine de déguiser la sienne quand il interrompit son interlocuteur :

- Je pense que l'agent N-32 est maintenant hors circuit. Si vous tenez tant que ça à me capturer, envoyez des gens plus qualifiés. A bientôt.

Il raccrocha ensuite sans laisser le temps à l'autre de répondre et jeta le portable dans la Seine en arrivant sur le quai. Il récupéra le corps du jeune homme qui commençait à se réveiller, puis remonta péniblement l'escalier, avant de jeter son prisonnier dans le coffre et de s'installer au volant de la berline. Il découvrit plusieurs dispositifs électroniques à l'intérieur de l'habitacle, les examina rapidement avant de les débrancher un par un. Il activa par précaution son mini-brouilleur au cas où ces agents seraient tracés, et conduisit prudemment jusqu'au centre ville où il gara la voiture. Ce n'était pas le moment de se faire repérer. Il abandonna la berline avec les clés sur la porte, puis descendit dans les couloirs mal éclairés du métro, portant à moitié le jeune homme. De loin, on aurait pu croire qu'il s'agissait de deux amis rentrant un peu éméchés d'une soirée quelconque, mais de plus près on voyait les nombreuses contusions du plus jeune, et c'était justement ce que l'homme en noir craignait : qu'on les voie de plus près. Il emprunta alors un tunnel de service désaffecté et émergea un quart d'heure plus tard dans une petite rue déserte, près de son appartement. Enfin, de l'appartement où il vivait. Il monta sans encombre, ouvrit la porte et s'autorisa à se détendre seulement après avoir verrouillé derrière lui et déposé son fardeau dans la remise fermée à clé. Il avait le sentiment d'avoir accompli correctement sa mission et il en était particulièrement fier, vu les petits imprévus qu'il avait eu à gérer. En y repensant, ce n'était pas si grave que ça et il s'en était bien sorti. Il s'assit dans le canapé et prit une des nombreuses tasses de café froid qui trainaient sur la table basse, et bu goulûment le liquide amer, sentant déjà la caféine lui redonner un peu d'énergie. 02h04. Il ne s'attendait pas a ce que Mathieu soit encore réveillé à une heure si tardive, mais il espérait pourtant pouvoir se détendre quelque peu avec lui après cette mission accomplie avec brio. Il haussa les épaules et alla dans sa chambre, retira son costume et ses lunettes, avant de s'allonger sur son lit. Il savait pertinemment qu'il n'avait aucunement besoin de sommeil, mais la sensation de repos, et surtout celle de paraitre plus réel en imitant les comportements de Mathieu, étaient, elles, nécessaires. Il entendit alors des gémissements et des soupirs caractéristiques de deux hommes couchant ensembles. D'abord il fut pincé par un soupçon de jalousie, mais se reprit bien vite. Il sourit, seul dans son lit. Ils allaient avoir beaucoup à se dire le matin suivant...

Voilà voilà, c'est enfin fini, j'espère que ça vous aura plu ^^. N'hésitez pas à me laissez des critiques positives ou négatives, du moment qu'elles sont constructives je m'en fiche, je demande juste a m'améliorer !

Ce chapitre est plus un essai qu'autre chose, mais j'espère tout de même que ca vous aura donné envie de connaitre la suite ! Bref, le chapitre 2 est déjà en cours de rédaction, j'essaierai d'affiner l'histoire et la narration. Encore un grand merci de m'avoir lu !